(outfits) ~ La cata quand j’ai eu le bébé dans mes bras pour la première fois. Une sonnette, j’avais ouvert la porte, un nourrisson dans les bras, un adieu et j’avais refermé la porte. Le résumé en quelques mots quand j’ai eu Ka nim dans ma vie. Par la suite, j’avais regardé mon cousin en me posant des questions tout autant que lui. Comment je me suis retrouvé dans cet galère ? Comment ai-je pu être aussi stupide d’avoir pensé que... enfin... j’ai accidentellement lâché quelques gouttes en elle ? Comment je pourrais vivre avec un poupon dans les bras ? C’était une responsabilité que je n’imaginais pas recevoir de cette façon. Je pensais à avoir une femme, une maison bien à moi et avoir par la suite des mômes, mais le môme dès le premier coup ! Merde. Comment j’avais tout lâché mon vocabulaire pour le nourrir et qu’il puisse se taire. Mes jurons avec un mélange de haut le cœur en rapport avec les selles. Désormais il est plus vieux, mini-me a besoin de moins en moins de moi pour pouvoir s’occuper de son hygiène, mais t’inquiète. El padre est toujours pas loin !

Je salive déjà quand il mentionne le fait qu’il pourra m’offrir des cafés. J’imagine tellement en boire un en ce moment. Peu importe la sorte. Peu importe la saveur. La torréfaction forte que le café puisse avoir me donne des palpitations au cœur et ça de la bonne façon. J’imagine le goût amer sur mes papilles gustatives. La caféine qui glisse le long de ma gorge pour atterrir dans mon estomac. C’est officiel, je me claque un café après le parc pour pouvoir travailler convenablement avant que la soirée arrive et que je devienne dj. Starbuck avec leurs breuvages uniques. Peu importe le barista, je veux mon expresso, macchiato, capuccino, mokaccino ou whatever. Tant que j’ai ma boisson qui va me tenir réveiller jusqu’au lendemain matin. J’imagine également la chaleur qu’il va me donner. C’est officiel, je veux mon café !

Ainsi, il refuse la proposition de Ka nim. Il a amplement le droit. Il a d’autres chats à fouetter et je le comprends tout à fait. Oui, mon gamin est triste au point de m’agripper la jambe et de vouloir cacher son visage sa tête attristée. C’est la vie. Je lui ébouriffé les cheveux en rigolant légèrement pour ne pas qu’il fasse cette tête d’enterrement. On se reprendra. On se reprendre une autre journée et on pourra réellement jouer tous ensemble comme il a suggéré plus tôt. J’hausse les épaules. Personnellement, je me fiche un peu, quand je pèse les deux côtés de la balance je m’éclate comme un fou peu importe si je suis seul avec mon fils ou pas. « D’accord, tonton...» fit-il en se cachant derrière ma jambe. Moooh, lâche ta timidité, tu veux uniquement jouer le vilain manipulateur. Toutefois, je ne peux pas dire que la scène est quand même touchante. Et on me parle. Je me réveille de mes songes avant de regarder qu’il demande mon numéro. « Oui oui ! Sans problème. » dis-je en sortant mon téléphone de mes poches de pantalons. « Appelle moi, envoie un sms. Je suis pas difficile mec. Même si c’est pour un café ou un verre, ça me ferait un plaisir de te tenir compagnie. » Après tout, je travaille durant la journée chez moi et par après en tant que dj jusqu’aux petites heures du matin. Et dormir dans cette histoire ? Je ne dors très peu, mais ne vous inquiétez pas je gère sans problème ! Je lui dis mon numéro de téléphone afin qu’il puisse m’appeler ou pas pour pouvoir le rajouter dans mes contacts.