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chanson sur notre drôle de vie (saeron)
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Dim 24 Mar - 10:08

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical

Pimpon, pimpon, hurlaient les sirènes des ambulances. Elles vous passaient toutes sous le nez, alors que c'était bien à pieds que vous vous rendiez à leur point d'arrivée.

Soutenant Saeron de ses maigres bras, Subin titubait sur le trottoir, se cognant parfois contre les passants, qui se mettaient alors à les injurier. Avaient-t-ils besoin d'une paire de lunettes pour voir la jeune femme recroquevillée sur son estomac qui se trouvaient juste devant eux? Subin peinait à la tenir, et elle et Saeron avaient encore une belle trotte à faire pour réussir à aller consulter un médecin. Et bien, si elle est malade votre amie, allez vous faire emmener à l'hôpital. Mais mon con, as-tu la moindre idée de combien ça coûte de se faire appeler une ambulance? Subin aimait à grommeler contre ces piétons infâmes, lançant des regards assassins à ces quelques trous-du-cul qui n'étaient capable d'aucune empathie face au périple qu'elles menaient. Quand ils passaient leur chemin, Subin, caressait en un geste quasi automatique les cheveux humides de transpiration de son amie. Ça va aller, ça va aller, lui-chuchotait-elle en guise de réconfort.

Et ce fut ainsi jusqu'aux portes vitrées, à l'aura salvatrice, de la clinique de Seogwipo. Enfin clinique; une grande clinique dirions-nous. Elles ne savaient comment appeler cet endroit. Leur intelligence primaire, et surtout leur je m'en-foutisme face à la subtilité des mots, ne permettaient aux deux jeunes filles de faire la différence entre clinique, hôpital, cabinet généraliste ou tout autre endroit où des personnes en blouses blanches déambulaient dans les couloirs une seringue de vaccin à la main. Mais, depuis qu'elles étaient arrivées sur cette maudite île, il s'agissait là d'une seconde maison pour elles. Au moins une fois par semaine, elles atterrissaient sur les sièges aseptisés de cette salle d'attente. Assise là, à attendre que Saeron soit prise en charge, Subin sentait toujours un stress lui monter du plus profond des entrailles. Elle paniquait. Toujours, elle paniquait. Mais face à la détresse de sa partenaire, elle ne pouvait se laisser aller à ces peurs qui l'obsédaient. La jambe tremblante, elle caressait mécaniquement les cheveux, le front, les joues brûlantes de la malade. Dieu, que ces murs blancs sont flippants. Elle pinçait ses lèvres, rongeait les filaments de peau qui s'en détachait. Elle garda cette drôle d'angoisse pour elle-même; Saeron avait besoin de calme. Oui, Saeron avait besoin de calme.

@oh saeron
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Dim 24 Mar - 13:15

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical

Le mal. Celui qui tiraille les entailles. Celui qui nous donne l’impression que nos heures sont comptées. Celui qui nous ferait presque dire Amen à toute personne qui pointerait le bout de son nez avec de quoi nous soulager pour l’éternité. Cette douleur tu ne la connais que trop bien. Pourtant, tu ne parviens pas à t’y habituer. N’est-ce pas pourtant dans la logique des choses ? Te n'en sait rien. Depuis que vous avez décidé de venir ici pour vous ressourcer plus rien ne semblent cohérents de toute façon.

Tu traînes des pieds alors que Subin tente de te soutenir du mieux qu’elle peut. Tu souffres le martyre et tu serres tes dents pour ne pas hurler. Tu te répètes sans cesse la même petite chanson : prends sur toi, prends sur toi. Véritable supplice que tu t’infliges pour ne pas encore plus inquiéter ton amie qui apparaît presque aussi livide que toi. Dieu comme tu aimerais pouvoir lui épargner ça. Bien sûr elle ne t’en tiendra pas rigueur mais tu sais bien que tout ça la fatigue tout autant que toi et que pire encore ça n’arrange rien à son état actuel. Tu l’observes se faire remonter les bretelles par des passants. Des gens qui ne comprennent bien évidemment pas ce que vous êtes en train de faire. Des personnes qui vous prennent sans doute pour des folles, comme la vieille dame qui vous serre de voisine et qui est persuadée que vous êtes des lesbiennes excentriques chassées de la grande ville par vos parents. Malgré ta détresse tu offres à ceux qui osent s’en prendre à ton adorée ton regard noir et tu baragouines des  «  je vous emmerde » à peine audible perdu dans tes gémissements de douleur.

Seuls les gestes pleins de tendresse de Subin parviennent à te réconforter et à te donner la forcent de mettre un pied devant l’autre si bien que finalement vous parvenez à arriver à destination. « Ouais on est de retour à la maison ! » que tu lances sarcastiquement en passant les portes de l’hôpital. Parce qu’autant être honnête, vous passez presque plus de temps ici que chez vous. Tu peux même voir les infirmières faire les gros yeux en constatant que tu es de retour. Votre course folle s’arrête sur deux chaises libres. Il ne vous reste plus qu’à attendre. Une attente longue qui tu le sais ne sera salvatrice pour aucune d’entre vous. Entre deux moments d’absence tu parviens à te rendre compte que Subin fait bonne figure mais que la panique la gagne. Tu serres les mains qu’elle t’offres et avec les forces qu’il te reste tu essayes de détendre l’atmosphère. « Mais les médecins sont sexy ici » tu marques une pause alors qu’un spasme te gagnes « D’ailleurs si on pouvait retomber sur celui de la dernière fois » il est bien l’une des seules raisons pour lesquels vos voyages hospitaliers deviennent plus agréables.

@kang subin
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Lun 25 Mar - 20:04

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical

Pâleur morbide. Blancheur immaculée. Les tons blafards de cet environnement infâme rayonnaient en maître sur le visage de Subin. Obsédantes angoisses tiraillant sa pauvre amygdale épuisée. Depuis qu'elle et Saeron avaient débarquées ici, leur santé, qu'elle soit mentale ou physique, ne tournait plus rond. Éprises de peurs ou d'infections en tous genres, quand l'une guérissait, l'autre replongeait dans les méandres de la souffrance. Infinie récidive.

Plus elles se rendaient à la clinique, et plus Subin se mettait à craindre ces oppressants murs blancs. Ils lui rappelaient sans cesse que cet endroit aux émanations pestilentielles pouvait à tout moment devenir la prison de Saeron. Il suffisait de la décision d'un seul médecin pour qu'elles soient à jamais séparées. Imaginer son amie passer une nuit sans elle, tremblante et transpirante dans un lit amovible et incommode; non, ça, elle ne le pouvait pas.

Cependant, même dans les moments de détresse, Saeron savait toujours où prévisualiser les priorités. Les deux jeunes femmes étaient bien plus que de simples croqueuses d'hommes: elles les dévoraient entièrement, de la tête aux pieds, sans jamais en laisser une miette. Il était vrai qu'entre ces pâles enceintes, déambulaient quelques médecins aux épaules saillantes. Tu parles de docteur Bae? Le jeune interne n'avait pas laissé les deux amies insensibles, et en rentrant de leur périple hospitalier de la semaine passée, elles s'étaient promis de jouer de leur charme si elles retombaient, un jour, sur lui. Après tout, qu'est-ce qu'elles avaient à perdre? Tu te sentirais prête à tenter quelque chose? Saeron en restait tout de même malade. Mais un sourire malin se dessina sur le visage de Subin; et elle en avait presque oublié l'anxiété que la clinique lui avait causée. Elle s'imaginait, Saeron et elle, flirtant avec le médecin tandis qu'il ausculterait la pauvre malade. Il n'empêche que ça serait cocasse de le revoir. Distraite par les idées qui fusaient dans sa tête, Subin se mit à lancer des œillades lascives à presque tous les médecins qui passaient devant elle. Elle était à la recherche de ce cher Bae. Saeron était au plus mal, alors il était légitime de lui offrir un petit plaisir des yeux. Au moins, les attentions d'un beau gosse de catégorie A la soulageraient quelque peu.

@oh saeron
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Lun 8 Avr - 18:42

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical

Hôpital. Si on ouvre le dictionnaire on trouve pour définition les mots suivants : établissement public qui reçoit ou traite les malades, les blessés et les femmes en couches. Anciennement l’hôpital était un lieu charitable où l’on recevait les gens sans ressource. C’est drôle toi pour définir hôpital tu aurais plutôt choisi le terme de maison secondaire. Mais pas la maison cool dans lequel on a hâte d’aller passer l’été. Plutôt la vieille maison qui sent pas bon et dans laquelle on est obligée de se rendre pour faire plaisir à une tante éloignée. Cette même tante dont votre avenir dépend parce qu’elle cache un pactole sous son matelas qu’on espère un jour faire siens. Sauf que dans ton cas c’est encore moins cool. Il n'est jamais question de pactole à la fin enfin seulement si on considère qu’échapper à la douleur et peut-être même à la mort n’est pas comme décrochait le gros lot.

Comme à chaque fois que tu mets les pieds ici ton esprit commence à divaguer et tu as les mains moites. Tu n'as jamais aimé ça les hôpitaux et voilà que tu es désormais contrainte de les visiter régulièrement. Tu sais bien que tu ne devrais pas penser ça mais pour toi hôpital rime avec nullité. Vieux vestige de ta vie d’idole. La jeune trainee que tu étais se faisait huer et même lyncher dès lors qu’elle se rendait à l’hôpital pour ce qui n’était déjà pas des petits bobos. Puis tu détestes ces murs immaculés qui te renvoient sans cesse à ta condition et à une réalité que tu ne parviens pas à accepter. Tu’es plus rien qu’une malade. Une malade qu’en plus personne ne semble capable de soigner. Tu sais pas ce que tu as faits dans ta vie antérieure mais ça devait être vachement grave pour que le karma se décide à s’acharner comme ça.

Le docteur Bae. Le simple fait d’évoquer ce nom rend le supplice qu’est l’hôpital un peu plus supportable. Tu arques le sourcil alors que Subin semble ne pas être certaine que c’est de lui dont tu parles. «  Bah oui, à part lui ya que des vieux croûtons ici » en même temps qui aurait envie de faire sa carrière de médecin sur cette île maudite ? Non Jeju c’est bon pour les cinquantenaires proches de la retraite. Te n'a rien contre eux mais tu n'as pas vraiment envie de donner dans le sugar dandy. Tenter quelque chose avec lui ? «  je ne sais pas » lance tu franchement dubitative. Non pas que tu n’as pas confiance en ton pouvoir de séduction mais tu crois bien que t’as grillé toutes tes chances avec le jeune homme qui te prend sans doute pour une folle à l’heure qu’il est. «  Non je crois pas » tu marque pause entre deux spasmes avant d’ajouter «  mais toi tu devrais tenter un truc ».

@kang subin
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Lun 15 Avr - 13:56

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical
Tandis que les deux jeunes femmes attendaient d'être prises en charge, Subin ne cessa de caresser en ce même geste de réconfort les cheveux humides de Saeron. Et alors qu'elle la soulageait quelque peu au travers de ce mouvement de tendresse, la topaze se demanda comment elle et son rubis en étaient arrivés à cette triste déchéance. Ces deux précieuses n'avaient rien fait pour mériter tel châtiment, n'est-ce pas? Leur carrière avait été détruite par le passage du temps, leurs rêves broyés par l'éphémère. Était-ce donc leur retraite anticipée qui réduisait ainsi en cendres leur métabolisme?  Une pensée mélancolique enveloppa de ses bras brumeux l'esprit de Subin. Jamais elles n'arriveraient à sortir de ce paradisiaque enfer. Les palmiers et cocotiers n'étaient des flammes enragées; et la mer salé, du sang séché.

Docteur Bae, bien que beau gosse à en mourir, ne pouvait supprimer les craintes de Subin, effacer la douleur psychique qui harassait la totalité de son être. La respiration de la star oubliée s'accéléra d'un coup; ça y était, la simple perspective de retourner une fois de plus en salle d'auscultation avec sa bien-aimée Ruby lui martyrisait la cervelle. Pour se calmer, elle devait se concentrer sur le défi que lui lançait là son éternel partenaire: draguer le docteur Bae afin d'égayer cette journée. Subin serra un peu plus Saeron prêt d'elle; elle aurait préféré la voir en bonne santé et lui faire du charme à elle. Mais le destin en avait décidé autrement; et qui pouvait contrôler le courroux de ce foutu destin?

Alors qu'elles attendaient là, encore et toujours, dans cette satanée salle d'attente; voilà qu'un type en blouse blanche se décida enfin à débarquer. Subin leva les yeux sur ce beau visage malheureusement devenu bien trop familier: docteur Bae. Elle ne savait si le voir agitait son esprit d'une quelconque excitation ou le rendait un peu plus lugubre. Mais sans qu'elle n'eut le temps de se poser davantage de questions, le médecin invita les deux jeunes femmes à se lever et à le suivre au travers des pâles couloirs de la clinique. Tous trois arrivés dans la fameuse salle d'auscultation, Subin accompagna par réflexe Saeron s'asseoir sur le lit de consultation. Alors qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui mademoiselle Oh? Ironie teintée d'une légère pointe de bonne humeur. Le docteur Bae avait l'air d'être amusé de revoir encore le duo de folles-dingues qu'elles formaient.


@oh saeron
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Mar 23 Avr - 13:40

chanson sur notre drôle de vie,
au centre médical


Même dans les moments les plus sombres il suffit de se souvenir, d’allumer la lumière. Ta lumière se compose d’une succession de petit rien. Tes rêves de jeune fille tu l’es as rangé au fond du placard fermé à double tour. Tu n’oses à vrai dire même plus y penser. Ce qui te faisait vibrer hier ne laisse aujourd’hui qu’un goût amer. Alors tu te contentes de ce que tu considères être essentiel. Tu t’accroches comme à une bouée de sauvetage à celle qui même dans la tourmente n’a jamais mis les voiles. Subin était déjà ton équilibre mais aujourd’hui elle est devenu ta boussole. Sans elle tu n’avancerais plus et tu aurais depuis longtemps baisser les bras. Elle n’est sans doute pas plus solide que toi et pourtant tu te persuades qu’à deux vous pouvez vainqueur de cette bataille.

Il y a Subin est le reste. C’est petite chose futile qui te renvoie pas parfois à votre vie d’avant. Les beaux vêtements, le maquillage, les artifices et la séduction. Vous n’êtes peut-être plus au mieux de votre forme mais jamais au grand jamais tu renonceras au plaisir de plaire et encore moins à celui de jouer. Votre nouvelle proie porte la blouse blanche à merveille et son sourire charmeur n’arrange rien. Il se montre toujours attentif et parvient même parfois à soulager tes maux. Bref il apparaît dans tes moments de doute comme un prince sur son cheval blanc. Il ne te promet pas monts et merveilles mais la simple proposition d’un moment de répit ne cesse de te séduire. Tu sais aussi que Subin n’est pas totalement indifférente à ce chevalier servant des temps modernes. Peut-être est-ce pour cela qu’aujourd’hui tu es bien décidée à le lui offrir sur un plateau d’argent. Tu te fiches pas mal de l’éthique des médecins et tu espères bien qu’il se laissera séduire par le joli minois de ton double.

Un léger sourire se dessine sur tes lèvres lorsqu’il daigne apparaître l’air franchement préoccupé à l’idée de vous retrouver – une fois de plus – dans cette salle d’attente. Sans réfléchir vous prenez place sur le lit de consultation. L’une à côté de l’autre, mains dans la main. Il ne semble même plus surpris mais ça lui arrache toujours un sourire alors qu’il sort de la poche de sa blouse son stéthoscope qu’il approche de ton cœur. «  Je me suis réveillée avec l’impression que j’allais mourir docteur » tu marques une pause avant d’ajouter d’un air joueur « mais vous allez me sauver n’est-ce pas ? » tu prends ensuite un air grave en scrutant Subin «  si je meurs je veux que vous preniez soin d’elle docteur ». Un spasme te gagnes et tu rajoutes dans un souffle « Vous êtes la seule personne en qui j’ai confiance pour bien s’occuper d’elle ».

@kang subin
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