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Comme un air de famille | Na Bi
Anonymous
Invité
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Mar 9 Avr - 20:32

Comme un air de famille

Cette journée avait été affreusement longue, pratiquement interminable et Hanna ressemblait plus à un mort sortir d’outre-tombe qu’à une jolie jeune femme au début de sa vingtaine. Même si elle avait pris la peine de se changer avant de quitter l’hôpital, les cernes sous ses yeux et ses cheveux en batailles ne pouvaient pas mentir. Elle était éreintée. Sur le chemin du retour, elle s’était arrêté dans un petit café pour commander une de ces boissons brunâtres qui saurait la maintenir éveillée. Au moins pour rentrer chez elle et pouvoir promener Canelle, si Se Jun ne s’en était pas occupé avant elle. Ils vivaient ensemble à présent, depuis la fin de l’hiver. Arrivé au printemps, il marquait le renouveau et la promesse d’une nouvelle vie. Une véritable vie de couple. Ils sont allés vite et plusieurs de ses amis ne cessent de lui répéter de se méfier. Mais Hanna n’écoute que son cœur, comme elle l’a toujours fait depuis sa plus tendre enfance. Parce que l’infirmière est ainsi, elle est douce et naïve, aussi malléable que l’argile. Bien trop aveuglé par son stupide cœur pour se rendre compte que son petit-ami l’utilise et la manipule. Un soupir passe ses lèvres alors qu’elle attend sa boisson. Elle n’est pas impatiente, elle est seulement fatiguée. Si seulement elle pouvait se téléporter, mais c’est impossible. De telles choses n’existent pas en réalité. Ce n’est que de la fiction. Alors elle tire les mèches qui lui tombent sur le visage et les bloques à l’arrière de son crâne à l’aide d’une petite pince aux motifs fruités. Toujours quelque chose d’enfantin sur elle.

Hanna était encore une grande enfant, et c’est sans doute pour cette raison qu’elle faisait une infirmière parfaite en pédiatrie. Elle passait des nuits entières à veiller que tous les petits aillent bien. Bien sûr, c’était épuisant ! Mais le jeu en valait la chandelle. Voir leur santé s’améliorer tout au long de la nuit et des soins apportés ne pouvait que la combler. Elle n’était clairement pas prête à devenir mère si l’on se penche sur son manque de maturité, mais elle savait mieux que n’importe qui comment prendre soin des autres. Et pas seulement parce qu’elle était diplômé pour le faire, mais parce qu’elle s’était comporté ainsi depuis sa plus tendre enfance. Lorsqu’elle était à l’orphelinat, c’est elle qui soigner les bobos des autres, qu’ils soient physiques ou dans leurs cœurs. C’est Hanna qui pansait les plaies des autres enfants, sans jamais penser aux siennes. Elle avait de l’amour à donner, bien qu’elle n’en ai reçu que très peu. Elle donnait, encore et encore aux autres, sans même rien recevoir en retour. On ne donne pas pour attendre un retour. C’était sa manière de voir les choses. « Merci. » La brune s’inclina poliment en quittant ses souvenirs d’enfance, attrapant le gobelet de café à deux mains. La caféine saurait la maintenir éveiller. Si attendre deux minutes pouvait la tirer aussi loin dans sa mémoire, elle n’imaginait même pas le retour. Elle en avait besoin.

Se retournant pour quitter l’établissement, elle gardait les yeux rivés sur son précieux gobelet pour veiller à ne pas le renverser. Manque de chance, son chemin croisa quelques mètres plus loin, avant même de sortir, celui d’un jeune homme. Son front percuta son torse et la substance se déversa sur ses vêtements. Le gobelet tomba au sol et roula en suivant un arc de cercle jusqu’aux pieds de la demoiselle. Cette dernière releva son visage vers les siens, les yeux arrondis de surprise et d’inquiétude. « Pa… Pardon. Je suis vraiment désolée ! Désolée. Désolée. Je… C’est ma faute ! Je ne regardais pas où j’allais… Vraiment désolée. » Hanna manqua de glisser sur le gobelet au sol en s’agitant dans tous les sens, à la recherche d’un papier ou de serviettes. N’importe quoi qui pourrait l’aider à rattraper sa bêtise. Elle s’en voulait et ses mains tremblantes n’étaient que le signe de sa panique. « Vous allez bien ? Vous n’êtes pas brûlé ? Je suis vraiment idiote… Je suis désolée. Je… Je ne regardais vraiment pas. Je ne vous ai pas vu et… Votre haut ! Pardon. » La brune s’inclina à nouveau, un rire nerveux passant ses lèvres alors qu’elle continuait à quémander de quoi aider le jeune homme à s’essuyer. Elle allait le répéter mais elle se sentait vraiment désolée. Son poing vint s’écraser contre sa tempe. Elle aurait vraiment dû faire une sieste. Ou rentrer directement chez elle. Au moins, Hanna n’aurait pas provoqué une telle catastrophe.


Featuring : @kim na bi

gabi le loup
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Kim Na Bi
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Kim Na Bi
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Mar 23 Avr - 9:55
comme un air de famille+ tenue +
Dire que Na Bi était difficile était un euphémisme, en particulier quand il s’agissait de café. Depuis la fermeture de celui qu’il possédait pour rénovation, après le tremblement de terre, le mafieux avait eu bien du mal à trouver une boutique faisant l’affaire. Starbucks était un repaire de hypsters, et les autres manquaient terriblement de saveurs. Chaque jour, il avait donc décidé de sauter de café en café depuis chez lui pour enfin trouver son remplacement en attendant qu’il puisse se procurer son café lui même.

Comme quoi, la vie d’un patron de la mafia n’était pas toujours passionnante. Il travaillait simplement comme un patron d’entreprise bien plus payé que la moyenne, et la plupart de ses occupations, la journée, consistait à rédiger et classer des rapports sur les trafics de drogue ou de vérifier les comptes des boîtes de nuit, car il était le seul à avoir fait ne serait ce qu’un peu d’études. De plus, il n’avait pas vu Se Han depuis des jours et il résistait difficilement à aller le chercher chez lui pour comprendre pourquoi, exactement, il ne l’avait pas rappelé pour un autre nom de la liste. Mais ce n’était pas son genre. Supplier ? Très peu pour lui .

Voila comment il s’était retrouvé devant l’hopital. L’endroit ne payait pas de mine et était sans aucun doute le refuge des infirmiers et médecins en pause et en manque de caféine, et qui avaleraient à peu près tout. Il ne partait donc pas vraiment gagnant, mais n’avait pas le temps de chercher un autre café.

Se dirigeant vers la porte et se glissant à l’intérieur de la salle chauffée et bruyant, qu’elle ne fut pas sa surprise quand quelqu’un lui rentra dedans et renversa la totalité de son café brûlant sur sa chemise. Il siffla de douleur en s’écartant rapidement, rouge pivoine.
Décidément, il ne le sentait pas, ce café. « Pa… Pardon. Je suis vraiment désolée ! Désolée. Désolée. Je… C’est ma faute ! Je ne regardais pas où j’allais… Vraiment désolée. » La voix affolée de la jeune femme l’interpella et il attrapa son poignet de justesse pour lui éviter de glisser et de se retrouver par terre. C’est alors qu’il la vit.
De toute les personnes qu’il aurait pu croiser ici, il fallait qu’il tombe sur cette jeune femme. Il savait qu’il ne se trompait pas, bien sur. Il avait sa photo dans son portefeuille. Il savait qu’il y avait de bien meilleures entrées en matière pour rencontrer sa jeune soeur, mais…. On dirait que l’univers avait décidé de la faire entrer dans sa vie coûte que coute.

Sonné, il secoue la tête pour l’entendre s’affoler. Le café avait refroidi et il n’avait plus vraiment mal ou il avait été touché. « Vous allez bien ? Vous n’êtes pas brûlé ? Je suis vraiment idiote… Je suis désolée. Je… Je ne regardais vraiment pas. Je ne vous ai pas vu et… Votre haut ! Pardon. » La pauvre jeune femme semblait réellement désemparée, si bien qu’elle en devenait presque violente avec elle même. Il décida tout de même de lui venir à la rescousse. “Hey, c’est rien ! Je vais bien, vous allez bien. C’est ma faute, à vrai dire, je ne regardais pas avant d’entrer.”
Ce n’était pas de sa faute, mais bon.
“Ne vous inquiétez pas.” rit t’il doucement devant son air alarmé. La pauvre était adorable et ressemblait énormément à leur frère. “Votre café est fichu, par contre…” souffle t’il en regardant le liquide au sol. Puis une idée lui vint. Une idée folle, car il s’était promis de toujours veiller sur sa demie soeur de loin. Mais la...elle était devant lui, il ne pouvait s’empêcher d’essayer.

“Je vous en paye un autre ?”

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