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Anonymous
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Dim 26 Aoû - 20:36

La belle et charismatique. Le jeune et impétueux. Un crush inavoué mais pas pour autant dissimulé. Ce n'était pas son grand amour, il le savait, le sentait évidemment, mais elle était quand même sienne dans ses plus grand rêves. Ces rêves de conquête et de domination du monde, à ses côtés, plus forts que jamais. Rien ne pouvait se mettre en travers de leur chemin. S'il voulait être totalement honnête avec lui-même, se laisser aller dans cette lubie n,'était rien de plus qu'une distraction. De quoi lui faire oublier ses propres démons et s'en créer de nouveaux, des plus beaux, des moins sombres. Nell était son démon, charmeuse et protectrice, impossible d'y résister quand on n'en a pas le désir. Alors, tel un enfant qui suit sa maîtresse, il lui collait au train dès qu'il en avait l'occasion. Les visites surprises au domicile de Nell ne faisaient plus parties de l'exception mais bien de la règle, et il se trouve que cette activité apparaissait aujourd'hui au planning de rafael. Il avait le pas léger alors qu'il marchait jusqu'à son objectif, ce qui était assez rare pour être souligné. Il ne savait plus si sa journée avait été bonne ou mauvaise, le simple fait de penser à elle lui brouillait la vue à cause de son sourire. Elle était comme son rayon de soleil sur cette île, même si ce rayon avait des épines. Il se faisait repousser, baloter, écraser par la demoiselle mais ne pouvait se résoudre à baisser les bras. C'était idiot, il était idiot, mais s'il restait encore à flot à ce jour c'était bien grâce à elle alors il lui devait de faire de sa vie un petit enfer. Et réciproquement. Un jeu du chat et de la souris, où aucun rôle ne s'échangeait vraiment. Il la suspectait d'aimer tout ça, toutes ces mises en scène bidon juste pour la voir, juste pour parler, s'amuser … Juste pour penser à autre chose qu'à la vie et son quotidien terrifiant. Il connaissait le code d'accès par cœur, il en aurait presque fait son mot de passe par définition. Son poing toqua sur la porte, un peu trop fort. On lui pardonnera son trop plein d'enthousiasme. Il n'est encore qu'un enfant, que la vie à trop abîmer et qu'on devrait désormais protégé. Impatient, il toqua une seconde fois. Et maintenant qu'elle était là, il souriait encore plus. Raf et ses faussettes ravageuses. Un point fort, c'est vrai, mais un outil inutile sur nell qui était bien plus forte que ça. Il était heureux, c'est vrai, mais pourtant son cœur ne bâtait pas la chamade. C'était à ça qu'il savait, que ce n'était pas l'élue, pas l'unique à ses yeux. Peut-être aussi pour ça qu'il ne tenait pas compte de ses piques, ni de ses rejets. Ce n'était qu'un jeu, un simple jeu, où il jouait au faible parce qu'il le voulait bien. Je sais que je t'ai manqué, fais pas genre. Il n'avait pas besoin, ou plus besoin, qu'on l'y invite pour rentrer. Il était comme chez lui, ou presque. Il enlevait ses chaussures, posait son sac et s'installa nonchalamment dans le canapé. Surprise hein ? Tu m'attendais pas hein ? T'as caché ton amant dans le placard j'espère, pour pas briser ma fierté. Il ne savait jamais trop si sa présence était vraiment surprenante. S'il devait être franc, il dirait même qu'il n'arrivait jamais à lire dans Nell. Loin d'être un livre ouvert, elle était un coffre fort dont il lui fallait deviner le code. Sans aucun indice. Peut-être un jour y arriverait-il ? Par pure chance ? Même si être chanceux était loin d'être une qualité évidente chez lui. Pas comme son charme.  


   
   
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Lun 27 Aoû - 0:55

Ce moment ou la paix emplit ton esprit. Ce moment ou gracieusement étalé dans ton canapé, les cheveux encore humides car tu viens de prendre une douche, la face fraîchement démaquillée et un confortable jogging enfilé, quelqu'un toque. Tu penses sérieusement à faire la morte. Mais la télé est allumée, même si pas très forte, on doit surement l'entendre depuis le couloir. Tu souffles, passant en revue mentalement la liste des personnes qui pourraient te rendre visite. N'étant pas du genre à laisser poireauter les gens devant ta porte, tu lèves ton derrière. Le fait est que tu aurais dû t'en douter, avant même de vérifier par l'œil-de-bœuf, que ça ne pouvait être que lui. Tu souris, comme par réflexe avant de déverrouiller les milliers de verrous qui sécurisent la porte. Pas que tu sois du genre à psychoter, mais l'ancien locataire lui souffrait apparemment d'insécurité.Il est vrai que deux jours  sans toi, c'est trop long. Petit sourire mesquin. Il y a ce petit jeu entre vous, malsain pour certains, amusant pour vous. Rien de bien méchant aimes-tu te dire. Tu es quasi certaine que ce n'est pas sérieux, pour toi ça ne l'est pas en tout cas. Tu écartes la possibilité que les choses puissent devenir incontrôlable.

Comme d'habitude il se sent à l'aise chez toi, comme si c'était sa deuxième maison ici. Alors quand il s'étale dans le canapé, tu rapportes une carafe d'eau et deux verres sur la table basse. Il a sauté par la fenêtre quand je t'ai reconnu dans le judas. Les fesses dans le canapé, tu étends tes jambes sur ses genoux. Autant qu'il se rende utile ce squatteur non ? La journée en soi n'a pas été des plus épuisantes, en bonus tu ne travailles pas ce soir, mais mine de rien, une présence à la maison est toujours réconfortante. Alors ta journée, ça a été Rafiki ? Tu te titilles un peu, sans pression. Derrière ses airs de petit prince qui joue les durs, c'est une pâte. Une crème. Un chou. Tu l'aimes beaucoup, ne te rappelles même pas de comment il s'est immiscé dans ta vie. Tu ne l'en laisseras pas partir pour autant. Rafael tu l'as adopté, tu te le serais approprié, même si tu ne le laisses pas transparaître. Tu lui as tendu la main comme si tu voulais le sauver, mais en même temps, il ne se rend pas compte que c'était réciproque. Prendre soin des autres t'aide à vivre, t'occupe, toi qui détestes ne rien faire. Toi qui te serait ennuyé au bout d'une heure, seule sur ton canapé. Tu restes pour un dîner en amoureux ou t'es juste venue faire joli dans mon canapé ? Tu lui offres un petit clin d’œil charmeur, ta marque de fabrique, pour contre-attaquer face à ses adorables fossettes. Le dîner en amoureux se résumera surement à commander thaï ou un truc dans le genre, mais c'est déjà pas mal non ? De toute façon le frigo est vide, tu n'as pas grand-chose de plus à offrir.


   
   
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Mar 28 Aoû - 21:09

Il s'invita librement après avoir octroyé une magnifique grimace, réponse mature à un sourire mesquin. Il pourrait facilement rétorquer, lui qui a toujours réponse à tout, mais il préférait garder ses réserves pour le reste de la soirée. Elle pouvait bien se moquer, innocente, sans savoir à quel point sa patience allait être mise à rude épreuve … Ou bien le savait-elle déjà, familière de la lourdeur de rafael. C'était certain, elle savait parfaitement bien quelle genre de soirée l'attendait en sa compagnie. Et une perche en amenant une autre, il ne résistait pas à la tentation. Il voulait des compliments. Il voulait qu'on le laisse faire le beau. Il voulait briller, aussi fort qu'elle brillait. Naïf. Jamais la lune n'aura l'audace d'évincer le soleil. Et pourtant, il tentait chaque jour, un peu plus. Un peu trop. Peut-être avait-il juste besoin de reconnaissance, pas forcément d'amour. L'amour fou, ce n'était pas pour lui. L'amour tout court non plus. Il ne connaissait pas. Il savait seulement ce que les films lui avaient appris. Les beaux regards, les phrases toutes faites. Il n'avait pas appris l'intimité, ou la proximité. Et le simple contact des jambes de nell sur les siennes suffisait à le déstabiliser. Il a compris c'était qui le chef. C'est bien, tu les éduques correctement. Il lui tapota la jambes, feignant d'être totalement à l'aise, lui qui avait encore tant à apprendre. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que le malaise se dissipe. Un humour gras et un semblant de force. Fake it until you make it il paraît.

Un haussement d'épaule pour résumé sa journée. Elle était si loin déjà et était partie sans laisser de traces sur son passage. Les cours sûrement, rien de plus excitant, rien qui ne vaille vraiment la peine d'être raconté. Rien qui ne vaille la peine qu'on perde son temps. Alors qu'une proposition de dîner en amoureux, par contre, était, elle, réellement alléchante. Il répliqua à son clin d'oeil par un sourire en coin, joueur, coquin. Il aimait faire l'homme alors qu'il n'était sûrement qu'enfant aux yeux de nell. Je sens qu'on a franchi une étape dans notre relation nell, un dîner en amoureux ? Il s'emballait, se persuadait lui-même qu'il était l'élu de la belle, qu'il comptait plus que tout, qu'il passerait toujours avant les autres. Avant ces amants qui sautent par la fenêtre. Il leur souhaitait de se casser les chevilles à la réception. J'espère au moins que tu cuisines en tablier. Son haussement de sourcil était tout à fait suggestif, ce qui était ironique venant de lui. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était ce besoin constant de devoir faire l'homme devant elle, de devoir prouver quelque chose alors que ce n'était sûrement pas nécessaire. Il était toujours fourré dans ses jambes, elle savait quel genre de bonhomme il était, alors pourquoi faire semblant ? Il s'était pourtant promis d'arrêter, de n'en faire qu'à sa tête, de laisser le « vrai » lui s'exprimer pleinement. Mais le cœur à ses raisons … Et cette phrase n'avait jamais été aussi vraie. J'ai le droit à un bonus en plus du repas ? L'occasion était trop belle pour l'opportuniste qu'il était devenu. S'il pouvait négocié des petits plus à cette relation visiblement purement platonique, il ne laisserait certainement pas passer sa chance. Sans se faire prier, et afin d'apporter un argument à son actif il se décala légèrement sur le canapé afin de pouvoir prendre le pied droit de nell et le masser doucement. Lui faisant ses plus beaux yeux. Ses yeux doux de biche, capable de transpercer un cœur de pierre, ses yeux faiseurs de miracle.


   
   
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Ven 7 Sep - 20:20

Il te fait rire. Tu t'en veux de t'amuser autant de lui intérieurement. Mais il n'est pas si stupide. Tu en es sûre. Parfois tu demandes si à tout moment tout ça peut éclater. Parfois tu imagines les pires scénarios possibles. Que se passerait-il si tu avais vraiment quelqu'un pour partager ta vie, pourrais-tu te comporter ainsi avec Raf ? Pourriez-vous continuer à vivre cette étrange relation ? Ses mots te tirent de ces pensées bien négatives. Ce n'est pas vraiment habituel chez toi d'envisager le pire. Tu préfères rire doucement à ses propos. Vous n'avez qu'à dire ça oui, que vous êtes passé au stade suivant votre relation. Celui où vous continuez de faire semblant. Faire comme si tout aller se passer comme ça jusqu'à la fin votre vie. Paradis inventé et totalement subjectif.

Un petit gémissement de bonheur s'échappe de ta bouche quand il commence à te masser les pieds. Tu n'aurais pas rêvé mieux à vrai dire. Tu t'étales un peu plus et ferme les yeux pour apprécier ce moment de bien-être. J'ai l'impression que c'est plutôt moi qui ai droit à un bonus. Si tu en avais les moyens tu pourrais presque être capable de payer quelqu'un pour faire ça  toute la journée. Mais ce n'est pas demain la veille que ça arrivera, alors tu penses plutôt à un moyen de lui retourner le bonus en question. Un massage en retour serait beaucoup trop simple... Quand-dis-tu, si je nous commande des pizzas et qu'ensuite je t'offre un petit cours de pôle dance privé ? Tu jettes un regard à la barre bien fixé dans le salon. tu n'as jamais eu l'occasion de le voir essayer et tu t'amuses d'avance. C'est loin d'être facile comme sport. Ce n'est qu'après beaucoup de travail et de gainage que tu as réussi à la dompter cette barre.

En y repensant tu t'étonnes même que vous ne vous y soyez pas essayé ensemble plus tôt. Certes elle n'est pas là depuis longtemps, mais en général les gens meurent d'envie d'essayer pour ensuite échouer de façon plus ou moins ridicule. Tu te demandes ce que ça donnera avec Rafiki. S'il accepte. Surement une bonne grosse soirée pleine de fou rire. Les yeux posés sur le téléphone, tu parcours déjà une liste de pizzas qui te fait saliver d'avance. Pizza ça te va ? Tiens prend ce que tu veux. Tu lui tends le téléphone. Ta faim se réveille et quoi de mieux pour digérer qu'un peu de danse ensuite . La danse c'est ton remède à tout dans la vie. Rafael c'est ton remède à la solitude. Tu ne sais pas comment il fait pour être là toujours au bon moment. Mais c'est limite si tu souhaiterais pas qu'il sèche le travail ce soir pour qu'il reste avec toi. Ton petit côté égoïste. Je me lance le défi de t'apprendre... mais j'imagine que ça ne se fera pas en une soirée. Tu tires la langue joueuse. Mais lui sera-t-il aussi joueur que toi ?


   
   
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Lun 17 Sep - 14:21

Il arborait son sourire conquérant, déjà sûr et certain d’avoir gagné la bataille alors qu’il s’appliquait à la masser. Il aurait son petit bonus il en était sûr. Après tout, il l’avait mérité, à toujours traiter nell comme une reine. Sa reine. Seulement, son sourire se dissipa rapidement quand elle annonça la couleur de la soirée. C’est difficilement qu’il arriva à déglutir, en pleine désillusion du rêve qu’il était en train de se faire. Il se voyait déjà à faire l’homme marié autour d’un verre de vin, sa petite femme lui ayant préparé un bon plat chaud. Il ne s’attendait pas à visualiser Nell … En train de faire du pole dance. Non. Pire. En train de lui apprendre. C’était une promiscuité qu’il n’avait pas prévu, avec une activité trop tendancieuse pour le pauvre enfant. Son assurance d’homme fort et viril s’était effacée en un claquement de doigt. Ses yeux étaient vides. Le néant remplissait son cœur, et une légère boule se formait au creux de son ventre. Il n’aurait jamais cru qu’une proposition de Nell puisse avoir un tel effet sur lui, mais il paniquait. Il perdait le contrôle. Et ça se voyait sans aucun doute. Il avait mit fin au massage, contre son gré, il fixait cette barre qui était maintenant la personnification du diable lui-même. J’en dis que ça va être une sacrée soirée. Son rire était étouffé au fond de sa gorge, alors qu’il essayait de se raccrocher aux dernières miettes de virilité qui lui restait encore. Si tu me victimises pas. Un client d’oeil à la clé, il reprenait confiance en lui alors qu’il chassait les images perverses qui pouvaient lui passer par la tête. Qu’on lui pardonne, rafael n’est encore qu’un enfant malgré ses grands airs. Sa tête est remplie de clichés à en exploser et il lui faut simplement quelqu’un qui pourra dévoiler la vérité de la vie.

Il attrapa le téléphone sans se faire prier, mais en dévisageant de façon outrancière sa chère et tendre. Pizza, t’es sérieuse. Et tu veux pas non plus que ce soit moi qui te les livres ? Il composa le numéro de son lieu de travail pour se rappeler à quel point c’était bien d’être de repos pour une fois. Pour une soirée, enfin complète, qu’il pouvait réserver à ses propres envies. C’est une commande plus que classique qu’il venait de passer, mais avec ses avantages. Le premier était que personne n’allait payer pour cette livraison, tout était offert par la maison. Le deuxième, c’est qu’avec une telle commande, il ne risquait pas trop de voir disparaître ses abdos si jamais il devait impressionner nell. Le troisième, et pas des moindres, il n’y aurait aucun ananas sur cette foutue pizza. Ayant retrouvé sa force d’antan, il se leva du canapé pour faire mine de s’échauffer. Pas question de se laisser démonter par quelques blagues et images salaces. Non. Parce qu’il valait mieux que ça, parce qu’il aimait à se dire qu’il n’était pas comme tous les autres mecs. Parce qu’il ne fantasmerait pas sur Nell et sa barre. Hors de question. Voilà les limites qu’il venait de se poser et il comptait bien s’y tenir. Une pompe. Deux pompes. Dix pompes. Il faisait quand même le fier, avec ses faux muscles saillants et sa capacité à contracter digne d’une grenouille des Andes. Tu penses que je suis assez musclé ? Un sourire joueur, qui révélait bien trop souvent ses faussettes. Son point fort selon lui. Il fit mine de soulever ton t-shirt mais se ravisa. C’était juste du tease, juste pour voir la réaction de Nell. Juste pour voir si elle allait le prendre un peu au sérieux … Il risquait de le regretter pourtant, et il le savait. Sinon, c’était pas du jeu. Et tu sais, j’ai peut-être un talent hein. Faut bien que je sois doué à quelque chose, c’est p’t’être ça ma vocation ! Au fond, il avait un peu hâte de s’y mettre. Parce qu’il sentait qu’il avait des choses à prouver et il voulait bien les prouver. Qu’une vérité soit faite sur lui, c’est peut-être un casse cou actuellement, mais il a toujours été bon élève. Et pas qu’en mathématiques. Qui sait, il y avait même une chance qu’il se surprenne lui-même. Lui, le kéké qui était déjà en train d’enlever ses chaussures. Impatient, incapable d’attendre l’arrivée des pizzas. Alors, mon talent caché te fais peur, c'est ça ? Son rire enjôleur sonna le début de la guerre, ou bien de sa défaite ...


   
   
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Dim 23 Sep - 13:32

Tu n'as pas la moindre idée de ce que cette proposition peut bien déclencher chez lui. Toi tu en ris d'avance, pense passer un bon moment. Certains pourraient trouver ça malsain, toi du haut de tes 27 ans, à faire du pôle dance avec un jeune homme d'à peine la vingtaine... Mais voilà bien longtemps que vous avez zappé le regard des gens et de toute façon ici personne ne peut vous voir. Bon la vieille du premier doit surement se dire que tu te payes un gigolo mais bon... Il en est que ce soir le repas est offert, que tu vas être en la compagnie agréable de Raf et que le tout te satisfait au plus haut point. Promis, la prochaine fois j'aurais faits des courses et je te préparerai un bon petit plat ! Tu le regardes faire l'homme, avec un sourire en coin. Il mérite de grandir encore et encore. Mais tu sais plus ou moins qu'on lui a coupé l'herbe sous les pieds et souvent tu espères que ta présence à ses côtés l'aide, un minimum, à se sentir comme celui qu'il aimerait être. Vous êtes proches, mais des secrets vous en avez. Chacun a son jardin secret, comme si c'était une nécessité pour ne pas s'abandonner complètement à l'autre.

Alors tu l'observes, lui et sa carapace d'homme fort, sans vraiment savoir ce qu'il y a derrière tout ça. Tu le rejoins en quelques pas. Il n'y a que cette longue barre de métal entre vous. Marquant une limite, une distance, alors que vous étiez affalé l'un sur l'autre quelques minutes auparavant sur le canapé. Tu réduis la distance, tapote du dos de la main sur ses abdos qu'il n'a pas voulu montrer. Tout est une question de gainage à ce niveau-là. Je ne m'inquiète pas pour toi. Compliment gratuit ou flirt, seul Dieu nous le dira. C'est un jeune homme en forme et qui a l'air de prendre soin de lui qui se trouve en face de toi. Tu te saisis de la barre après avoir fait quelques étirements. Si c'est vraiment ta vocation, je tiens à voir ça ! Par sécurité tu disposes quelques coussins au pied de la barre, les accidents ça arrive vite avec les novices. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu t'es échouée sur le sol de façon plus ou moins brutale. Enlève aussi tes chaussettes, le must c'est d'avoir les pieds, jambes et bras nues pour mieux t'accrocher à la barre. On commence souvent par des exercices simples, savoir s'enrouler autour de la barre, glisser autour ou encore savoir se hisser au sommet de cette dernière. Rien de bien compliqué jusque-là mais qui nécessite un peu d'entrainement. Pour accompagner tes explications tu t'exécutes, quelques mouvements, puis grimpes au sommet de cette dernière avant de laisser ton corps se détendre vers le bas. Ton large pull laisse apparaître de fins abdos et ta brassière. Tu souris la tête à l'envers. Et après on peut faire des trucs d'un autre niveau dans ce genre. Toujours aussi agile, tu glisses le long de la barre et la quittes avec toujours autant de grâce.

Après cette démonstration tu te rapproches de lui, n'hésitant pas à le toucher pour mieux lui montrer. On utilise l'intérieur des coudes, des genoux, les pieds et les mains pour s'accrocher. Puis viennent les abdominaux quand il faut rester en place en fonction des positions. C'est assez physique. Vous serez bien contents quand les pizzas arriveront, ça creuse autant d'efforts. Tu places ses mains sur la barre pour le guider dans les premiers instants. Bon se serait plus simple si tu étais en short, mais je ne suis pas sure que mes vêtements soient à ta taille. Tu rigoles, sans gêne, le taquinant un peu. Tu ne l'imagine pas vraiment en short de danseur ou encore en body.



   
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Jeu 27 Sep - 11:49

La réalité de l’exercice suffit à le calmer. De lion, il était retourné à l’état de chiot, la queue entre les pattes, attentif, un peu craintif. Craintif, ou contemplatif ? Il n’avait pas eu le temps d’enlever sa première chaussette que l’objet de son admiration était déjà gracieusement enroulé autour de cette barre. Les yeux écarquillés, la bouche à demi ouverte, rafael ne savait plus quoi dire ou penser. Il ne savait même plus où se mettre. Arrêté dans son mouvement, il était figé devant la démonstration qu’on venait de lui faire. Ses clichés avaient pris la plus grosse claque de leur vie et sa confiance en lui s’était à nouveau évaporée, tel un nuage de rêve. wow. Un murmure dans le silence qui s’était construit autour d’eux. Un souffle, à peine, pour essayer de le sortir de sa torpeur. En vain. C’est le contact de sa main contre sa peau qui le réveilla, lui qui rêvait debout, et le ramena à la réalité. Rapidement, il termina d’enlever ses chaussettes en essayant d’assimiler tout ce qu’elle venait de lui dire. Concentré. Décontenancé. Les deux? j’y arriverai jamais, t’es dingue. Il regardait tour à tour, nell, et cette barre de métal. Froide. Et statique. Indomptable même. Il avait fait le malin, mais la réalité le rattrapait bien trop vite et il avait avoué sans honte. Il ne croyait plus en son talent caché, ni en ses timides abdos. Il ne croyait pas en ses capacité, et il savait qu’il n’aurait jamais la force nécessaire pour faire ce qu’on attendait de lui. Encore moins la grâce que demandait l’exercice …

Omnibulé par ce bout de fer, rafael était passé à côté de la remarque de la chef, qui avait résonné dans le vide. S’il en avait eu une, on aurait presque pu voir son âme s’échapper de son corps. A la place, on voyait plutôt sa fierté prendre ses jambes à son cou, alors que ses mains étaient fermement collés à la barre. Rappelle moi, pourquoi j’ai dit oui? Pour elle. Pour le fun. Pour lui plaire. Pour la faire rire. Pour la détendre. Pour ses beaux yeux. Elle arrivait à le convaincre en deux temps trois mouvements, et il se savait bien trop faible. Il savait aussi qu’elle devait en profiter, même si elle lui rendait bien. Il savait bien trop de chose, mais si peu en réalité. N’est stupide que la stupidité, mais pourtant, rafael était le plus idiot de tous à se croire amoureux alors qu’il ne savait rien de l’amour. Il ne savait rien des faiblesses du coeur. Un idiot ; se voilant la face pour se rassurer de ne pas être si seul. Pour se rassurer d’avoir toujours un coeur, et qu’il soit toujours au bon endroit. De toute évidence, maintenant qu’il avait signé son pacte avec le diable, il n’avait plus qu’à le dompter. Alors il tenta de s’accrocher, de se hisser à la force de ses petits bras. A chaque mouvement, il inspirait profondément. Inutile de faire bonne figure à ce stade, son corps entier le trahissait.

Si je tombe, tu peux me rattraper comme une princesse stp? Arrivé à la moitié de la barre, il était dans une position qui ressemblait à la fois à un chimpanzé, et à quelqu’un ayant une énorme gastro. Il n’avait utilisé ni ses coudes, ni ses genoux. Il avait fait son chemin comme il le pouvait, et le plus important était qu’il était arrivé à destination. Mais il avait été attentif, et il chercha à prendre les devant et à révéler ce talent qui, peut-être, était quand même au fond de lui. Il chercha à se retourner pour glisser comme l’avait fait nell quelques minutes plus tôt. L’exécution, par contre, laissait à désirer et il faisait le sourd aux conseils de sa prof. Une sale habitude. Alors qu’il lâcha les bras, il se cogna la tête contre le métal, perdit l’équilibre, et s’écrasa pathétiquement au sol dans un bruit sourd. On pouvait entendre un mélange de plainte et de rire venir des coussins où sa tête s’était enfouie. Le choc avait été absorbé par ses genoux, où il était maintenant certain d’avoir une belle bosse dans l’heure qui allait suivre. On avait dit comme une princesse nell ! Tu n’écoutes pas du tout! Sa main libre tendu devant lui, demandant à la belle de l’aider à se lever. Loin d’être mauvais joueur, il était prêt à remettre ça. Son esprit compétitif s’était révélé dans la chute et il n’était pas dans ses plans de perdre contre un bout de fer. C’est dingue que tu ressembles pas à Quasimodo à l’heure actuelle..


   
   
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Jeu 4 Oct - 10:17

Beaucoup sont impressionnés la première fois qu'ils voient quelqu'un faire du pôle danse. Tu ne t'imaginais pas faire tout ce que tu fais maintenant à l'époque. Tu étais très maladroite au début. Voir son visage blêmir alors que tu es enroulée autour de la barre comme un serpent autour de sa branche te fait rire. Tu n'as qu'une hâte, le voir à son tour dompter maladroitement la barre. De la moquerie ? Non, de l'amusement, du bon temps et des souvenirs. Tu tentes tant bien que mal de l'aider, de le guider, comme tu le fais durant tes cours. Ce côté maternel ressort de toi. Cette partie protectrice et attentionnée. Là où tu t'assures toujours que la personne va bien avant de rire d'une petite chute ou autres. Tu prends des précautions, posant tes mains sur son dos lorsqu'il grimpe comme un singe. Il manque d'élégance, mais jusque-là il se débrouille pas mal. Si je m'en tiens à tes propos, tu ne devrais pas tomber si ? Sans surprise, alors qu'il prend les devants pour tenter tu ne sais quelle figure, il tombe. Et toi t'es juste incapable de le rattraper. Les chutes ça forge. Tomber pour mieux se relever, ce n'est pas ça le dicton ? Alors tu lui tends la main pour qu'il se relève. Les princes retombent sur leurs pieds en général. Tu as une moue un peu désolée et t'empresses de vérifier si sa tête va bien. Tu es d'une douceur sans égale, glissant tes doigts dans sa chevelure à la recherche de la moindre blessure.

Sans lui demander son avis, tu pars chercher un sac de petits pois surgelés. Vous savez, cette poche de glace improvisée. Il ne sert qu'à ça et t'a toujours été utile. Tiens. Tu le presses contre l'arrière de sa tête. Histoire que tu ne ressembles pas trop à une licorne dont la corne pousserait du mauvais côté dans les prochains jours. Tu as vu pire comme première fois, mais mieux aussi. L'expérience, bien que courte fut amusante. Mais il ne faut pas s'arrêter à un échec, c'est comme tout, entrainement et exercices jusqu'à la réussite. C'est comme ça que tu as réussi, sans jamais abandonner, quel que soit le domaine. Toujours finir ce que l'on commence. Je pense que tu es trop pressé. Mais je suis impressionné, tu as la tête dure, je suis tombé plus d'une fois avant d'y arriver. Fonctionnant grâce aux exemples, tu reprends place près de la barre. Tes mouvements sont plus lents et tu expliques chaque geste, t'assurant qu'il observe avec attention. Tu glisses à nouveau jusqu'au sol. Tu vois ? Je ne t'en voudrais pas si tu ne veux pas re essayer.

Tu ne lui en voudras jamais tout court. Il a cette sale manie de t'attendrir quoi qu'il fasse. Comme s'il savait toujours quoi faire pour que ton petit cœur craque. L'interphone de l'appartement t’interrompt dans tes pensées, mais surtout dans votre exercice. Un signe ? Vous échangez un regard. Vous pensez surement à la même chose. Ton estomac se met même à faire des siennes à l'idée de finir emplit de pizza. Je pense que ça met fin à notre petit cours... Mais libre à toi de t'y remettre après si tu souhaites toujours renforcer ton talent caché. Tu ouvres donc au livreur, qui ne tarde pas à sonner à la porte. L'odeur emplit ton appartement en un rien de temps. J'avais presque oublié et maintenant je meurs de faim !



   
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