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bestfriends read in you | Min Jun
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Jeu 17 Jan - 22:15
Outfit Même si les vacances n’étaient que peu nombreuses, Hanna n’en avait pas eu depuis si longtemps qu’elle pouvait se permettre de ne pas aller travailler. Voilà une semaine qu’elle avait appelé l’hôpital pour prendre ses congés, et tout autant qu’elle n’avait pas vu la lumière du jour. Elle n’était sortie que trois fois pour promener Canelle, notamment lorsque cette dernière tournait en rond devant la porte pour lui rappeler son existence. Pas qu’elle n’aime pas sa chienne, c’était même sa meilleure amie et la numéro uno dans son cœur. Son pelage avait même servit de mouchoir dernièrement à ses nombreuses larmes versées. Mais elle ne voulait pas sortir pour une seule et bonne raison (ou mauvaise selon le point de vu) : elle refusait de de croiser son ex. Peut-être aussi parce qu’elle se complaisait dans sa tristesse et que son comportement faisait écho aux nombreux shojo qu’elle avait lu. Cette raison-là, elle ne l’avouera pas. Hanna préférait se dire que croiser cet homme serait la pire des tortures et qu’il valait mieux rester enfermée, dans le noir, seule, avec ses pots de glace et ses dessins animés.

Pour dire vrai, Hanna ne savait plus exactement depuis combien de temps elle était terrée chez elle. En comptant les sorties de sa chienne, cela devait monter à une grosse semaine. Mais comment en être sûre lorsque les volets sont constamment fermés ? Allongée sur son canapé, un plaid remonté jusqu’à ses épaules, le pot de glace vanille entre les doigts, elle regardait la jolie Zoey se transformer en chat suite à un baiser. Elle aussi aurait voulu se transformer en cette petite boule de poil et échapper aux soucis de sa vie. Ou du moins au principal soucis de sa vie : sa rupture. Hanna était quelque peu dramatique, il faut l’avouer, mais son cœur était brisé en mille morceau. Un petit cristal que l’on aurait laissé tomber au sol, dans un fracas monstrueux. Ce qui avait été le cas. Au moment où ce garçon l’a quittée, elle s’est effondrée en poussant des cris noyés de larmes et en hurlant des mots intelligibles. Une scène digne des plus beaux drames. Le petit bonbons sucré s’était transformé en crocodile gluant.

C’est alors qu’Elliot, ou plutôt Alex, débarque pour sauver la vie de notre héroïne chat que la sonnette retentie. Il est vrai que depuis une semaine, la brune n’a pas allumé son téléphone portable, ni même son ordinateur. Elle s’est littéralement coupée du monde. Peut-être que si elle l’ignore, cette personne finira par partir. Mais devant l’insistance de cette dernière, Hanna se devait bien de répondre. « Il n’y a personne. » Réponse la plus stupide du monde, il fallait bien l’avouer. Entendre une voix signifiait clairement que quelqu’un était présent dans l’appartement.

Le bruit se stoppa et alors que la jeune femme pensait enfin être en paix, le son familier du digicode de la porte d’entrée retentit dans l’appartement. Ses yeux s’arrondirent alors qu’elle cherchait qui pouvait bien connaître le code de son appartement. Kang Min Jun. Elle se leva, fit tomber sa glace au sol que Canelle s’empressa de goûter, laissa son plaid glisser sur la petite table, et tenta de se rendre rapidement jusqu’à l’entrée. Mais c’était trop tard, elle voyait déjà au loin la porte s’ouvrir. Hanna savait que Min Jun était un ami sur lequel elle pouvait se montrer entièrement, sans jugement ; malgré cela elle n’était pas présentable avec ses cernes creusés de fatigue, ses yeux gonflés par les pleurs et son pyjama pilou-pilou à l’effigie de Mickey. Aussi, pour tout camouflage, elle posa ses mains devant son faciès en restant debout comme un piquet. « Aïe ! Tu devrais partir. Je te jure que c’est pas beau à voir ! Je fais compétition à la dame blanche. » Mais surtout parce que s’il était là, c’est qu’il allait lui poser des questions. Et ça, Hanna n’y était absolument pas du tout préparée, que ce soit mentalement qu’émotionnellement.  
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Jeu 31 Jan - 15:24
Min Jun était inquiet. Bien qu'il essayait de ne pas l'être à l'école privée, même lorsqu'il joue avec le groupe, il était tout de même inquiet. Qu'est-ce qui l'inquiétait ? Une personne qui a pris de l'importance dans sa vie, une amie chère à ses yeux, et avec qui normalement il parlait, par différents biais. Normalement, oui mais depuis un petit moment, une semaine du moins, il n'a pas eu de ses nouvelles. Et cela l'inquiète. Que devrait-il faire?

Il avait laissé le temps faire les choses, espérant que son amie manifesterait d'une façon ou d'une autre, en personne ou par message. Mais, rien. Le temps avait passé et la semaine s'était finie.

Finalement, il prit une décision. Il allait lui rendre visite, voir ce qui n'allait définitivement pas avec son amie. En fin de journée, il avait pu finir le tutorat assez rapidement, il ne l'avait pas bâclé, loin de là, ce n'était pas son genre, mais il faut dire qu'on le voyait assez souvent penché, le regard fixant l'horloge avec attention.

C'était un peu idiot mais il avait appelé tôt dans la journée l'hôpital, étant donné que tu étais infirmière, il voulait savoir s'il devait te retrouver à l'hôpital ou chez toi. Il apprit par l'occasion que cela faisait une semaine que tu profitais de tes congés, cela l'inquiétait encore plus. Encore si le travail te prenait, il comprenait que tu ne répondais pas mais en sachant que tu n'étais pas occupée, il ne comprenait pas pourquoi il n'obtenait pas de réponses à ses messages.

Devant la porte, il sonna et il attendit. Il obtint aucune réponse et sonna derechef. Il allait insister à nouveau mais une voix retentit, une voix qui lui est très familière.

« Il n’y a personne. » annonçais-tu donc, Jun se retient de rire, juste un petit son s'échappe difficilement entre ses lippes.

Il pensait que tu viendrais mais non. Aucun bruit, un aucun pas. Un soupire s'échappe, inaudible, et il entre le digicode. Un mouvement sourd se fit entendre et Jun commençait réellement à s'inquiéter. Alors il se dépêcha d'ouvrir la porte.

En ouvrant, il fut accueilli par la demoiselle en question, Hanna, dans son pyjama pilou-pilou à l'effigie du personnage de Disney le plus connu, le plus vieux et le plus apprécié : Mickey. Mais son visage, il n'avait droit qu'à des mains qui le cache.

« Aïe ! Tu devrais partir. Je te jure que c’est pas beau à voir ! Je fais compétition à la dame blanche. »

A l'entente de ta voix, il se détendait, à la vue, bien que caché par tes mains, il se relaxait. Il avait bien des questions qui fusaient dans son esprit, bien des questions qu'il aimeraient tant posées mais elles ne semblaient plus aussi importantes pour le moment. Non, te savoir saine et sauve l'était bien plus. Alors il te tire dans ses bras, soupire de soulagement. Il était tellement inquiet de ne pas avoir eu de tes nouvelles, quelques cernes avaient pris place sous ses yeux tant cela l'avait inquiété. Il pourrait se reposer en voyant que tu allais bien.... Enfin, physiquement parlant.

- Est-ce que tu sais à quel point j'étais inquiet? Je t'ai envoyé pleins de messages, j'ai essayé de t'appeler quand je pensais que tu ne travaillais pas.... Je me suis fais du sang d'encre pour toi. Ne me refais plus jamais ça, Hanna. J'ai eu peur de te perdre...

Il serre doucement ton corps contre lui, il semblait si frêle et cela l'inquiétait. Il finit tout de même par te lâcher et il caresse doucement ta tête.

- Qu'est-ce qui ne va pas? Tu sais que tu peux tout me dire... Le garçon penche la tête, et préfère ajouter, se rendant compte qu'en parler n'était peut-être pas la première chose que tu pourrais faire. Enfin, si tu ne veux pas en parler tout de suite, au moins appelle-moi. Je viendrais en courant s'il le faut pour t'offrir réconfort.

Le garçon se déchausse donc, il ne comptait pas partir tout de suite, pas tant qu'il soit sûr que tu iras bien. C'était une promesse qu'il fit silencieusement à lui-même.

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Ven 1 Fév - 21:35
Outfit Le jeune homme était bel et bien entré dans l’appartement, ne laissant pas d’autre choix à Hanna que de cacher la catastrophe de son visage autant que possible. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Ni à lui, ni à personne ? Pas même à Jisu ? Parce qu’elle ne voulait être un fardeau pour personne. Hanna était dramatique, mais seulement dans son propre esprit enfantin et naïf. La réalité était toute autre et si elle tentait d’y réfléchir un peu, elle en avait parfaitement conscience. Elle ne voulait pas infliger son cœur brisé par sa première et seule rupture aux autres. Mais Min Jun était tout de même là, se frayant avec force un chemin dans sa vie. Comment peut-on mériter autant d’attention de la part des autres ? Ses yeux s’arrondirent lorsqu’il l’attira dans ses bras, lâchant un soupir comme si toute son inquiétude venait de s’envoler à son contact. L’infirmière le laissait parler alors qu’il la serrait plus fort contre lui et elle lui rendait avec une infinie douceur son étreinte. « Min Jun... » Hanna se sentait horriblement stupide. Jamais elle n’aurait pensé pouvoir lui causer autant de stress et d’inquiétude par sa simple absence. Jamais.

Les mains posées contre son dos, elle profitait de cet amour qu’on lui offrait gratuitement et sans rien vouloir en retour. Son cœur était brisé par son ex petit-ami et de ses bras, Min Jun venait d’en recoller plusieurs morceaux. « Je ne le referai plus. Promis. Je suis désolée… » La jeune femme murmurait ces mots contre son épaule. Min Jun. Un ami si précieux à sa vie. Il était devenu si important qu’elle n’avait même pas réalisé pouvoir autant le blesser par son simple silence. Il finit par la lâcher, du moins pas complètement puisque sa main resta sur sa tête pour lui offrir quelques caresses réconfortantes et de nouveaux mots emplis de gentillesse. « Merci. Merci pour tout. » Merci d’être là pour moi. Merci de me montrer que je compte. Merci de vouloir m’écouter. Merci d’être toi. La jeune femme inspira une grande bouffée d’air. A cet instant précis, elle réalisa qu’hormis sa sœur de cœur, Min Jun était la personne qui comptait le plus dans sa vie. Comme un véritable meilleur ami.

Alors son visage changea. Il se transforma en une espèce de grimace, dont les yeux s’emplirent de larmes et les joues devinrent rouges sous la tristesse. « C’est que… Il m’a quitté. Mon petit ami m’a quitté… Et… Et je ne sais pas comment faire sans lui. » Hanna avait l’air d’une adolescente de quinze qui se faisait quitter pour la première fois. Et si la première information était fausse, la seconde ne l’était pas. Son ex petit-ami était son seul et unique amour. Leur histoire avait été assez longue pour être marquante, et comme aussi naïve qu’elle l’était Hanna s’était déjà imaginé faire sa vie avec lui. Mais ce n’était qu’un doux et stupide rêve. La vérité était toute autre : ce n’était qu’une fille immature selon lui. Et ce n’était pas son pijama Mickey et le dessin animé qui tournait dans le salon qui allait prouver la contraire. A son grand malheur.

« Il a dit que j’étais une… une enfant. Qu’il voulait une femme… Que j’étais un bébé… incapable de grandir. » Les mains cachées dans les manches de son haut, elle essayait tant bien que mal d’essuyer les larmes qui roulaient sur ses joues. En vain. Hanna ne réussissait qu’à tremper le tissus molletonné de son pijama. Pauvre Mickey ! « Il a raison… Regarde ! Regarde-moi ! » Elle pleurait à chaude larmes. La jeune femme montrait de ses mains le personnage bien connu de l’industrie Disney. Aussi naïve et enfantine qu’elle était, ce n’était pas une idiote complète pour autant et elle avait conscience d’aimer les choses normalement faites pour les enfants. Mais était-ce un crime ? Cela la rendait-elle moins appréciable pour autant ? Elle ne l’avais jamais pensé jusqu’à présent. Mais maintenant qu’elle venait d’être larguée pour ces mêmes raisons ? Rien n’était moins sûr…
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Sam 9 Fév - 15:50
C'était peut-être mal placé d'agir ainsi, de te prendre dans ses bras sans prévenir, mais le soulagement était tel qu'il voulait s'assurer que c'était réel, que tu étais là, devant lui. Et tu l'étais. Tu aurais pu le repousser, en fait, il s'attendait un peu à ce genre de réaction, mais il obtint une autre réponse. Il sentit tes mains contre son dos, et ta voix résonner contre lui, l'appelant presque dans une douleur qu'il ne comprenait pas vraiment.

Etait-ce stupide de s'inquiéter autant? Aux yeux de Min Jun, c'était normal. Tu avais pris une part importante dans sa vie en y entrant ainsi, difficilement au départ, puis tu as trouvé ta place et voilà que tu es devenu une personne très importante dans sa vie. Une amie indispensable, une confidente à l'écoute et il aimerait que ce soit réciproque. Il aimerait être utile.

« Je ne le referai plus. Promis. Je suis désolée… »

Un murmure de ta part, et ses épaules se détendirent. Il s'affaissa et il te lâcha enfin. Puis, des caresses qu'il n'avait pas l'habitude de faire et semblait si naturel. Tu le remercies, il ne dit rien mais aurait voulu rétorquer que les remerciements ne servaient à rien. Il préfère penser au plus important, à ramener ne serait-ce qu'un petit sourire sur ses lèvres.

Il pensait que ses propos pourraient t'ouvrir à lui, mais il savait que lorsqu'on agissait ainsi, c'est que le sujet était sérieux. Alors il attendait, il luttait pour ne pas prendre en coupole ce visage qui semblait sur le point de montrer toute la tristesse qui t'inondait, et il se concentrait sur chacun de tes mots. Une rupture, un sujet très dur et il le voyait bien. Tu semblais sur le point de fondre en larmes, alors le jeune homme laisse une de ses mains venir caresser avec douceur une de tes joues rouges. C'était doux, apaisant, un geste pour te rassurer le plus possible. Peut-être pour que tu en dises plus, si jamais cela ne s'arrêtait pas qu'à ça.

« Il a dit que j’étais une… une enfant. Qu’il voulait une femme… Que j’étais un bébé… incapable de grandir. » Disais-tu en pleurant. Tu tentais de les essuyer, en vain. Tu continuais à parler.« Il a raison… Regarde ! Regarde-moi ! »

A cet instant, il réagit. Il posa ses mains sur tes joues, essuya les larmes qui coulaient et voyant que cela n'aidait pas plus que ça, il te reprend dans ses bras. Un tee-shirt trempé? Ca ne le dérangeait pas. Il ouvrit la bouche, il ne savait pas où il avait trouvé cette force de dire tout ça, peut-être la colère d'entendre une telle excuse pour une rupture, pour avoir briser le coeur de son amie. Alors il parla d'une voix claire, d'une voix sérieuse, mais moins douce. C'était typiquement lui, il n'était pas le genre à élever la voix comme ça, du moins, pas autant., ce qui surprendrait n'importe qui le connaissant, même lui.

- Ne dis pas de bêtises ! Tu es parfaite comme tu es. Il dépose un baiser sur le dessus de ton crâne, avant de poursuivre, d'une voix plus douce, ce même ton qu'il a habituellement. Quel mal y a-t-il à avoir une part enfantine? Tout le monde a été enfant, tout le monde est nostalgique, tout le monde a apprécié à sa manière ce monde fantaisiste. Puis, on grandit. Est-ce mal de vouloir garder une part de ces moments heureux ? Est-ce mal d'aimer des dessins animés, des personnages de Disney ? Tu n'es pas une enfant. Tu es une femme magnifique, accomplie. qui a gardé tout ce qui t'a fait grandir dans le droit chemin.

Peut-être qu'il s'exprimait mal, peut-être cherchait-il juste les bonnes phrases à dire, en tout cas, il ne s'arrêtait pas à ça. Il se décale un peu, sans pour autant rompre cet étreinte, mais il a ainsi accès à ce visage embué de tristesse. Il cherche à te regarder droit dans les yeux, un sourire naïf mais sincère aux lèvres.

- S'il n'était pas prêt à accepter cette part de toi qui a fait de toi ce que tu es aujourd'hui, c'est qu'il n'était pas prêt à t'aimer réellement. Ce n'était juste pas l'homme qui partagera sa vie avec toi pour l'éternité.... Ce n'était pas ton prince charmant. Ses oreilles prirent une teinte rougeâtre alors qu'il se racle la gorge pour s'assurer de ne pas bégayer. Ton prince charmant t'attend dehors, dans ce monde vaste qui n'attend plus que toi. Alors fais couler toutes les larmes de ton corps, mets fin à ses sentiments qui ne te font que du mal et reviens en force, plus belle et plus forte que jamais. Et à ce moment-là, ton prince charmant t'attendra, tombera amoureux de toi et ne lâchera jamais ta main. D'accord ?

Il fit glisser ses doigts contre tes joues pour essuyer ces larmes, ou ce qu'il en reste, avant de soupirer doucement. Il voulait te revoir heureuse, il voulait revoir cette Hanna qu'il connaît avec le temps. Il voulait ramener ce sourire qui te va si bien, et il était là pour t'aider.

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Mer 27 Fév - 23:28
Outfit Les larmes roulaient encore et encore sur ces pauvres joues d’ordinaire gonflées par un grand sourire. Mais il lui était impossible de continuer à faire semblant et même si elle savait avec certitude que la terre continuait de tourner, il lui semblait que tout son monde s’était arrêté. Une rupture n’est jamais facile, Hanna le savait d’avance, pourtant elle n’aurait jamais imaginé autant en souffrir. Penser que cette pompe de sang pouvait se tordre avec autant de violence, si bien que son souffle aurait pu en être coupé. D’abord, Min Jun caressa doucement sa joue pendant que les mots passaient ses lèvres et, lorsqu’elle eut terminé, il ne pu se retenir plus longtemps et posa plus franchement ses mains pour essuyer les nombreuses larmes de la jeune femme. Ses joues étaient peintes de cette tristesse qui la déchirait de l’intérieur. C’était le mot le plus approprié : un véritable déchirement. Et, étrangement, lorsque Min Jun l’attira à nouveau contre lui, elle sentit les morceaux de son cœur se recoller ensemble, les paroles qu’il prononçait devenant la glue qui les collent entre eux. Sa voix était plus élevée qu’à l’ordinaire et Hanna était touchée car elle savait que les personnes qui mettaient plus de passion que d’ordinaire dans leurs paroles dévoilaient leurs sentiments. L’empathie de son ami la touchait plus de raison. N’était-ce pas le rôle d’un ami ?

Un baiser trouve place sur son front avant qu’il ne reprenne la parole, bien plus calme cette fois. Même si c’est maladroit, chacun de ses mots trouve place directement dans le cœur de la brune. Ils la rassurent autant qu’ils la rendent heureuse. Comme s’il venait de lui donner l’autorisation de rester ainsi. Comme s’il venait de lui faire comprendre qu’elle pouvait aussi être aimée. Qu’importe son côté enfantin, qu’importe tout le reste. Il se décale, son regard cherchant celui d’Hanna, un sourire sur les lèvres, celui qu’elle apprécie tant. D’autres paroles suivent et si les oreilles de Min Jun virent au rouge, un sourire se peint lentement sur les lèvres de l’infirmière. Il a raison et elle ne peut qu’approuver chacun de ses dires. Les doigts du garçon essuient les dernières traces de larmes, comme évacuant les traces de toute cette peine. « D’accord. » Hanna ne s’imaginait pas s’en remettre dès le lendemain. Peut-être allait-elle encore pleurer quelques jours. Mais les mots de son ami venaient de faire un bout de chemin dans son esprit. Elle allait s’en remettre. Elle n’allait pas rester triste pour l’éternité.

Se hissant sur la pointe des pieds, elle pose un baiser sur sa joue en souriant, laissant même un doux rire passer ses lèvres. Il a trouvé les mots pour la rassurer. Les mots pour coller les morceaux brisés en elle. Ce cœur de crystal que son ex petit-ami a lâchement laissé tomber sur le sol. « Merci. » Simple et efficace. Même si elle avait déjà prononcé ces mots. Hanna était ainsi. Toujours reconnaissante envers les autres. Surtout lorsqu’ils se donnent tant de mal pour faire renaître ce sourire sur son doux faciès. « Je ne te promet pas… pas de ne plus pleurer. Mais… je serai plus forte. » Elle leva son poing juste après avoir lâché Min Jun, montrant innocemment toute sa détermination et son envie d’aller de l’avant. Hanna n’imaginait pas encore combien cela serait difficile, en réalité. Mais elle voulait se donner la peine. Parce qu’elle venait de l’affirmer face à ce garçon.

Même si elle continuait à renifler suite à ses sanglots, elle essayait de se donner une meilleure contenance. Bien qu’elle devait ressembler à une folle furieuse dans son pyjama, les cheveux en bataille et le visage rougi par les pleurs. « Tu es vraiment… le meilleur ami dont on puisse rêver. Qu’est-ce que… Qu’est-ce que j’ai fait pour… pour mériter quelqu’un comme toi ? » Peut-être qu’elle avait été une sorte de mère Thérèsa dans sa vie antérieure et que toutes les bonnes choses qu’elle avait réalisé dans cette vie lui retombaient enfin dessus. Peut-être. Quoiqu’il en soit, elle se sentait parfaitement comblée avec un meilleur ami tel que lui. Car c’est ce qu’il était devenu dès cet instant : son meilleur ami. Le seul a avoir recollé les morceaux de son cœur et réussit à voir combien elle souffrait. « Tu es clairement mon meilleur ami. » Les mots prononcés de cette manière faisaient réellement enfantins, mais c’est ainsi qu’elle le ressentait. Hanna se devait de l’exprimer. A voix haute. Directement à celui concerné.
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Ven 10 Mai - 16:10

La douleur pointait fort dans le coeur de Min Jun, il n'avait jamais dû faire fac à ce genre de moment où il devait consoler quelqu'un, où il devait montrer ses sentiments à quelqu'un, ce qu'il pense de cette personne, sa place qu'elle a dans sa vie. Tu n'es pas n'importe qui pour lui, tu es devenu un pilier dans sa vie, sa meilleure amie. Alors te voir dans cet état, il a réagi, il s'est énervé, il a souffert avec toi, il t'a consolé.... Te faire part de tout ce qu'il pensait de toi, de tout ce qu'il pensait de cet homme qui, à ses yeux, ne te méritait pas... Et cela semble faire effet, tu sembles plus détendu qu'au départ, tu sembles plus soulagée.... Il espérait vraiment que ses mots te touchent et te rassurent. C'est tout ce qu'il souhaitait.

Te hissant sur la pointe des pieds, tu dépose un baiser sur sa joue, et le voilà avec les oreilles aussi rouge qu'un poivron. Mais te voir sourire le détend assez vite et il ne peut s'empêcher de secouer la tête à tes remerciements. Il n'avait rien fait, il n'avait fait que tenter sans s'attendre à tes remerciements, il n'en voyait pas le but de le remercier. Tu reprends tout de même en essayant de te reprendre, et il caresse ta tête avec un petit sourire.

- Dans ce cas, quand tu veux pleurer, appelle-moi. Quand tu veux pleurer, je serais là, à bras ouvert, pour te rassurer. Je serais à tes côtés pour te reprendre.

Tes reniflements l'inquiète quand même, Jun ne sait pas si tu allais pleurer à nouveau ou si ce n'était que l'effet de tes larmes précédentes. Le jeune homme allait ouvrir la bouche, lui demander si tu voulais revenir dans ses bras quand tes propos le surprennent sur le coup. Il se fige un petit instant, incrédule, avant de sourire tendrement, et timidement comme à son habitude.

- Je... Commença-t-il avant de rougir clairement, il ne s'attendait pas à une telle révélation mais il devait en faire de même. Te rassurer avant tout, te montrer qu'il sera toujours à tes côtés. Alors, avec ses oreilles rouge pivoine, il prend une inspiration avant de dire. Sûrement parce que tu as été suffisamment têtue pour devenir une personne très importante dans ma vie.... Si importante que tu es clairement devenue ma meilleure amie. Alors ne l'oublie pas Hanna, peu importe ton état physique - qui est lamentable mais tu restes toujours magnifique je te rassure - et ton état mentale, je serai là dans toutes les situations possibles. Tu veux pleurer, je suis là. Tu veux rire, je suis là. Tu veux t'énerver, je suis là. Je t'accompagnerai dans tout ce que tu veux entrevoir, dans tout ce qui nécessite le soutien d'un être cher.

Clairement, il serait là jusqu'à ce que tu n'aies plus besoin de lui. Il sera ton ancre jusqu'à ce que tu trouves ce prince charmant qui ne te quittera plus jamais.

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