Quelques jours s'étaient écoulés depuis qu'Aria vous avait annoncé son départ précipité pour une durée indéterminée. Elle vous avait envoyé un message à Yeol et toi. Un message qui ne t'avait pas du tout rassurer. Pourquoi était-elle donc partie précipitamment ainsi ? Surtout en vous disant de ne pas vous inquiétez, comme si cela allait vraiment vous rassurer. Non son message avait eu tout l'effet contraire. Depuis celui-ci tu étais stressée, tu avais envie de savoir ce qui avait poussé ta meilleure amie à partir... À partir pour une durée indéterminée. Tu te sentais coupable. Coupable de ne pas avoir vu que quelque chose clochait peut-être chez ta meilleure amie. Tu étais une mauvaise amie, c'est ce que tu pensais.

Tu soupirais, tu errais dans Daejeong loin de ta maison à la recherche d'un peu de réseau. Tu voulais l'appeler. Tu voulais savoir si tout allait bien. Tu voulais savoir ce qu'elle n'osait peut-être pas te dire. Mais te le dira-t-elle si tu l'appelais ? Sûrement pas, mais qui ne tentait rien n'avait rien. Une fois un réseau à peu près correcte, tu appuyas sur le numéro 2 de ton téléphone. Le raccourci pour appeler ta meilleure amie. Le 1 était pour Dodo et en 3 c'était ton moche. Tu portas le combiné à ton oreille, te mordillant l'ongle de ton pouce droit tout en priant. « Réponds s'il te plaît. » Oui tu l'espérais, sinon tu passerais Jeju au peigne fin pour la retrouver. Le pire c'était que tu étais fort capable de le faire et même d'embarquer ton moche avec toi, voir même plus de personnes. À plusieurs ça serait plus rapide, puis ce n'est pas comme si tu pouvais aller voir la police pour leur demander de l'aide. Il ne le ferait pas puisqu'elle n'était pas partie sans prévenir et on ne pouvait guère la considérer comme perdu. Pas de réponse. La messagerie. Tu retentas une seconde fois, la bonne puisque ça décrocha. « Aria ?! » Faites que c'était sa voix que tu entendais, histoire de calmer la boule de stresse dans ton ventre qui venait de détruire ton ongle rongé.

Quatre jours, ça fait quatre jours que l’italienne est partie. Elle est partie en prévenant quand même ses meilleurs amis par texto, elle n’avait d’ailleurs pas répondu à leurs sms qui lui avaient serré le cœur mais elle est quand même partie. Elle a aussi laissé un mot à ses parents et à ses demies-sœurs, un mot pour chacun même si globalement elle dit la même chose pour tout le monde qui est qu’elle s’en va pendant quelques jours. Elle est partie le matin quand tout le monde était parti au travail ou en cours. Elle a pris juste un sac à dos avec juste de quoi tenir pour quelques jours, elle est arrivée au bout de ses provisions et elle s’est arrêtée à une petite supérette pour acheter à manger pour encore trois jours. Elle a l’intention de rentrer dans quelques jours. Elle ne sent pas encore capable de revenir chez elle. Elle a encore besoin de temps pour revenir la tête haute.

Elle reste vers là le village où elle se trouve en profitant pour rallumer son portable qu’elle avait éteint quand elle était partie. Le réseau est faible mais suffisamment présent pour qu’elle puisse recevoir toutes les notifications. Comme elle s’y attend, elle a reçu des tas de sms de la part de ses proches et même si son cœur se serre devant tous ces sms ou ces messages vocaux. Elle compte les jours mentalement et se dit qu’elle n’a plus que trois jours à tenir avant de les revoir. Elle a vraiment hâte de vous revoir mais elle sait que pour l’instant elle sera assez déprimée si elle rentre maintenant. Et ce n’est pas son intention, elle veut être en pleine forme en rentrant.

Son cœur manque un battement lorsqu’elle sent son portable vibrer dans ses mains. Elle réagit trop tard la première fois, trop étonnée mais elle réagit plus vite la deuxième fois décrochant. Elle tente de revenir vers la ville pour avoir plus de réseau histoire que ça ne coupe pas.

- Dan…

Nom murmuré, tu lui manques tellement et elle s’assoit sur un rocher vers la ville où elle reste cependant invisible pour les gens. Personne de la ville ne peut la voir, ça lui convient très bien d’autant plus que le réseau n’est pas trop mauvais pour le moment.

- Je rentre dans trois jours. J’ai vraiment hâte de rentrer pour qu’on puisse se voir enfin comment tu vas toi ?

Le combiné contre ton oreille, tu écoutas le bip sonnée... La messagerie. Ton stress augmenta. Peut-être n'avait-elle pas eu le temps de décrocher. En tout cas c'est ce que tu espérais, c'est pourquoi tu retentas le coup. Quelqu'un décrocha, c'était elle. Tu entendis sa voix, ce qui te rassura quelque peu. « Ariaaaaa. » Si on pouvait te décrire dans un univers de cartoon, on pourrait dire que tu ressemblais à ce genre de personnage avec les énormes gouttelettes aux bords des yeux et les lèvres faisant des vaguelettes qui bougeraient. Au son de ta voix, elle essaya sûrement de te rassurer en indiquant dans combien de temps elle rentrerait : trois jours. « Dans trois jours, je te colle en mode sangsue humaine. » Tu voulais savoir pourquoi elle était partie sans rien dire, enfin si... Mais au dernier moment. « Je suis contente de t'entendre. J'avais peur qu'il te soit arrivée quelque chose. » Comme elle n'avait pas répondu à ton message c'est ce que tu avais pensé. Bon tu n'allais pas lui demander la raison de sa non réponse, tu avais ta petite idée là-dessus. Si elle l'avait fait cela aurait été sûrement difficile.

« Mise à part que mon inquiétude a monté crescendo pendant ses quatre jours, ça va. J'ai peut-être trouvé un boulot fixe... Enfin j'espère. » Oui tu espérais qu'il le soit et tu allais tout faire pour que ça soit le cas. Tu ne savais clairement pas si tu avais les qualifications pour ce travail auprès des chevaux, mais tu allais être assidue et apprendre tout ce que Jun Hee t'enseignerait comme une bonne élève. Tes anciens professeurs en riraient. Bonne élève, toi ? C'est impossible, non ? « Et toi tu vas comment ? Tu manges bien ? Tu dors bien ? N'essaye pas de me mentir, je le saurais. » Comment pourrais-tu le savoir, alors que tu n'avais même pas remarqué que ta meilleure amie d'enfance n'allait pas bien. Si cela allait, pourquoi serait-elle partie ? Il n'y avait aucune raison.

Coupée du monde sans son téléphone, ça n’empêche pas Arianna de penser à toi, à son entourage. Tu occupes fréquemment ses pensées et si à chaque fois la culpabilité vient lui serrer le cœur, elle se dit que c’est pour la bonne cause. Elle ne veut pas que tu te fasses du souci pour elle plus que ça et si d’ordinaire elle arrive à retenir ses larmes jusqu’à la nuit quand personne n’est là pour la voir pleurer. Elle était sur le point d’exploser comme une grenade mais sans savoir quand exactement. Alors elle a explosé dans la forêt sans que personne ne soit blessé de ses crises de colère. Et si elle pourrait revenir maintenant, elle préfère attendre quelques jours pour être sûre que son sourire soit bel et bien de retour et que toute trace de colère ait disparu de son être ce qui est le cas maintenant. Elle rit légèrement alors que tu parles de la coller comme une véritable.

(color=purple]- Je t’ai déjà préparé ta place dans ma chambre avant de partir, t’inquiètes pas pour ça. [/color]

Elle sait très bien qu’elle a prévenu au dernier moment mais elle savait que si elle envoyait ce sms plus tôt, tu l’aurais cuisiné par sms ou tu serais venue la voir pour faire en sorte qu’elle ne parte pas. Elle peut tout à fait comprendre que tu aurais voulu qu’elle ne s’en aille pas mais elle en avait besoin.

- Désolée mais promis je vais bien ! Oh vraiment ? C’est génial ! Tu vas travailler où ? Dis moi tout !

Il n’y a aucun mensonge dans sa phrase puisqu’elle va vraiment bien en cet instant. D’autant plus, elle est vraiment contente pour toi si tu as enfin trouvé le boulot de tes rêves qui doit être génial à ne pas en douter si t’envisages qu’il soit définitif. La brune a l’impression que c’est l’impression qu’elle t’entend si confiante pour un boulot alors forcément ça lui fait plaisir. Elle est vraiment contente pour toi.

- Moi comme je viens de te le dire, ça va ! Et ça va, j’ai connu pire de toute façon qu’est ce qu’il y a de pire que la nourriture de l’hôpital ?

Elle rit légèrement en repensant aux fois où elle a fini à l’hôpital suite à vos bêtises bien que ses séjours n’aient pas servi à grand-chose vu qu’elle guérissait toujours beaucoup plus vite que la plupart des gens normaux. Mais effectivement elle a déjà goûté à la nourriture de l’hôpital qu’elle trouve tout simplement ignoble.

- Sinon t’as vu Minmin ?

Elle espère vraiment qu’il respectera ce qu’elle lui a dit par sms à savoir veiller sur toi et sur Sohee. Il lui avait répondu qu’il le ferait mais elle n’en reste pas moins inquiète pour toi.

Si prévisible que ta meilleure amie avait déjà prévu le coup de ton débarquement chez elle. Oui, tu comptais bien camper quelques jours pour mener ta petite enquête en ce qui concernait son départ. Puis la voir en chair et en os calmerait ton inquiétude. À te voir tu ressemblais presque à une mère dont l'enfant aurait fait une fugue, à imaginer qu'un tout tas de trucs mauvais lui serait arrivée. Aria n'était plus une enfant, elle savait se débrouiller. Tu le savais et pourtant tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter pour elle. Puis ce n'est pas comme si elle vous avait un message en mode « je vais faire une petite rando' de quelques jours alone ». Non, son message avait clairement annoncé que quelque chose n'allait pas.

« Jun Hee une amie m'a proposé un boulot dans son ranch comme palefrenière. C'est à côté de chez moi, j'ai juste à y aller à pied ou à vélo. Bon ce qui m'embête le plus c'est que je suis condamnée à rester à Daejeong. » Soit l'endroit dont tu souhaitais le plus t'éloigner. « Tant pis, je vais travailler afin d'amasser le plus d'argent possible et partir de cette maison. » Afin de plus voir ton beau-père et même ta chère mère avec qui tu n'étais plus réellement proche.

Bon cessons de parler de toi. Tu voulais savoir comment Aria allait et tu l'assenas de nombreuses questions en mode rafale. À sa remarque tu ne pûs t'empêcher de rire. Effectivement la nourriture de l'hôpital était infecte. Tu avais toi-même déjà testé. « J'avoue, il n'y rien de pire que la nourriture d'hôpital... Mais tu te nourris quand même, hein ? » Toute façon une fois qu'elle revenait, tu comptais bien la gaver comme une oie.

Elle te demanda des news du troisième mousquetaire qui formaient votre trio de chocs. « Oui, on s'est fait une sortie à la plage où nous avons pu joyeusement nous noyer mutuellement. » Tu laissais à ta meilleure amie vous imaginer comme deux gamins dans l'eau, car c'était totalement cela. « Il se fait beaucoup de soucis pour toi aussi... » Comment il ne le pourrait pas ? Après tout vous étiez des amis très proches toujours là pour les uns et autres.

Il y a le cœur serré, l’inquiétude coulant dans ses veines puisqu’elle n’a aucun moyen de savoir comment tu vas. Est-ce que tu minimises l’impact qu’a eu sa fugue sur toi ? Au téléphone, elle a l’impression que ça peut aller et pourtant elle ne sait pas si elle peut faire confiance à son instinct, aux morts qui lui soufflent dans l’oreille que ça peut aller de ton côté. Ils lui murmurent ce qu’elle veut entendre, ils l’emprisonnent dans des illusions car ils veulent qu’elle aille bien tout simplement parce que tant qu’elle déprimera, ils ne passeront pas dans l’au-delà.

- Oh bah c’est cool, tu m’enverras des messages pour me dire comment ça se passe ? Tu commences quand ? Et t’inquiète tu quitteras Daejeong un jour, j’en suis sûre.

A vrai dire, tu es libre d’aller n’importe où. Tu peux rester sur Jeju comme partir, tu peux aller et venir sur cette île comme tu veux. Tu n’as aucune restriction de ce côté et Arianna hésite à ne pas te donner toutes ses économies pour que tu puisses voyager. Depuis toute petite, elle économise pour quelque chose qui n’arrivera jamais. Elle ne partira jamais de cette île alors autant te le donner.

- D’ailleurs il faudra qu’on parle de tout ça toutes les deux du coup quand tu dormiras à la maison.

A vrai dire elle a une tonne de sujets dont elle aimerait discuter avec toi puisqu’elle a eu le temps de réfléchir à absolument tout pendant ces jours passés en pleine nature et le bilan est qu’il y a des choses qui doivent changer, des choses dont elle doit discuter avec toi. Mais aujourd’hui ce n’est ni le lieu ni le moment, ça le sera dans trois jours.

- Oui promis je me nourris quand même t’inquiètes pas pour ça !

Vient ensuite le moment de prendre des nouvelles de l’autre membre du trio. Arianna ne se fait pas tellement de soucis pour lui puisqu’il a tellement moins de problèmes que toi. Il faut dire qu’il possède ce qui régit votre société à savoir l’argent.

- C’est magnifique de savoir qu’aucun de vous deux n’est mort vu que je n’étais pas là pour vous surveiller cette fois !

Autrement dit elle pourra partir plus longtemps sans craindre que l’un de vous deux finisse vraiment noyé avec vos bêtises. De toute façon les morts lui avaient déjà rapporté cette petite sortie mais elle préfère avoir confirmation par toi ne sachant pas vraiment quelle information est vraie ou non.

- Je m’en doute mais je me fais pas de soucis pour vous deux, vous êtes grands et je suis sûre que vous arrivez à vous débrouiller sans moi…

Vous n’avez plus besoin d’elle, vous n’avez plus besoin de celle qui faisait tâche depuis petite parce qu’elle est différente. Trop rapide, trop forte, pas assez normale… Trop différente. Anomalie du trio. Idée à laquelle elle s’est faite depuis plusieurs années mais qui est toujours douloureuse.

- Enfin bref raconte moi tout ce que j’ai loupé de beau en général durant ces quatre derniers jours.

Un simple « hm» sortit entre tes lèvres pour répondre à ses paroles. Tu espérais sincèrement un jour quitter Daejeong. Partir loin... Loin d'eux. Loin de ce beau-père abject. Loin de cette mère qui te considère comme le mauvais œil et qui a perdu tout espoir en toi. En faites tu n'avais que Dodo. « J'ai déjà un peu commencé, pour le moment elle me montre les fils du métier. » Mine de rien un palefrenier avait beaucoup de choses à faire, bien plus que tu ne le pensais. « De tout ça ? » Avais-tu perdu le fil de la conversation pour ne pas comprendre les paroles de ton amie. Que pouvait-elle bien entendre par tout ça ? Ton boulot ? Ton rêve de quitter Daejeong voir peut-être même Jeju afin d'explorer les autres recoins de ton pays.

Elle se nourrissait. Bon puisqu'elle te le disait, tu allais la croire, mais lorsqu'elle sera de retour tu comptais bien lui passer un check-up made in Dan Bi. Elle te demanda des nouvelles de votre meilleur ami. Il allait bien mais tout comme toi il était inquiet pour elle suite à son message. « Tsss... » fis-tu avant de rire à ses paroles. Il est vrai que votre amitié avec Yeol était digne de l'expression : l'amour vache. Enfin du coup ça serait plutôt de l'amitié vache. Toujours sans cesse à vous chamailler comme des gamins. Tu aimais votre relation et pour rien au monde tu échangerais ton moche pour un autre bf, tout comme pour Aria. Si tu n'étais pas riche de ta famille, tu l'étais néanmoins de tes amis. « On est peut-être grand et capable de se débrouiller. Ça n'empêche pas qu'on a quand même besoin de toi. Sans toi nous ne sommes plus le trio de bras cassé.. » Un triangle de choc.

« Tu as loupé moi en train de couler Yeol. Voilà la chose la plus importante que tu as loupé. » Tu souris amusé en repensant à vous deux sur la plage. « Il n'y a pas grand-chose à dire... Je me suis faite virée de mon dernier boulot et deux jours après Jun Hee me propose un boulot. » Une chance dont tu ne pouvais décidément pas refuser. « Peut-être que ma malchance a enfin tourné ?! Je l'espère, car j'ai vraiment l'impression d'avoir été maudite par un mauvais esprit. Pourtant je n'ai pas fait grand mal dans ma vie... » En soit non, tu n'avais pas tué ou même volé quelqu'un, mais on ne pouvait pas non plus dire que tu étais une enfant de cœur. « Bon j'avoue je me suis bagarrée beaucoup de fois, j'ai manqué de respect à pas mal de prof, j'ai été désobéissante, rebelle... » Ça faisait tout de même beaucoup.

Sa meilleure amie a l’air d’aller bien et c’est tout ce qui compte pour Arianna. Elle t’écoute sagement assise sur un rocher plat. Parfois ta voix lui parvient avec des secondes de retard, la faute au mauvais réseau qui circule ici.

- T’inquiète je sais pas pourquoi mais je sens que c’est la bonne cette fois-ci !

Et c’est vrai, quelque chose lui dit que tu vas garder ce boulot et que si jamais tu ne l’as plus c’est parce que tu auras démissionné et non pas parce qu’ils t’auront mise à la porte. La famille des Seo, elle ne la connaît pas tellement mais elle sent que ce sont des gens biens et qu’il n’y aura pas de véritable raison pour lesquelles vous ne vous entendriez pas.

- Yep j’aurais besoin de te parler de pas mal de trucs.

Il y a tellement de choses qu’elle aimerait te dire. Des choses qu’elle peut te confier et qu’elle te confiera dès qu’elle rentrera chez elle mais aussi d’autres qu’elle ne pourra jamais te révéler comme son don ou sa malédiction. Elle ne sait jamais comment trop considérer ça, son jugement varie selon ses humeurs. Là elle est dans une période où c’est un tel poids à porter qu’elle a dû partir au risque de péter un câble sur les gens proches d’elle. Or ce n’est pas du tout ce qu’elle voulait alors elle est partie en vous prévenant au dernier moment, à vrai dire elle était déjà partie quand t’as reçu son sms.

- Mais t’inquiète, le trio sera bientôt de nouveau au complet ! Je te l’ai dit, je rentre bientôt du coup profite parce que dès que je rentre, on va passer nos journées ensemble je sens !

Façon de dire que tu vas squatter sa chambre pour un petit bout de temps. Ce qui est loin de déplaire à l’italienne qui va vouloir sans aucun doute après cette semaine en solitaire voir de nouveau du monde et plus particulièrement ceux qui comptent pour elle.

- C’est sûr qu’entre toi et Yeol, le doute est pas permis. Perso j’aurais tout misé sur ta victoire.

Son sourire s’agrandit alors que tu lui racontes les événements et si les trois quarts des choses, elle les sait déjà grâce aux esprits elle aime quand même les entendre de la bouche des concernés.

- Non t’es pas maudite Dan, je pense juste que comme tu l’as dit la roue a enfin tourné. Et c’est ton caractère qui fait ton charme puis les années scolaires auraient été plus ennuyeuses sans nous !

Puis il y a des professeurs qui méritaient que vous osiez vous rebeller pendant leurs cours et au moment ses parents à elle savent que sa crise d’adolescence est définitivement finie. Elle n’en fera pas de tardive comme certains peuvent le faire.

- Par contre Dan, j’ai l’impression que plus le temps passe moins j’ai de réseau là où je suis…