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Cheers! ϟ Junhee & Hayun ((Junha))
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Mar 18 Sep - 23:16


cheers!

en septembre 2018.
à jeju-do.
à une heure avancée de la soirée.
dans un bar, club de divertissement pour adultes.

la nuit tous les chats sont gris. il est l'heure, bonne nuit les petits. laissez les grands entre amis. laissez les grands face à un spectacle qu'ils apprécient. dansez, dansez, strip-teaseuses de début de soirée. tournez, tournez, pole-danseuses. faîtes les chavirer, faîtes chavirer ces âmes flâneuses.

on te siffle, t'interpelle par de doux petits noms, lorgne tes formes moulées dans cette tenue sans motifs, murmure que l'on te ferait bien des trucs cochons. habituel tableau, au sein de ce bar de badauds. tu n'y prêtes aucune attention. tu ne quittes pas ton personnage, telle une étudiante en théâtre craignant de manquer son audition. sourires sans émotions, (ceux étirés par politesse, pour les photomatons. ceux ne relevant pas d'un sentiment. ceux n'étant pas soumis aux effets de ton châtiment.) clins d’œil mignons, tu aguiches, fais ce pour quoi tu es employée. plaire, divertir, enivrer. tu aguiches, fais ce pour quoi tu es payée. 

te mouvant sur ce genre de sons lents, longs, déhanchés précis, déhanchés sexy, tu ne remarques pas sa présence, dans l'immédiat. Pourtant, tu finis bien par le voir, qu'elle est là. Une seconde d'inattention, quittant ton masque de concentration, tu lui accordes ce qui, dans ton esprit, est un franc et grand sourire. ce qui, parce que tu es un être maudit, revêt l’apparence d'une moue tout sauf ravie. yeux disent le contraire, yeux disent le contraire. on y lit ta sympathie, ta joie, ton "excuse-moi. ça ne se voit pas, mais, je suis contente que tu sois là. je suis ravie de te voir, junhee." t'approchant sensuellement de ton amie, ne quittant pas ton rôle tant que cela ne t'est pas permis, tu lances un léger coup d’œil à ton patron, celui-ci semblant comprendre ton interrogation d'un simple contact visuel, te donnant son approbation d'un hochement de menton.

main se baladant sur son épaule, glissant contre sa nuque, s'enfouissant dans ses cheveux blonds, tu lui souffles de ton maudit ton sans expression :
ma pause est dans dix minutes, ça ne te dérange pas d'attendre ? installe toi. promis, après ça, je suis toute à toi. pour la peine, et pour patienter, tu peux commander quelque chose à boire. c'est "ma tournée".

suite à ces mots, tu lui accordes un clin d’œil, t'éloignant d'elle pour retourner au boulot. allant te mouvoir voluptueusement pour les beaux yeux d'un nigaud. encore dix minutes à danser, jusqu'à ce qu'une collègue te passe une main dans le dos, te signalant muettement qu'elle prend le relais. encore dix minutes avant de profiter de cette petite soirée que vous aviez programmé.
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Jeu 20 Sep - 23:29


cheers!

Derniers ballots de foins distribués, journée harassante, Junhee pouvait enfin se poser quelques minutes contre les barrières en bois qui délimitaient le près des juments et de leurs petits bouts. Les poulains étaient en pleine forme, balançant leurs postérieurs dans tous les sens, s'amusant à voir qui était le plus fort. Spectacle dont la cavalière ne se lassait pas. Elle ne remercierais jamais assez ses belles demoiselles de lui offrir chaque année d'aussi belles merveilles. Mais il était maintenant temps d'allez prendre une bonne douche, quelqu'un l'attendait et pour elle, même si le déni était des plus total, elle était importante pour elle. Très importante. Rentrant alors dans la caravane qui lui servait de cocon, elle se dirigea directement vers sa petite salle de bain à peine assez grande pour faire tenir deux personnes. Déshabillée, elle pu laisser couler l'eau le long de son corps, ses muscles se détendant au contact de cette douce chaleur. Un long soupir cassa ce silence qui régnait dans la pièce. Arrêtant l'eau, elle pouvait revêtir des vêtements propres. Chemise à carreaux, jean délavé et ceinture pour habillé le tout, elle passa un coup de brosse dans ses cheveux qui réclamaient un peu d'attention après cette journée puis déposa une petite couche de maquillage sur son faciès. Bottes enfilées, chapeau crème déposé sur le crâne, elle était fin prête pour cette soirée. Et comme à son habitude, elle faisait un petit détour pour allez voir sa soeur, la prévenant de sa sortie. "Tu vas voir HaYun ?". Phrase qui la stoppa net dans son élan pour sortir de l'endroit, les joues rougissantes et quelque peu brûlantes, elle se tourna alors vers Amy.

- N... Se ravisant, car oui cela ne servait à rien de dire le contraire, elle reprit sa phrase. Comment tu le sais ?

Simple réponse de la jeune femme, "Tu t"es maquillée", qui fit pousser un petit grognement à l'éleveuse. Un dernier signe de la main, elle pouvait rejoindre son lieu de rendez_vous au volant de sa Mustang Eléanor. Douce mélodie à ses oreilles que ce bruit de moteur. C'est quelques feux rouges plus tard, que Jun' gara sa voiture sur le bas côté, rangeant son rétro extérieur pour éviter une quelconque casse. Verrouillant le véhicule, elle poussa la porte du bar réservé aux adultes non prudes, pour chercher la douce du regard. Muscles de la mâchoire crispés, sa jalousie qu'elle n'avouera pas, assistait à un spectacle qu'elle n'aimait pas spécialement. Mais elle ravala cette envie de meurtre sur quelques hommes, les arrachements d’yeux se feront plus tard peut-être, et s'installa sur un tabouret libre, posant son chapeau sur le bar à ses côtés. Une jambe posée sur le tenant de ce dernier, elle profitait tout de même un peu du spectacle, finissant par faire un signe de tête compréhensif à la HaYun qui te lançait une petite moue. Elle la connaissait depuis assez longtemps pour désormais comprendre que la vérité se trouvait dans ses prunelles, et elle les croyait. Ses doigts pianotant sur le bois lisse, elle finit par reposer ses pupilles sur la demoiselle qui avait quitté sa scène pour s'approcher de la cavalière, déglutissant avec difficulté, le souffle court, c'est un petit frisson que les doigts de la streetease rencontrèrent. Elle n'osait à peine bouger, et ce ne fut qu'un mouvement de la tête qui accueilli les dire de sa douce. "ma pause est dans dix minutes, ça ne te dérange pas d'attendre ? installe toi. promis, après ça, je suis toute à toi. pour la peine, et pour patienter, tu peux commander quelque chose à boire. c'est "ma tournée".". Est-ce que cela là dérangeait ? Bien sûre que non. Même si elle allait devoir encore se tenir en bride quelques minutes. Elle laissa alors repartir Ha', pouvant de nouveau respirer et ainsi se racler la gorge. Passant sa main dans ses cheveux, elle baissa les yeux sur ce qu'on pourrait appeler un accident. A droite, à gauche... Voix dégagée, elle pouvait donc poser son chapeau sur ses cuisses avec discrétion. Commandant alors un Whisky comme à son habitude, elle patienta ses fameuses dix minutes pour finalement, enfin voir la jeune femme s'installer à ses côtés. Un large sourire aux lèvres, sincère qui cachait bien plus qu'un simple sentiment d'amitié, elle pouvait enfin profiter de sa douce pour la soirée.

- Hey, comment tu vas ma belle ? Ça s'est bien passé ta journée ?
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Lun 24 Sep - 22:03


cheers!
si ton esprit se fend en un large sourire amusé, tes lèvres s'étirent davantage en une moue aux allures dépitées. parfois, tu te sais chanceuse d'être entourée de personnes compréhensives. tes comparses châtiés ne peuvent que te comprendre, voire même compatir. car, ce genre de calvaires sociaux, eux aussi ils les vivent. tu parles plutôt de tes amis incrédules, inconscients de l'existence des yogwhi leurs élus et leurs maudits. tu parles de ceux face à qui tu ne dois sûrement qu'être une fille sombrant dans la folie. une fille dont la santé mentale, chaque jour, empire. oui, ces gens là, tu ne peux que les remercier. ils auraient pu partir, et pourtant, ils ne l'ont jamais fait. tu les aimes, tous autant qu'ils sont. dommage que tu sois maladroite à ce sujet. tu ne sais pas exprimer correctement ce que tu ressens. tu ne sais pas accorder ton vocabulaire et ton cœur pour qu'ils parlent à l'unisson. c'est pourquoi tu dessines, c'est pourquoi tu chantes, c'est pourquoi tu te montres tactile.
junhee fait partie de ces personnes que tu remercies. junhee fait partie de ces personnes que tu apprécies... non. que tu aimes, que tu chéries. en vérité tu as toujours eu du mal à la catégoriser, cette amoureuse des équidés. par exemple tu l'aimes autant que cette petite troublemaker que tu considères et nommes depuis des années "petite sœur". cela dit, ce n'est pareil, pas tout à fait. junhee possède une place toute aussi importante, mais, différente dans ton cœur. tu ne possèdes pas encore les mots clés ouvrant le coffret de la vérité. alors, tu te contentes de dire que la blonde est un être cher. une amie précieuse, qui te soutient dans tes misères.
junhee t'arrache cette expression en parfaite contradiction avec ce que tu voudrais montrer : une esquisse taquine et bonne enfant. tu te trouves amusée par ses réactions, timides et réservées. à tes yeux, il n'y a pas lieu de l'être, vu le cadre dans lequel vous êtes. être pudique ? gênée ? ici ? on dirait que ton aînée à donné sa langue aux chats, en se contentant ainsi d'un faible hochement du menton. comme c'est mignon. alors que tu t'éloignes en direction de ton travail, tu lui lances un dernier regard l'air de dire "détends-toi, chaton".

tu te mouves, tu les émoustilles. tu te déhanches, leurs regards pétillent. à la fois fière de faire de l'effet et écœurée par leurs faits. combien de ces clients sont mariés ? combien d'entre eux sont parents ? bien des questions te taraudent, parfois, l'espace d'un instant. mais cela ne te regarde pas, cela fait partie du métier. qui es-tu pour juger les gens venu là pour te payer ? ce n'est pas toi qu'on ira accuser, le jour où leurs infidélités vont éclater. oublie ta morale, contente toi de danser.

une légère pression sur l'épaule, glissant gentiment dans ton dos en une caresse camarade, l'une de tes collègues te sourit en guise de "je prends le relais, tu peux profiter de ta pause". faute de pouvoir exprimer convenablement tes ressentis, tu lui accordes ce genre de sourires de cordialité. sans émotion. sans profondeur. une esquisse de façade, mais, suffisante pour être prise pour de la sincérité. sincérité que tu aimerais être apte à faire transparaître, comme n'importe quelle personne normale sur cette maudite terre.
- bon courage.
- dieu sait qu'il en faut.
- ah, ça.
scintillement de malice dans tes yeux, seuls ne sachant pas dire le contraire, seuls à rester sincères. ta collègue lâche un gloussement accompagné d'un haussement d'épaules, murmurant : "je devrais pouvoir survivre, pas de panique !" un simple geste de la tête, acquiesçant. Il le faut bien.


retrouvant les côtés de ton alliée, accoudée au bar, tu lèves légèrement les yeux au ciel, sans commentaire suppléant ton regard. comme à ton habitude, tu demandes à ce barman que tu ne connais que trop bien, comme tous les autres employés du coin, un cocktail sans alcool. tu es sans doute la seule de ce bar à ne pas en boire. mais tu crains ses effets, tu crains toujours de perdre le contrôle. tu n'as jamais daigné tenter et ne le daigneras probablement jamais. et, de toute manière, alcool ne fait pas bon ménage avec tes cachets, ceux normalement sous ordonnances, normalement à consommation limitée. tu ignores si junhee a relevait ton roulement de regard. dans tout les cas, tu l'expliques dès lors que ton verre te fait face, un "eh voilà mamzelle" familier à ton égard.
- on n'va tout de même pas rester toute la soirée devant le comptoir ? quand je te disais de t'installer, je sous-entendais de prendre une table. c'est quand même bien mieux de se parler face-à-face, plutôt que chacune de notre côté, obligées de tourner nos têtes pour se voir.

pivotant sur le côté du tabouret, tu descends de ton perchoir, collation à la main, avant de déposer cette dernière à une place libre, réservée au préalable par tes soins. bien sûr, tu avais entendu la question que ton aînée t'avais posé, mais, tu attends d'être bien installé pour y répondre. l'invitant, d'un geste de la main, à s'asseoir, tu t'excuses un instant, le temps de "trouver un accoutrement un peu plus correct". sous entendu un simple peignoir, blanc. suffisant pour cacher ces courbes dont raffolent les gens.
- ah! voilà. c'est tout de même bien mieux. soupires-tu entre tes dents. la nature de ce soupir s'analysant assez difficilement. coude contre la table, poing supportant ta mâchoire tel un pilier visant à ne pas choir, tes yeux se plongent dans les siens, y laissant lire ta joie palpable malgré un air mal-aimable. donc. tu disais ? ah, oui. comment s'est passé ma journée et comment ça va. hm. eh bah... un geste vague de la main, dans le vide, illustre tes propos. la routine, grosso-modo. ça va, ça vient, toujours des bas et des hauts. on se passera des schémas, n'est-ce pas ? et toi ? comment ça va ? quoi de beau ?

sirotant ton cocktail aux arômes notables de cerise tout en lui prêtant une oreille attentive, tu complètes le tout d'un simple :
- je suis contente de voir que tu n'm'as pas oublié pour ce soir. cela sonne comme un vulgaire constat. dans le fond, tu en ressens une once de joie. tu as l'habitude que l'on ne te prête pas plus d'importance que ça. alors, il t'est toujours agréable de te sentir au centre de l'attention de quelqu'un.

te penchant vers junhee, peu affectée par les principes "d'espaces vitaux" toujours bons à respecter, tes lèvres se fendent un peu plus dans cet étrange air renfrogné, cachant en vérité une véritable preuve de bon temps passé.
- c'est du maquillage que t'as là ? c'est rare. ça te va bien.
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Jeu 27 Sep - 18:06


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Il n'y avait pas à dire. HaYun était ce petit bout de femme qui pouvait te faire perdre tous tes moyens en un regard, un sourire, un mot. N'importe quoi. Elle était un peu comme ta faiblesse, la seule chose capable de te faire perdre pieds, la seule qui pouvait réellement te faire perdre cette confiance que tu avais. Tu étais superman, elle était ta kriptonite. Tu étais Batman, elle était ton Robin. Et pourtant tu étais toujours dans ce profond dénis, qui te berçait chaque jour depuis plusieurs mois maintenant. Même Amy n'arrivait plus à te croire. Ce n'était pas faute de nier ton amour pour la jeune prostituée, mais... Ta jalousie te rattrapait vite. Cette envie irrépressible d'arracher quelques paires d'yeux qui trainaient un peu trop, d'entrejambe tendue et tu en passais. Et même avec ça, tu aimais te voiler la face.
Tu attendais qu'elle finisse son service, assise sur ce tabouret en cuir, chapeau sur les cuisses pour cacher un petit quelque chose qui pouvait vite devenir gênant face à la demoiselle. Tu n'étais pourtant pas du genre à être gênée, grande nudiste dans l'âme mais là, c'était une autre histoire. Et surtout, une autre personne. Jouant de tes doigts fins sur le verre et ce fut un large sourire que tu deccrocha à HaYun quand elle arriva vers toi... Toujours pas changé. Arf, c'est pas grave, tu en avais l'habitude maintenant même si tu n'en restait pas totalement de marbre... Enfin, tout dépend de quel angle on prenait ses mots. Elle était alors là, devant toi, cette petite moue sur le visage mais tu la connaissais bien assez pour savoir que ce fier à son faciès était un peu comme ce fier à un thermomètre pour retrouver ton chemin. Ton regard plongé dans le sien, tu ne faisais confiance qu'à lui. Ecoutant alors ses paroles, ton rire ce fit avec quelques notes nerveuses car oui, cela voulait dire te lever. Mais tu trouverais bien un moyen de le faire en toute discrétion. Tu la laissas réserver la table en première avant de la suivre, laissant ton chapeau au même emplacement que précédemment. Donc oui, tu avais l'air d'une idiote de première mais tu avais l'habitude de faire des choses que les gens jugeaient comme étranges... Cacher une érection dans un bar de filles de joies. Cocasse comme situation tout de même. Tu profita qu'elle ne regarde pas dans ta direction pour t'installer sur ta chaise, désormais protégée par cette petite table, faisant face à ton acolyte, tu pouvais enfin poser ton couvre chef sur le bois et ainsi venir boire quelques gorgées de ton verre.

- Excuses-moi. J'aurais dû prendre une table mais je suis tellement fatiguée que mon cerveau s'est mit en mode off pendant un petit moment.

Enfin, c'est surtout que HaYun t'as un peu perturbée et que ta réflexion t'as plus que fait faux bons. Mais gardons ce détail secret. Posant le cul de ton verre sur la table, tu t'amusais à faire tourner le glaçons contre les parois de ce récipient. Geste devenu machinal. Tu écoutais ta douce, d'une oreille attentive, un sourire en coin remontant l'une de tes joues, tes yeux posés dans les sien, tu étais bien en cet instant. Détendue. La soirée se promettait agréable en sa compagnie. Croisant les jambes, tu fis vite machine arrière car oui, c'était quelque peu gênant pour faire ce geste. Posant donc simplement ton bras sur le dossier de la chaise, c'est dans une pose nonchalante que tu repris la parole. Jambes écartées comme un parfait "bonhomme", tu illustrais presque parfaitement le cowboy qui avait finit sa journée. Tu ne pouvais t'empêcher de laisser échapper un petit pouffement de rire à la manière dont HaYun racontait ses journées.

- Oh bah écoute, entraînement avec Whisper, j'ai dû continuer le débourrage du poulain qu'on nous a laissé, trois cours dans la journée et on attend qu'une jument mette bas. On espère pour bientôt. Donc je vais dire que journée fatigante mais bonne soirée en perspective.

Dis-tu en faisant un petit clin d'oeil à la jeune femme qui te faisait face. Lèvres contre le verre, tu finis ce liquide ambré qu'il contenait avant de sourire, attendrie par les mots de la stripteaseuse. Comment pouvais-tu même l'oublier ? Elle hantait presque tes pensées, pas une fois tu n'avais pas ce sourire béta au visage quand son nom s'affichait sur ton écran, pas une fois tu ne pensais pas à l'inviter à n'importe quelle occasion, même au dernier moment.

- Aaah, tu n'as quand même pas cru que j'allais t'oublier quand même ? J'aime bien voir mon petit souffre douleur.

T'exclamas tu sur un ton quelque peu taquin. Oh que oui tu aimais l'embêter, la taquiner et ceux depuis que tu la connais. Mais bien vite, tu en perdis ce petit sourire tandis que HaYun rompit cette proximité entre vous deux. Les joues rougissantes. Tu avais l'impression que l'oxygène était partie en même temps que la distance qui vous séparaient. A ses mots, tu détourna le regard, preuve silencieuse qu'elle venait de te faire plaisir. C'est fou comme un simple mot, comme quelques mètres en moins pouvaient rapidement te faire perdre tous tes moyens. On aurait presque pu croire à un petit puceau de seize ans qui s'apprêtait à faire sa première fois. Tu passas une main derrière ta nuque, cherchant un quelconque bouton qui aurait pu t'aider à reprendre tes esprits. En réalité, au creux de tes neurones, c'était le feu d'artifices. Elle venait te faire un compliment, et pas n'importe lequel. Peut-être avais-tu marqué un point au près d'elle, qui sait. Ah oui, pardon, tu n'étais pas amoureuse d'elle.

- Oh euh... Ou-oui. Je... Je sais pas. Je.... Je voulais tester et vu que ce soir je sortais, je me suis dit que c'était une bonne occasion... Non ?

Question rhétorique qui montrait juste ta panique intérieure face au petit bout de femme. Un jour tu réussiras à ne pas perdre pieds avec elle.
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Dim 30 Sep - 17:51


cheers!
machinalement, bien que tu saches cela inutile et plutôt futile dans un tel environnement, tes doigts aux ongles manucurés, acérés, cherchent à réajuster ton peignoir histoire d'être un minimum "vêtue décemment". c'est étrange, cette manie que tu as, face à elle, de ne jamais rien laisser au hasard. comme si tu craignais un changement dans son regard. un changement qui traduirait une quelconque baisse d'estime à ton égard. alors, tu te couvres, te camoufles. tu préserves cette quasi nudité que tu exposes, d'ordinaire, jusqu'à en couper les souffles. et puis, si ce n'était principalement pas des efforts pour les yeux de ton aînée,  il commence tout bonnement à faire frais. ce qui peut expliquer et pardonner une prostituée rhabillée.

main couvrant légèrement ta bouche, dans la façon où tu es accoudée, tu te sens mieux en sachant ta maudite moue plus ou moins cachée. tu es épuisée de toujours paraître ennuyée lorsque tu passes des bons moments. ou de paraître ravie lorsque frapper de rage ou de tristesse autrui est ton unique envie, par inversement. tu aimerais pouvoir lui sourire franchement. lui sourire à pleines dents. mais la normalité de tes sentiments s'est détraquée depuis deux ans. parce que tu as voulu piper les dés face aux esprits. parce que tu t'es, par ton propre jeu, trahie. tu te moquais de la foi, t'en voilà punie.
ce bref instant, perdue dans des pensées attristantes, t'arrache un sourire béant. jusqu'à ce que tu ne clignes plusieurs fois des yeux, comme pour te reconnecter à la réalité, lorsque tu te rends compte que tu n'as, par tes réflexions profondes, pas pris la peine de l'écouter attentivement parler. tu te mords alors légèrement la lèvre inférieure, incapable de dire ce que junhee disait avant son "journée fatigante mais bonne soirée en perspective." tu te contentes, alors, de cette technique connue de tous, consistant à hocher lentement la tête d'un air de dire "je vois!" pour palier à cette lacune d'attention auditive.
- en toute modestie, je crois que tu ne pouvais pas mieux finir une journée qu'en allant prendre un verre avec moi. dis-tu en balayant tes cheveux noir de jais en arrière, d'un geste de la main exagérément hautain. à la manière de narcisse  qui se vante puis se noie. tes yeux se plissent en un air de malice tandis que le reste de ton visage semble dire que cette discussion t'est un véritable supplice. un peu comme si j'étais la cerise sur le gâteau, ou ce petit filet d'huile d'olive qui fait toute la saveur du plat.

portant la paille à tes lèvres, sans oublier de lancer au préalable un "santé!", tu sirotes ton cocktail sans alcool en écoutant ce que la campagnarde te répond. tu hausses les épaules face à sa question, avant de manquer d'avaler de travers ta boisson. souffre douleur ? toi ? alors que tu espérais lâcher un râle d'agacement pour manifester ton pseudo énervement, ton "yah!" suivit d'un léger coup de poing sur la table en bois est accompagné d'un gloussement.
- j'te permets pas ! depuis quand je suis une souffre douleur ? non mais ! tu veux que je te fasse des malheurs ? unnie ou nan, quand tu veux, j'te casse les dents !
parfait mixte entre agacement et amusement, ta gorge laisse s'échapper quelques gloussements tandis que tu tires une véritable tête d'enterrement.

tandis que tu fais mine d'être vexée, tu finis par te pencher en notant le fait que junhee s'est maquillée. c'est assez étonnant, en sachant que la jeune femme n'exploite pas souvent sa féminité. chose qu'elle devrait faire, vraiment, du peuple elle en ferait tomber ! mais bon. certaines personnes ne sont tout simplement pas à l'aise avec des produits beauté sur le faciès. tu acquiesces à sa réponse, un sourire de fierté changé en un rictus détaché.
- ravie de savoir que je vois en avant-première ce genre de petits tests. ça me donne horriblement envie de te martyriser un de ces jours. tu lui accordes un clin d’œil semblant traduire un "tu ne vas pas y échapper". en plus, je suis sûre qu'amy adorerait l'idée de m'aider à te transformer en icone de la femme dans toute sa splendeur et fatalité. hmmm, franchement... c'est un programme à méditer...
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Mer 3 Oct - 0:08


cheers!

Junhee était plutôt détachée de cette scène où dansaient des femmes à moitié dénudée pour le plus grand plaisir des clients. Elle venait ici pour prendre un verre ou deux et surtout, pouvoir profiter de HaYun. Et par apport à certain qui se trompaient apparemment de porte et s'amusaient à descendre ce qu'ils voyaient sans chercher à comprendre, à creuser, préférant repartir avec ceux qu'ils avaient vu comme argent comptant. Jun', ne voyait pas l'intérêt de cracher sur autrui sans connaître son passé. C'est comme juger un livre à sa couverture. Si on en connaît pas le fond, c'est un jugement sans valeur. Et puis pour la cavalière c'était devenu une habitude de venir ici, son petit rituel. Elle connaissait les filles et le barmaid. C'était bien assez suffisant pour elle. Et puis... Elle n'allait pas juger HaYun... Elle l'aimait peut-être un peu trop pour ça. Avoir envie qu'elle change de... Vocation, oui. La juger, loin d'elle cette simple idée. Elle ne pu s'empêcher de venir se pencher quelque peu en avant pour remettre à bien une mèche de la demoiselle qui était quelque peu rebelle.

La cowboy avait pu remarquer ce regard perdu dans le vide, ce sourire qui voulait dire le contraire de ce qu'elle ressentait mais elle avait tout de même terminé sa phrase, désormais sur sa lancée. Elle ne lui en voulait pas, elle avait le droit aussi d'avoir ses préoccupations. Et puis la suite de la conversation, remonta ses pulpes jusqu'aux oreilles. Un petit rire fluet traversa la barrière de ses lèvres tandis qu'elle venait lever les yeux au ciel.

- Et ça va les chevilles mademoiselle ? Dit-elle, alors que nier la chose serait mentir. Mais dans l'envie de l'embêter. Je penses que t'y vas un peu fort quand même. J'aurais plutôt dit comme... Attends... Laisse moi réfléchir... Hum... Comme la saveur d'un plat sans sel.

Elle se retint de rire en premier lieu mais finit en rire de bon coeur. Il était trop tentant pour elle de la taquiner. Venant alors mener de nouveau son verre à ses lèvres, elle finit de boire le liquide qu'il contenait. Beaucoup de personnes voyaient en elle cette sorte de stéréotype de la cowboy et sincèrement, elle se fichait pas mal de si on aimait cela ou non. C'était sa façon d'être et sa façon de s'habiller. Puis elle sursauta ne s'attendant pas spécialement au fracas du poing de sa camarade sur le bois dur des tables puis elle se mit à rire avec elle. Elle souleva un sourcil, prenant un air faussement insolent.

- Toi ? Me casser les dents ? Arrête... J'en tremble de peur ! Et puis bon... Tant que tu me casses pas autre chose.

Ria-t-elle tandis qu'elle reposait le cul de son récipient. Petite pique amicale, son sourire ne resta finalement pas longtemps. Car oui, HaYun avait découvert le petit test qu'elle avait fait sur elle-même. Elle absolument pas habituée à mettre en avant ses traits féminins, c'était en cette occasion maquillée. Une envie comme ça ? Pas seulement. Même si elle ne voulait pas voir la vérité en face, à vrai dire c'était surtout pour essayer de voir ce qui pouvait lui plaire. Et apparemment, le point était marqué. Son cerveau dansait la salsa. La lambada à poil. Elle était secrètement heureuse que la jeune femme lui fasse une telle déclaration cependant ce fut rapidement une petite moue qui prit place sur son visage. Elle ? En icône de la mode ? Féminine ? Elles ne devaient sûrement pas parler de la même personne. Jun redoutait déjà de devoir porter des talons... Déjà qu'elle ne savait pas comment hy tenait sur ses échasses alors en mettre... Ca pouvait devenir très comique.

- Moi ? En une icône de la femme ? Fatalité ? Hé oh. T'es sûre qu'on parle de la même personne ? Tu veux en faire quoi de ça ? Quand je souris on dirait un hamster transgénique qui s'est fait piquer par un pékinois radioactif !

Dit-elle alors qu'elle venait croiser ses bras sur la table, après avoir ramené d'un geste de la main, ses cheveux en arrière. Elle déposait ses prunelles sur la stripteaseuse sachant qu'elle venait de s'exposer à des risques de représailles.
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