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(( rush hour ))
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Mer 29 Aoû - 21:49
   (( rush hour ))
Ironiquement, c'était l'ennui qui l'alimentait encore à cette heure là. Pas d'envie, pas de but et encore moins d'ambition. Seulement ce vide qui l'éloignait toujours plus de chez lui, et cette plaie qui se creusait davantage à chaque nuit qui passait. De toutes les lumières de la ville, il cherchait celle qui pourrait le faire revivre, celle qui n'était pas là pour le duper. Il tombait facilement dans les pièges raf, malgré ses grands airs. Malgré sa condescendance. Pourtant, cette nuit, les lumières éclairaient peu et les bonnes fréquentations n'étaient pas au beau fixe. Il avait quitté la fête, raf, trop saoul, trop seul surtout. Alors il marchait, perdu, perché surtout, pour décuver peut-être. Rien n'arrivait à accrocher son regard. Les rues étaient les mêmes, à l'instar des gens qu'il pouvait croiser. Des couples heureux, d'autres malheureux. Des gens biens, d'autres moins. C'était étrange comme son monde semblait s'être arrêté alors que la vie, elle, continuait à une vitesse folle. Les notions de temps et d'espace étaient maintenant des inconnues dans l'équation de son existence. Il était vide, si vide qu'on pourrait se noyer dans l'abysse de ses entrailles. Il avait pris des chemins, des routes, avait tourné à des intersections ,emprunté des ruelles. Sans aucun doute arrivé à son point B, il était incapable de savoir où il se trouvait réellement. Son regarde glissait de gauche à droite sans vraiment voir. D'un haussement d'épaule, et étant déjà arrivé si loin, il était peut-être temps qu'il s'arrête et sorte son téléphone. Un bruit l'en dissuada rapidement, l'interpellant, lui, l'homme devenu sourd à la population. Un regard sur la droite, et deux homme dans la ruelle. C'était louche, sans aucun doute, et des ennuis pouvaient rapidement lui tomber dessus. Était-il en état pour se mettre dans ce genre de situation ? Il y avait fort à parier que non. Seulement, l'adrénaline affluait déjà dans son sang, et avec elle un appel auquel raf ne pouvait pas résister hurlait dans sa tête. Il fallait qu'il fasse son fouille merde. Il fallait qu'il se mêle de ce qui ne le regardait. Il imaginait déjà son altercation dans les journaux, l'appel de ses parents dans la foulée, son passeport tamponné. Il ne savait pas ni à qui, ni à quoi il allait avoir affaire, mais il y allait tête baissée. Comme à son habitude. Du rafael tout craché. Bonsoir ! Pour être certain d'être remarqué, il avait parlé fort, d'un ton enjoué bien que trahi par son taux d'alcoolémie. Un signe de la main pour salué les deux hommes, visiblement en plein échange. Il n'était pas assez naïf pour croire qu'il s'agissait de pokémons. De la drogue peut-être. Rien de légal, pour sûr. Il en aurait presque besoin lui-même, pour échapper à sa réalité. Ces deux énergumènes auraient éventuellement quelque chose à lui proposer ? Non … Parce qu'il ne voulait pas faire affaire ce soir. Il voulait simplement s'attirer des ennuis. Vous m'avez l'air bien louches, j'ai presque envie d'appeler les flics. Une provocation qui pourrait lui valoir cher, si seulement il pouvait s'en préoccuper. Et c'est fièrement qu'il brandit son téléphone pour leur démontrer sa motivation. Un jeune con en pleine adolescence. Mais pas moins dangereux.


   

   
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Kim Na Bi
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Kim Na Bi
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Ven 14 Sep - 8:57
RUsh Hour+ tenue +Na Bi n’était pas un homme violent, au contraire. Il aimait se penser magnanime et avec certainement un peu plus de classe que ses rivaux. Il menait son empire d’une main ferme, mais juste, et pouvait compter sur ses doigts le nombre de fois ou son autorité avait du se transformer en violence, simplement parce qu’il savait parfaitement bien marcher sur les parties génitales des hommes se croyant assez malins pour lui tenir tête.
Voila comment ses hommes se tenaient à carreau, et voila comment ses clients le faisaient aussi.

Un petit pot de vin, un petit passe droit, un oeil fermé, et Na Bi faisait simplement ce pourquoi il était venu faire avant de repartir, c’était bien simple.
Ses hommes faisaient le sale boulot. Vendre la drogue, recruter, c’était leur territoire. Na Bi était avant tout un homme d’affaire, et il semblait peut être fou de le dire, mais le travail de mafieux exigeait BEAUCOUP BEAUCOUP de temps destiné à la paperasse.

C’est ce qu’il était entrain de faire quand deux de ses hommes, travaillant dans les quartiers chauds de la ville, entrèrent dans son bureau en trainant derrière eux un gamin au nez ensanglanté.

Quelques temps plus tot.

Kang et Kang, les deux hommes de main de Na Bi, étaient des hommes d’une stature impressionnante, mais sans réellement de cervelles. Ils étaient bons à ce qu’ils faisaient, c’est à dire mettre la pression aux camés incapables de payer leurs dettes jusqu’à ce qu’ils leur donne de l’argent, alors Na Bi leur donnait relativement car blanche.
Mais ils n’étaient pas très intelligents. Et quand un gamin entra dans leur ruelle, téléphone à la main, laissant s’échapper l’homme qu’ils avaient poussé contre le mur, ils ne surent pas réellement quoi faire, au début.

Ils échangèrent un regard désabusé, et le premier Kang, le plus vieux, s’avanca maladroitement vers Rafael.

“Allez, donn’ moi ca p’tit et on en parle plus.” grogne t’il, son accent de Busan à couper au couteau. Son frère lui aussi s’avance, comme deux énormes menhirs menacant de tomber sur Rafael à tout moment. “Vas y, nous oblige pas à s’vir.” siffle t’il d’une voix aigue.


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Mar 18 Sep - 16:18
   (( rush hour ))
Il avait été amoché plus qu’il n’avait amoché l’ennemi, mais ça ne l’avait pas empêché de frapper également. Il avait levé son poing avec sa force de grenouille et n’avait fait que peu de dégâts face à ce qu’il avait lui-même subi. Mais ça ne l’empêchait pas d’être fier. Ni de fanfaronner. Un emploi à plein temps pour un branleur dans son genre. Rien ne se mettrait dans le chemin de son ambition toute fraîchement trouvée : se créer des problèmes. L’adrénaline avait fait son boulot, l’avait épargner de la douleur jusque là même s’il avait du mal à tenir correctement debout. L’alcool dira-t-il, rien de plus. En réalité, il était bien sonné, et surtout traîné de force dieu seul savait où. Sûrement à l’exact endroit où il souhaitait être, au coeur même des ennuis, au centre des vrais problèmes. Les deux hulks en puissance avait bien tenté de le faire taire sur le chemin, sans succès. Il ne savait pas à qui ils avaient affaire, et les pousser à bout était un amusement qui ne durerait que trop peu de temps. Un amusement qui pourtant ne lui passait pas. Malgré les coups. Malgré la pression. Son esprit restait libre comme l’air, et  son arrogance laissait libre court à son imagination. Son nez pourtant, commençait à le lancer. Timidement. Et ses joues, encore rouges, le brûlait. Doucement. Et quand bien même, il se moquait d’eux et de leur force dérisoire. Une force loin d’être à la hauteur de leur envergure. Une force qui ne démolirait pas sa volonté. Raf se sentait invincible. Son téléphone moins. Victime d’une belle chute, brisé dans un tel élan.

Et il était là, maintenant, devant ce qui était en toute logique leur chef. Deux hommes de main sans cervelle, incapable de se débarrasser du menu fretin. Incapable de terminer le boulot. Incapable de le mettre ko. Un enfant simplement à leurs yeux, et pourtant, pas moins dangereux que n’importe qui. Vous allez quand même pas me laisser là, après tout ce qu’on vient de partager. Un coup d’oeil à droite. A gauche. Et un sourire hautain pour clôturer le tout. Un numéro qu’il avait jusque là mené comme un chef. Il se débarrassa lui-même de l’emprise des deux orges pour se passer le revers de la main sur le visage. Un semblant de grimace au contact de celle-ci. Et un sourire, cette fois victorieux, pour saluer son public. Il lui manquait cependant les applaudissements, qui lui aurait presque été nécessaire pour continuer sur cette lancée. Quoique. Vous allez me manquer. Il leur fit un signe de la main, similaire à plus tôt, pour les remercier de leur service alors qu’ils prenaient la porte. Des punchlines, il en avait à foison. A tel point qu’il était même difficile de les choisir. Mais maintenant qu’il avait devant lui quelqu’un de plus sensé, il allait sûrement se calmer. Sûrement. Peut-être. Rien n’était moins sûr. Il le dévisageait, de haut en bas. L’homme. Le chef. Le cerveau. Il en fallait bien un pour sauver la mise. Des beaux spécimens ces deux là. Vos enfants ? Il pouvait survivre à pire que tout ça. Non, il lui fallait bien plus pour être satisfait. Il fallait qu’il soit pousser dans ses retranchements. Il fallait qu’il soit vraiment violenté. Il fallait qu’on le blesse. Pas superficiellement, non. Véritablement. N’y avait-il personne dans les parages pour s’occuper de son cas ? Pour le remettre à sa place ? Il tenait à peine debout, mais ses limites semblaient encore si lointaines. Vous allez faire quoi maintenant ? Avec votre semblant de pouvoir. Un soufflement plus qu’un rire. Il se tenait droit, il le regardait dans les yeux. Pas effrayé un instant alors qu’il ne savait même pas vraiment à qui il avait affaire. Peut-être aurait-il du trembler. Ou bien pleurer. Prier pour son sort ? Demander pardon ? Très peu pour lui. Il n’était pas des faibles. Il n’était pas de ceux qui demandent, il était de ceux qui prennent sans qu’on leur offre. M’attaquer avec votre montagne de papier ? Il se mit sur la pointe des pieds, curieux qu’il était. Toujours à vouloir savoir, à se mêler de choses qui ne le regardaient pas, qui le dépassaient probablement. Il arrivait à peine à distinguer les lettres. La vue brouiller, par les coups, l’alcool, ou peut-être la fatigue. Pour être honnête, le combo des trois. Le combo gagnant. Je voudrais pas briser votre enthousiasme, mais j’ai pas vraiment les boules devant quelques factures. Une tête à claque, une vraie. Un art qui lui était propre. Un expert en la matière.


   

   
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Kim Na Bi
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Kim Na Bi
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Lun 24 Sep - 9:19
RUsh Hour+ tenue + Quand deux de ses dealers lui avait passé un coup de fil en s’exclamant qu’ils avaient trouvé un fouineur dans leur rue et qu’ils devaient absolument le faire taire, Na Bi n’y avait pas réellement cru. Ses dealers étaient extrêmement précautionneux et prenaient soin de faire leurs affaires loin de l’oeil non averti, parce qu’ils le savaient, Na Bi détestait plus que tous les bavures. Et pourtant il ne pouvait pas simplement leur dire de le laisser partir, alors il s’empressa de leur demander de lui déposer leur invité, qu’il puisse leur parler.

Sa première idée avait été de punir ces deux abrutis de Kang….mais ils étaient nouveaux et pas très intelligents, il allait les transferer vers des taches...plus manuelles, puisque de toute évidence la discrétion n’était pas leur point fort.
Il pouvait apprécier une chose, c’est que le gamin qu’ils déposèrent dans son salon dix ou vingt minutes plus tard était pas mal amoché, mais aussi, constata t’il avec un sourire amusé, qu’il n’avait visiblement pas simplement baissé les bras quand on lui avait demandé. Il s’était battu.

Vous allez quand même pas me laisser là, après tout ce qu’on vient de partager. Les deux hommes grognèrent tous les deux, les restes d’un téléphone réduit en miettes dans leur mains géantes alors qu’ils poussaient le gamin vers l’intérieur de la pièce. Il avait du répondant, de toute évidence, et derrière les bleus se cachait un visage aux lignes agréables.
Vous allez me manquer. Na Bi ne dit rien, croisant les bras derrière son dos, encore vêtu seulement de son kimono. Il attendit que les deux lourdeaux partent et que le nouveau venu et sa grande bouche s’intéressent à lui. Drole, il n’avait pas peur, alors que la plupart des hommes ammenés ici se font déjà dessus avant de passer la porte.

Des beaux spécimens ces deux là. Vos enfants ? Na Bi sourit tranquillement. “Je ne suis pas certain que tu sois en position de faire des blagues. Comment tu t’appelles ?” Il fallait signe à son vieux majordome Ryozo, de pousse une chaise ouvragée jusqu’aux pieds du garçons, qui semblait être sur le point de tomber et de se fracasser le crâne, malgré son attitude bravache. Vous allez faire quoi maintenant ? Avec votre semblant de pouvoir. Na Bi l’observait avec le fantôme d’un sourire sur le visage, attrapant quelque chose dans un tiroir de son bureau et s’avancant vers le garçon après l’avoir glissé dans sa robe de chambre. “De toute évidence, tu ne me connais pas très bien, gamin. Je ferais ce qu’il faut, si tu ne fermes pas ta bouche deux secondes.” Il le poussa maintenant lui même dans le fauteuil, et ce fut étrangement facile.

M’attaquer avec votre montagne de papier ? Na Bi pointa alors sans un mot un pistolet chargé à bout portant de son joli crâne, le métal froid pressé sur le front du garçon. Bien sur, Na Bi n’avait aucune intention de le tuer, à moins qu’il ne devienne un gros problème. Et il n’en était pas aussi sur, maintenant. Mais il allait montrer qu’il ne rigolait pas. “Avec ça, sans doute.” souffle t’il en pressant un peu plus l’arme.
Je voudrais pas briser votre enthousiasme, mais j’ai pas vraiment les boules devant quelques factures. Le jeune homme sourit largement, ses dents blanches découvertes mais un regard digne du diable lui même sur le visage. “On t’a jamais appris à ne pas te mêler de ce qui ne te regarde pas, trésor ?”


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Ven 28 Sep - 14:17
   (( rush hour ))
Totalement désinhibé, la peur ne faisait nullement partie du paysage. Il se sentait plus vivant que jamais, brillant, dans cet espace glauque et sombre. Il jurait avec l’environnement, lui qui un jour avait été si pur et innocent. Respectable même. Il ne savait plus le chemin qu’il avait emprunté pour en arriver là aujourd’hui, toutefois il aurait été judicieux de sa part de se demander s’il n’avait pas atteint sa destination finale. Si seulement ses idées avaient été plus claires. Si seulement il avait réfléchi un peu plus. Si seulement il l’avait voulu. Si seulement il n’avait pas bu … Pourtant, en faisant un temps soit peu attention, il aurait effectivement compris qu’il n’était aucunement en position de faire ses petites blagues. Il aurait ravaler ses piques et se serait étouffer avec, dans le plus grand des plaisirs. Seulement, rafael était inconscient, et il préférait garder ce magnifique sourire provocateur comme illusion que tout allait bien. Un masque, plus splendide que les autres, malgré les coups et les bleus. Malgré la violence qui l’avait frappé plus tôt. Pourquoi, vous allez appeler mon papa et maman ? Un souffle hautain s’échappa de ses lèvres rougies, une moquerie pure et simple. Vous le voyez sûrement pas mais je tremble de peur là. Il ne donnerait pas son nom, tout simplement parce que la situation ne l’exigeait pas. Pour être honnête, pas besoin de connaître son petit nom pour lui foutre la raclée de sa vie. Il pouvait bien le nommer comme il le souhaitait, Albert pour ce que ça pouvait lui faire. De toute évidence, ils n’étaient pas là pour jouer au Qui est-ce?, et lui-même se foutait bien de savoir son nom ou bien celui pour qui il servait d’assistance de vie. Vieillard qui lui offrit peu gentiment une chaise pour s’asseoir. Tu devrais plutôt l’utiliser mon vieux, tes genoux semblent plus très solide à ton âge. L’hôpital qui se foutait de la charité alors que ceux de rafael manquaient de lâcher à chaque seconde. Le monde tournait autour de lui, rien n’était réellement clair à ce stade, mais cette chaise était risible. Au même niveau que ses hommes de main. Que ce vieillard qui lui servait d’assistant. Que ce kimono qu’il portait comme s’il venait d’un autre siècle.

La faiblesse de ses membres était malgré tout flagrante et il avait suffit d’un simple souffle d’air pour qu’on le fasse s’asseoir sur cette chaise. Il avait grimacé sur l’instant, autant la douleur qu’un simple réflex, mais n’avait pas réellement eut le choix. Et ce guignol qui lui servait un demi sourire. Il ne risquait pas d’être déçu de la tête de nœud qui se trouvait maintenant bien en face de lui. Et ce, même s’il devait lever la tête pour affronter son regard. Même s’il devait tirer sur son cou pour soutenir cet échange. La peur n’était toujours pas de la partie, et il en faudrait bien plus pour qu’on le voit se pisser dessus. Le jour n’était pas venu où rafael tremblerait devant un autre homme. Il tomberait, peut-être. Mais jamais il ne se mettra à genoux. Pas de défaite pour lui, seulement des revanches. J’ai pas l’intention de me taire alors - Couper en plein élan, la froideur du métal le fit tressaillir. Malgré tout ce qu’il pouvait se dire, il ne trouva pas le courage nécessaire pour terminer sa phrase. Il détestait être prit en grippe. Il détestait être mis face au mur. Il détestait être le faible de l’histoire. Il savait maintenant dans quel merdier il avait mit les pieds et ne pouvait s’en prendre qu’à lui même. L’espace d’un court instant, il se demandait si nell allait pleurer sa mort. Ou Minyeol. Ou n’importe qui. Est-ce que ses parents enfin s’inquiéterait pour leur fils ? Probablement pas. Et alors que toutes ces idées noires faisaient leur chemin dans son esprit, son regard soutenait toujours celui de son vis-à-vis. Il avait eu le souffle coupé, mais pas les couilles. Le sourire désormais absent face à celui terrifiant de ce chef de gang, il attendait le moment où il reprendrait pleinement ses esprits. L’autre avait marqué un point, et pouvait en être fier, mais rafael n’avait pas encore perdu la guerre et attendait l’occasion de ressortir ses cartouches.

Trésor. Il n’avouera jamais qu’il était en train de reprendre en pleine face ce qu’il avait montré comme spectacle un peu plus tôt. Le mot résonna dans l’étrange silence de la pièce alors que rafael prenait pleinement conscience que son interlocuteur n’avait rien à envier aux deux ogres précédents. Vous allez refaire mon éducation maintenant? Même injectés de sang, ses yeux roulèrent pour exprimer pleinement ce qu’il pensait de tout cet échange. C’était du vent. S’il avait voulu se débarrasser de lui, il n’aurait pas chercher le dialogue. Il jouait à celui qui avait la plus grosse et rafael avait de quoi rivaliser. Peut-être pas autant, parce qu’il n’était pas effrayant. Il ne l’avait jamais été. Mais ça ne l’empêchait pas d’être perspicace. Je crois pas que les rues portent vos noms. Faut se calmer mon vieux, le monde vous appartient pas. Ses bras se levèrent jusqu’au plafond pour s’étirer de tous ces efforts. C’était sans aucune raison valable qu’il se sentait soudainement détendu. Le retour d’adrénaline peut-être, l’alcool qui s’effaçait. Il s’était pris la claque qu’il fallait pour ouvrir les yeux correctement. Sa tentative de roulement de tête lui décrocha tout de même une plainte, presque tendre. Les sourcils froncés, la main sur la nuque, il regarda son vis-à-vis dans le blanc des yeux, avec un sérieux des plus dérangeants. Vous voulez que je vous aide à avoir les yeux en face des trous sinon ? D’un revers de la main il pris le risque d’éloigner le flingue qui lui filait la migraine. Si vous voulez pas d’emmerdes, recrutez mieux que ça. Parce que c’est pas avec vos deux débiles que vous allez éviter les ennuis. Un conseil malvenu, avec certitude, mais pas moins avisé. N’importe qui aurait pu s’en mêler et au fond, ils avaient tous beaucoup de chance d’être tombé sur un sale gosse comme rafael et pas sur un flic bien moins sympathique. Parce que oui, rafael respirait la sympathie ce soir. La sympathie et l’exaspération.


   

   
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Kim Na Bi
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Kim Na Bi
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Mer 3 Oct - 9:29
RUsh Hour+ tenue +Na Bi n’avait encore jamais rencontré de personnages comme Rafael, à la réflexion, ou peut être qu’il était entouré par la laideur depuis trop longtemps pour s’en rendre compte. On aurait dit un ange, un de ces chérubins malicieux qui regardaient par dessus les balustrades dans les églises, un ange aux ailes arrachées, et franchement imbibé.
Le jeune homme fronça le nez à l’odeur d’alcool. Il était presque certain que le gamin n’avait pas l'âge de boire, et pourtant son aplomb lui faisait penser à celui des adolescents qui se font chopper à faire une fête chez eux. Pourquoi, vous allez appeler mon papa et maman ? Na Bi fronce les sourcils, mais ne dit rien. IL ne comprenait pas, de toute évidence, toute la situation. Les gens qui attendaient hors de cette chambre attendaient de lui qu’il le tue.
Vous le voyez sûrement pas mais je tremble de peur là. Na Bi eut un petit rire amusé. On peut dire qu’il avait du cran, et c’était en général les qualités qu’il cherchait le plus chez quelqu’un. En général, pas quand il était trois heures du matin et qu’une migraine menacait d’éclater sous ses tempes et qu’ils n’avait pas dormi correctement depuis deux longs jours. Tu devrais plutôt l’utiliser mon vieux, tes genoux semblent plus très solide à ton âge. Bien évidemment, son assistant ne cilla pas une seule seconde. Parfois, Na Bi se demandait si il comprenait réellement le coréen, ou si il était simplement chez eux depuis si longtemps qu’il n’avait pas besoin de mots pour entendre. Peu importe. Na Bi observa avec une grâce mélée d’agacement le garçon s’enfoncer dans la chaise à contre coeur, comme si il avait vraiment eu le choix.

Habituellement, il n’offrait pas de chaises à ses victimes. Il s’en débarassait, vite fait bien fait. Il n’avait aucune envie de torturer. Ce garçon n’allait pas mourir ce soir, mais il l’intéressait. J’ai pas l’intention de me taire alors - Tout le monde finissait par obéir et se taire quand ils avaient le canon de son pistolet préféré sur le front. Etrange, n’est ce pas ? Comme finalement la peur de mourir prenait le pas sur tout le reste. Il ne connaissait pas grand monde qui n’avaient vraiment rien à perdre au point de lui désobéir alors qu’il avait la main. Une seule personne, peut être, qui était encore en vie.

Il avait peur, c’était évident. Mais ce gamin avait une force d’esprit qui, il devait l’avouer, l’impressionnait. Il n’était pas prêt à se laisser faire, même sous la menace.
. Vous allez refaire mon éducation maintenant? Na Bi sourit et fit un signe de tête à Ryo, qui finit par quitter la pièce. Ils étaient seuls, à présent, et le canon ne bougea pas de place. “Pas vraiment. J’ai beaucoup de travail, et mon temps est très précieux, tu sais, chéri. Tu me fais perdre du temps. Et en général, je n’aime pas ça.” Il lui rapellait étrangement quelqu’un. Je crois pas que les rues portent vos noms. Faut se calmer mon vieux, le monde vous appartient pas. Na Bi haussa les épaules et repoussa l’idée d’un revers de la main. “Pas besoin de ça pour te dire que tout le monde dans cette ville pourrie m’obéirait au doigt et à l’oeil.” Il le savait. Tout le monde finissait par plier devant un bon paquet d’argent, y compris les autorités. “A vrai dire, aucun policier d’ici ne te sera de grande utilité, je suis très ami avec le chef de la police, vois tu.” souffle t’il en repoussant une mèche de ses cheveux avec son calibre 5.

Vous voulez que je vous aide à avoir les yeux en face des trous sinon ? Na Bi eut l’air sincèrement surpris, et un peu agacé. Il appuya à nouveau le pistolet avec plus de force que nécessaire. Si vous voulez pas d’emmerdes, recrutez mieux que ça. Parce que c’est pas avec vos deux débiles que vous allez éviter les ennuis. Na Bi semblait sur le point de faire quelque chose de très désagréable, quand son expression se radoucit légèrement et qu’un sourire en coin s’étire sur son visage. “Et qu’est ce que tu en sais, finalement ?” Il ouvrit de grands yeux, faussement charmeur. “Qui est ce que je devrais recruter, selon toi ? Des morveux comme toi, qui ne connaissent pas le respect ?”
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Jeu 4 Oct - 14:06
   (( rush hour ))
C’était indéniable, la surprise l’avait paralysé. Seulement l’espace d’un instant, mais c’était tout de même un instant de faiblesse non dissimulé. Ni assumé. Son coeur avait loupé un battement, son souffle s’était coupé, mais seulement pour mieux reprendre ensuite. Il se sentait les épaules à supporte le poids du monde entier, et s’il fallait rajouter le poids de son propre destin alors telle serait la suite de son histoire. S’il avait hésité à l’ouvrir à nouveau, le pas avait été sauté sans trop d’attente. Du bluff. Et s’il se trompait, ce n’était peut-être pas si dramatique. Alors il l’ouvrit à nouveau, sa grande gueule, pour continuer sur son élan enfin retrouvé.
 
Désormais en face à face, Rafael avait regardé le vieux croulant quitter la pièce sans un mot prononcé de la part de son chef. S'il avait salué de la main ses deux nouveaux amis plus tôt, il n'était pas vraiment en position de gesticuler comme il le voulait. Il n'était plus en position de faire quoique ce soit, si ce n'est parler, fanfaronner. Comme d'habitude. Comme toujours. Comme chaque fois, jusque la fois de trop. Vous les menez tous à la baguette comme ça? S'il aurait bien accompagné ses paroles d'un mouvement de tête, pour une fois, il se retint de faire quoique que ce soit. Un faux mouvement était si vite parti, et il avait encore pas mal de chose à dire avant la fin. Sa fin. Pas étant que votre égo ressemble à ça. De nouveau, il se surpris à rire. Curieux, il voulait voir jusqu'où il pouvait pousser le vice, qu'elles étaient les limites de son ravisseur. Ravisseur qui jouait son rôle à la perfection. L'homme occupé. L'homme important. Celui qu'il ne fallait pas déranger sous peine de voir sa famille massacrer. Rafael lui devait bien ça, et s'il avait été sobre, s'il avait eu un peu plus à perdre, sûrement aurait-il fermé sa grande gueule et obéit sagement. Seulement peut-être. Il le laissait faire son numéro, malgré tiraillé entre sa provocation et son envie de vivre. On ne pourra enlever ça à personne, il est dur de franchir le seuil de la mort sans craintes. Alors il se laissait caresser le visage par ce bout de métal froid. Frissonnant à chaque passage. Plus qu'un flingue, il sentait la faucheuse jouer avec lui, avec son cœur. Mais à trop jouer, son cœur allait s'arrêter sans un coup de pistolet. Je suis ravi pour vous, que vous ayez des amis, tout ça ... Pas un seul instant son regard n'avait quitté celui de son vis-à-vis. Il avait cligné des yeux, pour sûr, mais n'avait jamais baissé la tête. Faible, mais pas trop. Vraiment. C'est bien que vous puissiez voir du monde, faut pas rester seul comme ça. C'est pas bon pour vous. Sa condescendance faisait sûrement de l'ombre à l'autorité dont l'autre faisait preuve en face de lui. Et alors qu’il continuait ses reproches mal placés, la pression de l’arme sur son front aurait du le calmer. Plus forte, plus présente, comme si l’épée de Damoclès qui se balançait au dessus de lui venait de se rapprocher dangereusement. Et pourtant, le danger, aussi palpable puisse-t-il être, ne résonnait pas dans les veines du jeune homme. Seul l’appel de la violence le faisait réagir.

Pour autant, jamais il n’aurait cru revoir un sourire se dessiner sur ces lèvres là. Il aurait attendu de tout, de la colère, du désarroi, de la frustration … Mais en aucun cas ce sourire en coin qu’il aurait aimé porté à sa place. Il ne comprenait pas, et ses sourcils s’étaient froncés, contre son gré, devant ce retournement de situation. Alors qu’il gardait son sérieux, il repoussa un peu plus les limites en se penchant un avant. La pression du pistolet braqué sur lui commençait à le lancer, alors que sa tête menaçait déjà d’exploser à chaque seconde. Contre coup de la violence subie. Contre coups de l’altercation. Et alors qu’il essaye de renifler, la douleur apparaît. Plus présente que jamais. Vous êtes sérieux? Il avait trouvé un certain charisme dans ce personnage, depuis le début. Ce genre d’aura qui se dégage d’un vrai chef, de quelqu’un qui impose le respect même si Rafael ne voulait pas lui en donner. Mais alors qu’il lui avait fait son beau discours sur son temps précieux, voilà qu’on lui demandait son avis. Non vraiment, cet homme ne comptait pas tuer de gamin ce soir. Il n’y avait pas plus flagrante certitude. Mais il allait se laisser prendre au jeu, il allait être sincère sur ce coup, il allait réfléchir aussi difficile cela puisse paraître. Prenez pas les premiers connards venus. Vos deux bouffons là, qui savent à peine aligner deux mots : et vous attendez d’eux qu’ils fassent des deals ? Vous vous foutez le doigt dans l’oeil, jusqu’au crâne même. Immobile dans son discours, il gardait le dos aussi droit que possible alors que personne n’était décidé à lui enlever ce flingue du front. Vos hommes de mains, vos « gros durs » ... Ses mains se levèrent pour mimer ses dires, avec insistance, comme pour le narguer. Pour lui montrer que catégoriser les gens ne faisaient pas d’eux ce qu’on voulait. Prenez les en garde du corps si vous avez peur de vous faire bousculer dans la rue. Pour vos magouilles de merde, dans vos ruelles sombres de vieux violeurs, il vous faut des gens malins. Des beaux parleurs au pire. Et pitié … Soyez pas assez con pour croire qu’une armoire à glace ne se remarque pas. Même en pleine nuit, on arrive à distinguer les abrutis des autres. Son haussement de sourcils comme une évidence. Un soupire. Et il retomba dans le fond de sa chaise, toujours en grimaçant. Il assumait avoir pris de gros coups, mais que l’autre se rende à l’évidence aussi : des petits fouineurs, il y en aura toujours. Ceux que quelques coups ne suffisent pas à faire taire. Ceux qui peuvent tout perdre, parce qu’ils n’ont déjà pas grand-chose. Rafael n’était pas le seul « m’as-tu-vu » dans les environs, et c’était eux la vraie menace. Quoique, si les autorités étaient déjà du côté obscur, alors il n’y aurait jamais de justice à être faite … Et juste pour info, le respect … ça se gagne en fait. Surtout dans votre monde de la nuit, bouuuh. Son imitation ridicule de fantôme eut au moins le mérite de le refaire sourire.


   

   
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Kim Na Bi
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Kim Na Bi
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Jeu 11 Oct - 8:59
RUsh Hour+ tenue +NaBi se demandait ce qui avait bien pu mener un gamin devant lui ce soir la. D’habitude, les hommes qui entraient dans sa chambre étaient des amants ou des hommes qui finiraient par mourir. Aucun n’étaient des enfants de coeur. Des tueurs, des manipulateurs, la vermine de la pègre comme on n’en fait plus. Ce type, lui, n’était qu’un enfant. Il aurait juré voir encore quelque part dans ses yeux rougis l’étincelle d’une innocence perdue et c’était bien le problème, Na Bi serait incapable de le tuer. Il n’avait aucune raison de se salir les mains comme ça quand toute preuve avait été effacée.

Il pouvait le lui faire croire, cependant. Histoire de le choquer, de le retourner. De faire en sorte qu’il n’aie pas de nouveau l’idée de se mêler des choses qu’il le regardait pas. Il lui faisait penser à l’adolescent qu’il avait été, sauf que lui, aucune espèce de malédiction ne le retenait ici. Vous les menez tous à la baguette comme ça? Na Bi sourit tranquillement. “Évidemment.” Tous les hommes ici lui obéissaient. Par affection ou par crainte à l’idée de se voir prendre une balle dans la tête s'ils ne faisaient pas ce qu’on leur disait. Pas étant que votre égo ressemble à ça. La provocation ne lui tira strictement aucune émotion qu’un haussement de sourcil et un sourire. Il n’était pas le premier à lui faire la remarque et sans aucun doute pas le dernier. Il avouait volontiers avoir hérité de ce vice coulant dans les veines des Kim depuis des générations. Une trop grande confiance en eux, qui avait tué son père et son grand père. Et franchement, bon débarras. Lui même n’avait aucune raison d’avoir peur d’un gamin sans défense et sans arme. Je suis ravi pour vous, que vous ayez des amis, tout ça ...Na Bi sourit encore plus, l’air étrangement amusé et satisfait. Il aimait qu’on lui tienne tête. Vraiment. C'est bien que vous puissiez voir du monde, faut pas rester seul comme ça. C'est pas bon pour vous. N’importe qui ayant parlé à Na Bi de cette manière en des jours plus sombres n’aurait pas été là pour en témoigné. Mais il semblait maintenant évident que l’alcool qui transpirait littéralement de son corps de jouvenceau donnait une énergie franchement suicidaire au jeune homme. Amusant. “Très bien Freud. Pourquoi tenter le diable en te jetant sur deux types que tu ne connais pas en pleine rue et en te montrant insolent avec moi, hm ? Tu m’as l’air…” Il tire un peu sur sa veste comme pour l’inspecter. “de vivre une bonne vie. alors c’est quoi ? La dépression ? Tu es suicidaire, c’est ça, trésor ?”

Il cligne lentement des yeux, le détaillant comme si il était une chose intéressante, ou peut être son prochain jouet, comme un chat devant une souris appétissante, prêt à la démembrer.
De toute évidence, la douleur ne semblait pas être un filtre suffisant pour Rafael qui continuait d’estimer qu’il était de son devoir de lui donner des conseils en ressources humaines. Vous êtes sérieux? Na Bi tapota l’arme sur son front, sans rien dire, comme pour lui faire signe de parler, de lui dire ce qu’il se ventait de savoir, lui qui semblait à peine sorti des jupons de sa mère. Prenez pas les premiers connards venus. Vos deux bouffons là, qui savent à peine aligner deux mots : et vous attendez d’eux qu’ils fassent des deals ? Vous vous foutez le doigt dans l’oeil, jusqu’au crâne même. Les deux Kang avaient été efficaces à leur façon, ces derniers mois. Bien sur, il y avait un peu de vrai dans son histoire, mais il n’avait que peu d’intêret pour les petites ventes de drogues aux jeunes dans la rue. Vos hommes de mains, vos « gros durs » ... Au lieu de s’énerver, Na Bi ne sourit que de plus belle, ce qui le rendait franchement dérangeant. Prenez les en garde du corps si vous avez peur de vous faire bousculer dans la rue. Pour vos magouilles de merde, dans vos ruelles sombres de vieux violeurs, il vous faut des gens malins. Des beaux parleurs au pire. Et pitié … Soyez pas assez con pour croire qu’une armoire à glace ne se remarque pas. Même en pleine nuit, on arrive à distinguer les abrutis des autres.

Encore une fois, le gamin n’avait pas tort, et c’est exactement ce qu’il aurait fait si il se fichait pas autant de ce business. Mais finalement...et si il avait quelque chose à exploiter ? Peut être que Rafael n’était pas qu’une grande gueule après tout et qu’il pourrait se rendre utile… Et juste pour info, le respect … ça se gagne en fait. Surtout dans votre monde de la nuit, bouuuh. Na Bi éclata finalement de rire, retirant le canon de son arme de son front et la posant sur son bureau, bien en évidence, bien sur, au cas ou le garçon aie l’idée inconsidérée d’essayer quelque chose contre lui. “Impressionnant.” fit t’il remarquer. “On dirait que tu y as pensé un moment.” dit t’il en cherchant quelque chose dans sa pile de papiers.
“Ca te dirait de te faire de l’argent facile, trésor ?”

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