Que les jours entre les nuits, ne sont qu’en mauvais amis + nao 191211064108775501
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Que les jours entre les nuits, ne sont qu’en mauvais amis + nao
Anonymous
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Lun 16 Avr - 18:35




❛❛ ELLE T'EMMÈNE D'L'AUTRE CÔTÉ DE LA TERRE JUSTE QUAND ELLE  OUVRE LES PAUPIÈRES.

outfit + Au dessus de jeju-do, le temps avait une réminiscence de sa robe automnale. Gris, froid, venteux. Maussade. Hani l'était un peu, elle aussi. Comme si elle avait eut une clown chagrin accroché à ses lèvres. L'heure se faisait tardive, les rues traversées de courants d'air. A l'autre bout du fil, sa mère ne parlait pas beaucoup, elle non plus. Et sans doute était-ce mieux aussi. Car ses promesses avaient peu à peu prit la teinte de vaines chimères.

tu mens - qu'elle a envie de souffler, comme un aveux, comme une condamnation. Le coeur battant et le sourire indulgent. Tu mens. Comme beaucoup de gens, des mensonges innocents qui s'accumulent sans qu'on ne le réalise pleinement. Mais elle le sait Hani, que sa mère est triste de toute cette comédie, de ne plus pouvoir être cette super héroïne qui faisait briller ses pupilles de petite fille. D'être redevenu humaine à ses yeux d'adulte, mortelle parmi les mortels, modeste avocate parmi les pingres. Et il aurait sans doute mieux valut qu'elle rompe l'équilibre, qu'elle lui dise Hani, qu'elle la décevait parfois, qu'elle ne pouvait pas être parfaite, à la fois père et mère. Mais ce serait cruelle, d'être la source de sa tristesse, de plonger son nez dans ses défaillances, dans ses faiblesse tête la première. Alors Hani, elle sourit, même à l'autre bout du fil. Elle balaye les excuse d'un rire, engloutit la tristesse à coup de plaisanterie.

Parce que même si les promesses n'appelaient que leur extinction, parce que même si l'espoir n'engendrait que des déceptions. Elle aimait Hani. Elle aimait cette femme qui lui avait offerte la meilleure des vies. Celle qui devenait petit à petit un courant d'air, une de ces brusques bourrasque qui la traversait. Un jour, elle aurait un peu de temps pour elle, peut être.

Elle raccroche dans un soupir. C'est presque insultant, cette déception qui la traverse brièvement - t'es plus une enfant. C'est ce qu'elle se dit, en tournant la tête, cherchant désespérément à repérer le nom de la ruelle où elle avait abandonnée sa mini. ((t'as jamais eut le sens de l'orientation chérie)) Et c'est comme soudain, ce choc qui vient stopper sa marche. Hani qui s'écrase contre le torse d'un homme, tête la première, pétrit de cette éternelle et irrépressible maladresse. ((t'es un peu bête aussi, parfois))

— Pardon, je ne vous avais pas vu.

Elle a les mains jointes sur son nez comme si ce simple geste pouvait étouffer la douleur sourde qui s'y propageait. Mais la douleur, elle devient secondaire - artificielle, lorsque son regard se pose sur un visage pas si inconnu qu'elle ne l'aurait cru.  

— Nao?

Nao, c'est doux sur la langue, un bout de soleil, un gout du monde. Nao qu'elle dévisage comme un fantôme surgit du passé, quelqu'un qu'on aurait dû oublier mais que votre mémoire avait fatalement finit par imprimer. Nao à qui elle sourit comme s'il était un vieil ami parce qu'Hani, elle était l'ami de tout le monde et de personne. Parce qu'elle savait faire que ça, sourire, étirer ses lèvres pour y déposer ses reflets de miel.

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Ven 20 Avr - 2:54




❛❛ ELLE T'EMMÈNE D'L'AUTRE CÔTÉ DE LA TERRE JUSTE QUAND ELLE  OUVRE LES PAUPIÈRES.

outfit + Y a des matins comme celui-là où il aimait se faire mal. A coup de sourires maussades, de souvenirs poignards, d’étreinte nocives, de baisers malsains. A extérioriser les larmes qui ne coulaient pas, à faire tarir l’océan de peine qui ne se déssaichait pas. Et tout ça dans l’intimité d’une chambre qui ne lui appartenait pas, à coup de reins et à l’encontre d’un visage que demain il ne reconnaîtrait pas. Et s’il semblait pathétique à se voir s’assouvrir d’une pulsion animale pour se défaire de la plaie sentimentale, à être malheureux quand l’autre avait déjà oublié ce eux; lui en avait pourtant que trop besoin. Juste pour chaque fois un peu mieux essayer, d’se rassurer et de se dire qu’un jour ça s’envolerait tout ça. Ces regrets, ces envie d’aimer. de l’aimer. Un jour, au creu d’une poitrine ou d’un coup, il s’en persuadera; tout ça il ne s’en souviendra plus. Il pourra montrer au monde à quel point sa vie était mieux aujourd’hui; sans lui, sans tout ces et si?

Et alors qu’il s’enfuit en plein milieu de l’après-midi en profitant de l’absence du maître des lieux, réunissant ses affaires et reproduisant l’acte méprisable que son propre bourreau avait autrefois commis, il y a un impact qui coupe le flot de ses pensées.

my bad. je regardais pas.

et il ne prend pas la peine de regarder de plus près l’intéressée ou même de songer à s’inquiéter, il est sur le point de tourner les talons quand soudainement son propre prénom le fait arrêter tout mouvement.

uh ?

Nao qui devient soudainement doux, nao dont la syllabe s’adoucit sous la voix gracile de la jeune femme. Et soudainement les regards se croisent et l’évidence éclate.

….Hani?

Un sourire familier, des étoiles qui ne lui sont pas inconnues, il y a des traits qui ne trompent pas, des marques qu’il n’oublie pas. Et des regrets. Des regrets qui se noient dans le flot de ses pensées dévastées au moment où il associe l'asiatique à son amant qui l'avait délaissé.

Mais il en feint la peine ressentie et ébouriffe ses mèches. Un rictus large fend soudainement ses lèvres et d’un rapide hochement de tête c’était presque comme s’il débordait d’énergie ; parce qu’il était peut-être (un peu) trop heureux qu’on se souvienne de lui alors qu’il était si risible à l'époque pensait-il; de cet adolescent trop amoureux qui ne connaissait la demi-mesure, toujours à trop aimer; toujours à trop adorer. Et le simple fait d'imaginer qu’on se rappelle de son prénom alors qu’il n’était qu’un virgule sur le passage d’une vie ça lui avait fait envolé tout ses démons de la journée.

ça fait un bail hein? Il fait beau hm?

Il est ennuyant il le sait, il est banal, il l’admet (et surtout étrange), mais il faisait du mieux qu’il pouvait pour ne pas le refléter son habituelle personnalité, celle de geek ou de nerd comme d’autres le surnommait. Celle du mec qui au delà des théories et des algorithmes ne trouvait aucun intérêt à communiquer, celui qui, mis à part avec les chiffres ne pouvait tenir une conversation pleinement censée.  

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Ven 20 Avr - 4:49




❛❛ ELLE T'EMMÈNE D'L'AUTRE CÔTÉ DE LA TERRE JUSTE QUAND ELLE  OUVRE LES PAUPIÈRES.

outfit + Et Hani, elle savait qu'elle n'aurait pas dû être aussi heureuse, qu'elle n'aurait pas dû vouloir l'ensevelir sous une avalanche d'interrogation, une ribambelles de questions planant sous son front. Que ça ne la regardait pas, cette infinité de pourquoi. Pourquoi elle ne le voyait plus. Pourquoi Renji ne l'avait plus évoqué, comme ne simple parenthèse de son passé. C'était-il disputé? Sur un malentendu, sur un rejet? Avec Renji qui restait un ami maladroit, aux propos sans tact, aux actes cruels parfois. Renji qui ne faisait pas exprès, de faire souffrir ceux qu'il aimait. L'enfant ne souhaitait que voir la joie dans le regard de ceux qui l'entourait et Nao, il y avait quelque chose de changer chez lui, comme s'il avait éteint les lumières qui éclairaient sa galaxie. Et, dans les remous à regarder s'écouler le flot de bulles orphelines, elle suit du regard cette silhouette qu'elle n'a fini que trop bien par connaître et cette envie qui cogne trop fort contre ses tempes. Ses yeux le guettait comme une énigme, pas le temps pour les réflexions qui divergent, dans son esprit il était une priorité qui clignotait, son nom était frappé en rouge dès qu'elle se faisait prononcer. Parce que Nao, elle avait toujours eut envie de le connaitre, à tord ou à raison peut être.

— C'est vrai que aha fait longtemps mais il ne fait pas vraiment, j'ai plutôt l'impression qu'il va pleuvoir.

Mais pour chérie, c'était une sensation irrépressible, quelque chose qui planait entre eux, en elle. Pour elle, il y avait un bout de Nao qui avait besoin de quelque chose de frais, quelque chose qui peindrait sur ses lèvres un sourire sincère. Un sourire qu'elle lui avait vu un autre jour, en de tout autre lieu, un sourire qui brillait de mille feux. Et soudain, ce sourire là lui manquait, son éclat, sa chaleur, et son bout de soleil. Nao qui brusquement, semblait ternit par la gêne.

— J'allais prendre un café avant de rentrer, si tu n'as rien à faire ça te dit de m'accompagner?

Menteuse.
Ses dents vinrent pincer la chaire de sa lèvre, vilaine menteuse.
Mais elle ne revint pas sur ses propos, fixant son interlocuteur avec rien d'interrogateur sur la toile de son regard. Parce que malgré tout Nao, il semblait content de la voir. Parce qu'il avait un sourire sur son visage. Un bourgeon timide, presque fragile, qu'elle souhaitait voir grandir. Nao, il était de ceux qu'elle avait envie de faire rire. Alors oui peut être que c'était permit, ce mensonge l'air de rien, cet entorse qu'il lui pardonnerait le lendemain. 

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