(outfits) ~ En tout cas, pour une minette doctoresse, elle en a beaucoup de crème, pommade ou whatever. Je ne sais pas ce qui pourrait m’aider prochainement. Je ne sais pas ce qui pourrait être efficace dans un futur éventuel. J’ai l’embarra du choix. Cependant, je ne suis pas un mec qui profite des gens au point de vouloir leur prendre la marchandise en toute gratuité. Je ne suis pas aussi avare de mon argent, au contraire, je ne me lance bien souvent dans les dépenses, mais c’est normal avec deux métiers. Je pourrais tout simplement lui demander un baiser, mais comment paraître pervers et recevoir un objet dans la figure ou pire ; dans les parties. Pourquoi je dis cela ? Parce que Ryu ne cesse de dire ses exploits et les vents monumentaux de la part de cette déesse. Je ne veux pas signer mon arrêt de mort et surtout pas aller dans sa liste noire aussi rapidement que je suis apparu dans sa vie. Donc pour le moment, je reste tranquille, je tente de réfléchir et utiliser mon garçon comme excuse de revenir ici lorsqu’il est mal en point, je trouvais cela formidable. Un pur génie. Non.

Ce n’est pas l’envie qui me manque de la prendre maintenant sur sa table allongée. J’ai légèrement dévié mon regard pour porter mon attention sur elle, alors qu’elle met sa pommade sous son pied. Elle est si belle. Si magnifique à contempler. Je ne comprends pourquoi personne n’y court après actuellement ou bien qu’elle n’ait pas de copain. Une vraie perle qui se montre littéralement sous mes yeux. Un rictus s’affiche à mon visage avant que je continue de regarder son inventaire. Qu’est-ce qui pourrait m’intéresser ? Ah tiens, c’est quoi cela ? Je le prends et je retire le bouchon pour le sentir avant de le remettre à sa place. Décidément, c’est bien les femmes qui ont une crème pour la moindre petite chose qui puisse exister. Ça, c’est partout comme ça. Du maquillage, allant vers les produits pour laver le visage et en allant dans les produits pour nous “guérir”, je passe le fait dans le coin érotique cela va s’en dire que c’est sans fin. « Tu devrais pas te sentir nulle, au contraire. » Je prends un second flacon pour le sentir à nouveau, toutefois je reçois le produit sur le nez. Du coup, je dépose afin de pouvoir m’essuyer le nez en faisant une légère grimace de dédain. Je n’ai donc pas remarqué qu’elle était venue me rejoindre. Pas de félin. Je me retourne pour la voir près de moi en souriant. Je fais le saut avant de me reprendre de justesse en lui souriant. « Qu’est-ce que je désire ? » répétais-je en mettant une mèche derrière son oreille. Telle est la question pour un élu.

La liberté. C’est ce que je veux depuis le début. Être libre et faire entendre ma musique au monde entier. Non, je suis coincé ici et une chance que j’ai eu mon fils – involontairement – pour m’aider à ne pas ressentir ce mal être qui est en moi. Pour taire ce rêve, je fais le dj dans les clubs et je créé de la musique pour les maisons de disque tout en restant bien peinard chez moi. Elle ne peut pas faire quelque chose pour remédier à cela. « Une question bien mystérieuse...» fis-je en retirant ma main pour détourner mon regard en toussotant un peu. « Ton numéro me fera grave plaisir ainsi que tes disponibilités pour t’inviter à sortir.» Malgré que mon emploi du temps est chargé, je pourrais certainement trouver un moment que je pourrais passer avec elle. Mes yeux se perdent dans ses iris sombres. Un sourire en coin s’affiche alors que je m’approche d’elle en sortant mon portable. En réalité, je focusse sur ses lèvres qui me donnent envie de... Pourquoi je m’approche ? Pourquoi la proximité entre nous diminue ? Pourquoi je frôle ses lippes ? Je n’ai pas de freins décidément. Puis on s’en fiche, ça mérite une gifle si jamais elle me repousse. Je presse mes lèvres contre les siennes pendant... un bref moment ? Moyen moment ? Long moment ? Je l’ignore, mais la chaleur qu’y en dégage, je perds littéralement mes moyens.

(outfits) ~Inutile ? Comment pouvons-nous se sentir inutile ? C’est une question que beaucoup se pose actuellement. Être inutile ; c’est de voir quelqu’un se noyer et de ne rien faire. Tes collègues de travail travaillent et toi, tu les regardes sans rien faire. On ne peut pas se sentir ainsi quand on tente de remercier et cette autre personne refuse tout bonnement. De toute façon, pourquoi penser ainsi ? Pourquoi se sentir comme cela alors que tu n’as rien fait pour être dans cet état esprit ? C’est une question très intéressante, mais qui ne vaut pas la peine d’être répondue. Ça servirait à quoi dans le fond d’y répondre ? Est-ce que ça ferait avancer les choses en tant que tel ? Non, pas le moindre du monde. Concernant la toute belle devant moi, elle veut absolument me remercier alors que ça ne vaut pas la peine. Honnêtement, je me fiche d’avoir des faveurs ou quoi que ce soit. J’aurais fait pour n’importe qui – hormis mon plus grand ennemi – et puis, la malchance peut frapper n’importe quand. Une vive l’a attaqué c’est dû au hasard. J’ai été présent pour aller la sauver sinon cela aurait été quelqu’un d’autre ou bien elle aurait pu se débrouiller. C’est le hasard, il faut remercier le hasard et non moi. J’aurais pu être occupé avec mes équipements et l’avoir ignoré, mais la situation a fait autrement.

Je souris lorsqu’elle accepte de me donner son numéro. Je vais pouvoir l’inviter un soir, que je ne joue pas au dj, pour qu’on puisse boire un verre et faire connaissance. Parler de tout et de rien. Rire, s’amuser et danser si la demoiselle désirait. Ses disponibilités ainsi que les miens vont être davantage compliqués à céduler une journée/soirée en perspective. Ce n’est pas un souci en soi, mais disons que ma priorité restera toujours mon fils quoiqu’il arrive. Les weekends, je passe la plupart du temps avec lui pour justement compenser la semaine que je suis plus ou moins présent. Il va falloir que je trouve une solution. Trouver un trou dans mon emploi du temps très complexe pour pouvoir incruster cette toute belle et passer des merveilleux moments ensemble, mais chaque chose à son temps. Je prends note son numéro avant de pouvoir lui envoyer un sms pour lui pour lui dire que c’est moi et par n’importe quel clown qui va vouloir me la pécho avant moi. Pécho ? Peut-être ou peut-être pas. J’aime son caractère. Aussi flamboyant. Oui, elle est une flamme qui danse. Les hommes autour d’elle tentent de la toucher, mais se brûlent par automatisme. Il fallait trouver une astuce pour permettre à ce feu de ne pas me brûler dès l’occasion se présente. Je crois que je l’ai trouvé en allant le sauver. Faire renaître la flamme pour qu’elle puisse continuer à danser et de me donner de sa chaleur.

Nos lippes se rencontrèrent enfin. J’avais serré mon téléphone dans mes poches afin de pouvoir déposer mes mains à sa taille. Je m’attends à tout. Une repousse, une gifle. Non aucunement. Kyo se fige un peu avant de pouvoir me répondre timidement. Oh ? Ai-je apprivoisé la bête sans que je sache ? Prolongeant ce baiser satisfaisant. M’approchant de plus en plus vers elle. Les lèvres d’une femme m’émoustillent à chaque fois dès que je prenne contact avec ces dernières. J’ai de la misère à me contrôler par après. De toute façon, je reste un homme et un homme pense toujours avec leur deuxième cerveau non ? Elle rompt notre lien de contre-cœur. Je souris, charmeur, en ouvrant un peu mes paupières. Restant à proximité, cette envie de l’embrasser encore une fois, de l’enlacer et bien de la caresser se trouver désormais présentent. Je dois me contrôler pour ne pas faire de faux pas, mais c’est si difficile quand je me retrouve avec une déesse contre moi. « Pourquoi ? Parce que j’ai envie... » frottant mon nez contre le sien en glissant mes mains dans le creux de son dos. « En fait, ta personnalité me plaît autant tigresse qu’intelligente, douce. Puis, tu es magnifique... » en fait, j’étais à deux doigts de lui dire littéralement qu’elle est bandante, excitante et je rajoute des pensées perverses qui me traversent l’esprit.

(outfits) ~ Un homme. Je suis un homme comme tous les autres. Évidemment qu’on regarde le physique en premier. Les courbes sont toujours alléchants à se dessiner sous nos yeux. Voir se rouler, danser, c’est quelque chose que je ne me lasserai jamais. Les fesses, les hanches, la taille de guêpe et la poitrine. Des atouts qu’uniquement les femmes ont et qui ne me laissent pas indifférent. Certes, la personnalité vient par après quand on commence à draguer quelqu’un. Une nana qui m’attrait physiquement pour que je puisse commencer à l’accoster. Lui parler, la faire rire, la faire tourner en bourrique. Toutefois, bien souvent la personnalité puisse être de la merde, mais rendu là, je ne me lance pas cette histoire les poignets et les pieds liés de craintes d’avoir des représailles. Il y avait quelques temps, je subissais les caprices d’une gonzesse... Stupide. Un coup d’un soir rien de plus ni de moins, mais par la suite, elle ne cessait pas de me suivre. Elle portait plainte contre moi comme quoi que je lui avais fait de l’harcèlement et encore, elle n’avait pas de preuves concrètes pour prouver ce que je n’avais pas fait contrairement à moi que j’avais des caméras pour prouver que c’est plutôt elle qui me faisait chier royalement. Sauf que désormais c’est de l’histoire ancienne. C’est du passé, je ne la vois plus du tout et je fais ma vie comme bon me semble, mais depuis cela, je fais davantage attention pour ne pas approcher n’importe qui. Kyo ? Une belle déesse avec du caractère comme que je les aime.

Une relation, une rencontre pimentée. Je suis un homme qui adore l’action et le fait qu’elle ait un quelconque caractère de tigre, me stimule davantage pour vouloir l’approcher. Approcher le félin, complimenter pour vouloir lui caresser dans le sens du poil. J’aurais pu suivre les directives de Ryu de ne pas l’approcher et de cracher comme si c’était une moins que rien, sauf que je ne fais pas ça. Même si j’ai une certaine haine envers la femme à cause de mon ex qui nous a abandonné - Ka Nim et moi – sauf que je ne mets pas toutes dans le même bateau. Une fille difficile d’approche est défi alléchant contrairement envers les femmes faciles. Tu mets beaucoup plus d’efforts pour pouvoir lui saisir la main et l’enlacer au lieu de lui susurrer des mots doux et voilà qu’on s’accroche au cou. Sur cette pensée m’a fait bien rire. Cela a semblé facile pour moi de me rendre à cet étape-ci ; d’avoir la toute belle dans mes bras. Cela dit, j’avais manié les mots d’une manière différente et je me faisais passer pour un gentleman. Cela m’a pris beaucoup plus d’efforts que vous ne le croyez car habituellement, je dis rapidement des conneries et je deviens un beauf. Toutefois, un homme reste un homme. Ce que Kyo mentionne ce n’est pas totalement faux tout comme ce n’est pas totalement vrai non plus. Oui, beaucoup parmi nous regardent le physique en premier, moi en premier. Sauf qu’autant préfère la personnalité ce qui est mon cas également. Je suis plutôt 50/50 sur ce point-là. Un beau sourire et une personnalité rayonnante, je me retrouve à tes genoux sans hésitation. Un esclave pour les femmes et on dit de moi que je joue d’elle alors que c’est plutôt le contraire. Les femmes se jouent de moi.

Je suis plutôt charmant ? Mon sourire s’étire davantage sur mon visage pendant que mes mains se glissent sur son dos quand elle s’approche. « Ryu est mon pote oui, mais je suis pas lui non plus. Il est idiot, mais il m’a pas contaminé. » Pauvre pote, je l’insulte dans son dos, mais il sait pertinemment que je l’adore. Ce n’est pas mon meilleur pote pour rien non plus. Mon grumpy cat, je l’adore. Un baiser, qu’elle est venue chercher. Je lui donne avec plaisir. Savourant, me délectant. Je veux davantage d’elle. J’aimerais avoir les mains baladeuses, j’aimerais me laisser aller. Je me bats contre ma volonté, elle ne sait pas à quel point. Je romps à contre cœur pour regarder en direction de la porte. « T’as pas de clients ou qui que ce soit qui va venir prochainement ? » fis-je avant de lui prendre son menton entre mon pouce et mon index avant de lui caresser la joue sur le bout des doigts. « Je veux pas déranger une ravissante doctoresse avec ma présence. » d’un air charmeur, j’effleure son épiderme au bout de mes doigts en descendant le long de son cou, poursuivant à sa clavicule, épaule, glissant le long de son bras. J’aimerais qu’on ne soit pas dérangé car j’ai des plans prévus pour elle, mais ça, c’est selon les désirs de la toute belle.