01. le forum a fêté fête ses 1 an le 15 avril ! bon anniversaire Sunbeams ! ♡
02.Nouvel event "Labyrinthe" en cours n'hésitez pas à participer ! La maison hantée est encore disponible ce mois-ci également pour les plus vaillants d'entre nous !
03. la 20ème version du forum est enfin là alors allez vite la commenter!
04.Découvrez les nouveaux groupes des Akma et des Juje !
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Luna n'en pouvait plus. Si elle continuait ainsi, elle deviendrait folle. Impossible pour elle de courir, de jouer au volley, de rouler en skateboard, de traîner sur ses rollers.... Elle ne pouvait rien faire ! Elle avait dessiné, encore et toujours, elle avait fait une ballade dans la ferme, elle était restée aux côtés de sa mère, à l'aider comme elle pouvait mais là.....Être enfermée dans cette ferme, dans cette chambre, elle allait perdre les boules. Elle avait beau déprimer, elle avait beau s'amuser comme elle pouvait, elle voulait sortir.
Après avoir répondu à sa moitié, à son frère Luka, elle soupira devant son téléphone. Elle voulait tant sortir... Et une sonnerie la fit sursauter. Elle récupéra le pauvre téléphonne qui glissa entre ses doigts pour tomber sur les draps du lit, et elle lut le message reçu.... En fait, plutôt le nom de l'expéditeur. Un bond de son pauvre coeur, et elle secoua la tête. non, non, non... Elle n'était pas du tout heureuse d'avoir reçu un message de Sophie, et pourtant.... Elle rougit, elle mit en bataille ses cheveux en essayant de se reprendre avant de trouver l'idée du siècle. Avec toi, elle pourrait sortir !
Sans plus attendre, elle ignora le contenu du message, surement un qui indique que tu viendrais lui rendre visite. A la place, elle écrivit:
"Sophiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie...... J'en peux plus d'être à la maison... S'il te plaît, sortons ensemble !"
Elle se retint de mettre plein de smileys aussi idiots les uns que les autres et envoya ce message. Elle allait sortir, enfin... Elle avait vraiment besoin de ça.
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L'architecte ne sait pas combien de temps s'est écoulée, mais elle avait au moins eu le temps de se préparer, de lire les messages qu'elle recevait pour finalement attendre dans le salon. Peut-être était-ce simplement une coïncidence mais la demoiselle finit par se lever et se diriger vers la sortie. En ouvrant la porte, elle tomba nez à nez avec son amie - et également la raison de sa crise existentielle du moment - et elle lui sourit grandement, ravie de la revoir.
- Soso !!! Un petit surnom qui s'échappe de ses lèvres, et elle se jette un petit instant dans tes bras avant de se détacher et de tenir fermement ses béquilles. Je suis très contente de te revoir ! Ca te dit si on va au parc national ? On pourra discuter plus tranquillement là-bas.
❃ Sophie hésite comme tous les jours à t'envoyer un sms. Elle n'a pas envie de passer pour quelqu'un d'envahissant ou de surprotecteur mais elle a besoin de te savoir, en bonne santé et en pleine forme. Elle sait que tu es bien plus forte que ce qu'elle pense mais son cœur ne peut s'empêcher de se serrer à chaque fois qu'elle te voit avec ce fichu plâtre. Quand elle avait appris que t'étais blessée, elle était furieuse, sa mère l'ayant rarement vu dans une colère aussi noire. Puis l'énervement était passé et ne reste plus que l'inquiétude et l'impatience que tu reviennes finalement, que cette mauvaise passe se termine enfin. Aujourd'hui comme beaucoup de jours depuis qu'elle est en vacances, elle ne peut s'empêcher de t'envoyer un message te disant qu'elle passera te rendre visite. Ta réponse lui fait l'effet d'un électrochoc surtout quand elle voit le « sortons ensemble » de marqué, son cœur loupe alors un battement. Ses joues virent au cramoisi sous le regard interrogateur de sa mère qu'elle rassure rapidement en lui disant que ce n'est rien, juste elle qui fait une montagne de quelques petits mots marqués sur son téléphone. Elle ne peut qu'accepter quand sa mère lui propose de la déposer chez toi en voiture parce que ça sera beaucoup plus rapide qu'en bus.
Et effectivement, elle arrive le plus vite qu'elle peut devant la porte d'entrée. Elle fait un petit signe de la main à sa mère et s'apprête à sonner quand tu ouvres la porte soudainement. A ta vue, son cœur fait un bond dans sa poitrine et cogne fort entre ses côtes alors qu'un sourire vient étirer ses lèvres.
-Luna !
Elle te réceptionne dans ses bras sans problèmes alors qu'elle te serre un court instant contre elle. Cette proximité met à mal son rythme cardiaque qui peine à rester tranquille avec toi dans les parages.
-Moi aussi ! Et oui pourquoi pas ! En plus d'après ce que j'ai compris avec ton sms, tu meurs d'envie de sortir un peu.
Elle sourit amusée en repensant au ton que t'as employé dans ton sms qui se voulait suppliant et de toute façon, elle est incapable de te dire non. En effet, elle n'arrive plus à dire non quand tu lui demandes quelque chose, ce qui peut devenir problématique.
❃ Etait-ce prévu qu'en ouvrant, tu te retrouvais devant la demoiselle ? Non, pas du tout. Une coïncidence peut-être. Est-ce que la petite Luna était affectée par ta présence? Toujours. Rien qu'à l'entente de ta voix, son cœur ne peut s'empêcher de réagir, de battre à une vitesse furibonde, prêt à exploser.
-Luna !
Argh !!! Reprends-toi, Jeon Luna ! Elle se jeta dans tes bras sous la joie et sous l'effet de l'adrénaline. L'handicapée crut entendre ton battement de coeur, ou simplement rêvait-elle et elle entendait le sien, dans tous les cas, elle se retrouvait bien assez vite loin de tes bras pour reprendre la discussion.
-Moi aussi ! Et oui pourquoi pas ! En plus d'après ce que j'ai compris avec ton sms, tu meurs d'envie de sortir un peu.
Elle grogna un peu à tes mots et ton sourire amusé, bien sûr qu'elle mourrait d'envie de sortir, elle deviendrait folle si elle continuait ainsi. Alors que tu prenais cette fois l'initiative de la discussion, Luna se déplaçait à son rythme. A force de tenter de se déplacer avec ces fichus béquilles, elle avait réussi à trouver la bonne façon pour aller un peu plus vite qu'une mamie qui avance avec à l'appuie une bonne canne.
-Alors comment tu vas aujourd'hui ?
- J'irais mieux une fois loin de la ferme. Tu sais combien de fois j'ai vu chaque coin et recoin de cet endroit? S'offusqua-t-elle presque d'un ton exagéré, elle n'explosait pas mais elle aurait pu si tu n'avais pas fait ton apparition. Et toi alors, Sophie? Tu es venue en voiture ? Ah ! J'espère que tu n'avais pas de plan pour me divertir... Si?
Un sourire amusé sur le coin de ses lippes, elle te suivait jusqu'à la sortie, un soupire de soulagement s'échappant entre ses lèvres quand elle voyait enfin la sortie. Elle s'arrête un instant, faisant une petite bouille qui clairement, la rendait mignonne, et elle te regarde.
- Est-ce que ta mère est encore là? Tu penses qu'elle pourrait nous déposer au parc? Avec ces béquilles, je prendrais le double du temps normal pour aller jusqu'à l'arrêt de bus...
❃ Tu lui as tant manqué pourtant ça ne fait pas si longtemps qu'elle t'a rendu visite pour voir comment tu allais mais le temps lui semble s'étirer quand tu es loin d'elle. Tout lui semble infiniment plus lent quand tu n'es pas là, plus rien n'a la même saveur et la lycéenne chasse toutes les autres pensées niaises que tu fais apparaître par ta simple présence. C'est désespérant, elle se désespère elle-même. Mais c'est justement parce que t'es son univers qu'elle te réceptionne aussi facilement dans ses bras parce qu'il est hors de question pour elle de te laisser tomber.
Au fil de la conversation, un petit sourire amusé étire ses lèvres alors qu'elle te regarde t'agiter comme tu peux tel un lion en cage. Ca peut paraître méchant mais ça l'amuse aussi et surtout parce qu'elle sait très bien qu'elle serait comme toi si jamais elle se retrouvait en béquilles un jour. Elle ne cesserait de s'agiter tandis que sa mère tenterait tant bien que mal de la canaliser.
-A ta voix, je dirais beaucoup trop de fois.
Elle te comprend tellement bien, la ferme a beau être plus grande que son appartement. Elle aussi ne supporterait pas de voir encore et encore les mêmes endroits en un laps de temps si court. Elle s'étonne d'ailleurs que tu n'aies pas encore explosé telle une bombe à retardement.
-Yep ma mère m'a emmené en voiture et si justement le plan c'était de te divertir un minimum.
Enfin c'était le plan d'origine mais en voyant les yeux de chien de battu que tu lui fais, elle ne peut se résoudre à ne pas te laisser sortir dehors. Tant pis si tes parents disent quelque chose, elle ne se voit pas te refuser la moindre chose alors que tu fais cette tête-là. Elle est bien trop faible face à toi.
-Non désolée, elle a dû partir rapidement à son boulot. Mais du coup t'es sûre que tu pourras aller à l'arrêt de bus ?
Parce que t'as beau lui faire une tête adorable, elle ne te laissera pas passer si le trajet t'épuise trop. A vrai dire, elle se met devant toi t'empêchant d'avancer jusqu'à ce que tu lui confirmes que c'est ok sinon elle te fait faire demi-tour illico.
❃ Luna ne pouvait qu'être heureuse, non seulement parce qu'elle allait passer du temps avec toi mais surtout, elle allait enfin pouvoir sortir de la ferme familiale. Elle avait tant hâte ! En tout cas, elle ne peut cacher sa joie de sortir de là et tu sembles l'avoir bien remarqué à tes propos.
-A ta voix, je dirais beaucoup trop de fois.
La jeune étudiante essaie de ne pas penser plus longtemps sur sa joie de sortir des environs, elle préfère penser à la journée qui vous attendait. Bon, après, cette joie est dure à s'en débarrasser sachant que cela fait un petit moment qu'elle voulait enfin quitter la maison pour se promener. Ah, elle en avait marre de ces fichues béquilles. Finalement, elle pose la question sur ta façon de venir ici, qu'elle imagine de suite étant ta mère qui t'as déposé. Tu confirmes son hypothèse et elle ne peut s'empêcher de rire un peu à cette idée. Elle pouvait être douée parfois.
- Super ! J'ai vraiment, mais vraiment vraiment besoin de voir autre chose. Amusons-nous, ok ?
Faisant les yeux de chiens battus, elle espère obtenir un abandon de ta part pour que vous puissiez enfin sortir de là. Elle finit tout de même par demander si ta mère était encore dans les environs, mais il semblerait que non.
-Ah dommage. Bon, c'est pas grave, prenons le bus ! Elle gonfle ses joues à tes mots et hoche la tête. Mais oui, ne t'inquiètes pas. L'arrêt n'est pas très loin en plus. Allez, on y va ? S'il te plaît...
Elle voulait tant sortir, elle voulait tant revoir des paysages qu'elle était sensée connaître. Même si elle était en béquille, il n'y avait pas à dire, elle s'était quand même forcée à bouger le plus possible, à s'habituer à ces béquilles dérangeantes. Mais tant qu'elle pouvait sortir, elle pouvait tenir.
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