Until it saves me // ft. Adam 191211064108775501
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Until it saves me // ft. Adam
Anonymous
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Dim 3 Mar - 21:25

Misun avait bien fini par toucher le fond. Et maintenant il fallait remonter. La première chose qu’il avait décidé pour ça, c’était de reprendre la danse, d’exprimer sa peine à travers un moyen qui lui permettrait d’utiliser autre chose que les mots. Ca a toujours été quelque chose de difficile, surtout quand il fallait parler de Hyejin. Misun a dû mal à parler d’elle sans pleurer.

La danse c’est toute sa vie et s’est toujours montré comme un véritable refuge. Aussi loin qu’il se souvienne, Misun a toujours dansé, il n’a jamais arrêté, même quand il est parti à Séoul, il est même allé dans un studio assez réputé, pas les plus réputé, parce que ça coûtait beaucoup trop cher, mais un de ceux qui n’a rien à envier aux plus grands. Pourtant, quand sa fiancée est devenue trop malade, il a du arrêter pour travailler. Il travaillait jour et nuit, il a même dû arrêter ses études. Et puis le pire, finalement, c’est quand il a dû partir faire son service militaire ; il n’a même plus été question de danser ou non. Après la mort de Hyejin, il n’avait jamais envisagé de reprendre la danse. Jusqu’à maintenant. Il faut qu’il extériorise.

Après sa journée de cours, il s’était alors dirigé vers un autre établissement d’études supérieures et s’était armé de son sac de sport. A cause des transports, il était visiblement le premier arrivé, et il était déjà en train de s’échauffer, avec une attention toute particulière. C’est con, mais il se sent comme un novice ; il n’ose pas faire un mouvement, de peur de se planter. C’est ridicule, Misun sait très bien bouger son corps. Ceci dit, ça fait bien trop longtemps qu’il n’a pas dansé, il va lui falloir un temps de réadaptation.

Son professeur du jour ne tarde pas à arriver. Ce dernier ne semble pas spécialement en retard, il serait même pile à l’heure pour le jeune homme, mais il n’en sait rien, il n’a pas son téléphone sous la main ; après tout, c’est pas comme s’il en avait besoin pour s’échauffer. Toujours est-il que quand il pousse la porte de la salle, le jeune homme relève la tête, alors qu’il s’applique à étirer ses jambes comme il se doit. Il a le temps de se redresser pour faire une courbette ; Misun semble être le plus âgé ici, mais Adam est peut-être le plus expérimenté des deux, qui sait ? Il dit alors :

— Enchanté. Misun.

Il en profite pour boire une gorgée d’eau avant d’ajouter :

— J’ai commencé à m’échauffer, comme je suis arrivé un peu en avance, je sais pas tellement ce que t’avais prévu.

Normalement, Adam était déjà au courant du passif du jeune homme, en ce qui concerne la danse en tout cas, le reste ne le concerne absolument pas. Il n’avait pas peur spécifiquement que son nouveau professeur lui demande des choses compliquées en danse, ou du moins des choses qui pouvaient paraître compliquée pour un débutant, quelqu’un qui n’a jamais dansé de sa vie, voire très peu.  


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Anonymous
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Ven 22 Mar - 12:40

Il y avait certains matins où Adam se levait en se disant " Une fois finie, c'est fait, et plus jamais " et cela suffisait à lui donner au moins un sourire sur les lèvres, aussi pitoyablement minuscule que celui-ci pouvait être, et il y avait les jours où ça n'en valait même pas le coup. Aujourd'hui était un de ces jours-là, où à quoi bon essayait de sourire parce que de toute façon, la vie était comme elle est et elle ne changera pas que pour lui faire plaisir, voire même au contraire, la vie aimait s'amuser avec lui, le faire souffrir petit à petit, et c'était devenu tellement normal maintenant pour lui qu'il ne se plaignait même plus. Son corps se plaignait chaque matin des souffrances des courbatures et des bleus qu'il avait sur le corps, lui ne se laissait plus avoir par une telle chose : tout cela était subtil maintenant pour lui. La douleur était inexistante du temps qu'il ne lui donnait aucune importance, et vivre ainsi était assez thérapeutique pour lui. Ça faisait de lui un je-m'en-foutiste pur et dur, mais il n'allait pas changer pour les autres à son âge. Non pas qu'il était vieux, mais maintenant qu'il avait décidé celui qu'il était, c'était trop tard. Ça ne semblait pas repoussé les relations sociales autour de lui, enfin, pas de tout le monde en tout cas.

Il n'allait pas trop se plaindre pourtant, il pouvait toujours danser jour après jour. Et c'était tout ce qui comptait pour lui. Ça et que malgré tout, jour après jour, on commençait à lui demander de l'aide, à reconnaître son talent. Ce n'était pas trop tôt. Bientôt 22 ans, il allait devoir bientôt se trouver quelque chose de plus sûr que juste barman, alors peut-être qu'un jour, il allait faire payer ses cours de danse. Professeur, il faut de la didactique pour ça... Est-ce qu'Adam avait la moindre des didactiques ? Est-ce qu'il cherchait à l'être déjà ? Non, mais on ne lui demanderait pas de l'aide si ce n'était pas le cas. Donc où était le problème ?

Celui avec qu'il avait "rendez-vous" aujourd'hui, il avait eu quelques retours de son passé, de ce qu'il savait faire ou pas, et surtout du temps de pause. Il avait peut-être arrêté il y a quelques années, mais ça ne voulait pas dire qu'il avait tout perdu pourtant, c'était la façon dont le Chinois voyait les choses. Pour lui, la danse était comme le vélo : une fois que vous l'avez appris, vous ne l'oubliez jamais. C'est juste votre corps qui se crispe, qui vieillis, mais en gardant l'habitude de faire du sport régulièrement, tout devrait aller non ? Après, ce n'était pas Adam qui allait savoir, une fois qu'il commençait quelque chose, c'était pour la vie, surtout quand on devait parler de la danse. Il avait commencé un jour comme ça, juste pour voir, et au final, c'était devenu une grande partie de sa vie. Aujourd'hui, si on lui disait qu'il ne pourrait plus jamais danser, il serait sûrement dépressif, et un Adam dépressif n'est pas la chose à voir.

Mais ce n'était pas le cas pour le moment, alors le Chinois présentait sur son visage un léger sourire rien qu'à l'idée qu'on n'allait pas le faire chier aujourd'hui, qu'il allait faire ce qu'il aime, et cela commençait par ne pas arriver en retard. Les habitudes de sa famille était malgré tout encore ancré en lui, même s'il était possible que ce soit la seule chose qu'il lui reste. Cependant, il arriva pile à l'heure, ce qui aurait pu l'énervé un peu, mais étrangement, tout allait bien. Il faut dire qu'en rentrant, il avait vu le ""client"" d'aujourd'hui s'échauffer, hallelujah, une chose à dire en moins. La politesse dans le sang malgré tout, il le salua avant de se présenter.

« Adam, enchanté. »

Ce qu'il avait prévu ? Ah bonne question. À vrai dire, aujourd'hui, il avait comme d'habitude ses danses en tête, mais il préférait commencer doucement, pour voir ce qu'il pouvait encore faire, et comme ça le Chinois allait savoir où pointer les défauts, et comment lui faire reprendre les bonnes habitudes. Ce n'était pas grand chose vraiment, mais c'était mieux que rien.

« Si tu t'es déjà échauffé, on va pouvoir commencer plus tôt. Je vais juste voir ce qu'il te reste d'avant alors finis de t'échauffer et on commencera petit à petit. Puis ça sera mieux de commencer doucement de toute façon. »

Adam retirait sa veste pour la poser sur une chaise, de même pour le reste de ses affaires avant de s'étirer, mais s'il venait de sortir de cours, et qu'il n'en avait pas vraiment besoin.  


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Anonymous
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Mar 16 Avr - 23:15

Adam donc. Celui-ci lui indique de finir de s’échauffer. Misun finit donc de le faire, avant de se lever, étirant un peu ses bras. Il est prêt. Il boit une gorgée d’eau avant de se laisser guider par Adam. A vrai dire, il ne cherche pas forcément à obtenir des cours avec un grand professeur, pour l’instant, il vaut surtout se remettre dans le bain, se retrouver face à quelqu’un sans formalité, sans murs entre lui et son prof. Tant qu’il peut danser, c’est le principal.

Malgré le sport, le jeune homme n’enlève pas ses bijoux ; certains disent qu’il faut le faire, qu’on ne peut pas faire sport comme ça, pour d’autres, ça pose sûrement moins de souci. Mais impossible pour lui de se séparer de ses deux alliances, que ça soit celle qu’il a au doigt ou celle qu’il a autour du cou. C’est tout simplement inenvisageable. Non.

Le cours commence donc. Misun regarde attentivement les mouvements que fait Adam, et essaye de suivre ce qu’il fait dans un premier temps, bien que ça paraisse assez brouillon. Quand il s’arrête pour le laisser exécuter le mouvement, le jeune homme s’applique à le reproduire, bien que son corps semble un peu raide. Trop raide. Parfois trop imprécis. Mais en soit, il suit assez bien la chorégraphie. Il a clairement du potentiel. Beaucoup de potentiel. Qu’est-ce que ça allait donner une fois qu’il aura repris ses marques ?

Depuis quelques temps, il se pose une question. Misun a toujours fait de la danse, mais il n’a jamais voulu devenir professionnel. Ce n’était pas sûr. Mais peut-être qu’il serait déjà loin aujourd’hui s’il avait persisté. Au lieu de ça, il a choisi le confort et la réussite sociale, entre guillemet, un futur préconisé par la société, les normes. L’avait-il vraiment choisi ? Le voulait-il vraiment ? L’université de psychologie. Avec ce qu’il lui arrive en ce moment, a-t-il vraiment envie de devenir psychologue ? A-t-il vraiment envie de passer ses journées à écouter les gens parler de leurs petits problèmes ? Misun n’en ai pas certain. Il n’en a pas la patience à vrai dire. Encore moins la volonté. Que faire ? Le jeune homme semble perdu. Il ignore encore tout de sa malédiction.

Le cours avance, et Misun reprend un peu plus ses marques alors que la difficulté augmente. Au bout d’un moment, ils décident de faire une pause, déjà bien essoufflés. Misun boit à grandes lampées, assoiffé par tout cet exercice. C’est sûrement le moment pour faire un petit point sur son niveau en danse, pour discuter un peu, faire connaissance, peut-être un peu. Misun se sent assez mal à l’aise, ils ne se connaissent absolument pas, après tout, et bien qu’on l’eut connu comme étant un rayon de soleil, cette époque est révolue depuis bien longtemps. Et pourtant, s’il doit devenir son professeur, ils ne peuvent pas rester silencieux indéfiniment. Misun ouvre alors la bouche :

— Tu fais de la danse depuis combien de temps ?

Il a sûrement déjà posé la question, ou alors ça paraît totalement déplacé, voire condescendant, alors que pas du tout, il est juste curieux. Il n’a pas l’intention de faire de commentaires déplacés derrière. Il essaye désespérément de faire la conversation.


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Anonymous
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Mer 8 Mai - 20:33

Simple, clair, et net : tout ce qu'Adam aimait. Quand c'était simple comme aujourd'hui, bien que non pas difficile, c'était ce qu'il appelait parfait. C'était simple pour lui de voir en la personne à côté de lui qu'il avait été un très bon danseur avant, qu'il avait encore la technique, mais plus la pratique, et l'habitude se prenait avec le temps, l'acharnement, ce n'était pas compliqué de voir que si aucun problème ne se présentait devant lui, bientôt, il récupérera son niveau. Ce n'était pas juste parce qu'il était un ancien dans le métier qu'Adam allait pour autant être plus doux, il ne changeait pas : ses mots restés coupants, à la recherche de la moindre erreur et de comment faire pour que les pas qu'il lui enseignait lui paraissent plus naturels. Il était peut-être un peu rouillé pour le moment, mais rien d'alarmant. S'il devait dire une chose, c'était qu'il aurait préféré qu'il retire tout ce qui peut être fragile avant de commencer à danser, mais il s'imaginait qu'il savait ce qu'il faisait. Après, il était possible qu'Adam s'inquiète pour rien, sachant que lui pouvait se couper avec n'importe quoi, se faire mal de la façon la plus idiote... Alors il n'allait pas faire en sorte que son cas soit applicable à tout le monde.

Puis même si les débuts semblaient être compliqués, il faut dire que de recommencer après une grande pause n'était jamais facile, il avait gardé la mémoire des pas. Son corps se battait peut-être pour ne pas être torturé le lendemain par les courbatures, mais son cerveau se souvenait sûrement de cet exercice. Adam était bien placé pour savoir que de reprendre après un long moment doit être douloureux, parce que pour lui ne rien faire pendant une semaine était déjà un enfer. Quelle joie avait-il eu de partir de cette maison maudite pour continuer son rêve en vue d'en faire un métier. Il n'avait jamais été aussi fier d'un de ses choix. Puis il n'avait plus personne sur le dos, personne pour lui dire " Tu gagneras pas assez avec ça, tu vivras mal " parce que tout ça, il s'en fichait. Il voulait vivre de sa passion, où était le mal ? Est-ce qu'il les énervait avec ? Non ! Alors il n'y avait aucun problème, tout le monde est heureux, point. Fin de l'histoire.

Une pause s'imposa malgré tout. Après tout, contrairement à certains moments, ce qu'il faisait pour entraîner le jeune homme l'épuisait quand même, bien qu'il pensait surtout que ce soit le résultat d'une journée presque complète de danse plus une soirée, c'était toujours assez fatiguant pour lui, mais pas la mauvaise fatigue, la fatigue d'un devoir bien fait, bien réalisé, et la fatigue qui t’emmène au lit directement le soir. Sa bouteille d'eau vint à sa bouche rapidement, alors qu'il sentait qu'il allait sûrement regretter d'avoir dansé autant pendant la journée, mais ça sera plus tard, pour le moment, il était malgré tout assez heureux. La question du jeune homme le tira hors de son monde, mais ce n'était pas plus mal que ça, d'apprendre à se connaître un peu. En tout cas, ça ne le dérangeait pas tant qu'il n'était pas de mauvaise humeur.

« Combien de temps ..? Ça doit faire... Peut-être huit ans ? Vers là ? Neuf ans peut-être. Je sais pas si ce que je faisais avant peut être considéré de la danse alors on va dire neuf ans, c'est mieux. Et toi du coup, t'a fait de la danse avant, ça, je sais, mais t'a eu envie de recommencer d'un coup ? Ou il y a une raison ? »

Bien que pour lui, c'était une question tout ce qu'il y a de plus simple, il ne s'attendait pas à des grands détails, juste une réponse courte lui aurait suffit, mais à lui de voir. Il n'allait pas juger s'il lui sortait un monologue non plus, peut-être même que ça l'aiderait à savoir plus où se situer dans la danse, son style, son passé. Il n'allait pas lui demander sa vie non plus, mais le moindre détail autour de la danse pouvait être utile au fond.


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Anonymous
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Jeu 16 Mai - 23:13

Adam ne chôme pas. D’ailleurs, ce n’est pas un professeur facile, qui laisse passer des erreurs, non. Son but est bien de voir jusqu’où Misun peut aller. Lui non plus ne le ménage pas, demandant parfois à son acolyte de répéter un mouvement pour qu’il puisse voir réellement ce dont il s’agit, de pouvoir enregistrer, autant avec ses yeux qu’avec ses mouvements, la précision dont il doit faire preuve.

Ca se voit qu’il n’a pas dansé depuis longtemps. Même avec l’armée, son coeur est beaucoup moins performant et il s’essouffle rapidement. Il allait sûrement devoir courir un peu sur le tapis à la salle en plus. C’est ce qui lui pose plus de problèmes que les courbatures. Il travaille, donc il nécessite tout de même un minimum ses muscles, mais son coeur, c’est différent. Il aurait peut-être des courbatures le lendemain quand même, l’un n’empêche pas l’autre.

Mais Misun se dit qu’il faut qu’il arrête de se morfondre, et qu’un jour, il faut bien qu’il aille de l’avant. La pause s’imposant alors, l’endeuillé va s’asseoir sur un banc de la salle ; pas par terre, et surtout pas allongé, parce qu’après c’est fini, il pense qu’il ne se relèvera pas. Il compte bien mettre à profit chaque secondes du créneau qu’Adam lui accorde. Le jeune lui, risque de regretter d’avoir bu autant aussi vite. L’eau allait remuer pendant qu’il danserait, ce n’est pas la sensation la plus agréable.

Il tire Adam de ses pensées, qui lui répond volontiers. L’aîné l’écoute attentivement parler.

— C’est un peu compliqué, hésite-t-il. J’ai jamais vraiment voulu arrêter en réalité.

C’est un peu compliqué de raconter sa vie à un inconnu, d’autant plus qu’en général un « j’ai arrêté la danse parce que ma copine avait un cancer et qu’il a fallu que je travaille pour payer ses médicaments et je suis parti à l’armée dans la foulée », il y avait plus d’une raison de jeter un froid. Misun n’a pas envie de ça. Pourtant, en même temps qu’il parle, il regarde son alliance qu’il fait tourner autour de son doigt. C’est le meilleur moyen d’attirer l’attention de son interlocuteur sur un sujet dont il n’a pas vraiment envie de parler. Et il ne s’en rend pas compte. Il soupire avant de dire :

— J’ai commencé quand j’avais 8 ans.

La remarque le fait sourire légèrement. C’est vrai que ça fait déjà si longtemps. Le temps passe vite. Le visage de Misun devient tout à coup très nostalgique.




Spoiler:
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Anonymous
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Mar 2 Juil - 23:53

Pour certains, la danse n'était qu'un hobby, une occupation. Certes, ils aimaient la pratiquer, la manipuler pour en faire ce qu'ils souhaitaient, mais rien ne valait un passionné dans ce domaine. Travailler avec la danse était une chose, donner un travail au talentueux, mais pour beaucoup, une fois mis au travail, la passion s'en allait, disparaissait dans les cieux pour ne plus être jamais vu. Pour Adam, bien que parfois, il s'en servait de bouc émissaire, la danse avait toujours été une passion. La seule chose que sa mère ne pouvait pas lui retirer en une demande. Puis le travail intensif, que ce soit avec quelqu'un qu'il aidait comme aujourd'hui ou seul, cette douleur dans le corps entier, ses muscles qui lui priaient de prendre une pause : il l'adorait. Les courbatures étaient un calvaire pour beaucoup, pas pour lui. C'était un cadeau. La douleur est seulement la réaction de notre corps au départ de la faiblesse. Rien de moins, rien de plus.  

Il savait pour autant que ce n'était pas le trip de tout le monde, et il n'allait pas les juger pour ça. C'est pour cette raison que quand on lui demandait une pause, il l'offrait sans râler la plupart du temps. Chacun ses limites, en particulier quand on recommence après une longue pause. Le Chinois préférait malgré tout continuer, mais il n'allait pas se fatiguer seul pour rien aujourd'hui, il aurait un jour tranquille bientôt, un jour où il pourrait être libre, et se faire autant de mal qu'il le souhaitait. Un mal pour un bien. Ce qu'il pensait pour autant être une question simple sembla plus compliqué pour le Coréen qu'il ne crut. Il n'allait pas demander les détails, pourquoi cela était "compliqué", non pas qu'il en avait rien à faire, mais si un peu. Ce n'étaient pas ses affaires après tout.

Adam préféra juste rester calme quelque temps, le laisser parler était sûrement la meilleure façon de s'y prendre. La nostalgie sur son visage était un sentiment que le Chinois connaissait, bien qu'il ne savait pas exactement les détails de celle-ci, penser au passé amenait toujours cette touche de tristesse et de joie quelques fois, ce sentiment étrange qui peut être appréciait et haït à la fois. Le voyant tourner une bague sur son doigt comme une habitude, Adam préféra éviter le sujet. Nostalgie et tous les bijoux de ce genre n'était jamais bon signe, il le savait lui-même, il l'avait vu ce visage sur sa mère et il le détestait, même aujourd'hui s'il pouvait toujours le voir, ou dans ses souvenirs, il le rejette toujours autant. Contournons ça.

« Donc c'est vraiment depuis longtemps, c'est sûrement pour ça que tu te souviens de pas mal de chose. »

Ses pieds virent taper doucement le sol, tapotant comme un tic qu'il pouvait avoir à force de rester à rien faire. Hyperactif ? Peut-être bien. Mais ce n'était pas un signe d'agacement ici. Juste une pure habitude qui pouvait être embêtante pourtant.

« Tu dois l'avoir senti, mais je pense que si tu continues petit à petit quotidiennement, ton niveau d'avant reviendra. Ça se voit sur la personne quand le talent est présent après tout. » 


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