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Mon Dahlia noir ft.Sik Lalia
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Anonymous
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Ven 22 Fév - 21:03
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Anonymous
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Sam 23 Fév - 2:23
Dahlia noir
outfits ~ Une journée bien remplie, une vie un peu plus légère. Les événements qui datent depuis mon retour à Jeju – il y a quelques mois – ont fait en sorte que le poids qui se retrouvait sur mes épaules, depuis de nombreuses années, se soit envolé. Ne laissant que le regret et la culpabilité. Ceci dit, cela reste une autre histoire que je devais régler éventuellement. Petit à petit. Grain de riz par grain de riz. Ce qui me préoccupe en ce moment; mes foutus seconds qui me foutent hors de moi, comme à chaque fois. Une réunion s’est déroulée plus tôt dans la matinée qui s’est éternisée à mon plus grand désagrément. Tous essayent d’avoir une idée meilleure que d’autre. Tous beuglent et jugent sans arrête ne me laissant pas la chance de placer le moindre mot. Malgré que ces temps-ci, je dors un peu mieux et me donne une meilleure mine, donc de «bonne humeur», ces hommes ont rapidement gâché ce moment. Seule dans mon bureau avec un écran sur le mur qui montre les visages des destinataires de mes autres hôtels ailleurs dans la Corée-du-Sud. Même si, je n’ai que quatre hôtel sous le nom de Lys hotel pour l’instant, ces personnes d’affaires réussissent à me vider l’énergie au point de vouloir regretter d’avoir fait carrière dans le domaine des affaires. Au point, de regretter de faire des échanges avec eux et de laisser gérer mon hôtel sous mes directives. Décidément, je me suis bien fourvoyée. Je suis bien celle qui s’accoude en déposant ma tête sur ma paume de main avant de soupirer, très agacée, en les regardants tous tour à tour. C’en ai assez. J’en ai assez de leur querelle, qu’ils se mettent en premier plan. Tous les mêmes les hommes. Être valorisé et vouloir paraître supérieur que d’autre. Ça devenait exaspérant.

Le résultat de la réunion? J’ai haussé la voix disant ce que je n’aime pas en particulier avant de fermer court à cette vidéo conférence. Ce que je déteste le plus c’est de gaspiller mes heures de travail pour absolument rien. Du coup, la journée? Une perte totale avant que je prenne mon sac pour descendre à la réception pour déguerpir en embarquant dans un taxi. Quelle journée merdique et blasée que j’ai pu avoir. J’ai besoin d’un verre pour décompresser et pour me détendre comme à chaque fois qu’ils me mettent en rogne. Pourquoi suis-je embarquée dans un taxi? Tout simplement que je ne vois pas l’intérêt d’avoir un chauffeur privée sous la main. Pourquoi donc je n’ai pas pris ma voiture? Tout simplement que je n’avais pas envie, aujourd’hui, de conduire.

Ainsi, je me rends chez moi. Me dévêtant de mes habits pour me glisser sous une douche bien chaude. La vapeur qui enveloppe entièrement la salle de bain, cela m’apaise, si réconfortant. Comme si on se purifiait sous cette eau chaleureuse. Malgré cette ambiance relaxante digne d’un spa, toute bonne chose à une fin. Je mis fin à cette courte vie paisible pour me préparer à mon vendredi soir habituel, c’est-à-dire aller boire un verre ou deux à Dionysos. Une robe noire bien simple et chic à la fois que j’enfile félinement. Me coiffant, me maquillant, me parfumant. Officiellement prête, j’attrape une de mes nombreux pairs de chaussure à talon et je me dirige vers ce fameux bar qui est également mon échappatoire d’une dure journée. Le second taxi a été tranquille. Ça m’a laissé la chance de regarder le paysage qui se faufile sous mes yeux le temps que j’arrive à cette bâtisse. Ne pensant à rien, pensant à ni plus ni moins à l’alcool que je vais boire pour décompresser. En arrivant, je salue de la tête mon amie barmaid qui se trouve à être présente comme à chaque vendredi. Une amie de longue date qu’on s’est perdue de vue avant se retrouver de manière cocasse. Je m’assois sur un tabouret proche de cette dernière alors qu’elle m’a tendu mon verre de Whisky. Ainsi un fort pour commencer comme à mon habitude. Je bois plutôt rapidement sentant ce fort qui m’engourdisse la gorge, arrachant un certain plaisir puisque je sens le liquide se diriger vers mon système digestif. Pourquoi donc un Whisky? Un gout de luxe, mais aussi parce que j’aime bien l’arrière-goût qui puisse avoir quand ils le font vieillir dans un baril.

Les alentours ont toujours été un souvenir à chaque fois que je suis venue ici. Je ne m’occupe pas de ce qui se passe autour. Premièrement parce que je ne vois pas d’intérêt et deuxième parce que personne n’ose m’approcher. Digne femme solitaire que je suis qui a l’air imposante et intimidante. Je ne sais pas pourquoi j’ai cette impression en public. Il faut seulement avoir les couilles pour m’aborder puisque c’est seulement d’apparence. Il ne faut pas juger un livre par la couverture n’est-ce pas? Et pendant que j’ai pensé à ça, un homme s’est approché avec deux verres de Daiquiri souhaitant me tenir compagnie. Voilà, un qui a eu le courage d’affronter le préjuger que ces personnes pouvaient avoir à mon sujet, je lui en félicite. « Oui, avec plaisir.» fis-je en lui faisant signe de s’assoir à mes côtés en prenant les verres pour ne pas qu’il renverse une goutte. Le daiquiri. Une liqueur qui a du rhum à l’intérieur, légèrement sucré pour enlever l’acidité du jus de lime. Un cocktail que j’aimais particulièrement, mais que je n’osais pas prendre. Mes caprices veulent que ça soit le Whisky en premier avant que mes lèvres puissent toucher d’autre alcool, mais cela peut changer éventuellement. Une routine est faite pour la briser, n’est-ce pas? « Avoir su que vous vous ennuyez seul dans votre coin, je serai venue vous accompagner tels deux solitaires.» Un sourire en coin que j’ai pu laisser échapper avant de déposer mon regard dans le sien. Il a une belle gueule, beaucoup de charme, je ne peux pas le nier. Je l’ai certes remarqué au fond de la salle, mais ça, c’est quand je laisse glisser mon regard avant de pouvoir partir disant que je me suis assez décompressée. Me disant que ça serait aussi le temps que je retourne dans mon loft pour une autre journée. Dans ce cas-ci, je crois bien que la soirée va être un peu plus intéressante que les précédentes.



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Sam 23 Fév - 12:59
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Anonymous
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Sam 23 Fév - 16:47
Dahlia noir
outfits ~ Un doux mélange de la liqueur touche finalement à mes lippes dès que cet étranger prit place à mes côtés. Franchement plus doux à mon œsophage contrairement au Whisky que j’ai pris cul-sec tout à l’heure. Un mélange délicieux que le rhum met un petit brin d’exotisme à cette boisson alcoolisée. Je ne suis pas celle qui est du genre à prendre un cocktail lorsque c’est le temps de décompresser. L’alcool fort fait amplement l’affaire. Cependant, je devrais paraître une ivrogne ou bien snob de commander ce breuvage au lieu du Daiquiri ou tout ce qui rapporte. Je devrais peut-être changer ma routine en choisissant une autre boisson pour avoir la chance d’être accostée, mais ce qui me fait hésiter c’est que la pêche a été fructueuse en ce moment. Puis, honnêtement, je suis difficilement abordable car ma vie professionnelle écrase énormément sur ma vie personnelle. J’ai fait le choix de carrière au lieu de ma famille, mais je ne dis jamais non à ce qui s’agit de mes amies, le sujet familial est un point plutôt délicat que je délaisse volontiers puisque la haine que j’ai envers mes géniteurs est toujours aussi présente dans mon cœur. Son sourire a été contagieux alors que je dépose mon verre. Il est enchanté que j’aie accepté sa requête? À cette pensée, ça m’a fait échapper un petit rictus. Si c’était réellement ça, ça serait une personne qui est assez simple d’esprit. Sauf que je crois plus que c’est quelque chose de bien plus. Mon regard parcourt l’homme devant moi. Je ne juge pas, mais disons que j’analyse. Ses cheveux bien peignés, son visage merveilleux et sans défaut. Je pourrais dire qu’il s’occupe bien de lui ou bien il a été chanceux d’avoir eu les faveurs de la vie.

Décidément, la timidité joue un rôle dans sa solitude. Je ne peux pas comprendre ces personnes qui sont gênées puisque je ne détiens aucune gêne. Je pourrais faire une scène devant tout le monde la honte ne serait jamais présente. J’assume entièrement – sauf s’il s’agit d’une accusation que je n’ai jamais commis – et la vie a l’air si triste si on ne prend pas l’audace de dire ce que nous pensions. Je ne serais pas aussi avancée dans ma carrière si je n’ai pas dit ma façon de penser ou bien, mes hôtels seraient de l’histoire ancienne. Je n’ai pas peur de mettre le pied à terre et de toute façon, il faut bien que quelqu’un le fasse d’une manière ou d’une autre. Donc pourquoi pas moi? Jolie jeune fille? Malgré tout que j’ai tiqué sur son compliment, je suis plutôt flattée. « Jolie jeune femme serait plutôt appropriée puisque je me sens rajeunir comme si je retournais à mes 18 ans. Sauf que je prends le compliment volontiers et je la retourne également, merci.» lui ai-je dit en me replaçant une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille, amusée. Un écart de six ans ce n’est pas ce qui me déplaît, mais on dirait une façon perverse de le dire. D’ailleurs, il y a quelque chose qui attire mon attention lors de mon analyse. Il est asiatique, mais quelque chose me dit qu’il ne vient pas d’ici ce n’est pas le fait de sa façon de parler, au contraire, il se débrouille très bien, mais c’est ce qu’il dégage comme aura. Puis ses yeux sont illuminés par une certaine lueur d’avidité que je ne peux mettre le point dessus sur la raison du pourquoi j’ai pu déceler un truc pareil. Pour un homme qui prend soin de son apparence, mon avis étant qu’il vit plutôt bien financièrement, mais dans ce cas-ci je m’en fiche éperdument puisque ce n’est pas de mes oignons.

Donc, je ne suis pas la seule qui se perd dans ses pensées. Le silence installe devenant légèrement lourd. J’ai eu l’occasion de déguster un peu ma liqueur en regardant ailleurs pour ne pas le sentir intimider. Mon analyse étant fait, résultat : un homme, que je peux dire récemment mûr, timide qui s’occupe bien de lui en ayant l’impression d’être avare et un brin pervers, mais cela reste une première impression malgré tout. Je ne le connais pas. Ce n’est qu’un étranger que peut-être que je ne reverrai sans doute pas ou bien que cela va aller plus loin, je ne sais pas ce que la vie me réserve. Voilà, que mes pensées sont avérées être juste. Il était présent à tous les autres vendredis soirs, mais il n’osait pas. Pourquoi autant de courage soudainement s’il m’a vu plusieurs reprises ici? Une intrigue qui mérite toute ma curiosité, mais ce ne sont pas de mes affaires, enfin pour le moment. Ainsi, il débute la conversation avec une question. Qu’est-ce que j’apprécie ici? Je n’ai aucune idée. Je crois que cela a été mon premier bar que j’ai mis pied dès que je suis arrivée sur l’île. «Mon amie est barmaid et aussi l’ambiance est agréable malgré tout. Ça m’a charmé. Et vous? C’est certainement pas la réputation du meilleur Daiquiri que vous êtes ici, n’est-ce pas?» retournais-je la question volontiers avec un brin de taquinerie dans mon regard. Quelques passants se faufilent à nos côtés faisant monter l’odeur de mon parfum coûteux à mon nez ainsi au nez de cet homme auprès de moi. Un effluve que j’ai apprécié dès que j’ai eu mis main sur cette bouteille dispendieuse. Cela a été un caprice bien hors de contrôle, mais c’est le seul arôme qui puisse se jumeler parfaitement avec mon identité. Je n’abuse pas de cette essence surtout au prix que ça m’a couté. J’allais bien l’utiliser pour des occasions spéciales ni plus ni moins. Ceci dit, je dépose une fois de plus mes lèvres sur mon verre avant de la déposer et de jouer un peu pour faire tourner un peu le liquide. Je me dis actuellement que le vouvoiement allait être relou. «En passant, Je suis Sik Lalia, vous êtes pas obligé de me vouvoyer.» Pourquoi faut-il que je casse la glace? Je ne sais pas, c’est pourtant si facile quand je le fais contrairement à d’autre.



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Dim 24 Fév - 18:05
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Anonymous
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Dim 24 Fév - 20:56
Dahlia noir
outfits ~ J’ai de plus en plus l’impression que cet homme devant moi, inoffensif et digne de confiance – tente-il de me convaincre – me cache quelque chose. Une ruse que j’ai pu voir briller dans ses yeux foncés? Je dois nettement me méfier et depuis quand je ne suis pas sur mes gardes? Malgré qu’il soit beau, charismatique, son jeu se fausse quelque peu à ce qu’il projette réellement. Tantôt timide, maintenant tombeur. Tout cela se révèle peu à peu plus qu’on discute. Je suis une femme d’affaire même si je me montre amical il est en rien pour autant que je ne baisse pas ma garde quoi qu’il arrive. Les hommes qui tentent absolument tout pour avoir ce qu’ils veulent, il y en a énormément dans mon métier. Surtout des plus vils, les plus dangereux, venimeux. Je reste toutefois là tentant de mieux les cerner avant de les attraper les mains dans le sac. Sauf que je n’aime pas les hypocrites. Je suis quelqu’un de vrai. Ceci dit c’est un peu ironique puisque je me cache derrière un rempart froid. Ma vraie personnalité est ainsi en sureté comme ça personne ne peut la blesser. Ça reste toutefois que c’est moi; une femme qui a un caractère bien fort derrière plus enjouée. Néanmoins, il va falloir qu’il montre rapidement ses cartes avant que je découvre de plus en plus ce qu’il n’est pas. Tout de même, je suis bien tentée de le laisser aller.

Ainsi mon visage manque d’imperfection? Je suis fatiguée avec mon insomnie, forcément, j’ai des cernes dus au manque de sommeil. Un rictus apparaît sur mon visage. Il est de plus en plus intéressant pour chercher de tels mots. Homme sophistiqué? Non. Charmeur? Je crois bien que si. Son côté peu à peu inoffensif disparaît un peu, laissant place à un dragueur. Un vrai flirte comme cela, utilisant des mots mielleux, prétendant la perfection, la beauté, complimentant davantage. Je ne suis pas sotte, pourtant je suis amusée. Si jamais je lui montre le moindre intérêt, un contact physique par exemple, je vais voir la vraie personnalité qu’il tente tant bien que mal de le cacher. Sauf que ce jeu me plaît davantage à ma grande surprise. Quel jeu que je prétends? Les hommes comme lui devant moi – enfin je suppose – sont comme cela. Ils paraissent si doux, gentlemen, poli, mais dans le fond plus qu’on prend le temps de discuter de tout et de rien. De glisser des petits pièges pour briser le reflet qu’ils projettent. Quel piège? Ça reste un secret. Puisqu’ils sont dévastateurs au point de voir les morceaux du masque s’évaporer, pièce par pièce, laissant place à leur vraie personnalité. Un jeu intéressant, délicat, logique qui n’en reste pas les plus alléchants. Alors, qui est-il?

Donc, il est ici depuis peu? Une lueur de curiosité brille dans mon regard. Soudainement intéressée. Il n’est pas d’ici et l’accent que j’entends me confirme de plus en plus. Quel pays vient-il? Il est métisse c’est un fait puisqu’il a les origines asiatiques, mais il est bien plus. Français? Non, il n’a pas d’accent comme les français lorsqu’il parle le coréen. Anglais? Peut-être qui sait? Un homme qui me titille la curiosité, j’aime. Son Daiquiri… Suis-je si imprudente pour dire que c’est sa boisson préférée? Évidemment que non, ça ne doit pas l’être. Un homme de sa prestance, il doit aimer sûrement autre chose. Il finit son verre sous mes yeux alors que le mien reste un fond. Je n’irai pas le suivre dans cette voie-là. Tente-t-il de m’amener vers cette débauche? Ça ne m’étonnerait pas en fin de compte. Soudain, son attention retourne sur moi, détectant de l’envie. Un certain désir qui s’en va sur mes lèvres? Mes lippes l’incitent à cette attirance? Il est bien curieux cet homme.

Stuart Darren, c’est officiellement un anglophone. Son sourire qui m’affiche digne d’un étranger m’a failli me faire craquer, mais il faut que je garde le contrôle. Je finis mon fond de mon cocktail. Venant ainsi au sujet de mon prénom. Arf, pourquoi j’ai un prénom aussi peu courant? Ma mère voulait quelque chose d’originale pour sa fille unique. Elle voulait tellement que je réussisse dans la vie et que je me démarque. Je me suis démarquée en tombant enceinte, elle m’a pris mon bébé pour ensuite l’abandonner dans les bras du père pour que je puisse disparaître à Séoul comme une voleuse. Une histoire bien médiocre. Des géniteurs que je déteste pour ce coup-bas qu’ils ont pu me faire. Je les ai abandonnés à la capitale, j’ai retourné ici pour faire ma vie et continuer ma carrière en tant que femme d’affaire. «Pourtant je suis belle et bien Coréenne. Ma mère voulait de l’originalité vu qu’elle adore l’étranger… Bref, à ce que je vois tu n’est pas d’ici, non?» fis-je en m’accoudant pour déposer ma tête contre le dos de ma main en le regardant. Habituellement, j’évite le sujet de parler de ma famille puisque je ne les apprécie pas terriblement, mais c’est venu au fait. J’aurais pu mentir, mais il y a assez de cachoterie entre ce Dan et moi, n’est-ce pas? Il ne se montre pas naturel, mais ne vous inquiétez pas j’allais le cerner tôt ou tard ou pas. D’ailleurs, il va falloir qu’il arrête de me vouvoyer. «Pourquoi Jeju?» dis-je en faisant signe à mon amie au bar de prendre la même chose avant d’ancrer mon regard dans le sien. « Si jamais tu veux un guide pour faire un peu de tourisme, je peux m’en charger si tu veux.» J’insiste sur les pronoms pour l’inciter à faire de même.



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Dim 24 Fév - 21:47
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Lun 25 Fév - 0:37
Dahlia noir
outfits ~ En ce moment, je me sens comme si je jouais dans un jeu d’échec. Chaque pion que j’ai pu avancer, il fait de même. Minutieusement mon pion qui bat le sien à chaque spéculation que je me faisais de lui. Chaque fois que je découvrais quelque chose sur lui est une bataille de plus à ma banque m’approchant davantage à sa défaite. Chaque fois qu’il est pris en flagrant délit de jouer le jeu est un délice. Je m’approche doucement vers la fin de cette partie. Sournoisement, je me délecte d’une victoire éventuelle qu’il peut me procurer. Case par case, tactique par tactique, il me satisfait. Je n’ai jamais eu autant de plaisir à vouloir dévoiler son jeu. Devenant facile. Devenant désarmé. Un prédateur qui a été pris dans sa chasse, sa victime s’est retournée contre lui l’acculant au mur. Il est pris au piège aussi aisément. Il panique. Il perd ses moyens. Un succès des plus assuré quoiqu’un peu amer. J’aurais voulu davantage m’amuser telle une bête sauvage qui titille sa proie avant de la dévorer. Cela va pimenter un peu ma soirée si ce gibier décide de se défendre et de passer à l’offensive. Se battre contre sa vie pour que je puisse finalement l’achever. Ça serait exquis.

Avarice. Ses pions s’écroulent peu à peu. Un rictus s’affiche sur mes lippes. Je sens que cette partie s’achève en ma faveur et j’en suis pleinement fière. Je vois son vrai lui. Ce n’est pas que je ne lui fais pas confiance, mais je n’aime pas ceux qui jouent les hypocrites pour me berner. J’adore lorsqu’on joue franc jeu même si quelque fois on peut faire des coups croches. En toute honnêteté, je préfère comme cela que de me faire poignarder dans le dos et de mépriser cette personne. Ainsi, il est venu ici pour un héritage. Il adore l’argent? Il est là pour réconforter sa mère? En voyant son sourire qu’il m’affiche, je ne crois pas du tout à cette menterie. Depuis quand on prend la monnaie familiale pour réconforter? De nos jours, on prend et on le garde. À moins qu’il soit adorable, gentil, mais j’ai une nette impression que derrière tout ça, il est mesquin. C’est ce que je ferai, mais ça c’est plus histoire personnelle rendue-là. Cette future victoire va être si délectable, alléchante. Pourquoi je pense de façon coquine? Je ne sais pas. Pourtant je n’ai bu qu’un whisky et un daiquiri, tous les deux assez rapidement. Nah, ça ne doit pas être ça. Je me fais des idées. Ça serait stupide de ma part, si ça me prend si peu pour arriver là. Je regarde attentivement les faits et gestes de Darren. J’ai l’impression qu’il est un lion. Un majestueux lion qui grogne, frustré. Un lion qui vient tout juste d’être royalement dupé par sa prise. C’est si fascinant.

Échec et mat. Il montre enfin son jeu. Son dos adossé sur le dossier en croisant ses jambes. Le précédent soupire. Je hausse les épaules concernant le prénom choisi par ma maternelle. Je m’en fiche éperdument ce qu’elle pense et ce qu’elle a pensé. Qu’elle regrette de ce qu’elle m’a fait, qu’elle s’excuse et là, je vais peut-être songer de lui montrer le respect. Pour le moment, elle n’en aura tout simplement pas ou peut-être jamais qui sait? «Non, mais tu te débrouilles parfaitement. Je t’en félicite.» fis-je en levant mon verre avant de le finir complètement. Décidément je préfère l’alcool fort que les cocktails. Je sais pertinemment que les femmes adorent ce genre truc, mais me concernant ce n’était pas pour moi. Ce sont des boissons traitres qui goûtent les fruits, comment devenir pompette rapidement. Alors qu’un verre de Whisky, Rhum, Vodka, etc. on le sait qu’on doit prendre avec modération. Les verres arrivent. L’employé n’a pas eu le temps de partir vers le bar que le lion pris sa boisson pour le prendre cul-sec. Il est agacé? Cette victoire est orgasmique. Faisant de même avec mon Daiquiri : cul-sec. «Tu te sentirais coupable de prendre mon temps..? Remboursement? Je te l’offre gratuitement le tour de l’île. Tu auras aucune dette envers moi.» Gratuitement? Je suis d’humeur généreuse? Non, seulement un plaisir personnel pour enlever ma routine quotidienne. Je me lasse un peu de me lever le matin, déjeune et d’aller travailler jusqu’à que la soirée soit bien entamée, avant d’aller chez moi, manger un truc et ressortir pour aller dans un bar. Ça pourrait bien faire changement et aussi me changer les idées.

Je rigole un peu à ce qu’il m’a dit. Daiquiri? C’est un beau et bon cocktail, mais rien de plus. «Il ne faut pas juger un livre par sa couverture.» fis-je franchement avant de me lever de mon tabouret pour me dégourdir les jambes. Diminuant ainsi la distance entre nous avec un rictus victorieux. Les quelques claquements de mes talons qui retentissent sur le plancher. Je dépose mon doigt sous son menton, le narguant un peu du regard. Il a touché ma fierté dignement. Je m’amuse comme une petite folle. Il doit se sentir honoré. Décidément, je n’ai pas totalement mon bon sens, à croire que ça me prend très peu pour que ce dernier s’envole pour me faire passer à l’extravagance. Je m’en fiche, j’assume entièrement mes gestes, je n’ai pas honte et je n’aurais jamais honte. Il a un bar chez lui? Il titille davantage ma curiosité en plus d’avoir regardé ma robe. Pervers? En diminuant les quelques centimètres qui nous séparent, je frôle doucement ses lèvres avec les miennes, l’aguichant davantage, jouant encore autant. «Tu te lances un beau défi, je suis curieuse du résultat.» soufflai-je pendant que mes lippes s’étirent de plus en plus pour afficher un séduisant sourire. Une partie gagnée digne d’une tacticienne? Peut-être.



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Jeu 14 Mar - 22:41
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Ven 15 Mar - 23:27
Dahlia noir
outfits ~ Je m’imagine moi en train de lancer des cartes à jouer dans les airs avec une mine victorieuse sur mes lèvres. Celle qui s’adosse sur le dossier de la chaise en regardant d’un air supérieur son adversaire qui vient tout juste de tomber directement dans mon jeu autour de la table devant un croupier comme seul témoin. Il a montré son jeu un peu trop rapidement. Lorsqu’on joue au poker, il faut être patient. Calculer chaque carte pour savoir si oui ou non on devrait miser de plus en plus ou seulement regarder les cartes à venir. Sauf qu’en dévoilant comme cela, je me disais que peut-être les autres parties seraient semblables. Dévoilant son jeu en déclarant tapis. Peut-être cela cache quelque chose en fin de compte? Peut-être qu’il désirait me laisser croire que j’ai gagné pour justement mieux attaquer? Serait-il si sournois que je le pense réellement? Suis-je en train de sous-estimer mon ennemi? Il va falloir que je change de fusil d’épaule pour ne pas être prise sur le fait. Je devrais être davantage vigilante à son égard. Me disant que c’est éventuellement ça sa tactique. Le lion qui se croit fait prendre, mais dans le fond s’attend que sa proie revienne vers lui, ainsi vérifier s’il est KO ou pas, pour pouvoir la croquer par surprise, fait comme un rat!

Jugement. Cela dépend du jugement que tu pouvais faire et avoir. Comme par exemple me parler, me détester de façon hautaine pour un geste que je n’ai pas commis, mais comme m’a mis la faute sur mon dos délibérément sans demander mon avis, c’est non. Cette fameuse histoire de mon passé concernant ma grossesse de jeunesse. Je l’ai amèrement sur le cœur et j’ai dû mal à passer à travers. Je me rappellerai toujours de cet événement; moi qui venait d’apprendre que j’étais enceinte. Sur le coup, j’étais choquée. Cela dit, j’ai appris à accepter cette fatalité. Évidemment que mes parents ont été les premiers à être au courant de cette erreur et je voulais lui révéler à mon petit ami de l’époque. Cependant, être séquestrée de chez soi, se faire martyriser psychologiquement par ses propres géniteurs cela me dépassaient fortement. Sauf que j’ai passé à travers et j’ai aimé cet enfant… Jusqu’à temps que l’accouchement je m’évanouis, au réveil : tout était disparu. Je n’ai pas entendu un moindre cri, je n’ai même pas su prendre le bébé dans mes bras. Au lieu de ça, on a déménagé à Séoul pour que je refasse ma vie. Pour que je revienne dans le droit chemin et que j’aie un avenir prospère. C’est ce que j’ai fait jusqu’à temps que j’apprenne tout cela. Des murs ont des oreilles, dit-on. Dernièrement, j’ai su que c’est une fille et qu’il vit avec son père, déjà je suis soulagée. Néanmoins, la problématique reste la famille qui a la manie de se voiler le visage, boucher les oreilles et se cacher les yeux pour ne pas entendre la vrai vérité. Bref, dans ce cas-ci, c’est un jugement par rapport à la boisson. La première impression dans le fond, mais j’adore fausser les idées. Comme j’ai déjà dit : Il ne faut pas juger un livre par sa couverture, n’est-ce pas? Je peux paraître douce, inoffensive, mais ce n’est pas le cas. Tout le contraire, en fait.

L’attirance que je ressens envers lui ressemble fortement à un aimant, je ne peux m’y résoudre que de succomber à ce champ de force. Donc près de lui, j’ai même osé toucher en dessous de son menton pour pouvoir regarder ses yeux foncés. Regarder son visage, regarder ses traits pour ensuite poser mes yeux sur ses lèvres. Son merveilleux sourire qu’il a pu m’afficher avant que je m’approche pour frôler ses lippes. J’aurais pu l’embrasser immédiatement, j’aurais pu lui donner cette chance. Je pourrais terriblement céder à cette tentation qui m’est étonnement apparue de mon far intérieur. Elle devient pressante, devient une envie incontrôlable, mais il a décidé de parler ce qui m’a rapidement ramené à la raison. « Ego?» je souris avant de me retirer de la proximité de son visage ainsi me redressant entièrement en face de lui, malgré que je sois toujours à ses côtés. « Un pari, ça te dit? Je te laisse trois chances de découvrir la boisson qui me ressemble et qui me plaît. Le perdant paie la facture et le gagnant a tout ce qu’il désir tant que cela reste dans la mesure du possible.» fis-je en le narguant du regard. Il fallait que je trouve un autre jeu pouvoir déterminer si mon raisonnement envers ce prédateur rusé – qui abandonne rapidement son jeu – envers la proie s’avère juste, n’est-ce pas?

Un jeu qui stipule de poser des questions à l’adversaire. Ainsi faisant naître une discussion et apprendre davantage la personne avec qui tu fais le pari. Trois chances étant les boissons, bien sûr. Nous sommes dans un bar, pourquoi ne rester qu’à une conversation banale alors qu’on peut la rendre si intéressante avec un cocktail? Le perdant évidemment va débourser de sa poche pour pouvoir payer la bile qui va montrer tranquillement ou pas. Une facture salée ou pas. Je m’en donnerai à cœur joie, si je gagne. Ce lion sera à ma merci. Il deviendra un chaton qui quémande sa maîtresse pour s’occuper de lui. L’image m’amuse fortement à vrai dire.



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