(outfits) ~ Le bruit des talons claquant contre le sol résonnait dans la pièce vide de tout être humain. Tu faisais les cent pas au téléphone, cherchant à contacter un tel, puis un autre pour confirmer telle chose. Un métier stressant, une liste à rallonge qui n'en fini pas mais aujourd'hui tu n'avais personne à voir. Ce stress permanent qui formait une boule dans ton estomac. Tu avais mal en permanence. Cette angoisse s'insinuait dans tes veines provoquant une pression supplémentaire. Comme si ta vie était perpétuellement en jeu. Ton avenir en tout cas dépendait de chaque jour qui passait où tu jouais ce rôle à la perfection. Pas de fausses notes, d'erreurs. Si une seule personne avait un doute alors tout pouvait s'effondrer. Voilà le monde dans lequel tu vivais. Un fil en équilibre où le moindre faux pas allait te faire plonger.
Décidant de faire une pause tu allais fumer ta cigarette comme chaque début d'après midi regardant alors tes mails les plus importants. Tes yeux s'ouvrent en grand et tu tapes du pied en pestant comme une folle dans la rue où plusieurs regards se tournent vers ta personne. Oui bon tu n'étais pas des plus discrète mais en même temps tu ne cherchais même pas à l'être. Encore une chose à faire mais cette fois une rencontre s'imposait. Tu devais voir, cette personne. L'ironie ? Tu ne la reconnaîtrais sûrement pas. Soupirant tu écrasas ton mégot pour le jeter et revenir à ce bureau qui te donnait cette impression d'être protégée. Ici personne ne te rendait réellement visite. tu pouvais travailler comme tu le faisais si bien sans avoir besoin de te concentrer pendant des heures. Bien sûr ta tasse de café t'accompagnait toujours pour tenir éveillée durant les longs jours de travail.

Rapidement tu décrochas ton téléphone pour obtenir un rendez vous avec ce fameux compositeur. La ligne occupée tu laissas un message pour un rendez vous ce soir dans un bar réputée pour convenir aux différentes négociations pour des contrats. Tu n'allais pas le noyer dans l'alcool, mais tu voulais une ambiance détendu pour te laisser une marge de manoeuvre. Pas une seule goutte d'alcool ne franchirait tes lèvres. Hors de question.

ET c'est avec cette idée précise ton sac rempli de tout et de rien mais surtout du travail donc les chansons de Seong Su que tu arrivas au bar l'attendant alors devant. Comment le reconnaître ? Tu laissais la personne venir à toi en disant être arrivée en avance et en décrivant un ou deux éléments de ta tenue. Tu laissais les autres faire un pas te permettant de manoeuvrer avec un coup d'avance. Une vraie habitude qui t'avait sauvé de nombreuses fois.
Une dernière cigarette et tu prenais un chewing gum pour enlever cette odeur peu agréable. L'attendant tu essayais de calmer ton coeur qui battait bien trop vite , et ta peur qui tordait tes organes te laissant grimacer en tenant ton ventre. Tu espérais seulement qu'il arrive vite et que tout se règle le plus rapidement possible.

(outfits) ~ Une sieste dans la journée pour me reposer les yeux. Une sieste alors que mon fils est à l’école et que mon cousin est à son travail. Me laissant donc seul avec les deux chats et les deux chiens. La tranquillité. Une paix qui semble éphémère car les félins se mettent à miauler et les chiens à chigner pour aucune espèce de raisons. Un, cela ne m’a pas pris énormément de temps pour que je mette mes écouteurs à mes oreilles pour ne plus rien entendre, mais deux, jouer de la musique pour m’endormir. Pourquoi dormais-je en plein jour ? La nuit, je suis un dj, puis dans la journée je reste néanmoins un compositeur. Je dors que très peu, mais ça c’est amplement mon choix et je ne m’en plains pas. Toutefois, quand l’occasion se présente que mes paupières s’avèrent être lourdes, je me dis que je devrais me reposer pour ne pas tomber d’épuisement. Après tout, j’ai le droit. Après tout, les contrats et tout ce qui se trame dans les maisons de disques, j’envoie toujours les mélodies en avance pour justement faire les ajustements qu’elles désirent. Ajouter quelques nuances ou bien rendre ça unique avec les voix des chanteurs et chanteuses. Corriger certains défauts de leur voix ou bien carrément changer quelques paroles pour que cela fonctionne avec le contexte. Je me permets tout cela, car la musique c’est ma vie. Sauf que les paroles, ne collent la plupart jamais sur ce que je créé et bien souvent je les modifie ou bien je les laisse aller car après tout, je n’écoute jamais la radio, je ne veux pas saigner des oreilles, mais surtout ne pas entendre ce qu’ils vont faire avec mes créations s’ils ne font qu’à sa tête.

Dormir, rêver à rien. M’assoupir. Et je ne sais pas combien de temps que j’ai dormi, mais mon téléphone qui sonne littéralement dans mes écouteurs m’a surpris. J’ai sursauté, j’ai vu le numéro inconnu. J’ai froncé les sourcils. J’ai songé à y répondre. Sauf que je refuse l’appel avant de me retourner et de m’endormir après tout, j’ai à peine dormi une heure et je compte bien dormir trois de plus. De plus, si c’est important cette personne me laissera un message ou qu’elle me rappelle plus tard. M’endormant rapidement, je tourne beaucoup dans mon lit et même en prenant mon oreiller pour le serrer contre moi. On dit qu’on rêve tous à quelque chose, mais je ne me rappelle jamais. Je ne fais que me réveiller, comme en ce moment, par mon alarme. Replaçant mes cheveux de travers avant de prendre mon portable et d’écouter le message. Quoi ? Nettoyant mes yeux pendant le message, je soupire bruyamment avant de me lever. Bon sang, j’ai un rendez-vous avec une nana, mais de la pire façon qui soit ; pour le travail. Je fais habituellement en appel téléphonique ou bien tout simplement en facetime pour éviter justement ce désagrément de me déplacer. Appelant rapidement mon cousin pour lui avertir d’aller chercher mon fils après la petite école ; je prends ma douche. Sentant l’eau se glisser sur ma peau tout comme le savon qui descend tout le long de mon corps pour se diriger vers le drain. Dès fait, je m’assèche avec une serviette de douche et j’enfile de quoi de potable pour ce meeting d’affaire.

Je crois que tout le long du trajet ; j’ai soupiré. Une vraie perte de temps, mais aussi d’argent car je ne pourrais pas aller jouer avec ma table de mix au bar. Tournant vers le stationnement, je cherche une place afin de me garer comme que je fais maintenant en volant la place à quelqu’un avec plaisir. Débarquant de ma voiture, verrouillant ma porte, le mec m’envoie littéralement balader. Je me suis retourné en le narguant avec un sourire avant de lui faire un clin d’oeil. Qu’il ne se plaint pas parce qu’un véhicule cède sa place pour quitter les lieux. En plus, plus près de la porte du bar. D’ailleurs, j’arrive devant où que je vois une minette jeter son mégot et prendre un chewing gum. Je regarde les sms que la dite responsable m’a envoyé et la description prouve entièrement que c’est elle. Je lève les yeux au ciel en la voyant se tenir le ventre et en grimaçant. Une personne qui me demande est une nana angoissée. Je pourrais la détresser d’une certaine façon, sauf que ces femmes sont davantage difficiles d’approche. Je m’approche allant à ses côtés pour regarder à sa direction. Jetant un œil au tour. Il faut bien que je joue un tour à cette demoiselle, non ? « Il est en retard cet idiot non ? » demandais-je sachant pertinemment que ça semble être moi, mais il faut jouer le jeu. « Je pourrais te tenir compagnie à sa place, ça te dit ? » les mains dans mes poches de manteau, je dépose mes yeux sur son visage attendant une quelconque réaction venant de sa part, mais surtout face à ma comédie. En ce moment, je suis en train de mourir de rire à l’intérieur de moi.

(outfits) ~
Tu détestais ça , les meeting, les rendez vous et autre conneries du genre qui te rendaient nerveuse à souhait. Pourtant tu avais été celle qui avait demandé à le voir, le rencontrer. Mais c'était ton travail également, c'était ton devoir et ça tu n'y pouvais pas grand chose. Tu avais également relevé ce défi de devoir te battre contre ta maladie chaque jour durant. Qu'elle empiète moins, qu'elle soit moins visible , voire complètement invisible pour les autres. Tu avais ce stress d'être découverte et pourtant tu appréciais ce que tu faisais. Travailler aux côtés des artistes. Travailler à la réalisation d'un projet. Tu avais tant d'aspects intéressants et importants que ce stress qui gâchait pourtant ta vie, semblait être le cadet de tes soucis.

Tout comme tu avais réclamé une entrevue avec ce fameux Seong Su sans même te poser la question. MAis tu aurais dû, puisqu'après ton message laissé tu t'étais demandé si tu l'avais déjà vu ,à quoi il ressemblait et comment tu le reconnaîtrais. Cherchant alors sur internet en te rendant sur le lieu du rendez vous tu essayais de prendre le maximum d'information. Tu n'avais pas pu entendre sa voix mais ne l'avais tu pas déjà vu? En fait tu n'en avais aucune sombre idée. Et ça te fit t'arracher quelques cheveux avant que tu ne les replace pour continuer ta journée. Il fallait oublier la fin pour se concentrer sur le milieu. Mais quand vint l'heure de rencontre tu ne te sentais pas si sereine que ça.

Le stress monte et tu sens tes mains tremblées légèrement pendant que tu tires sur ce bâton de nicotine qui est censé t'aider à gérer cet évènement. En fait, c'est plus une forme de dépendance, une dépendance psychologique qui te permet d'apaiser légèrement ton esprit dans un soucis réconfortant. Une drôle de drogue qui t'apportait un peu de répit mais l'obligation de cacher de nouveau ce que tu étais. Un drôle de réflexe quand on savait comment était vu les femmes qui fumaient, un autre secret, un autre poids. Tu cachais alors ton haleine avec des chewing-gum et tu soupirais doucement en attendant celui qui finirait ta journée de travail. Tes yeux balaient alors la place devant toi sans pouvoir reconnaître la moindre personne avant qu'une voix ne te sorte de ta contemplation avec un sursaut assez léger, mais présent. " C'est vrai... Il est en retard et si je n'avais pas besoin de lui pour le travail je serai partie. " Qui d'autre pour te dire cela que lui même ? Tu savais qu'il jouait avec toi. Et si ce n'était pas lui alors tu aurais l'air con ce n'était pas grave. " J'apprécierai volontiers surtout si vous avez la possibilité de signer et changer les quelques lignes qui me posent un soucis. " TOn regard s'ancrant sur son visage tu jouais l'idiote, tout en montrant qeu tu avais compris. Un subtil mélange alors que tu tentais de retenir chaque tic et mouvement répétitif. " Na Yung enchanté "


" "

(outfits) ~ Ravissante, jolie. Pas trop remontée comme les autres femmes ont tendances à faire pour impressionner le sexe convoité. Pas trop coquette non plus. Celle qui doit absolument paraître sexy au point de s’habiller de manière offensante. J’adore ce qu’elle porte, cela la rend davantage unique contrairement à... tien celle-là qui arrive justement. La poitrine jusqu’à la gorge quasiment avec un manteau trop serré tout comme ses vêtements en général. Ses talons haut beaucoup trop hauts qui font en sorte que son fessier est tout rebondit, n’empêche que la vue est alléchante surtout quand elle se déhanche comme cela, mais aussi je n’imagine pas la souffrance des mollets et des orteils de la gente féminine. En plus, je ne comprends pas pourquoi elles se dénudent toutes leurs jambes. Il fait froid à l’extérieur et les nanas se promènes en mini-jupe, short, robe et j’en passe ! Déjà que j’ai actuellement froid aux mains je n’imagine par leurs lèvres, sous la ceinture, et gercées ?! Arf, à imaginer tout cela, ça me donne des frissons sur mon épiderme.

« Toujours être dépendant de quelqu’un pour le boulot, c’est exaspérant par moment...» fis-je en haussant les épaules. Honnêtement, je travaille pour mon compte ou bien sinon selon les maisons de disques. Je suis mon propre patron. Je gère mon horaire, je gère mon propre employé qui est moi-même. Je n’ai aucune prise de tête, je ne m’engueule avec personne qui soit incompétent ou elle manque d’expérience. Je ne peux que m’en prendre sur moi et même là, râler sur les maisons de disques qui m’arrivent toujours à dernière minute pour les modifications d’urgence tout comme en ce moment. Qu’est-ce que cette responsable me veut pour absolument me faire manquer une nuit de travail ? Je me demande car être à ce point angoissée pour une rencontre ce n’est pas normal. En fait, être toujours stressée ce n’est pas bon du tout pour la santé. Je ne comprendrais jamais les personnes qui adorent vivre dans l’adrénaline et sentir le battement de cœur qui ne cesse jamais d’aller vite. Personnellement, je vis pour la musique. Je vis autant pour le travail que pour mon fils, je ne me coule jamais douce. La nuit ? Je suis dj. Dès que j’arrive chez moi, je fais une petite sieste avant de m’occuper de mon garçon et de mon cousin. L’apporter à la petite école avant de dormir quelques heures avant de travailler. Dormir c’est une perte de temps ou je n’ai tout simplement pas trouvé la raison qui me permet d’arrêter mon mode de vie et de me calmer. Ça, si une meuf est capable de me supporter et d’apprécier mon gamin.

Sauf qu’elle n’est pas bête autant que je le pensais, la demoiselle. Brillante, intelligente et pourtant, elle joue l’idiote. J’arque un sourcil face à sa phrase, mais aussi en contemplant en même son joli minois. Oui, j’approuve sa belle bouille. Elle est bien plus belle de face que de dos cette nana. Sûrement encore si jamais elle, je la mets dans mon-. Oh ? Signer les feuilles et de changer quelques lignes ? Je le savais dans un sens que c’était pour des modifications. Pourquoi signer ? La paperasse. Signer. Des mots qui me font ciller des oreilles. Soit, c’est bon signe ou bien souvent c’est très mauvais signe. Sûrement donner mes droits d’auteur au groupe qui va prendre cette chanson ? Honnêtement ça ne me surprendrait pas. « Signer ? Modifications ? Si c’est pour avoir un montant d’argent ou bien avoir ton sourire en échange, je peux dépanner pendant que le retardataire arrive.» continuais-je sur ma blague avant de sourire en coin. Na yung, intéressant. Elle me balance son nom alors qu’on va sans doute plus se croiser après ce rendez-vous. À moins que je fais tout pour la revoir ? Telle est la question. « Seong su. Enchanté, moi de même. » Je lui fais signe en même temps pour entrer dans l’établissement. Pas que je n’aime pas être à l’extérieur et debout, mais disons qu’on va être davantage confortable assis, avec une boisson entre les mains tout en étant au chaud.