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day of the death ft. lalia
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Jeu 17 Jan - 23:05
Outfit Mijoo, elle avait le sang en ébullition. Une envie folle d’exploser… de tout casser. Son émotivité n’avait jamais été une surprise en soi, mais plus rare étaient les fois où il lui prenait des envies meurtrières. Après avoir passée plusieurs heures à table, la belle s’était dirigée dans le centre-ville de Seongsan afin de digérer et de profiter de la quiétude extérieure. Ce coin de l’île, elle ne s’y rendait que pour de rares occasions. En l’occurrence ce jour-ci, elle avait été conviée comme le restant de sa famille à participer au 95ème anniversaire de leur arrière grand-père ! Un bel age, qui méritait les honneurs… Et pourtant, tous ne s’étaient pas déplacés pour des raisons professionnelles ou personnelles. C’était une chose que Mijoo pouvait parfaitement accepter… Mais les mensonges étaient à même de la mettre hors d’elle ! D’autant plus lorsqu’elle prenait sa propre cousine sur le fait.

Immobilisée devant la vitrine d’un bar-restaurant, la jeune femme reconnut sans le moindre mal le visage de celle qui s’était faite entendre trop occupée par le travail pour ce jour bien précis ! Un rire silencieux s’extirpa des lippes de la plus âgée, abasourdie et choquée par la vision qui lui était donné. Il ne lui fallut pas bien longtemps avant que Mijoo n’attrape son téléphone pour y relire le contenu de son précédent sms ; la preuve en elle-même que Lalia lui avait scrupuleusement menti ! « J’y crois pas. Elle se fout vraiment de ma gueule. » s’exclama t-elle, en colère, toujours cloîtrée devant la vitrine. Ni une ni deux, la jeune femme pianota un message à son intention, encore fair-play dans la mesure où il ne lui viendrait pas à l’esprit de piquer un scandale dans le restaurant. Le personnel de cet établissement comme la clientèle n’avait pas à subir son gourou. En revanche, elle ne laisserait pas Lalia s’en sortir aussi facilement ! Pas une fois de plus.

Citation :
« Très occupée par les hôtels ?  day of the death ft. lalia 378580510 Tu me donnes plutôt l’impression de passer du bon temps… Tu ne changeras jamais. Tu ne penses vraiment qu’à toi ! Papy était si triste tout à l’heure… Dépêche-toi de sortir de là ! Je pense qu’on a deux ou trois choses à se dire, sale menteuse égoïste !  day of the death ft. lalia 1126095405 »
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Ven 18 Jan - 2:51
Day of the death
outfitsBlasée. Je suis blasée par cette famille. Je n’ai rien contre la plupart de ma famille, mais j’ai beaucoup sur le cœur concernant mes parents. Les réunions de famille, depuis quelques années, je les redoute. Je les ignore. J’attends quasiment à la dernière minute pour savoir si mes parents seront là. C’est justement la situation de Papy. Son anniversaire est aujourd’hui. Il est vieux, je lui en félicite, mais je ne peux pas y aller, car deux personnes que je méprise beaucoup se sont présentées. Du coup, mon travail a été d’un grand secours. Disons que mon travail a le dos larges ces derniers temps. J’essaie tant bien que mal de me plonger dans la paperasse, dans les tâches qu’habituellement je ne ferai pas. Pour arriver à quoi? À me libérer à l’heure du repas malgré tout, mais bon, je peux toujours aller dans un restaurant et boire mes deux verres de Whisky et manger quelques trucs pendant que le temps passe. Seulement pour oublier cette soirée, qu’en réalité, j’aurais tant voulu y aller. L’alcool tentera d’engourdir mes regrets qui ne cessent de grandir depuis que j’ai boudé mes parents.

Rancunière? Ma devise étant : dent pour dent, œil pour œil. Ils m’ont dénigrée par le passé. Insultée. Menacée. Lors de l’accouchement, ils ont pris mon bébé pour ensuite l’abandonner et me foutre ça sur le dos. Je l’ai su? Certainement. Est-ce que je m’en suis remise? J’ai encore du mal à le digérer même si cela fait quelques années. Rancunière? Oui et avec raison. Sauf que dent pour dent et œil pour œil, je ne pouvais pas prendre un bébé de leur chair et de l’abandonner comme qu’ils ont fait. Que faire alors? Cela m’a pris des années, mais dès que j’ai eu fini mes études. Dès que j’ai commencé à être une femme d’affaire pleinement autonome et indépendante, je les ai abandonnés. Ignorés. De toute façon, ils n’existent plus depuis bien longtemps. Désormais, ce sont à leur tour de souffrir autant que j’ai souffert, malheureusement toute ma famille en écope. Désolée..?

En soupirant, je finis par m’assoir à une table près d’une fenêtre. Je m’en fiche que les personnes me voient à travers de la fenêtre et me voient manger. Je bouffe et alors? Mon assiette qui est arrivée bien plus rapidement que prévu. Cette odeur, ces parfums sont appétissants que j’en ai les mots à la bouche. Une bouchée est exquise. Une autre délicieuse. Je dévore mon repas tellement que c’est bon. L’appétit vient en mangeant et regarde! J’ai déjà fini mon repas et ça n’a même pas pris quinze minutes! Non, c’était seulement l’entrée. Mon plat principale est arrivé juste après que j’aille fini mon entrée. Il est aussi succulent que dès que j’ai commencé à manger. Aussitôt, je n’ai plus eu tellement faim et pourtant j’ai fini de bouffer.

Je me dis que la fin pour se fabuleux restaurant bar est imminente. Bien oui. C’est impossible de finir un verre de Whisky dès qu’on reçoit un mystérieux texto plein de haine. Prenant une gorgée en lisant le message, j’ai pu voir ma cousine qui me regarde par la fenêtre par après. Mince, coincée. J’ai souris avant de me lever et ramasser mon manteau avant d’aller payer et de sortir. Je suis d’avis que je vais passer un mauvais quart d’heure, j’ai mes raisons, mais personnes ne veulent savoir pourquoi. En sortant du restaurant, je tourne la tête vers sa direction avant de lui dire : « Qu’est-ce qui a, chère cousine?» Je lui ai dit d’une façon nonchalante. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse de plus? Je sais pertinemment que mon heure a sonné, j’ai manqué l’anniversaire de Papy en mentant concernant mon travail. Je n’ai pas menti, j’ai travaillé, mais je me suis libérée trop tôt, là est la nuance.



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Dim 20 Jan - 12:12
Outfit Ce qu'elle pouvait être énervante... Le simple fait de la voir suffisait à ranimer l'animosité à son égard. C'était toujours la même chose, avec Lalia... « Ça va, je te dérange pas ? Tu as bien mangé ? » cantonna t-elle d’un ton faussement mielleux. Le sourire de façade qui s’étirait de ses lippes tomba aussi sec en une mine sinistre. Vraiment, le cœur n’y était pas pour les faux-semblants. Surtout qu’il n’y avait personne de la famille à berner ou à impressionner. Les occasions pour se retrouver seule face à face se révélaient plutôt rares. Ni l’une ni l’autre, ne souhaitait passer du temps ensemble, à moins d’y être contrainte. Mais cette fois-ci, Mijoo refusait de courber l’échine pour la laisser s’en tirer à si bon compte. Qu’elles se détestent était une chose. Mais manquer de respect à un membre aussi respecté et apprécié de la famille en était une autre ! Pour ce qu’elle avait fait à leur arrière grand-père, ça, Mijoo ne pourrait le supporter…

« Cousine ? J’aimerai que tu t’adresses à moi par mon prénom, si tu permets. C’est plutôt lâche de te cacher derrière des liens familiaux en espérant que ça changerait quelque chose ? » Franche et mordante, la belle ne tarda pas à décroiser les bras de sa poitrine pour s’avancer de quelques pas vers elle. Même le bruit de ses talons qui ricochaient contre le bitume n’annonçait rien de bon. Lalia n’avait certainement jamais oublié la véritable nature de se chère cousine, à l’opposée de son apparence frêle et adorable. Elle l’était uniquement dans les occasions où il fallait s’apprêter. Mais Mijoo avait toujours été très impulsive et émotive. Elle n’en restait pas moins la même qu’autrefois, très vive d’esprit et réactive. La jeune femme n’avait jamais étaient de celles qui craignaient de se salir les mains. Elle se fichait pas mal de se casser un ongle si à côté de ça elle pouvait en remettre certaines à leurs places… Garçon manqué dans l’âme et à jamais. Dire ce qu’elle pensait vraiment n’était pas un problème non plus.

D’un petit regard par-dessus son épaule, la plus âgée la lorgna du regard avant de recroiser les bras contre elle, médusante. « Bah alors. Où sont tes collaborateurs ? T’étais pas en repas professionnel ? Alors quoi, tu mangeais toute seule ? Comme c’est pathétique... » Son rire fut silencieux mais parfaitement réel. Cette fois-ci son sourire n’était plus qu’ironie et colère. Quiconque les auraient surpris en cet instant penserait que Mijoo était la méchante de cette histoire, mais elle savait parfaitement ce qu’elle faisait ou ce qu’elle disait. Après tout, ce n’était pas elle qui avait abandonné un enfant à la naissance ! Ce n’était pas elle qui avait menti pour éviter un repas d’anniversaire important ! La seule méchante ici, c’était Lalia. Elle en était persuadée. « T’as vraiment pas de cœur. Je me demande comment tu peux dormir l’esprit tranquille… Ça me dépasse. » Et tandis qu’elle se reculait d’un pas pour souffler un grand coup, la jeune femme hésita entre partir ou poursuivre cet entrevu qui la mettait hors d’elle et qui lui prenait autant aux tripes. Avait-elle toujours sa bombe lacrymogène dans son sac ? En toute connaissance, oui. Lalia n’avait pas intérêt à la contredire parce qu’elle n’aurait aucun scrupule à l’utiliser contre elle… En toute franchise, elle s’attendait bien à une riposte de sa cadette au vu de l’ambiance électrique. Ce pourquoi Mijoo garda précautionneusement son sac contre elle...
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Dim 20 Jan - 17:31
Day of the death
outfits ~ J’esquisse un sourire lorsqu’elle m’a parlé. Oui, j’ai bien mangé, mais je ne dirais pas pour ne pas envenimer les choses. Je ne suis pas stupide pour vouloir la narguer comme elle le prétend. Je ne suis pas stupide pour vouloir l’insulter. Parmi tous les cousins et cousines qu’on a, c’est elle que je redoute. Elle est imprévisible, mais à la fois facile à lire comme un grand livre ouvert. Bon, cette situation est facile à deviner, car je n’ai pas été à l’anniversaire de papy. J’aurais été demain et papy le sait. Papy connait, en fait, a déduit que j’ai eu un froid avec mes parents. Mes parents étant hypocritement égoïstes, donc il sait. Si je n’ai pas été aujourd’hui, j’y vais le lendemain au grand plaisir de papy et depuis des années je fais cela. Oui, ça lui rend triste, mais il connait un peu ma situation. Il a voulu savoir ce qui s’est passé, il a voulu savoir pourquoi j’ai changé autant, je crois qu’il a été le seul à aller plus loin sans même que je lui dise quoi que ce soit. Il a été le seul entre toute ma famille. Il a eu l’intelligence de se poser la question, que quand j’étais enceinte, que je ne désirais pas voir les gens alors que c’était tout le contraire. Que j’étais heureuse d’avoir le bébé, mais je maigrissais en vue d’œil, j’étais mal en point et mes parents ne voulaient pas me montrer parce qu’ils étaient les seuls à refuser l’arrivé du bébé. Je le respecte, oui s’en ai triste, mais j’aurais été le lendemain alors que tout le monde soit parti. De toute façon, je suis celle qui a «abandonné» le bébé, donc je ne suis pas la bienvenue nulle part.

Un vrai mouton noir de la famille. Pourtant non. J’ai encore une fois esquissé un petit sourire à propos du lien de famille. La cousine en qui j’ai une grande estime en elle ne m’apprécie de moins en moins et c’est flagrant quasiment lourd, mais elle n’a rien remarqué. Elle ne s’est pas posée de question sur quoi que ce soit. Pourquoi j’ai changé? Pourquoi mes parents ont déménagé à Séoul après le bébé? Pourquoi que je n’ai pas parlé à Iris? Pourquoi je ne parle plus à mes parents? Ce n’est pas évident? Pour une personne intelligente telle que Mijoo, je me poserai des questions. «Désolée, Mijoo, tu n’as pas remarqué que je fais ça à toute notre famille..?» dis-je en laissant passer un message. Si jamais elle pourrait lire entre les lignes déjà ça me soulagerai. Je ne suis pas du genre à révéler la blessure que j’ai en moins, mais laisser sous-entendre c’est un tout autre point. On peut croire que je mens, mais ça c’est leur problème.

Je vois ma cousine en train de se croiser les bras, de faire toute une scène devant moi. Je suis celle qui met son manteau pour ensuite mettre ses mains dans ses poches en regardant calmement la situation d’un air un peu trop calme que ça pourrait fâcher n’importe qui? J’ai un sang-froid qui choque la plupart des gens avec qui je discute. J’ai déjà eu un meeting que mes employés s’engueulaient, moi, je restais bien en place et j’écoutais comme dans ce cas-ci. «Calme toi Mijoo, tu t’offres en spectacle devant tout le monde…» Comment puis-je dormir? Comment suis-je devenue pathétique? Je ne dors presque pas la nuit à cause qu’on m’a volé et abandonné mon bébé. Je bois un peu trop d’alcool pour atténuer ma douleur dans ma poitrine pour ça que je suis devenue pathétique. « Si tu savais… » Soupire-je avant de rajouter. «J’allais voir papy demain de toute façon, monte pas sur tes grands chevaux pour tout ça. Ne t'inquiète pas, mimi…» Je n’ai pas remarqué, mais j’ai dit un vieux surnom que je donnais à ma cousine. Un surnom que je donnais avant que je change du tout au tout. Ça m’a glissé parce que j’essaie tant bien que mal de réfléchir et de choisir mes mots, mais là, trop tard.



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Sam 26 Jan - 17:30
Outfit Elle voulait vraiment une claque sur la joue ? Ce qu’elle pouvait être énervante… Mijoo avait beau l’attaquer de front, rien ne semblait véritablement l’atteindre. C’était à croire que sa cousine avait vraiment un coeur de pierre… A moins qu’elle n’en possède pas du tout ? Cela expliquerait bien des choses - et si cela était vraiment possible, peut-être lui aurait-elle pardonné sous cette condition – mais bien sûr, tout cela n’était qu’utopie… Et lorsqu’elle regardait Lalia et ses grands airs dignes pouvant la faire vomir, elle regrettait vraiment qu’elle soit devenue ce genre de femme… Cette suffisance était insupportable. Elle avait tant de rancœur pour elle que c’en était difficile de la tolérer comme étant un membre de sa famille. Une expression connue disait que l’on ne choisissait pas sa famille. C’était véridique. Et si certains allaient jusqu’à penser que Mijoo pouvait être jalouse de sa cadette, ce n’était que des mensonges. Certes, à comparer le statut des deux jeunes femmes, l’une n’était qu’une pauvre conseillère beauté dans une parfumerie sélective, tandis que l’autre et cadette d’un an, pouvait se prétendre PDG des hôtels Lys. Les deux jeunes femmes étaient radicalement opposées, tant par leurs milieux sociaux que par leurs personnalités… Et pourtant, elles étaient belles et bien cousines. Plus ironique était de se dire que la plus épanouie des deux n’était pas celle qui avait déjà tout… Mijoo vivait toujours avec ses parents, de façon on ne peut plus modeste, mais elle était heureuse oui. Même côté cœur, les choses commençaient à s’éclaircir pour elle…

« Mais Lalia, j’en ai rien à foutre de ce que pense les autres. » renchérit-elle sur un ton hargneux. Ça aussi, c’était bien vrai. Qu’ils observent tous, si c’était amusant. Ce n’était pas elle que ça gênait, mais juste sa chère cousine, visiblement… Aurait-elle peur pour son image ? Il aurait fallu qu’elle y réfléchisse à deux fois avant de manger tranquillement dans ce restaurant, à la vue de tous… Dans l’état émotionnel dans lequel Mijoo se trouvait, c’était trop lui demander que d’analyser les sous-entendus de son interlocutrice. Difficile de voir où est-ce qu’elle voulait en venir, surtout lorsqu’elle prônait une attitude si snobinarde. Et ce qu’elle ajouta pour se défendre ne l’aida pas à relativiser un tant soit peu… Leur grand-père avait toujours été un homme adorable et intègre. Peut-être s’agissait-il de l’homme le plus gentil sur cette planète. Alors bien sûr, qu’il ne s’était pas épanché sur son absence un peu plus tôt. Bien sûr qu’il acceptait de la voir un autre jour. Personne n’en doutait, à vrai dire… Mais là encore, Mijoo avait l’impression que Lalia profitait de sa gentillesse pour faire tout ce qui l’arrangeait, elle uniquement…

Ce sentiment fut d’autant plus renforcé maintenant qu’elle serrait furieusement ses poings autour de la lanière de son sac. De quel droit lui disait-elle de ne pas monter sur ses grands chevaux ? Quant à ce surnom totalement sorti de son contexte… « Qu’est-ce que t’as dis ? M… Mimi ? Ne m’appelle plus jamais comme ça ! Tout ça c’est du passé ! Comme si on avait pu être proches un jour… me fais pas rire ! » … ou même pleurer. Et pourtant il existait une époque où les deux jeunes femmes s’étaient réellement entendues. Une adolescence qui semblait loin derrière elles, et pourtant les années n’étaient pas si conséquences qu’elles n’y paraissaient. Il lui était difficile de repenser à cette période sans que ça la mette hors d’elle. Car fatalement, elle repensait à Iris et au couple qu’ils formaient. Puis à la bouille de Eunha… la détresse d’un père qui devait élever seul son enfant… Pourquoi ressentait-elle une telle culpabilité de n’avoir rien pu faire pour lui ? Pourquoi se sentait-elle aussi mal d’avoir indirectement choisi sa cousine au lieu de l’aider, lui ? « Je sais même pas pourquoi je perds mon temps avec toi… Laisse tomber, Lalia. Je vais pas t’importuner plus longtemps. Comment pourrais-je te comprendre, c’est vrai, je ne suis qu’une pauvre vendeuse qui ne connaît rien à la vie ? Toi, t’es tellement mieux que tout monde… Allez, salut. » Et dans une inclinaison aussi froide que formelle, la belle lui tourna le dos pour de bon...
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Sam 26 Jan - 19:10
Day of the death
outfits ~ Elle n’a rien à foutre. Tout comme moi, je n’ai rien à foutre qu’elle se montre ainsi en spectacle. Je voulais être prévenant à son égard et tenter de revenir proche avec elle. Non. Je la vois trop impulsive, guider par ses émotions. Aveuglée par la frustration qu’elle a envers moi. Elle ne comprendra pas mon message, hélas, j’avais de nouveau raison. J’aimerais ça être comme elle et ainsi être guider par mes sentiments. De revenir dans le passé et tenter d’arranger les choses! J’aimerais ça qu’on retourne dans le passé avec une machine à remonter le temps. Je pourrais tout m’expliquer, non, je pourrais modifier ma vie que j’ai actuellement. J’aurais pu être avec Iris et notre bébé, j’aurais pu, mais la vie a décidé autrement. Mes parents ont décidé de ma vie. Ils ont décidé que je n’aurais pas d’enfants et que j’irai loin dans la vie. Je suis rendue loin dans la vie et sans enfants à leur plus grand bonheur, mais j’ai tout perdu.

Je vois bien une fleur avec un nombre incalculable de pétales. Imaginez que la fleur c’est moi, durant la grossesse, deux pétales ont fanés, mais elles accrochent tant bien que mal en se disant que leur vie sont en danger. Puis à cause de ses deux pétales malades, les autres sont tombés un à un quand ils ont su que j’ai abandonné le bébé. Ne laissant plus qu’un pétale qui tient par peur, enfin d’espérer que sa douce revienne,  avant de tomber avec les autres ne laissant que les pétales malades qui ont fait en sorte de rendre la fleur malade et sans vie. Devenir autre chose qu’une fleur. Une fleur qui ne fleurie pas et que les abeilles ne butinent pas. Un résumé de ma vie en tant que tel. J’ai voulu faire des rapprochements, mais le goût amer du choix de mes parents est gravé sur leur langue. Je sais que ça ne se fait pas d’abandonner un si petit être, mais est-ce que j’ai eu la stupidité de le faire? Moi? Non, mes parents ont été cruels et je ne les pardonnerai jamais. Je n’ai jamais su ce qui s’est passé avec le bébé. Je n’ai jamais su à qui le bébé a été recueilli, je n’ai jamais su et j’ai déjà eu l’idée de chercher. Je ne sais pas où chercher. Je ne sais pas quel est le sexe du bébé et je ne sais pas c’est quoi son prénom… Je ne sais même pas si je la verrai un jour. Au moins, si je l’ai vu et pris au moins une fois, mes regrets ne me pèseront peut-être pas autant comme aujourd’hui. Qu’ils ne me forceront pas à boire pour engourdir la douleur que je supporte à chaque jour. Pourquoi la vie a été décidée comme cela? Pourquoi?

Le surnom était bien de trop. C’était un surnom que j’utilisais lorsqu’on était plus jeune et voilà que j’ai jeté de l’huile sur le feu. Même beaucoup trop d’huile. En le regardant faire un tel raffut, j’ai pensée qu’elle m’aurait giflé. Étrangement, ça ne m’aurait pas dérangé, car je le mérite. Je voudrais bien lui dire que je mérite toute sa colère. Je mérite tous les coups qu’elle tente de se retenir pour ne pas me le donner. Je mérite qu’on me tabasse, je n’ai pas peur. Si tout cela peut l’empêcher à elle de me détester et même me haïr soit, mais je ne veux pas davantage la perdre alors que j’ai perdu énormément de gens dans ma vie. On m’a forcé de tout abandonner. Personne a la curiosité de chercher dans cette histoire? Vraiment? Donc, vous achetez un livre selon l’apparence et non le contenu? C’est pitoyable. «Je ne disais pas ça pour envenimer notre conversation…» tente-je de dire, mais j’ai été coupé parce qu’elle a repris la parole.

Tu perds ton temps? Merci. Tu es celle qui est venue m’engueuler parce que j’ai manqué l’anniversaire de papy et voilà tu dis que tu perds ton temps? C’est apprécié. Comment pourrait-elle me comprendre? Le fait qu’elle se soit inclinée pour ensuite s’en aller comme si rien ne s’était passé. J’ai eu du mal à avaler ce qu’elle vient de me dire. Je reste là muette alors qu’elle fait quelques pas pour s’éloigner de moi. Je repris mes sens en regardant autour et en faisant signes aux curieux de déguerpir. Je fais un pas et puis un autre et je me dirige vers sa direction. Je pris sa main et je l’amène dans une ruelle pour s’éloigner des regards plutôt indiscrets. Si elle continue de m’insulter comme ça pour rien  et qu’elle soit aussi tête de cochon au point de se boucher les oreilles pour rien écouter, elle, une femme intelligente, elle se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude si je la laisse s’en aller comme ça sans rien dire. J’aurais tendance à la laisser partir si c’est une inconnue qui soit en colère contre moi, car j’ai soi-disant parlé à son copain qui me faisait la cour, j’aurais aucun problème, je dormirai la nuit. Sauf que, c’est ma cousine. CELLE qui peut comprendre de ce qui se passe, CELLE qui ressemble davantage à papy avec sa gentillesse, CELLE qui pourrait me faire sortir de mon calvaire monotone. CELLE en qui j’ai le plus confiance dans cette famille de merde après papy. J’écrase mon orgueil en ce moment, ça fait mal à ma fierté, mais je refuse qu’elle me laisse en plan comme ça.

«Mijoo! Depuis quand je t’ai fait sentir comme une pauvre vendeuse qui ne connait rien à la vie? Depuis quand je suis mieux que tout le monde? Depuis quand tu me fais perdre mon temps?» Je secoue la tête. Sérieusement, elle me fait tomber de ma chaise. «Tu es une superbe belle femme et intelligente. J’ai une bonne raison pour être absente durant les réunions de famille et papy est au courant. Je sais que c’en ai triste, mais il me comprend… le seul qui me comprend…» explique-je avant de lâcher sa main et de m’adosser le dos contre la paroi de brique de la bâtisse. Je me masse le front, une migraine commence à être présente. C’est comme ça à chaque fois que je ne bois pas. Dès que j’ignore la douleur dans ma poitrine, j’ai une de ses migraines qui me donnent envie de me fracasser le crâne contre le mur, littéralement. Pratiquement, je ne suis pas rendue à ce point désespérée. Aurais-je donc perdu mon sang-froid? Non du tout. Ça ne m’est jamais arrivée et je ne veux pas le perdre non plus. «Écoute, sérieusement, je suis de loin celle qui connaît le mieux à la vie… Bon sang, mon mal de tête… Ça t’a pas frôlé à l’esprit de demander à papy pourquoi j’étais pas là? » dis-je en fouillant dans mon sac pour prendre les cachets pour me libérer de cette douleur.



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Dim 27 Jan - 19:38
Outfit Ces dernières années, elle n’avait pas cessé d’y croire, à cette image que l’on se faisait facilement d’elle. Aux propos tenus par certains membres de leur famille… Pour quelle raison n’y aurait-elle pas crut alors que tout semblait contre Lalia ? Qui plus est, cette dernière ne se faisait jamais présente pour une raison qui s’était toujours montrée pertinente et censée, d’après Mijoo… et un grand nombre d’entre eux. Si elle n’apparaissait jamais et qu’elle disait favoriser son travail aux siens, c’était uniquement parce qu’elle avait honte de sa famille. C’était juste, parce qu’aucun d’entre eux n’était assez bien pour Madame la PDG ! Le fait même qu’il puisse s’agir d’une autre raison ne l’avait jamais effleuré… Mijoo avait une confiance trop aveugle en sa propre déduction. Ou peut-être avait-elle fini par croire en toutes ces horreurs parce qu’elle s’était convaincue elle-même de tout cela… Il lui suffisait de repenser à tout ceux qui l’avait détourné d’Iris pour ressentir une certaine colère. On lui avait fait comprendre que la famille passait avant tout... Mijoo avait elle-même été contrainte de « se ranger » du côté de sa cousine, parce que cela ne se faisait pas, de continuer à voir ce garçon avec lequel sa cousine avait eu un enfant… Un bébé qu’elle avait elle-même rejetée… Cette rancœur partait de là. Premièrement, parce qu’elle avait toujours apprécié Iris. Mais surtout parce qu’elle n’avait jamais supporté qu’on lui dicte sa façon de faire et de penser. Malheureusement à l’époque, elle n’avait pas pu faire autrement, étant toujours mineure et trop jeune pour se liguer contre les siens… Aujourd’hui, tout était différent. Et si elle semblait toujours s’y tenir pour « convenir » aux attentes de son oncle et de sa tante, c’était vraiment que sur les apparences.

Mais bien sûr, partir comme ça aurait été trop simple ? Mijoo avait pourtant espéré que ce face à face s’achèverait de façon aussi soudaine, qu’elle ne l’avait commencé… Sur le coup, en sentant la poigne de Lalia se refermer autour de son poignet, elle ne fit rien d’autre que de rouspéter en hurlant son lot d’injures ! Si on ne la prenait pas encore pour une hystérique, c’était chose faite… Mais heureusement, sa cousine la relâcha au détour d’une ruelle déserte, non sans lui soutirer un dernier râle. Elle fut tout aussi vite gratifié d’un regard noir lorsque la belle recouvrit de sa propre main, la zone qui s’était faite emprisonnée quelques instants auparavant… Ce n’était pas de la douleur ou le fait d’avoir été traînée de force jusqu’ici… Surtout énormément d’indignation et de colère qu’elle l’oblige subitement à vouloir y faire face… N’aurait-elle pas pu le faire avant ? A moins qu’elle s’est finalement trouvé un cœur pour daigner répondre à ses offensives ? Ce que sa cadette répliqua eut pour effet de lui arracher un rire cynique. « Depuis toujours ? » Réponse erronée, évidemment. Mais c’était le sentiment qu’elle éprouvait tout de même. Et voilà que Madame démentait tout ce qu’elle avait pourtant affirmé un peu plus tôt… En prime, elle la cajola même de compliments tout en revenant subtilement sur la raison de son absence à l’anniversaire de Papy… Était-elle obligée d’aller aussi loin dans ses mensonges ? « Arrête d’utiliser Papy pour tes fins personnels… C’est tellement malsain… Je ne crois pas un seul instant à tes beaux discours. ». Une bonne raison d’être absente tout ce temps ? Qu’est-ce que Papy comprenait mieux quiconque ?

Mijoo aurait pu s’enflammer de plus belle sous ces aveux, mais l’attitude changeante de Lalia la poussa à se raviser lorsqu’elle parut soudain sujette à des vertiges, s’étant elle-même soutenue par l’intermédiaire du mur à proximité. De façon instinctive, la belle leva les bras - non pas pour lui venir en aide – mais bien par pur réflexe, alors que sa cadette se redressait seule comme une grande, pour rechercher quelque chose dans son sac. La voir ainsi s’agiter et beaucoup moins orgueilleuse, ramena une mine stupéfaite sur le visage de Mijoo. Ses sourcils se haussèrent face à ce retournement de situation. « Q-quoi ? Mais qu’est-ce que t’as ? Qu’est-ce qui t’arrive d’un coup ? » la questionna t-elle d’un ton hargneux. Malgré cela, il était facile de deviner un soupçon d’inquiétude dans sa voix. Elle avait beau prétendre la détester, elle n’était pas suffisamment garce pour se foutre de sa santé ou pour la laisser morte sur place, si jamais elle s’écroulait tout d’un coup devant elle… Mijoo n’avait aucune idée de ce qu’elle recherchait au juste, mais elle l’aiderait à trouver ce qu’elle voulait, se saisissant elle-même de son sac pour le fouiller à sa place. « Aish. Laisse, je m’en occupe… Et qu’est-ce que j’étais sensé lui demander, à la fin ? » Qu’elle ne tourne pas autour du pot, Mijoo détestait ça. Plus cash c’était, et mieux l’information passait. Aurait-elle oublié comment sa cousine était ?
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Dim 27 Jan - 23:19
Day of the death
outfits ~ Une réputation que mes parents m’ont forcé à avoir. Je déteste mes parents de plus en plus. Je n’ai pas voulu marcher selon les dictes de mes vieux. Je n’ai pas voulu être ainsi. Je n’ai pas voulu bien des affaires et avoir cette vie n’est pas celle que j’aurais aimée. J’aime mon poste, j’ai beaucoup travaillé pour l’avoir et j’ai perdu énormément pour rendre où que je suis. Certes, ce n’est pas la vie que j’aurai voulu avoir, mais tout de même j’essaie de m’y adapté quitte à accepter ce que je ne suis pas. Quitte à vouloir recommencer à zéro avec un homme qui voudrait de moi. Si c’est aussi simple. Si c’est aussi simple d’accepter. S’en était pathétique de me battre contre moi-même. Et La pauvre devant moi en écope depuis qu’on est jeune et je n’ai rien fait, ne m’aidait pas du tout durant ce combat qui se passe actuellement dans mon fort intérieur. On m’a mis devant la scène vu que j’étais meilleure à l’école, on m’a valorisé, on m’a chouchouté, ils ont aveuglé tout le monde pour cacher ma lassitude à cette vie monotone pour le bonheur à eux. Leur fierté comptait plus que tout, maintenant leur fierté fait mal au point d’ignorer leur existence et à les maudire comment il se doit. C’est donnant donnant. Vous avez voulu me manipuler ainsi comme si j’étais une vulgaire marionnette et bien voilà, la marionnette vous a rayé de sa vie. J’ai eu ce que je voulais je les pousse du revers de la main comme un vulgaire déchet. Ils ont créé un monstre au point que je me reconnais plus ma vraie identité s’en était décevant.

Ainsi cacher mon identité en arrière des remparts même si je ne devrais pas. C’est ce que j’ai fait. Personne ne sait que ça m’a fait horriblement cette histoire. Personne le sait et voudrait le savoir. J’ai forgé un mur et créer une nouvelle personnalité qu’y dégoûte plus qu’un. Ça donne moins le goût de décortiquer le vrai et du faux dans cette histoire n’est-ce pas? Une auto-défense naturelle pour ne pas toucher une fierté, tels parents telle fille.

Un mensonge mensonger est une vérité, non? Je sais pertinemment que mes paroles sont du poison à ses oreilles et qu’elle croit aveuglément au fait. Je sais tout ça, je ne suis pas sotte. Comment aller à l’encontre de ces conneries alors que tout le monde y croit dur comme le fer? Comment aller contre le courant pour tenter de me faire entendre sans gueuler sur tous les toits comme dans ce cas-ci que je suis perfide en utilisant papy? J’ai fait l’erreur de suivre ce cours d’eau de fausses vérités et m’en voilà que je subis aujourd’hui. L’alcool est pour moi une source qui étouffe la douleur, le regret et les larmes qui rongent en moi. Cela engourdi pendant un bref moment, mais ça me fait horriblement du bien. Ça diminue la douleur intense que je ressens dans mon cœur qui saigne sans arrêt, ça m’apaise. Me détendre pour réussir à dormir la nuit. Dormir au moins quelques heures, car la culpabilisation me gruge les entrailles depuis des années. Mon mal de crâne n’est qu’un effet secondaire en gardant tout ça en moi, qui sait peut-être que ça me tue à petit feu? C’est plutôt dépressif de pensée ça comme ça. Ce n’est pas pour faire pitié loin de là, ça ne fait aucunement parti de mon vocabulaire. Seulement un songe que j’essaie d’effacer. Je ne suis pas rendue à ce stade et je suis très loin de me rendre à ce point si bas. Au fond, dans l’obscurité le plus total même à ce niveau je trouverai une solution pour de nouveau retrouver la lumière et garder les idées claires.

Je fouille dans mon sac alors qu’elle me demande si je vais bien. J’ai le goût de rire en ce moment. De me tordre sur le sol, de me rouler et de me prendre les côtes tellement que c’est hilarant. Est-ce que ça va? Merveilleusement que non, mais point de vu professionnel, je gère. Toute ma famille est sur le dos. Toutes les personnes que j’ai connues me détestent. Tout ce que j’ai connu n’est plus qu’un lointain souvenir. J’ai refait ma vie, mais ce n’est pas assez. J’ai ignoré cette question pour une simple et bonne raison que je cherche mes foutus cachets. En les prenant, ça va calmer cette douleur et je vais pouvoir reprendre mon sang froid qui déstabilise tant les gens. Pour l’instant, je n’ai aucune tolérance tout ce qui a rapport à une petite «querelle de famille» même si ce n’est qu’entre mes parents et moi. Sauf que la voir ainsi prendre mon sac et m’aider à chercher, j’ai senti une petite lueur d’espoir. Une petite percée dans ses journées grises et mornes. Je sens qu’elle s’ouvre enfin l’esprit pour être plus ouverte à un éventuel retournement de situation. Enfin, la chance me sourit. J’ai glissé un petit sourire en coin un peu soulagé par ce retournement du moins inattendu venant de ma cousine. Elle qui est si bornée pourtant elle ouvre enfin les yeux, en tout cas, elle y fait croire. Entre-temps, j’ai bien vu la capsule dans mon sac. «Oh! C’est ça! Là!» lui ai-je dit en le pointant. Quand elle me l’a tendu, je la remercie avant de prendre plusieurs cachets et avaler cul-sec en faisant des grimaces, décidément c’est dégueulasse ce genre de truc, mais je n’ai rien à boire à porter de main. «La raison pour laquelle je suis pas venue. Ça rapport avec mes parents et du présumé abandon que j’ai pu faire.» ai-je pu révéler avant de reprendre mon sac tout en m’adossant sur le mur de briques en la regardant. La douleur aussi vive est bien présente, mais bientôt, bientôt je serai soulagée de ce fardeau, il va falloir que je vois un médecin pendant que j’y pense.



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Ven 1 Fév - 16:18
Outfit « Comment tu peux avaler des trucs aussi gros, comme ça… ? La prochaine fois, pense à prendre une bouteille, tsss... » Un conseil ? Un reproche ? Difficile à dire. Peut-être y avait-il des deux… même si Mijoo penchait plus pour le reproche. Ses paroles ne demeuraient pas moins acerbes à son égard, à l’identique de son regard froid et poignant… Et pourtant, elle avait craint le pire. Qu’on lui clamse sous le nez ? Non, cette bonne vieille Lalia était plus coriace que ça… Quand bien même, elle s’en voudrait par la suite si elle ne faisait rien pour sa cadette.  Mijoo ne voulait pas être responsable d’un malheur, quelque soit l’origine… Et n’étant pas particulière patiente, ni très indulgente, envers elle, le fait même de l’aider à retrouver son médicament avait surtout été dans son intérêt à elle. Que tout cela ne traîne pas plus longtemps en longueur, par pitié… Ce pourquoi elle se montra d’autant plus cash dans ses propos. Lalia devait vraiment cesser de jouer aux devinettes et lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Il y avait forcément quelque chose, sinon pourquoi se mettre dans un tel état ? Pourquoi lui aurait-on prescrit des médicaments ? De ce qu’elle avait pu voir, il ne s’agissait pas de petites pilules que l’on pouvait se procurer à chaque passage en pharmacie… Elle était suivie par un médecin. Et cette découverte n’était pas sans attiser un minimum sa curiosité, car si Lalia possédait d’autres secrets, Mijoo s’attendait bien à l’entendre et le découvrir. Malgré son caractère un peu bourru et buté, elle n’était pas immorale au point d’ignorer la souffrance des autres… Et cela même, s’il s’agissait de sa cousine…

« Du présumé abandon ? » Alors là, elle ne comprenait pas tout. Que voulait-elle subitement dire par-là ? N’était-elle pas en train de remettre en cause la raison principale de son aversion pour elle ? Les yeux grands écarquillés dans ce semblant d’aveux, la jeune femme étendit ses bras le long de son corps, observant la plus jeune s’adosser contre le mur en briques. Elle avait l’air de reprendre des couleurs, pour commencer… Mais il lui en faudrait bien plus pour saisir où elle voulait en venir. Un petit son agacé traversa la barrière de ses lèvres, lorsque Mijoo entreprit de se mettre à ses côtés, pour s’appuyer également sur le même pan de mur. « Comment ça, un présumé abandon ? Sois plus explicite s’il te plaît. » Le ton restait ferme mais son attitude avait très nettement changée. Cette attente était insoutenable… Presque tout autant que les milliers d’interrogations, encore pour le moment, sans réponses. Arracher des mots à sa chère cousine se révélait être une tâche des plus ardues… Mais elle parvenait à un meilleur résultat lorsqu’elle ne s’emportait pas contre elle. Alors autant continuer sur cette lancée… « Tu dis que Papy est courant… et qu’il est le seul à savoir ? Pourtant, je suis la seule à avoir rencontré Eunha… Et il ne m’a jamais parlé d’elle. Jamais personne ne veut parler de ton enfant ou même de ta grossesse… Je croyais que c’était de ta faute… Que c’était toi qui avait imposé le silence à tout le monde. » En attendant d’en savoir un peu plus, Mijoo posait cartes sur table ce qu’il en était de son propre constat des faits. Qu’elle vienne donc contredire ou la rectifier si quelque chose n’allait pas avec sa version… Peut-être qu’ainsi, elle parviendrait plus facilement à lui soutirer quelque chose.
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© patr.onus
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Ven 1 Fév - 17:58
Day of the death
outfits ~ Ses énormes pilules qui sont si dégueulasses en avaler, m’apaisent tranquillement, mais sûrement. Il faut vraiment que je retourne voir mon médecin pour qui m’en prescrit des plus forts. Ce n’est pas normal que je dois mélanger à la fois alcool et médicaments. Dit-on que ça ne fait pas un beau mélange? On ne nous dit pas que tout cela peut devenir dangereux au point de risquer sa vie? Pour une fois que je vis dangereusement sans me soucier d’un quelconque réprime ou de remarque venant de quelqu’un. Depuis quand on se soucie réellement de moi? Je glisse un léger rictus amusé face à la remarque de Mijoo. Elle est si difficile à suivre et pourtant ça ne me surprend pas. À la fois en colère contre moi, mais à la fois inquiète. Ce n’est pas étrange comme situation? Comment peut-on ressentir deux parfaits contraires en même temps? C’est comme si on pouvait aimer et détester quelqu’un à la fois. Comme si on pouvait être heureuse et triste à la fois. Ça ne porte pas la confusion? Bon venant d’une personne légèrement stoïque ça parait normal de ne pas comprendre, mais quand je regarde Mijoo ça l’air si simple. Si facile. C’est ce que j’apprécie chez elle, elle est si humaine que je ne pouvais lui reprocher quoi que ce soit. Une bouteille d’eau? Habituellement, j’en ai une, mais aujourd’hui non. Habituellement, j’en ai une à ma possession lorsque je travail et je dois l’avoir laissé à mon bureau à ma plus grande surprise. Occupée d’étirer mon temps. Occupée à vouloir travailler plus longtemps possible. Occupée à manger, seule, dans un restaurant comme une éternelle célibataire. Ridicule, hein? Même moi, je peux paraître folle.

En voyant sa réaction pour le présumé abandon, j’ai pu comprendre qu’elle ne sait rien. Que je me bute à un mur qui se présente devant moi. Je pourrais prendre une masse et le fracasser pour démentir la vérité qu’elle a crue, mais je ne suis pas comme ça. Je tente de contourner puisque ma fierté me fait agir de la sorte. Ma fierté me fait agir comme une imbécile, comme si j’ai un balai dans le cul. Même si j’ai l’air d’une femme qui n’a pas peur de rien, je tourne souvent autour du pot au lieu d’aller droit au but. Une déformation professionnelle? Comment dire à un employé qu’il ne fait plus l’affaire? Dire ce qui ne va pas directement, ce n’est pas dans la procédure des choses malgré que parfois je ne me gêne pas de dire ce que je pense. Pas l’insultant et en le traitant de moins que rien, mais plutôt en disant qu’il n’a pas les compétences requises pour avoir ce poste. Soit je le rétrograde ou soit il s’en va de son plein gré dans le bon côté des cas. Sinon, s’il n’est pas content, la sortie est à sa disposition. Quoi? Non, mon personnel est qualifié pour leur tâche donné à chaque jour. Je ne suis pas celle qui détruit l’estime de soi de la personne en l’envoyant dans un département qu’elle n’est pas du tout à l’aise à moins qu’elle veuille révéler les défis. On a toujours le moyen de moyenner. Il faut juste jouer adéquatement. Et jouer avec la famille c’est un peu plus complexe.

Je la vois qui s’adosse à mes côtés. J’espère qu’elle sait qu’en ce moment ce mur de brique est confortable. Explicite? Elle ne sait pas que je ne dirai rien? Elle ne sait donc pas que mon orgueil ne le permet pas sauf quand je suis poussée à bout? Je soupire en guise de réponse. Si elle ne veut pas chercher, si elle ne veut pas réfléchir à tout ça, je ne lui forcerai pas. Je me redresse doucement avant de partir de la ruelle, mais quelque chose m’arrêta. Quelque chose que j’ai entendue m’a figé. Me fronçant les sourcils avant de me retourner vers elle crédule. Euhna? Qui est cette Euhna? Il n’y a personne dans notre famille qui se nomme comme ça depuis… depuis toujours. Elle a rencontré Euhna où? Papy n’a jamais parlé d’Euhna? Mais qui est-elle bon sang? Je ne crois pas que cette Euhna soit dans cette histoire et que papy soit au courant car je ne sais pas qui elle est. « Euhna? Qui est Euhna?» ai-je dit en l’interrogeant en s’approchant d’elle. Honnêtement, le mystère qui enveloppe cette personne me fait perdre la tête en ce moment. « Papy la connait pas du moins à ce que je sache.» continuai-je en me tenant devant Mijoo. Alors, j’ai imposé les gens à ne rien dire concernant mon bébé et de ma grossesse? Vraiment, j’apprends de plus en plus de ce qui se passe dans mon dos.

« Donc c’est ce que mes parents ont imposé à la famille en disant que c’était ma volonté? Décidément, ils m’étonnent toujours après leurs coups bas qu’ils ont faits.» Soupire-je en cherchant toujours dans ma tête de cette personne qui m’est inconnue. Cette Euhna ne m’a jamais autant perturbé. J’ai l’impression que j’ai entendu ce nom quelque part, mais je ne me souviens plus. Quelqu’un l’a-t-il mentionné dans une réunion de famille? Non. Un souvenir… un souvenir encore plus loin? On peut voir dans mes yeux que je cherche qui est cette personne. Qui, qui peut bien être Euhna? Son nom me dit quelque chose, mais rien, mais rien ne me revient. Réfléchis Lalia. Un médecin? Non. Iris? Je ne sais plus. Ça fait si longtemps que j’essaie peu à peu d’effacer le passé pour me tourner vers l’avenir, mais décidément ça ne fonctionne pas très bien. Suis-je en train de perdre la tête? Non, du tout. Cette situation sera improbable vu les circonstances à moins qu’on me lance de quoi qui me fait descendre sur terre, là je dirais le contraire. Pour le moment la confusion se perdure jusqu’à mon visage. Ça ne me dérange pas que Mijoo se fout de ma gueule, je n’ai pas peur du ridicule, je veux savoir qui est cette personne qu’elle a mentionné plus tôt. Ceci dit, déjà que mes parents ont parlé entre eux concernant que c’est eux qui ont abandonné le bébé, décidément que c’était un fardeau pour mon avenir, puis d’obliger ma famille de ne pas parler de «cette erreur» parce que j’ai honte? Elle ne trouve pas que cette situation n’a ni queue ni tête? Elle ne réalise donc pas qu’il n’a pas seulement moi qui a changé, mais mes parents aussi. Lorsque je suis tombée enceinte, ils ont tout fait pour m’isoler, ils étaient frustrés, désagréables et quand le bébé a soudainement disparu ils étaient des anges, des fières personnes. Ça ne lui met pas le mot à l’oreille? Suis-je la seule qui trouve que cette situation ne tourne pas rond?



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