Une présence vieille de 21 printemps.  191211064108775501
01. le forum a fêté fête ses 1 an le 15 avril ! bon anniversaire Sunbeams !
02.Nouvel event "Labyrinthe" en cours n'hésitez pas à participer ! La maison hantée est encore disponible ce mois-ci également pour les plus vaillants d'entre nous !
03. la 20ème version du forum est enfin là alors allez vite la commenter!
04.Découvrez les nouveaux groupes des Akma et des Juje !
05. votez sur les top-sites et donnez nous du love !
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 :: (( welcome to jeju island )) :: jeju-do :: cheju halla general hospital Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Une présence vieille de 21 printemps.
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Kim Haru
Une présence vieille de 21 printemps.  1561481525-tumblr-pjvo9m8ubg1v6u6gw-540
À Jeju depuis le : 25/06/2019
Wons : 10516
Messages : 305
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi« seonchul »
élu des yoghwi
« seonchul »



Dim 30 Juin - 21:09

Une présence vieille de 21 printemps.




TENUE
A quelques mètres de l'hôpital, Ha Ru grommela, balançant d'un geste désinvolte la fin de sa clope Vogue à terre pour venir écraser le reste d'un raclement de basket au sol. Il avait quitté le manoir depuis quelques jours seulement, et déjà, il se devait d'être là. Déjà, il avait été confronté à sa dure réalité. Déjà, il avait failli faire un premier malaise. Putain. Un long soupire traversa les lèvres du jeune homme alors que ce dernier se décida enfin à pénétrer dans ce bâtiment qu'il connaissait sur le bout des doigts. Le directeur allait encore lui faire les mêmes tests qu'à chaque fois, puis lui prescrirait exactement les mêmes compléments alimentaires, lui conseillerait pour une énième fois de ne pas se promener dans des lieux trop fervents de population, de faire attention à ne toucher personne, et au final de passer une bonne nuit de sommeil. Comme s'il ne pouvait pas lui fournir une ordonnance assez conséquente qui lui permettrait de ne venir qu'une fois par an! Et ces conneries, elles duraient depuis maintenant sept ans. Sept ans! Depuis le début de la fac en fait. Et le pire dans tout ça, c'est que Ha Ru ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. C'est lui qui avait décidé de s'ouvrir et d'aller à l'université. C'est lui qui avait décidé d'apprendre à vivre entièrement dans la société.

Sans même passer par l'étape "accueil bonjour que puis-je faire pour vous?", Kim rangea soigneusement ses lunettes de soleil en métal et corne de buffle de chez Cartier dans la poche avant de son blazer aux manches remontées jusqu'au trois-quarts, et bifurqua dans l'un des innombrables couloirs du bâtiment. Un de ceux qu'il adorait. Et pour cause! Presque personne ne passait par ici. L'endroit n'était pas abandonné, loin de là, juste les passants se faisant plus rares, Ha Ru n'avait besoin d'être en perpétuel état d'alerte, presque collé aux murs et les sueurs froides dégringolant ses omoplates. Honnêtement, même avec toute la volonté du monde, vivre auprès des autres s'avérait être encore plus difficile que régler un conflit d'entreprise entre deux pays ennemis.

Comme piqué par les souvenirs de la journée, le jeune homme vint masser son avant-bras gauche, tentant vainement de se débarrasser de cette trace invisible ancrée au plus profond de sa chair. Il savait qu'il se devait de passer à autre chose, que cette impression resterait avec lui encore longtemps, et que d'autres viendraient la recouvrir, elle et toutes les autres, immanquablement.

Cette simple pensée suffit à lui faire perdre l'équilibre et son épaule heurta difficilement la surface froide et blanche du corridor, une main douloureusement plaquée contre ses lèvres. Dire qu'il avait peur que les autres le touchent était un pur euphémisme. Même ses demi-frères et sa demi-sœur ne le touchaient qu'après autorisation muette… Autant imaginer Ha Ru partir en guerre, un slip à trompe d'éléphant pour unique rempart.

Kim rigola à cette pensée, plus pour lui-même qu'autre chose puis souffla pour se donner un bon coup de boost et se redressa fièrement, prêt à affronter le reste du chemin et à laisser ce très léger moment de faiblesse derrière lui. Enfin, du moins, c'était ce qu'il avait prévu. Jusqu'à ce que ses yeux ne se posent sur une jeune femme qu'il reconnaissait parfaitement, assise sur un banc de l'un des couloirs perpendiculaires au sien.

Sans même réfléchir, un grand sourire déroba ses lèvres et Ha Ru s'empressa de s'approcher de cette dernière.

- Hey, Ye Sun! Ça fait un pti moment! Qu'est ce que tu fous dans un coin reculé comme…

A mesure qu'il s'approchait, son ton enjoué résonnant contre les murs, Ha Ru remarqua que la jeune coréenne ne bougeait pas. Elle ne réagissait pas à lui, ne lui rendait pas son sourire, ne relevait pas la tête, ne le regardait pas. Alors il arrêta net son début de phrase d'accroche, comme gêné de la déranger dans un moment pareil. Était-elle trop perdue dans ses pensées? Peut-être honteuse d'avoir été découverte ainsi? Ne sachant vraiment comment réagir, il ne put se résoudre à la laisser là et partir comme si de rien était. Il aurait pu. Mais il avait bien trop de respect pour elle.

Alors lentement, il vint s’asseoir à ses côtés, sur le banc. Enfin, à ses côtés… disons plutôt à l'autre bout de l'accueil postérieur, ce qui équivalait, pour Ha Ru, à s'asseoir à côté, pas très loin. Cette faible distance aurait pu être mise sur le compte de sa phobie, mais Kim désirait laisser à la fille du directeur une certaine bulle d'intimité. Une bulle qu'il n'avait le droit d'éclater.

Plusieurs minutes passèrent sans qu'un son ne traverse leurs lèvres respectives avant que Ha Ru ne décide de changer la donne, peut-être un brin maladroitement.

- Au fait, j'ai déménagé il y a quelques jours maintenant. L'endroit est chouette, franchement. Sauf quand un vendeur de glace ambulant ne se décide à utiliser le reste de son chocolat pour faire du chocolat à la menthe. T'aurais entendu tous ces gamins se plaindre… Il y a même un parent qui est venu jusqu'à engueuler ce pauvre homme. Bon, en même temps ce qu'il a fait été un peu idiot, mais quand même. Heureusement qu'il lui restait parfum vanille sinon je n'ose même pas m'imaginer ce que ce père de famille lui aurait fait avec son cornet d'glace…




@Ye Sun
Revenir en haut Aller en bas
Ye Sun
Une présence vieille de 21 printemps.  Tumblr_o7yttrbetw1tm6tcuo8_250
À Jeju depuis le : 23/02/2019
Wons : 9566
Messages : 247
Pouvoir : -
Malédiction : Incapacité à oublier
Âge : 28 ans
Métier /études : Médecin pédiatrie
Les amours : Nop
Logement : Seogwipo
Célébrité : Hyosung (By SOLSKEN)
Situation rp : ouvert.
Doublons : Woo Hope | Shin Jisu | Seong Su
Ye Sun
Unforgotten« admin & cheonyan »
Unforgotten
« admin & cheonyan »



Jeu 4 Juil - 1:05

Mon travail est dur psychologiquement. Je suis pédiatre, les enfants malades, blessés, je les vois à tous les jours. Par moment, c’est difficile à gérer et par moment j’assure. Toutefois, c’est davantage penché vers le côté négatif du travail qui reste présent. Même si je garde mon sang froid, même si j’ai un moral de fer. Je reste néanmoins quelqu’un de sensible. Mon cœur - qui n’est pas le mien dû à ma greffe de cœur d’il y a douze ans maintenant – se serre à chaque fois que ses malheureuses petites bouilles s’attristes et versent quelques larmes parce qu’elles ne sentent pas bien. Ou bien dans ce cas-ci que je n’ai pas pu rien faire. La mort a décidé d’aller chercher un des enfants sur qui j’ai donné tout mon énergie pour pouvoir le sauver de cette maladie qui lui rongeait les entrailles. Je me sens mal pour les parents, mais je me sens surtout mal car malgré tous les efforts que j’ai pu faire, tout le temps que j’ai consacré c’est pour avoir ce résultat. Ça me dégoûte même si je ne pouvais rien faire de plus car sa santé se dégradait beaucoup trop rapidement. La mort est sans pitié. J’aurais voulu lui donner un autre chemin que celui vers cette âme avec sa faux. Une tragédie dans la vie des autres, une péripétie dans la mienne, aurait dit mon père. Fais ton devoir de médecin Sun, aurait-il continué. Annoncer le décès d’un être cher n’est jamais facile et encore moins quand c’est une progéniture, même s’ils ne me tiennent pas rigueur. Le pire dans tout cela c’est que je n’oublierai jamais et ma culpabilisation non plus.

Après que je me sois éternisée auprès des parents, mon portable vibre dans mon sarrau. Je prends le téléphone pour vérifier qui cela peut bien être. Personne ne me dérange durant ma journée de travail. Une personne pourrait bien s’expliquer de cette interruption qui tombe très mal. Justement, je soupire à la vue du prénom sans réel étonnement. Je quitte poliment les parents avant de m’éclipser. Quittant la pédiatrie, me dirigeant vers un corridor plutôt calme dans cet hôpital. Répondant à cet appel de manière découragée en tournant un coin et puis un autre. Râlant, vexée et surtout frustrée par son mauvais timing et de vouloir encore une fois me marier avec un parfait inconnu. Il ne comprend donc pas que je refuse chaque prétendant qu’il me propose ? Il ne comprend toujours pas qu’après le premier rendez-vous je les abandonne pour finalement continuer à travailler ou à vivre paisiblement dans mon loft ? Pourquoi est-il aussi têtu pour vouloir que je me marie. Bon, voilà qu’il sort la carte que je ne suis plus du tout fraîche et que je devrais trouver un époux pour pouvoir fonder une famille et qu’il voit ses petits-enfants. Je m’assois sur un banc regardant la cloison juste en face de moi, écoutant sagement son violon et ses histoires qui n’ont ni queue ni tête. Sans fin, cette conversation et je ne peux rien n’y faire ni même raccrocher car il m’appellera aussitôt pour me rappeler que j’ai un rendez-vous. D’ailleurs que je n’irai tout simplement pas. Tant pis si je deviens vieille fille. Tant pis si je n’ai pas d’enfants, mes cocos en pédiatrie le sont naturellement. Tant pis si je ne trouve pas l’amour au moins j’ai passé ma vie à aimer des gamins malades qui en ont de besoin contrairement aux hommes qui ne veulent que du cul.

Voilà que quelqu’un s’approche de moi alors que je suis occupée sur le téléphone. Je me sens totalement hors service concernant la mortalité plus tôt de quelques heures, de mon père qui me parle actuellement de sa sainte vie – il s’ennuie, me dis-je à moi-même - mais il peut tout simplement consacrer son temps-libre à mon frère qui est plus âgé et encore célibataire, non ? Ah ! C’est vrai, il est si exceptionnel. Puis aussi le fait que cette personne qui arrive près de moi est Haru. En partie, je suis soulagée car je peux lui donner un vent, mais en même temps, je me sens quelques peu mal de privilégier la conversation de mon paternel que celle de mon ami. Justement mon géniteur commence à me parler de lui. Oui, il va faire des mêmes foutus tests comme à chaque fois qu’il le croise. Il devrait ouvrir davantage son esprit au lieu de se focaliser uniquement sur la science qui ne donne aucune explication possible. J’ai rapidement compris quand j’ai eu mon opération et que je me rappelais tout dans les moindres détails. Bon, il y a eu les céphalées que je ne pouvais contrôler encore aujourd’hui. On a réussi à atténuer la douleur avec des antidouleurs les plus forts qui puissent exister. Sauf que j’ai su que j’ai été maudite. Cet île a quelque chose de mystérieux et encore des gens ferment les yeux, se bouchent les oreilles et se ferment la bouche. Tant pis pour eux, mais pauvre mec qui s’est finalement assis à mes côtés à une distance qui est perturbante. Je lui jette un bref coup d’oeil avant qu’il ne commence à parler. Oh... J’ai deux conversations à gérer en même temps. Il va falloir que je remédie à ça. « Je dois laisser, je dois travailler... Non. Je refuse ce rendez-vous, père, ainsi que les autres... c’est mon dernier mot, bye. » Sur ces mots, je raccroche pour ensuite ranger mon portable dans ma poche avant de sourire à mon ami. « Salut Haru, ton histoire de crème glacée est totalement absurde. Par contre, il est idiot de remplacer le chocolat par le chocolat à la menthe. » fis-je en rigolant pour ancrer mon regard dans le sien. Mon regard légèrement rougit par les larmes que je tente de retenir tant bien que mal. Je dois rester forte et impartiale face à cette mort de cet enfant, mais je m’y suis attachée tout comme autres, c’est obligé. « Tu es ici pour les fameux tests, j’imagine ? »


Revenir en haut Aller en bas
Kim Haru
Une présence vieille de 21 printemps.  1561481525-tumblr-pjvo9m8ubg1v6u6gw-540
À Jeju depuis le : 25/06/2019
Wons : 10516
Messages : 305
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi« seonchul »
élu des yoghwi
« seonchul »



Lun 15 Juil - 20:44

Une présence vieille de 21 printemps.




TENUE

Lorsque la jeune femme releva les yeux pour poser son regard brillant dans le sien, Ha Ru ne sut s'il devait être soulagé de constater qu'elle était au téléphone et non froissée/effrayée à l'idée qu'il ait pu la découvrir dans un moment de faiblesse, ou s'il devait être doublement inquiet face aux rougeurs qui parsemaient tristement le contour de ses yeux. Sa poitrine se serra un instant, parce qu'il savait qu'il ne pouvait changer la donne, et que aucun mot réconfortant ne pourrait vraiment avoir de l'impact. Le travail de Ye Sun était éprouvant, mentalement parlant. Un enfant malade, aux portes de la mort, ou bien même juste pleurant à chaudes larmes suffisaient à vous rendre complètement démunis. Rien que la fois où Mirai avait contracté une varicelle accompagnée d'une sévère fièvre avait suffit à rendre Ha Ru complètement fou, ne sachant quoi faire pour l'apaiser. Et il en était conscient, que cet état d'impuissance n'était rien comparé au quotidien de la jeune femme. Jeune femme qui préféra lancer l'appât de son rendez-vous avec le directeur pour éviter tout sujet douloureux. Très bien. Le nippo-coréen allait le croquer sans démesure.

-  Ouais, encore… souffla-t-il sur le coup de l'exaspération. J'suppose qu'il va encore me donner les mêmes traitements et les mêmes conseils. Enfin, on ne peut pas dire que ça ne m'aide pas, sans ça, j'aurai bien du mal à me requinquer parfois.

Et pour cause. Il se souvint, une fois, avoir refusé aller à l'hôpital après avoir fait un malaise à ses douze ans pendant une soirée au manoir, où sa famille avait invité plusieurs personnes de l'île pour un grand banquet. Il n'avait jamais compris pourquoi telle cacophonie était survenue après que l'un des jeunes garçons invités ne lui ait fait une accolade amicale pour se présenter. Il avait juste fini épuisé, à rester couché deux longues journées, tout ça parce qu'il ne voulait encore une fois que le directeur Ye ne pose ses mains sur lui. En y repensant bien, Sun avait été là cette nuit là. Il n'avait jamais eu l'instinct de lui demander. Enfin, ce n'était qu'une mésaventure de gosse. 13 ans avaient coulé, l'affaire était passée.

- Juste… il pourrait me faire, je sais pas, un certificat assez conséquent pour m'éviter tous ses allers-retours jusqu'à ici non? Je critique pas votre travail ne t'inquiète pas, juste…

Ha Ru soupira une seconde fois alors qu'il portait ses doigts à son poignet. Il n'avait besoin de le dire, Sun l'avait très bien compris depuis le temps qu'ils se connaissaient. Il détestait qu'on le touche. Et le fait d'être un docteur doublé à l'habitude n'étaient pas des justifications qui satisfaisaient l'ancien directeur qui préféra se racler la gorge plutôt que d'avouer encore une fois cette faiblesse haut et fort.

-  Ton père te fait encore chier avec ton futur mari? Fit-il, sourcil arqué, alors qu'il se moquait gentiment de la demoiselle. Je me dis que, heureusement, je ne suis pas un pur coréen. Ça doit forcément refroidir certaines familles, les métis. T'imagines sinon ton père qui aurait essayé de nous mettre ensemble? La lourdeur haha.





@Ye Sun
Revenir en haut Aller en bas
Ye Sun
Une présence vieille de 21 printemps.  Tumblr_o7yttrbetw1tm6tcuo8_250
À Jeju depuis le : 23/02/2019
Wons : 9566
Messages : 247
Pouvoir : -
Malédiction : Incapacité à oublier
Âge : 28 ans
Métier /études : Médecin pédiatrie
Les amours : Nop
Logement : Seogwipo
Célébrité : Hyosung (By SOLSKEN)
Situation rp : ouvert.
Doublons : Woo Hope | Shin Jisu | Seong Su
Ye Sun
Unforgotten« admin & cheonyan »
Unforgotten
« admin & cheonyan »



Ven 19 Juil - 19:50

Un événement le plus pénible qui soit. D’avoir travaillé terriblement fort, donner tant d’efforts et même subventionner quelques traitements qui coûte les yeux de la tête. J’ai tout fait pour le sauver. J’ai tout fait, puisque je ne vais pas le cacher, il était mon préféré. Sa bonne humeur me surprenait à chaque fois. Sa joie malgré sa santé fragile. Malheureusement le destin a décidé autrement. Oui, c’est dur à encaisser, mais je vais passer à travers comme tous les échecs que j’ai eu dans ma vie. Il faut tout simplement que je prenne une bonne respiration et que j’encaisse sans rien dire même si c’est encore douloureux. Je dois rester professionnelle. Je prends mon portable en mode miroir pour regarder si mon maquillage ne fait pas défaut. Nettoyant quelques imperfections avant de me tourner vers mon ami à mes côtés. Avec ma malédiction, j’ai la chance de ne rien oublier. Son visage, son sourire ainsi que sa voix. Toutes ses facettes de sa personnalité et de son état ainsi que sa mort je n’oublierai pas, heureusement ou pas. Dans un sens, je n’ai rien contre du fait qu’on m’a maudit pour une raison totalement absurde. C’est très utile, je peux aider un nombre incalculable de personnes. Au moins, je peux faire ça de bien.

Je secoue sa tête à ses dires. La même histoire qui se répète quand mon père lui fait des tests. Les foutus tests toujours les mêmes à chaque rendez-vous. Je comprends qu’il soit autant exaspéré, je le suis également. Cela fait plus que treize ans que je connais Haru et toujours cette rengaine qui ne finissait jamais. Quelques fois, j’ai suivi mon père pour me présenter à une certaine famille dont il était proche. Me présentant à un fils, Haru, me disant de lui faire très attention de ne pas le toucher car justement il détestait cela. Je m’en fichais et bien souvent j’allais m’asseoir sur un fauteuil et écrivant à des sms. Bien souvent, je ne regarde pas la procédure à suivre et je m’occupais de mes affaires ou bien en discutant avec le malade. Je n’avais jamais tenu mon paternel dans mon cœur contrairement à lui qu’il aurait voulu que je sois davantage parfaite tout comme mon frère ainé que nous entendions que peu parler de lui tout comme aujourd’hui. C’est toujours le cas quand mon père ne cesse de me faire des mariages arrangés en prétextant la même chose ; je suis trop vieille, je devrais songer à me marier et avoir des enfants. Si l’occasion ne se présente pas, je ne le ferai pas non ? Tu dois laisser une chance Sun, ne cessait-il de me répéter. Quand c’est question de mariage arrangé c’est plus fort que moi de refuser. Peut-être que l’homme de ma vie était parmi eux, mais je m’en fiche. Je choisis ce que je veux, je suis une femme libre tel est mon principe que je suis à la lettre.

Mes lippes s’étirent pour laisser paraître un léger sourire moqueur. Ça serait bien plus facile en effet, mais les gens en abuseront terriblement quand j’y pense. Avoir un pareil certificat pour justement éviter les hôpitaux, qu’est-ce qu’on deviendrait sinon sans personne qu’on pourrait soigner ? « Ne t’en fais pas, Haru, je comprends que tu sois lasse de la situation. Il est persuadé que tu es malade. » Même si ça peut paraître fou, mais je ne le crois pas. Il peut être tout à fait maudit comme moi ou seulement avoir une phobie au point d’avoir des conséquences sur sa santé. Il faut dans un cas accepter et de profiter au maximum malgré tout et dans l’autre cas aller parler à un psychologique pour régler son problème. Chaque chose à son temps, s’il demande mon hypothèse, je vais lui révéler tout en m’assurant qu’il ne balance rien au directeur. Disons que ce dernier a trop l’esprit rationnel et fermé pour tenter de percevoir quelque chose de logique qui a du sens. D’ailleurs, pour lui, mon incapacité à oublier est tout simplement un don pour lui, contrairement à moi qui se souviens de tout et qui écope également les conséquences avec des énormes migraines.

« Ne te moque pas trop, il a déjà essayé. Je crois qu’en ce moment, il se fiche un peu si les hommes sont pur coréens ou métis tant que je me marie et je tombe enceinte. » Je rigole un peu. Par moment, j’ai déjà songé de tomber enceinte et de justement que les mariages arrangés s’arrêtent. Toutefois, je ne peux pas faire ça, c’est totalement égoïste. Oui, je veux avoir des enfants, mais si l’occasion ne se présente pas ? Je veux être en couple malgré que mon célibat ne me dérange pas. Je laisse la vie se chargée de moi et si je me retrouve à être une vieille fille soit. « Oui, malheureusement, il n’arrête pas ou bien jamais. J’ai beau lui dire non et refuser tous les mecs qui me présentent, il n’entend rien. » finis-je par lui dire en soupirant lassée sur cette pensée. Bien souvent les prétendants, je suis incapable de les sentir. Ou je les ai déjà vu quelque part en draguant tout ce qui bouge. Ou encore je sentais déjà leur mauvaise intention en voulant de mon argent. Du coup, je refusais poliment ou pas.


Revenir en haut Aller en bas
Kim Haru
Une présence vieille de 21 printemps.  1561481525-tumblr-pjvo9m8ubg1v6u6gw-540
À Jeju depuis le : 25/06/2019
Wons : 10516
Messages : 305
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi« seonchul »
élu des yoghwi
« seonchul »



Mar 23 Juil - 2:07

Une présence vieille de 21 printemps.




TENUE


Malade? Ha Ru ne savait pas si c'était vraiment le cas. Il était au courant de sa condition, de ce don. Un peu comme s'il le ressentait au travers de chacun des pores de sa peau, depuis tout jeune, malgré qu'il n'en parlait quasiment jamais, voir pas du tout, tout simplement. Mais malade? Peut-être. Il avait rapidement fait le lien entre son don et ses moments de faiblesse physiques. Il s'était tout simplement fait une raison, se convaincant qu'il s'agissait là du revers de la médaille. D'une médaille qu'il n'avait jamais maîtrisée, mais soit. Peut-être Kim s'était-il fait une version bien trop positive de sa condition, et qu'il était tout simplement malade. Et si on ajoutait à cela son traumatisme et les répercussions, il pouvait déjà se considérer comme assez mal foutu. Légèrement, il sourit, plus pour lui-même à cette fâcheuse idée. Il préférait bien mieux sa version à lui, même si elle devait s'avérer être naïve.

L'ancien directeur faillit s'étrangler avec sa propre salive lorsque Sun lui avoua que son père avait déjà essayé de faire en sorte que Ha Ru soit l'un des prétendants pour sa fille. Il lui fit de grands yeux étonnés alors que la jeune femme rigolait doucement. Pris de court, Kim passa une main dans ses cheveux, un peu gêné de la révélation, sa timidité parsemant très finement ses pommettes.

- Non mais, tu t'imagines? Ton père, il me connait depuis que j'ai 4 ans s'il te plait? Il m'a déjà vu en caleçon plusieurs fois et… oh mon dieu.

Oui. Ha Ru était quelque peu choqué par cet aveu. Et puis, quelle idée avait eu le directeur aussi, lui qui était au courant de tous ses problèmes? Il voulait quoi? Que sa fille ne soit pas heureuse? Oui, parce qu'à l'heure actuelle, si Kim ne cherchait pas à avoir de relation amoureuse, c'est qu'il était persuadé de ne pas pouvoir rendre l'autre personne heureuse. Il y penserait plus tard, lorsqu'il ira mieux, lui et sa phobie.

Très vite, il se mit à rire, un rire simple à cette idée plus qu'inattendue, puis, penché vers l'avant, accoudé à son genoux et sa joue dans sa main, Ha Ru se permit d'observer son aînée un instant. Il avait toujours eu du respect pour la fille du directeur. Du respect et une admiration devant la force de caractère dont elle faisait preuve via son travail, sa vie, son père. De la reconnaissance, devant la manière dont elle avait eu de s'occuper de ses frères et de sa sœur lorsqu'ils étaient venus se faire ausculter à l'hôpital. Encore plus, lorsqu'elle avait su le calmer lui, alors que Mirai, sa petite sœur, la prunelle de ses yeux, pleurait à chaude larme à cause de la fièvre accompagnant sa varicelle. Kim passa sa langue sur ses lèvres passivement, pour les humidifier, alors qu'il souriait chaleureusement.

- Heureusement que sa tentative est restée à l'état de simple tentative. Tu mérites mieux qu'un type comme moi Sun. J'dis pas ça pour me rabaisser, loin de là, mais t'es vraiment quelqu'un de magnifique. J'parle de là, fait-il alors qu'il approche son index de là où se situe le cœur de la jeune femme.

Le cadet se dit que d'ailleurs, c'était bien dommage, que jamais ils n'aient jamais franchi cette barrière liant leur deux familles. Ye Sun était la fille du directeur Ye. Elle l'avait toujours été.

- Mon rendez-vous avec ton père ne devrait pas prendre très longtemps. Ca te dit, de changer d'air un petit moment?

De quitter ces couloirs blancs, témoins silencieux de la souffrance interne de la jeune femme face à la perte de ce gosse.



@Ye Sun
Revenir en haut Aller en bas
Ye Sun
Une présence vieille de 21 printemps.  Tumblr_o7yttrbetw1tm6tcuo8_250
À Jeju depuis le : 23/02/2019
Wons : 9566
Messages : 247
Pouvoir : -
Malédiction : Incapacité à oublier
Âge : 28 ans
Métier /études : Médecin pédiatrie
Les amours : Nop
Logement : Seogwipo
Célébrité : Hyosung (By SOLSKEN)
Situation rp : ouvert.
Doublons : Woo Hope | Shin Jisu | Seong Su
Ye Sun
Unforgotten« admin & cheonyan »
Unforgotten
« admin & cheonyan »



Jeu 25 Juil - 17:21

Si Haru savait que ce que mon père avait fait, il serait davantage choqué qu’en ce moment. On connait mon ami ici présent depuis bien longtemps et mon paternel encore plus. Il l’a connu depuis enfant, il l’avait vu en caleçon et peut-être même plus. Ce ne l’avait pourtant pas empêché de me proposer aux parents du jeune à mes côtés. Papa en avait discuté à eux à mon insu et tentant de faire une attente pour un mariage arrangé. Même à moitié coréen, ça ne l’avait pas empêché de faire des propositions comme celle-là. Lorsque je l’avais su, j’étais intervenue avant que la situation dégénère et arrive aux oreilles pures de mon ami. Le pauvre, je ne veux pas qu’il écope de cela. Je ne veux pas qu’il succombe à cette obligation. C’en ai pourtant si triste lorsque les géniteurs décident à notre place qui qu’on doit passer notre vie. Ils ne veulent donc pas notre bonheur ? C’est ce que je me suis toujours battue quand il me proposait quasiment tour à tour des prétendants. Je me battais et je me bats toujours pour mon droit au bonheur. Être heureuse et comblée, c’est tout ce que je demande en amour. Pour Haru ? Je lui souhaite la même chose. Je ne voudrais pas qu’il soit triste. Je ne veux pas qu’un mariage arrangé puisse brimer sa joie, sa folie. Je serai capable d’encaisser ce choix, je serai amplement capable. Toutefois, est-ce que lui c’est le cas ? C’est pour cela que je me bats : avoir le choix. Nous avons le choix de décider ce que nous voulons dans la vie pourquoi ça ne continuera pas sur ce chemin ?

« Si tu savais Haru... » Ses réactions m’amusent beaucoup. Je penche la tête sur le côté en le regardant dans les yeux en souriant. S’il savait tous les efforts que mon père avait pu faire dans son dos et désormais réglés. S’il savait que mon paternel est sournois et n’hésite surtout pas à mettre ce sujet sur le tapis à chaque occasion. Cela me décourage énormément, mais je comprends également son point de vue. Comme il dit : je m’approche de la trentaine. Il voudrait avoir des petits enfants avant qu’il puisse mourir. La vieille rengaine des parents qui sont trop impatients de voir la prochaine génération, voyez-vous. Ce n’est pas le désir des enfants qui me freine, aucunement. Disons que le partenaire de vie ne vient pas. Attend sagement dans son coin, patient ou peut-être timide pour qu’on puisse interagir ensemble. Oui, comme il dit ; le temps commence à me manquer. Toutefois, si l’occasion ne se présente pas pourquoi forcer les choses dans un mariage qui pourrait empirer cette situation ? Querelle. Friction. C’est tout ce que j’entends quand on me dit : arrangement. Donc, dans mon cas, je me contente de m’occuper de mes petits patients. Du moins, le plus possible pour ne pas qu’ils ne manquent de rien et qu’ils se sentent bien malgré l’hôpital. Mes petits cocos que j’aime plus que tout et que je ne veux pas qu’ils souffrent. Je crois que j’ai échoué ma mission quand l’un a dépéri à un clignement de paupières. Ça me fait de la peine, mais il va falloir que je reprenne le dessus. Sa mémoire perdura avec la mienne aussi longtemps que je me souviendrai de son visage ainsi que sa petite voix mignonne.

Je regarde ce qu’il me pointe tout en écoutant sagement ses mots. Touchée et à la fois amusée encore une fois. Je sais pertinemment ce qu’il essaie de me dire, mais on peut très bien le mal interpréter. « Tu es quelqu’un de magnifique, j’parle de là.» Tout en pointant mon cœur. La beauté d’une personne est l’intérieur, certes, mais nous sommes en 2019, la beauté extérieure compte davantage aux yeux des autres plus qu’il ne le croit. Une personne laide à l’intérieur va attirer énormément de conquête qu’une autre personne qui ne l’est pas, mais pas spécialement séduisant. Ainsi va la vie de nos jeunes d’aujourd’hui. Je préférais être aveugle ou de finir mes jours seule dans mon loft avec un animal de compagnie au lieu de me baser sur l’apparence. Je secoue légèrement la tête à cette pensée avant de me redresser. « Pourquoi pas ? Je finis mon quart de travail donc je t’attendrais à l’extérieur de l’hôpital qu’on pourra discuter calmement de ce qu’on fera. En même temps, tu me raconteras si ton rendez-vous médical s’est bien passé. » Dis-je en allant devant lui pour m’accroupir. Être à sa hauteur, un peu plus près de lui. Qu’il ne s’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de le toucher, je sais clairement que c’est sa phobie. « Quand il s’agit de mon père, ce n’est pas sujet de bon pour moi, mais bien bon pour lui. » Je penche la tête sur le côté tout en contemplant son visage. « Haru, tu as davantage de qualités et un bon fond que tu ne le crois. Et honnêtement je préfère nettement mieux de me marier avec une personne qui me connait et que je connais que de me marier avec un bel inconnu qui ne pense à l’argent.» Nous avons chacun nos défauts et nos points faibles, ce qui fait de nous des êtres humains imparfaits, c’est tout à fait normal. Regardant l’heure de mon portable, je me lève pour ainsi enlever mon sarrau devant lui, lui dévoilant ma tenue en même temps.« Je te laisse à ton rendez-vous, je t’attendrais dehors. Lâche-moi un sms pour me donner des nouvelles. » Ou si par m’égard il ne l’a pas, il peut très bien demander à mon géniteur, il va le lui donner avec plaisir. Je lui fais signe au revoir avant de marcher vers mon bureau. Prenant mes affaires avant de me diriger vers la sortie.  


Revenir en haut Aller en bas
Kim Haru
Une présence vieille de 21 printemps.  1561481525-tumblr-pjvo9m8ubg1v6u6gw-540
À Jeju depuis le : 25/06/2019
Wons : 10516
Messages : 305
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi« seonchul »
élu des yoghwi
« seonchul »



Ven 2 Aoû - 22:28

Une présence vieille de 21 printemps.




TENUE


Mal à l'aise, Kim rabaissa les manches de son blazer alors qu'il se dirigeait vers la sortie de l'hôpital, d'un pas soutenu. Il avait besoin de partir de cet endroit au plus vite. De s'éloigner de ce directeur qui pourtant ne lui voulait que du bien. Directeur qui n'avait cessé d'être rassurant avec lui toutes ces années, de redoubler d'effort et de contenance face à cette peur dévastatrice et qui n'abandonnerait apparemment pas jusqu'à sa mort. Ha Ru se mordit la lèvre, encore sonné par la rage qui l'avait traversé une dizaine de minute plus tôt. Une bête sauvage, apeurée, blessée, violente et agressive, voilà ce en quoi le jeune homme pouvait changer parfois. Comme quoi, l'enfant de 4 ans effrayé qu'il avait été ne semblait avoir changé.

Les yeux encore brûlants, il s'arrêta une fois dehors, ferma les paupières et inspira un long moment tandis que les mots qui avaient traversé ses lèvres lui revenaient clairement aux oreilles. Il l'avait envoyé chier, menacé, comme pour construire une derrière barrière afin d'éviter qu'il ne se brise. Et dire qu'il avait voulu marier sa fille à quelqu'un aux réactions si excessives. Kim ne pouvait décidément le comprendre.

Enfin calmé, l'ancien directeur sortit son Huawei Mate X et accéda à son répertoire, appuya sur le doux nom de Ye Sun la fille du directeur Ye, et alors qu'il s'apprêtait à l'appeler, l'appareil à l'oreille, il aperçut cette dernière assise sur un banc au loin, au niveau du parc devant l'hôpital. Changement de plan. Kim marcha quelques mètres, déverrouilla sa porsche carrera gt, s'installa confortablement dans l'habitacle, actionna l'option décapotable, fit gronder le moteur et plusieurs soupirs d'ange plus tard, il était là, devant la demoiselle, à l'arrêt, lui intimant de monter d'un geste du menton.

- T'as combien de temps devant toi avant de reprendre? Lui demanda-t-il alors que Sun s'installait au côté passager.

Kim ne tarda pas avant d'élancer le moteur de son bijou une nouvelle fois, sa destination déjà choisie depuis un moment déjà. Alors que le vent fouettait agréablement son visage, Ha Ru ne put s'empêcher de sourire en coin en imaginant les cheveux de la demoiselle en pleine lutte contre les bourrasques, la chevelure pestant contre l'élément venteux. Pour autant, il se laissa porter par la douce brise marine qui ne tarda pas à se faire sentir dans ses narines, sa conduite toujours rapide qu'à l'habitude.

Sans annoncer la couleur, le nippo-coréen s'arrêta près d'une épicerie ouverte h24/j7, puis revint une poignée de minutes plus tard, déposant le sachet plastique doucement dans les bras de Sun avant de relancer le bolide. Rien de bien extasiant. Deux boissons multifruit et quelques barres chocolatées. Pour autant, alors que les kilomètres défilèrent sans pour autant se faire trop nombreux, Kim gardant bien en tête les responsabilités horaires de la jeune femme, il ne dit rien. Ni lorsqu'il avait décidé du chemin à emprunter sans même avoir recours au GPS, ni lorsqu'il s'était arrêté à cette superette. Non. Lorsqu'il décidait d'une chose, Ha Ru n'était pas du genre à en demander la permission. Non. Il agissait.  

Enfin, le frein à main actionné, ils étaient arrivés. Les vagues ne tardèrent à faire tonner leur force contre la terre ferme, et le vent à se faire plus omniprésent qu'il ne l'était encore. Comme par automatisme, le jeune homme sortit de l'habitacle, invitant Sun à faire de même et avança de plusieurs pas, son regard embrassant cet horizon au loin, juste au dessus de cette mer s'étalant à perte de vue, bien au delà de la falaise sur laquelle ils s'étaient arrêtés. Faisant fi de son pantalon de costume Yves Saint Laurent, Haru s'assit à même le sol tandis que des pas ne tardèrent à se faire entendre à ses côtés, et il sourit sans pour autant tourner le visage.

D'un geste maîtrisé, habituel, l'ancien directeur sortit une clope Vogue de son carton d'emballage, l'alluma, et les minutes qui suivirent furent intensément libératrices à mesure que sa cage thoracique s'abaissait et que ses poumons renvoyaient la fumée néfaste à souhaite dans l'air.

- Il m'arrive souvent de venir ici, quand mon père me manque. C'est apaisant, de s'imaginer son âme parcourir ce vaste monde, de vivre encore, d'une autre manière que la notre.

Nouvelle taffe et Ha Ru s'humidia les lèvres. Il ne savait comment aborder le sujet sans se montrer trop imposant ou fouineur dans la vie privée de la fille du directeur.

- Peut-être que ce gosse aussi, il parcourt des centaines de kilomètres en un battement de cils. Peut-être que d'ici, au loin, tu peux l'apercevoir rire aux éclats alors que son pote vient de se faire mordre l'orteil par un écureuil.




@Ye Sun
Revenir en haut Aller en bas
Ye Sun
Une présence vieille de 21 printemps.  Tumblr_o7yttrbetw1tm6tcuo8_250
À Jeju depuis le : 23/02/2019
Wons : 9566
Messages : 247
Pouvoir : -
Malédiction : Incapacité à oublier
Âge : 28 ans
Métier /études : Médecin pédiatrie
Les amours : Nop
Logement : Seogwipo
Célébrité : Hyosung (By SOLSKEN)
Situation rp : ouvert.
Doublons : Woo Hope | Shin Jisu | Seong Su
Ye Sun
Unforgotten« admin & cheonyan »
Unforgotten
« admin & cheonyan »



Mer 7 Aoû - 0:50

tenue ~ Dès qu’on s’est quitté. Lui faisant signe brièvement de la main alors qu’un de mes bras ait mon sarrau d’accrocher. Je l’ai quitté pour laisser à son rendez-vous quotidien. Que je juge strictement inutile vu qu’il est en parfaite santé. Il a besoin d’une certaine séance d’hypnose pour lui enlever sa phobie ou bien aller voir un psychologue, mais rien concernant sa santé. Un homme que j’estime respectable malgré ses défauts. Il peut se transformer en petit démon ou rester comme il est : un boute-en-train. Ça me fait chaud au cœur comment il n’a pas changé. Contrairement à moi. J’ai sûrement changé du tout au tout. La petite adolescente rebelle qui désormais aide tout le monde, non parce que c’est à son droit et qu’elle soit obligée, mais parce qu’elle le veuille. Une jeune femme qui ne souhaitait à la rébellion lorsque le paternel voulait la jumeler soit avec Sehan ou bien avec Haru au lieu que je m’entiche d’un autre. Hélas pour lui, la vie a décidé autrement. J’ai vécu mes expériences par le passé. Est-ce que je le regrette par le passé ? Non loin du monde. J’aime bien mieux avoir des remords que d’avoir des regrets. Au moins, je sais pertinemment ce que je m’attends si jamais la situation refait surface. Je ne ferai pas la même erreur puisque je me souviendrai, mais rendu-là, ça peut évoluer.  

Le quittant, je me dirige vers mon bureau pour y déposer mon couvre-chef pour prendre mon sac et mon antirejet ainsi que mes antidouleurs. Me séparant jamais de ces derniers. Vivant avec ces deux derniers. Un par obligation à cause de ma greffe au cœur pendant que l’autre c’est un effet secondaire face à ma malédiction. Je regarde à l’intérieur de mon sac-à-main si j’ai tout avant de me diriger vers la sortie. Mentionnant à mes collègues que je quitte le lieu de travail et que si quelque chose cloche qu’ils n’hésitent pas à me contacter, je viendrai le plus vite possible. À l’extérieur, je constate un banc libre que j’y dépose mon fessier avec plaisir. Passant une mèche derrière mon oreille, j’ouvre ma sacoche pour prendre mon téléphone quoi de plus simple. Le mettant en veille pour lire l’heure avant de faire le tour de mes courriels ainsi que sms que je n’ai pas pu prendre vue que ça ne concerne pas le travail. Répondant à ces derniers en me grattant légèrement le nez. Ne recevant aucun signe de vie venant d’Haru, je commence légèrement à m’inquiéter. Si mon père lui parlait totalement autre chose que son examen ? Si mon géniteur discutait tranquillement du fait de me prendre pour femme ? J’ai un mauvais ressentiment à ce sujet. Craignant toujours le pire quand le directeur est en compagnie d’un homme. De temps en temps, j’entends qu’il aurait pu essayer de vouloir me marier avec un candidat. De nombreuses fois, je soupirais avant de fausser compagnie. Suis-je exaspérée ? Oui. Il ne s’arrêtera si je lui donne des petits enfants ou que je sois en couple. Pour le moment ni l’un ni l’autre se pointe le bout de son nez. Je suis en quelques sortes, soulagée. Imaginez si ça dégénérait ? Ma mort arriverait plus rapidement que prévue.

Plusieurs ronronnements me tirent hors de mes pensées. Levant mes iris pour se diriger vers le son en question pour constater que c’est Haru. Depuis combien de temps, il m’attend au fait ? Je regarde mon portable et je n’ai aucun sms ni appel. Apparu comme par magie, au moins il se pointe le bout de son nez. Je range mon téléphone dans mon sac à main pour sortir mes lunettes de soleil ensuite un élastique pour attacher mes cheveux. L’envie d’être ébouriffée par le vent n’est guère alléchant, mais je serai moins et mes cheveux seront beaucoup moins entremêlés comme cela. Je m’approche de sa voiture en me faisant une couette. Puis j’effleure du bout des doigts la carrosserie de la belle merveille qui se dévoile sous mes yeux. Certes, j’ai nettement les moyens de m’en offrir une, mais je n’aime pas montrer ma richesse. Préférant faire profil bas concernant mon argent. En quelques sortes, économe, même si je ne le suis pas. Disons que je n’abuse jamais de mes moyens, j’aime bien rester dans la classe moyenne. « Tout le temps que tu veux, sauf pour les urgences. » En d’autres mots. Je n’ai rien prévu. Certainement qu’avec les urgences, je reste sur le qui-vive, mais sinon je suis libre comme l’air. Empoignant la portière, je l’ouvre pour ainsi embarquer dans cette créature sublime. Déposant mon sac à mes pieds avant de prendre la ceinture et de m’attacher en toute sécurité.

Les kilomètres se défilent sous nos yeux. Le silence est bien présent, mais n’est pas du tout malaisant. Je regarde l’environnement qui change petit à petit selon la route que nous faisons. Mémorisant chaque détail. Me souvenant à tout jamais. La richesse que nous avons étant la nature et nous la gâchons en nous bâtissant sur elle. La détruisant à petit feu pour la transformer en bien que nous puissions facilement nous en passer. Nous devenons chaque jour, chaque heure de plus en plus matérialiste. Préférant jeter nos biens brisés au lieu de réparer pour économiser les déchets, mais non. Nous sommes les monstres qui détruisent le paysage et après on se demande pourquoi nous avons des réchauffements climatiques ainsi que des catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses. Je souris en coin. Retenant de temps en temps des mèches rebelles qui me fouettent le visage. Remarquant également le sourire moqueur de mon ami. À quoi pense-t-il ? Finalement on bifurque quelque part pour atterrir à une épicerie. Je fronce les sourcils en l’apercevant se détacher puis se lever pour se diriger à l’intérieur. « Att... laisse tomber. » fut les quelques mots que je lui ai dit avant qu’il ne disparaisse sous mon champs de vision. Je profite également de sortir un peigne de mon sac pour me brosser et refaire la couette avant qu’il puisse montrer le bout de son nez. Ranger l’objet dans mes mains avant de prendre le sac en plastique qu’il me tend. « Tu n’étais pas obligé... » fis-je en mettant l’achat à mes pieds pour ne pas qu’il vole en chemin, car oui. On est reparti aussi rapidement sur la route.

Aussitôt reparti que nous arrivons à la destination. Il quitte son véhicule alors que dans mon cas, je me recoiffe de nouveau enlevant par la même occasion mes lunettes de soleil. Je sors également de la voiture en apportant les boissons ainsi que les chocolats en allant auprès de mon ami. Je m’assois sur le sol me fichant de mes vêtements. Respirant l’air frais bien sagement avant que celui-ci se fasse contaminer par la fumée de la clope. Je souris légèrement. Quel produit addictif. Je regarde le métis à mes côtés qui me révèle qu’il vient ici lorsque son père lui manque. Dans un sens cela m’attriste, mais d’un autre, le mien m’exaspère royalement. Je vis avec, mais bien des fois je tente tant bien que mal de l’ignorer pour justement éviter des conversations qui touchent des cordes sensibles. Tout comme : obligation, mariage. Tout qui me permet de redoubler d’effort et de faire à ma tête. Je rigole lorsqu’il mentionne le gosse. C’est encore au vif, mais je n’y peux rien. Le temps que je fasse mon deuil. De toute façon, il va vivre éternellement dans ma mémoire. « Ne t’en fais pas, je me souviens chaque instant que j’ai passé auprès de lui. Son sourire angélique et son rire espiègle. Comment il était rempli d’énergie, un vrai petit rayon de soleil.» Des larmes aux yeux s’approchent dangereusement à rouler sur mes joues, mais je reprends le dessus rapidement. « Mordre l’orteil par un écureuil c’est du vécu, Ha Ru? » fis-je en le taquinant tout en riant. « Puis ton rendez-vous ? Ça été ? »


Revenir en haut Aller en bas
Kim Haru
Une présence vieille de 21 printemps.  1561481525-tumblr-pjvo9m8ubg1v6u6gw-540
À Jeju depuis le : 25/06/2019
Wons : 10516
Messages : 305
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi« seonchul »
élu des yoghwi
« seonchul »



Jeu 8 Aoû - 17:37

Une présence vieille de 21 printemps.




TENUE

S'il l'avait pu, Ha Ru se serait giflé devant son manque total de savoir-faire en matière de remontage de moral. Il n'avait jamais été bien doué pour les relations sociales, et bien moins pour soulager les autres de leur peine. Enfin, elle riait face à cette remarque idiote, l'une de celles qu'il pouvait vous sortir à la chaîne, l'air le plus sérieux au monde. Parce que oui, il s'était effectivement imaginé ce gosse se foutre de la gueule de son pote.

- Hum, pas moi. Aoi.

Aoi. Son plus jeune demi-frère. Un sourire nostalgique étira les lèvres de Kim à ce doux souvenir. Kento avait même passé tout le reste de l'après-midi à se moquer de lui, le narguant pour qu'il le course. C'était donc dans des rires joviales et chamailleries candides que la journée s'était terminé, le laissant avec tout un tas de dossiers à potasser pendant la nuit pour rattraper le retard qu'il avait pris. Des nuits blanches à cause d'eux, il en avait fait. Beaucoup. Mais jamais il ne leur en avait voulu, et jamais il ne les avait clairement tenus pour responsables.

- C'est quoi ce rire hein? Un fantasme inavoué que de voir mes orteils entre les quenottes d'un rongeur? Railla-t-il pour la faire rire.

La question fâcheuse ne mit très longtemps à suivre, et de suite, Ha Ru reporta son regard au loin, sur les vagues même pas encore discernables entre les reflets du ciel et du soleil. Sa mâchoire se contracta. Ses lèvres regagnèrent à nouveau sa clope.

- Sun.

Loin de lui l'idée de la rembarrer. Être désagréable avec elle n'était guère dans ses intentions. Il avait son caractère, de merde, comme beaucoup d'autres, autoritaire, fier et sec à ses heures perdues, mais jamais intentionnellement méchant.

- Pas maintenant s'il te plait.

Chacun de ces rendez-vous étaient beaucoup trop éprouvants de son point de vue pour vouloir les revivre en paroles même pas une heure plus tard. Et rien que les souvenirs de ces doigts gantés se posant sur son épiderme lui suffirent à retrouver son mal-être précédent. Ses frissons de dégouts. Ses craintes et une sueur froide rouler contre son échine.

Machinalement, il sortit un deuxième bâton de tabac du paquet et le pinça entre ses lèvres pour l'allumer. Il en avait besoin, comme à chaque après-coups de ses visites au bureau du directeur Ye. Conscient que le silence à présent notoire n'était que le fruit de son exploit -notez ici l'ironie- , l'ancien directeur préféra s'allonger dos au sol afin de cacher au mieux son agacement. Lentement, un bras plié sous sa tête, il expira la fumée nocive au dessus de lui, admirant les particules de l'air se mélanger diaboliquement à cette drogue.

Les vagues éclatèrent fougueusement contre les falaises, le haut de celles-ci accueillant alors quelques gouttes salées qui ne se firent prier pour parsemer les deux étrangers au décor primitif. L'ancien directeur ferma les yeux, nullement dérangé, plutôt même habitué, et se laissa bercer un moment de ces sonorités aussi violentes qu'apaisantes.

Le cœur apaisé, ses battements comme calqués sur chaque rencontre sèche et brève de l'eau contre la terre, Ha Ru n'avait terminé sa cigarette, écrasée à même le sol. Pareil à un réveil, ses paupières s'ouvrirent mollement et son regard découvrit à nouveau le côté et le dos féminin de la jeune femme qui, malgré le silence, n'avait pas bougé. Doucement, sa main libre se redressa, et d'un geste tout aussi léger, la peau de ses doigts vinrent se poser contre la tempe à portée. De manière prévisible, plusieurs frissons naquirent à nouveau pour remonter vers son poignet, dévaler son bras et s'agglutiner à son épaule. Le contact ne dura pas et se fit rompre dès lors qu'il avait replacé les mèches soyeuses de Sun derrière son oreille.

Kim avait toujours eu beaucoup plus de facilité lorsqu'il était celui qui entreprenait les contacts physiques. Maître et conscient de chaque effleurement, la panique l'avait alors que très rarement fauché dans ces conditions. Le degré de ce qu'il pouvait faire dépendait de la personne en face. Par exemple, Aoi, Kento et Mirai. Bien qu'il préférait éviter que ces derniers n'entament le tactile avec lui, il n'était pour autant avare en câlin et autre tendresse du genre. Habitué depuis leur naissance, il n'avait eu aucun mal à venir les prendre dans ses bras, ou les attraper pour les coucher sur lui, une main caressant agréablement leur cheveux japonais. Et eux-mêmes l'avaient très bien compris au fil du temps. Comme une promesse muette, ils le laissait entreprendre les choses. S'ils désiraient cette attention particulière, il leur suffisait tout simplement de se rapprocher de Kim, et lui faisait le reste.

Enfin, Sun n'était pas sa demi-sœur ou l'un de ses demi-frères. Elle était la fille du directeur, qui soit dit en passant était son médecin personnel. Il n'y avait rien de comparable avec les liens qu'il avait noués avec les trois enfants. Pourtant, ce simple contact partagé avec elle signifiait beaucoup aux yeux du nippo-coréen. Pour d'autres, il s'avérerait peut-être dérisoire, voir même carrément prude. Lui, il trouvait cela important, synonyme de l'air serein qu'il dégageait près d'elle. Elle connaissait sa peur, et même si elle n'avait fait que le rencontrer à certains moments de sa vie, elle le connaissait un minimum, du moins, assez pour être respectueuse sur sa crainte.

Kim ne serait capable à d'autres contacts que celui-ci, pourtant, il montrait qu'il était à l'aise à ses côtés.

- Ton boulot te fatigue pas trop? Y'a une des bouteilles de jus qui est pour toi. J'me suis dit que tu préférerais peut-être ça à une bonne bière, au cas ou tu devrais retourner auprès des enfants.

Du doigt, il lui montra le plastique posé aux côtés de la jeune femme, un sourire charmeur aux lèvres.

- Et le chocolat c'est pour ton cœur.

Sur ce, il tira la langue. La raison de base était certes pour son cœur, mais pas sur ce ton là. Non. Il avait appris que chez les femmes, ce doux gout sucré était un véritable petit remontant lorsqu'elles avaient un coup au moral.

- Après, si t'es partageuse, j'dis bien, "si", une des barres chocolatés me feraient aussi le plus grand bien, ajouta-t-il, toujours de manière enjôleuse.

Son portable vibra, auquel il jeta un coup d'œil presque désintéressé en voyant l'appel inconnu qu'il déclina, et très vite il se remémora le nom inscrit à côté du numéro de la demoiselle. "Ye Sun (fille du directeur Ye)".

- Dis, tu me considères comment?





@Ye Sun
Revenir en haut Aller en bas
Ye Sun
Une présence vieille de 21 printemps.  Tumblr_o7yttrbetw1tm6tcuo8_250
À Jeju depuis le : 23/02/2019
Wons : 9566
Messages : 247
Pouvoir : -
Malédiction : Incapacité à oublier
Âge : 28 ans
Métier /études : Médecin pédiatrie
Les amours : Nop
Logement : Seogwipo
Célébrité : Hyosung (By SOLSKEN)
Situation rp : ouvert.
Doublons : Woo Hope | Shin Jisu | Seong Su
Ye Sun
Unforgotten« admin & cheonyan »
Unforgotten
« admin & cheonyan »



Sam 10 Aoû - 22:36

tenue ~ Je continue de rigoler. Finalement l’histoire de l’écureuil était du vécu. Par contre, le sujet visait son demi-frère et non lui en particulier. C’est bien dommage, car j’aurais pu davantage le taquiner. Dans un sens, je lui envie d’avoir des frères et des sœurs. Je n’ai seulement qu’un frère et que je ne le côtoie quasiment jamais, c’est comme si j’ai toujours été enfant unique. Mon frère et moi, nous avions une relation très haineuse. Père lui laissait faire ses caprices pendant que moi, il fallait que je subisse ses caprices à lui. En tout cas, je ne pouvais pas dire que mon frère ne soit pas le fils de son père puisque c’est le portrait craché, mais en deux fois pires. Un homme tout à fait arrogant, snob. Qui se dit puissant, manipulateur, mais surtout orgueilleux. Il ne permettrait pas que sa sœur soit aussi libre que lui. Il ne permettrait pas que notre géniteur lui dicte quoi faire comme il le fait avec moi. Indépendant, se dit-il. Il vit sûrement dans sa richesse, dans ses voyages et de son voilage. Vivant de sa corruption. Il a un cercle d’amis, de contact qui n’ouvrait jamais à n’importe qui. Si tu es riche, tu as du pouvoir, charismatique et puissant, il allait t’accueillir à bras ouverts. Une femme est un objet qu’il pouvait exploiter à sa guise. Cela a toujours été ainsi depuis bien longtemps. Une chance que je ne me sois pas incrustée dans sa vie. Une chance qu’on se déteste au point de se parler comme des inconnus. C’est un homme et il me considère comme une femme, même si nous avons le même sang. Ce n’est pas grave, j’ai d’autres chats à fouetter.

« Peut-être, qui sait ? » fis-je en rigolant. Un fantasme inavoué ? Non pas tout à fait. Plutôt une scène cocasse que j’aurais voulu avoir de plus amples détails. J’aurais aimé savoir ce qui s’était produit à l’époque pour qu’un rongeur s’attaque à des doigts de pieds. Qu’est-ce qu’ils sont faits à cette bête ? Pourquoi les orteils ? Et c’était quoi les sensations de se faire mordre à cet endroit ? Depuis que je suis jeune, je n’avais jamais fait la folle. Toujours été une fille à papa qui se tient droite avec ses coutumes et les règles. Je ne sortais pas beaucoup jusqu’à temps qu’un adolescent puisse me faire tourner la tête. Ce jeune homme qui était resté à mes côtés dû à mon opération pour le cœur avant de disparaître pour de bon par la suite. Je n’avais jamais regretté cette époque et d’ailleurs je l’envie toujours. Être davantage libre, faire ce que je voudrais. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme prévu n’est-ce pas ? Je suis dans le domaine de la médecine, tout comme le directeur Ye. Ce dernier veut toujours me marier avec un bon parti pour ne pas être la honte de la famille. Le sexisme m’épuise. Sortant de mes pensées, mes pupilles se glissent vers mon ami à mes côtés lorsqu’il a prononcé mon prénom. Pourquoi cet air sérieux ? Pas maintenant ? Je fronce légèrement les sourcils face à sa réaction avec sa seconde clope et se coucher sur le dos. Est-ce que j’ai dit quelque chose de mal ? Qu’est-ce qui s’est donc passé ?

Je ne sais jamais ce qui se passe lors des rendez-vous de mon père avec Ha Ru. C’est confidentiel, disait mon paternel d’un air sérieux. Peut-être l’occultait en profondeur d’où le pourquoi cet état ? J’ai terriblement l’impression que l’orgueil de mon ami ait été touché sérieusement et ça semble être comme ça à chaque fois. Peut-être qu’il avait mentionné le mariage entre nous et ça ne lui a pas plus ? Honnêtement, qui voudrait de moi ? Quelqu’un qui se souvient de tout, qui a le dernier mot de tout, un médecin qui sait approximativement de tout. Une personne qui fait des liens totalement illogiques, mais que ça se tient. Bornée. Personnellement, être un homme ça ne m’intéressait pas. Une jeune femme davantage plus coquette, qui se déhanche et qui a d’autre atout plus valorisant sur sa personne, peut-être que c’est ça que les hommes veulent dans le fond ? Les prétendants, à chaque fois, ils me posent un de ses regards en se disant : « Elle est plus intelligente que je le croyais. » Je ne suis pas sotte. La plupart des gens qui veulent mon argent c’est pour ensuite me planter un couteau dans le dos. Justement, je ne le veux pas. Donc, je refuse toutes les possibilités de mariage avec un inconnu. Comme ça, moins de risque de souffrir par après. Moins de risque d’accident ne survienne. Je pli mes jambes vers ma poitrine avant de déposer mes bras sur celles-ci. Ainsi mon menton semble si confortable sur mon avant-bras tout en regardant l’horizon. Un horizon que je n’atteindrais jamais puisque je ne peux sortir de l’île sans souffrir.



La mer qu’on voit danser et se fracasser sur les rocheuses en dessous de nous. La mer qui nous arrose de temps en temps dû à l’impact. Ce vent marin qui nous chatouille le corps. Un endroit si calme, si paisible, si merveilleux. Cela pouvait me permettre de mettre les idées aux clairs et de faire mon deuil un peu plus rapidement, mais moins que je voudrais malheureusement. Toutefois, quelque chose me fait sortir de mes pensées. Je n’ose plus trop bouger à part mes lippes qui s’étirent pour démontrer un doux sourire. Des doigts qui mettent mes mèches de cheveux en arrière de mon oreille. Ha Ru, toi, qui a peur des contacts physiques, ne t’inquiète pas je ne bougerai pas. Ne te force pas non plus. Sache que ça me touche ce que tu me fais en ce moment. C’est mignon. Dès qu’il a arrêté son geste, je me tourne à sa direction. « Merci beaucoup. » Puis ses doigts se dirige donc vers la sac en plastique – bruyant à cause du ventre qui le fouette – que je le prend sans hésiter avant de le mettre entre nous. Voudrait-il boire quelque chose ou manger quelque chose ? Jusqu’à tant qu’il précise qu’un des jus est pour moi. Je reste figée un moment surtout quand il mentionne que le chocolat c’est pour mon cœur. Le sucre pour vaincre ma fatigue et le chocolat pour remonter le moral, évidemment que ça semble logique après avoir pris du recul. « Je vais partager volontiers, merci Ha Ru pour me remonter le moral. » fis-je en lui tendant le chocolat en question avant de prendre une des bouteilles. Essayant tant bien que mal de l’ouvrir avant de rigoler et de le tendre, un peu gênée de la situation. « Pourrais-tu me l’ouvrir s’il te plaît ? »

Je prends une barre de chocolat avant de l’ouvrir. J’humecte mes lèvres avant de prendre une bouchée. Comment que c’est savoureux... Je m’extasie légèrement. Dans un sens, c’est psychologique, mais c’est vrai que le chocolat remonte grandement le moral. Ainsi que la crème glacée, mais cela reste un détail optionnel. Mordant une fois de plus, mes yeux deviennent ronds à sa question. Je le vois bien que son attention est sur son portable. Toutefois, sa question semble si curieuse. Les sourcils arqués, je mastique ma bouchée en réfléchissant à sa question. Je le considère comment ? Est-ce une question piège que nous, les femmes, avons le secret ? Par exemple, on répond sincèrement et on se fait taper sur les doigts et si on ment également. Je l’ignore. Un morceau de chocolat tombe sur mon haut au niveau de la poitrine, je le prends rapidement avant de faire du gaspillage. « Si tu t’attends que je te dise : le fils de madame Kim. Et bien non. Tu es plus que ça pour moi. » Mettant le morceau sur mes lèvres pour que je puisse le manger avant de fouiller dans ma sacoche pour prendre mon portable. Faisant le code du bout de mon pouce avant d’aller chercher ma liste de contact. Passant rapidement de lettres par lettres avant de me rendre à celui en perspective. Justement, je clique dessus avant de le montrer. « Mon père a tendance de fouiller sur mon portable, donc je t’ai appelé Ruru. » fis-je en lui faisant un clin d’oeil. Je suis bien curieuse de voir sa réaction cela dit.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: