flawless.

Lui montrer à quel point il l’aime. Des mots qui ne portaient pas à confusion. Haneul avait envie de tout connaître, d’apprendre avec Romi. Cela en faisait partie et aujourd’hui serait leur jour, celui où leur amour serait en premier ligne. Jolies constellations, baisers. Haneul qui est désormais sous Romi, comme là pour admirer ses magnifiques traits. Ils s’embrassent encore, leurs lèvres ne semblent plus savoir vivre sans leurs compères. Haneul sourit parfois contre les lippes du brun, il a les mains qui papillonnent sur Romi. Sent encore le désir en lui, léger frisson qui le parcourt lorsque le murmure de Romi se fait entendre. Haneul ne répond pourtant rien, son silence trahit sa hâte. Et leurs corps commencent par se toucher, peaux qui se découvrent encore plus intimement. Gémissement dérobé, Haneul en veut plus. Impatient, il se satisfait tout de même des caresses de Romi. Et celui-ci vient finalement à sa rencontre la plus profonde. Soupirs, gémissements presque timides. Haneul les dissimule contre les lippes du brun. Il sent son corps qui se fait lentement à leur union, il réagit à Romi. Il a l’impression que son cœur est prêt à exploser. Les sentiments l’assaillent, l’image de Romi aussi. Lents mouvements entre eux, la main de l’autre qui glisse dans ses cheveux. Caresses qui sont l’incarnation de la douceur et leurs yeux qui continuent de s’explorer. Les doigts d’Haneul, ses mains – tous ne veulent que Romi. Il encadre son visage, continue de le regarder. Ses yeux se ferment parfois, paupières rendues closes à cause du bassin de Romi. Et Haneul se met à en vouloir plus, à vouloir que Romi le consume. Le garçon semble comprendre le message dans les sons mélodieux qui s’échappent des lèvres d’Haneul. Cadence qui s’intensifie naturellement, Romi qui ne le brise pourtant pas. Et c’est comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre. Comme si Romi devait l’aimer. Et les mains d’Haneul quittent l’angélique visage de Romi. Elles dérivent dans son dos, parfois plus bas. Il l’enlace fort, caresse encore sa peau, ne se lasse jamais de l’explorer. Haneul marque son cou – ses épaules aussi. Il aime étouffer ses gémissements contre Romi, lui laisser des marques. Juste pour qu’il se souvienne. Il voudrait qu’elles soient éternelles, pensée naïve. Il est amoureux, ravagé par les sentiments et les envies qui le lient à Romi. Peut-être est-ce simple fait qui rend ce qu’ils font magique et en un autre mot : beau.

Et leurs corps continuent de se découvrir, de se compléter. Le plaisir lui monte à la tête, ses mains ne quittent pas le corps de Romi. Et Haneul est pris d’une folle envie, il a l’esprit vagabond. Il entraîne doucement Romi pour que celui-ci soit sur ses flancs puis sur le dos. Haneul le surplombe et ses mains attrapent les poignets du garçon pour le tirer vers lui. Haneul, presque assis sur Romi. Les yeux dans les yeux, ses mains caressent les cheveux du garçon. Et l’évidence le frappe encore. Il veut l’embrasser mais ses lèvres se mouvent pour autre chose. « Je t’aime. » Des mots qui arrêtent le temps, juste deux secondes. Et Haneul retourne à ses lippes, serre Romi contre lui. Il se mouve pour qu’ils trouvent le plaisir tous les deux. Son corps ondule, vagues de chaleur qui les envahissent. Son cœur qui tambourine encore trop fort, sa respiration qui s’accélère. Et il n’attend que Romi pour sonner la fin de ce chaos. Qu’il le délivre de ses envies d’apogée du plaisir ; il est pourtant si bien, heureux même. Les bras de Romi sont un havre de paix.

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Il cherche son oxygène contre les lèvres de Haneul, la respiration devenue saccadée mais à aucun moment l’air ne vient à lui manquer, parce qu’il le puise dans ses baisers, dans les iris empreints d’affection de son petit-ami. Ses mains se perdent sur sa peau, encore hésitantes et timides, mais pleines d’envie de contenter l’autre, de lui prouver à quel point il était important pour lui, comment il l’aimait. Ils étaient jeunes, ses sentiments encore innocents, mais en aucun fragiles ou enfantins. C’étaient de doux tourments qui entouraient lentement son cœur, en rendait les battements rapides à chaque fois qu’il percevait sa silhouette dans la cours du lycée, son cœur qui se serrait d’amour quand Haneul venait lui parler, ses yeux fixés sur ses lippes qui se mouvaient sur le rythme de ses mots et de ses rires. Haneul était beau. Haneul était magnifique, une belle œuvre qu’il aimerait jalousement garder au plus près de lui. Et il l’était en ce moment, au plus près de lui, leurs corps unis dans une tendresse et pénible lenteur. Son regard se perd sur son visage, tente de deviner un inconfort quelconque ou un malaise, il est attentif bien que le plaisir commence déjà à se manifester agréablement pour lui. Ses mouvements sont à peine perceptibles, et ses iris crient sa dévotion quand il les pose sur le faciès du plus jeune, ses paupières mi-closes, ses lèvres entrouvertes pour laisser filtrer quelques faibles gémissements. Haneul lui coupe le souffle. Encore plus quand ses mouvements s’accélèrent sans jamais devenir sauvages. Les mains et les lèvres du garçon le font vibrer, il a besoin de ce contact, il veut le découvrir et se laisser découvrir, s’aventurer dans chaque centimètre de peau qui lui est offert.
La surprise se lit sur son visage quand Haneul le pousse en arrière, jusqu’à presque se retrouver au-dessus de lui, et il n’est pas certain de ce qui lui cause un gémissement plus rauque que les précédents, la position du garçon qui rend leur union plus profonde ou les syllabes qui ont quitté ses lèvres. « Moi aussi…Moi aussi, je t’aime… » bredouille-t-il, ses doigts s’enfoncent tendrement dans la cuisse de Haneul, la paume de son autre main glisse jusqu’au bas de son dos, afin d’attirer son corps un peu plus contre le sien. Ses lèvres ne se détachent plus de son épiderme, ni son cou, ni ses épaules, ni son visage qu’il bénit comme la statue d’un dieu. Ses déhanchement fougueux et il laisse le plaisir guider leurs gémissements. Les minutes passent ensuite, silencieuses celles-ci, et il finit par basculer en arrière, son dos bute contre le parquet et il garde Haneul tout contre lui, conscient que le brun peut entendre son organe qui crie. Ses lèvres se perdent sur ses cheveux. « Je suis tellement heureux avec toi…j’ai l’impression de ne pas le mériter. » Comme si ça ne pouvait durer.

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Il trouve la huitième merveille du monde entre ses bras, dans son corps avec le sien. Dans ses baisers brûlants sur sa peau, comme si les lèvres de Romi n'étaient que feu incessant. Il n'a pas envie que cela s'arrête, que ses lippes quittent les siennes. Il veut les happer continuellement, envie l'éternité parce qu'elle ne cesse jamais. Il voudrait être immortel, que Romi le soit aussi. Et à ces instants précis, il ne semble pas pouvoir respirer sans lui. Son cœur est comme accroché à celui de Romi; fil invisible mais qui existe bel et bien. Chaque mouvement du garçon le fait réagir. Il se dévoile à lui sous des gémissements indécents, incontrôlés. Il subit la myriade d'émotions que Romi met en lui, qu'il lui fait ressentir avec chaque geste, chaque caresse qu'il dépose sur son corps. Et Haneul ferme les yeux, voudrait les rouvrir pour le contempler mais le plaisir est tel que cela lui est impossible. Il se laisse aller dans ses bras, dans les mouvements de son bassin salvateur. Il aime Romi, ce que Romi lui donne et lui prend. Peut-être trop, son esprit est happé dans des tourbillons, des vagues de satisfaction. Et il se prend à inverser leur position, à vouloir surplomber le garçon - plus beau que tous ses rêves réunis. Cela lui arrache un gémissement plus intense, Haneul l'entend; le sent aussi dans leur union. Et ses mots semblent avoir leur impact eux aussi. Romi réciproque, balbutiements sincères qui s'échappent. Haneul sent ses doigts dans sa cuisse mais préfère repenser à ce qu'il vient de dire. Plaisir continu lorsque Romi l'attire un peu plus contre lui, une main venant se loger dans le bas de son dos. Son corps nu exposé à ses seuls yeux; Haneul se sent pourtant habillé de ses lèvres. Elles glissent, dévient sur chaque parcelle de son corps. Il aime sentir Romi le posséder, que ce soit de ses baisers ou de leurs amours.

Il ondule encore sur lui, se sent plus chéri qu'il ne l'a jamais été. Respiration qui peine à suivre ses envies mais Haneul s'en fiche. Il s'en coupe le souffle mais il en veut plus. Et il trouve finalement l'apogée accompagné de Romi. Minutes, secondes qui s'écoulent et il sait que tout est fini. Romi retombe sur le parquet et il l'entraîne dans sa chute. Son corps lessivé n'oppose aucune résistance. Le garçon l'attire contre lui; lui au torse nu, au cœur battant si fort qu'Haneul l'entend. Calque le sien sur sa respiration. Il sent ses lèvres au-dessus de sa tête; sourire arraché alors que son propre organe revient à la normale. « Moi aussi et ça fait peur. » admet t-il timidement. Haneul se redresse légèrement, venant observer le visage de Romi. Ses doigts caressent ses lèvres et il sourit encore. Veut les embrasser ce soir et pour toujours. « C'est moi qui ne te mérite pas. » ça, lui. Les deux parce que la peur n'est qu'à quelques lieues de lui. Haneul revient coller son visage contre le torse du garçon. Ses doigts tracent des cercles invisibles sur la peau de Romi. Torse, bras. « Romi. » Il ne sait pas pourquoi mais les mots s'échappent. « Je veux que tu saches que tu es le seul à m'avoir fait ressentir ça. » L'amour. Les grands sentiments;