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Ye Sun
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Ye Sun
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Mer 29 Mai - 1:06

(outfits) ~Un téléphone vibre sans cesse dans mon sarrau. Il est dans les alentours de dix-neuf heures et ma journée de travail vient tout juste de terminer. J’ai pris mon portable en soupirant avant de d’ignorer l’appel en constatant le destinataire. J’ai pris mes affaires dans mon bureau et mes clefs de ma voiture. Mes talons claquent dans le corridor en allant prendre l’ascenseur pour me diriger vers le stationnement intérieur. Pressant sur le bouton pour descendre et que ce ne fut pas une surprise qui était à l’intérieur quand les portes se sont ouvertes. J’entre dans la cabine avant de m’installer vers le panneau des boutons sans lui avoir dit la moindre mot qui puisse commencer une conversation qui tournerait encore une fois dans l’absurdité des mariages arrangés. Je lève mes yeux vers les numéros qui s’affichent plus haut en me mordant intérieurement la joue. C’est terriblement prévisible cette histoire. Pourquoi il ne demande pas à mon aîné de trouver une femme et de lui faire un héritier au lieu de me casser les pieds avec ces hommes de mon rang que je dois absolument épouser. Je suis bien célibataire. Même si j’approche de la trentaine, ça ne me dérange aucunement pas d’avoir des enfants un peu plus tard et de me consacrer à mon métier. Sauf que ce n’est pas l’avis de père. Je dois trouver un mari, avoir des enfants, parce que c’est ça dans le fond être une femme : faire seulement des enfants pour que les générations avenirs puissent exister pour les ancêtres. Et puis, je ne me fais pas tout jeune contrairement aux jeunes femmes qui viennent tout juste d’aller sur la vingtaine. Malgré notre silence insoutenable – que j’avais hâte de déguerpir – il a fini par casser la glace en me disant que je devais aller au restaurant avec lui ce soir. Qu’on ait une conversation sérieuse et profonde.

Conversation sérieuse et profonde… Sa voix masculine et enrouée avec l’âge résonne dans ma tête comme un écho sans fin qui traverse les montagnes pendant que je quitte la cabine métallique pour me diriger vers ma voiture. Quelle discussion qu’il veut à ce point pour pouvoir me convoquer? Évidemment il va réserver dans un restaurant chic de Seogwipo et que je dois absolument m’habiller chic et fortunée pour ne pas lui faire honte. Je démarre ma voiture et commence à rouler vers mon loft dans cette même ville. Pourquoi un tel resto? Il ne peut pas choisir quelque chose de banal au lieu de tape à l’œil? Je n’ai jamais apprécié la frivolité des gens qui sont plus que confortables côté financier. Je ne me suis jamais sentie à ma place contrairement à la classe moyenne. Ils sont chaleureux, amusant et non snob. Comme dirait mon père, ils sont de la basse société, des moins que rien. Pourtant sans eux, il n’y aurait pas de rang, pas de différence, pas de supériorité. En fait, dans un sens oui, ceux qui sont moins riches vont être de la classe moyenne, etc. Sauf qu’ils ne sont pas aussi vicieux qu’on prétend contrairement à nous. Pour ça que je veux les aider, aider les plus innocents, être comme eux. Je n’ai pas vécu la moitié ce dont ils ont vécu. Ils me fascinent! Pour cela que je suis davantage moins matérialiste.

Ainsi arrivée chez moi, j’ai pris une douche sentant toute l’eau qui ruisselle sur mon corps. Me rafraîchissant pour ensuite sortir et m’habiller de ce que j’avais de plus chic dans des cas extrêmes urgences, comme dans ce cas-ci. Dès que j’ai fini, j’ai entendu mon portable sonné. Mon alarme qui sonne pour m’inciter à prendre mes cachets que je les prends de ce pas avant de retourner à ma voiture. Dirigeant par la suite vers le rendez-vous de mon père.

***

Rendue là-bas, j’ai entré dans l’établissement constatant également qu’il a un prétendant à me présenter. Quitte à me faire quereller pour la énième fois que je ne suis plus jeune pour batifoler comme les jeunes. Je soupire bruyamment avant de m’asseoir. Présentant ce mec que je fais signe de la tête avant de commander mon plat. Écoutant mon paternel sans rien dire puisque les mots ne font rien – de toute façon avec les années j’ai appris à faire la sourde d’oreille – bouffant entre temps. Quelques fois j’ai levé les yeux au ciel. Avant de terminer mon plat et de demander l’addition. Cette fois, j’en ai eu assez. Il faut qu’il sache que je ne veux pas me marier avec un total inconnu tout simplement parce qu’il est de mon rang, riche et beau. Je veux être avec quelqu’un et que les sentiments soient réciproques, je n’ai pas le droit? « Père! Je vous respecte, mais cette fois, j’en ai assez.» Dès que j’ai payé, j’ai pris mon sac à main, mon portable et je me suis levée. «Je suis bien seule et quitte à devenir vieille fille que de marier n’importe qui! Sur ce, je vais chez moi, je suis épuisée.» Faisant signe de respect aux messieurs même si le plus âgé conteste mes agissements. Je m’en fiche, j’ai fait un pas à la direction de la sortie pour retourner vers ma voiture.

Cependant, en sortant du restaurant, soit j’ai le choix de demander à un valet d’apporter ma voiture ou soit que je marche pour aller la chercher. Je fis mine de rien puis j’ai pris mes jambes pour aller vers le stationnement. Je suis bien capable de marcher un petit cinq à dix minutes à talon haut pour aller chercher mon véhicule, non? Je suivis les directives du valet et je finis par tourner dans une petite ruelle, me disant que c’est un raccourci. Un coin bien sombre que je constate plus ou moins vu que j’ouvre mon sac à main pour prendre mes clefs. Toutefois, quelque chose ou bien quelqu’un m’a surpris. Me prenant par le bras pour me plaquer contre le mur de brique en bloquant la bouche pour ne pas que je cris ou quoi que ce soit. Ses yeux, son nez, son visage, ses cheveux. Je vois tout, je mémorise tout. C’est bien une des choses que j’apprécie de ma malédiction. Je me souviens de tout. Je lui écrase le pied avec l’aiguille de mon soulier pour pouvoir me déguerpir. Malheureusement, quand j’ai voulu prendre mes jambes à mon coup, il a sorti un couteau pour me le mettre au cou. Certes, j’ai crié par réflexe. Sauf que sentir la lame contre ma peau est fortement désagréable. Ton argent, m’a-t-il ordonné. J’ai aucun wons sur moi, tout est fait par crédit désormais non? Si t’a rien, je vais tout prendre, m’a-t-il menacé. Pourquoi j’ai légèrement rigolé de nervosité en ce moment-là?


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Jeu 8 Aoû - 13:52

(outfits) ~ Etait-ce sa formation qui le rendait si flexible? Probablement. A peine cinq heures, et voilà que Yeo Rim était debout. Il s'étira sans discernement, habitué à ces heures matinaux depuis qu'il est entré à l'armée. Une pensée sur cette période le rendit si sombre, il se retient de lâcher un juron, et se leva. Préparer ses affaires et faire son lit était fait en si peu de temps, seul la douche était plus longue. Des pensées inutiles qui revenaient quand il pensait aux diverses batailles menaient, à ses cicatrices qui le ramenaient à cette époque. Ah, que de pensées obscures, une période qu'il ne reverra pas. Dommage, il aurait pu mourir sur un champ de bataille sans manquer à personne. Mais il fallait qu'il se l'avoue - juste un peu - que sa situation actuelle était pas mal non plus : une coéquipière déjantée et intéressante, des vilains à tabasser, un lieu où rentrer... Mouais, une bonne situation qui ne semble pas suffisant pour amoindrir cet ex-soldat.

La douche prise, il s'habilla. Chemise noire à motifs, jean noir, baskets confortables assortis et le voilà prêt pour aller travailler.

***

La journée s'était déroulée sans encombre, il devait mener une enquête pour retrouver un petit voleur mais celui-ci semblait agir dans des endroits incongrus. Il fallait s'armer de patience, et pour cela, Yeo Rim avait appris à en avoir. Toute sa recherche avait porté ses fruits et il l'avait arrêté - non sans se défouler de façon subtile à savoir la légitime défense. Dans tous les cas, il avait mené une bonne journée, mais la soirée avait fini par arriver plus tôt que prévu. Soupirant bruyamment, il décida d'aller manger dans un restaurant du coin. A moins d'acheter son repas ? L'idée semblait plus tentant. Décidant d'utiliser les ruelles comme raccourci, il ne s'attendait pas à tomber sur une scène inattendue.

Une jeune femme menacée, un voleur quémandant son argent. Ah, comme il aimait être flic... Le frapper sera vu comme un moyen de le désarmé et l'arrêter. Et avec son immunité, la douleur n'est qu'amoindrie, voire il ne ressent rien du tout. C'est si pratique.

Silencieusement, il s'approche du voleur, la jeune femme semble ne pas l'avoir remarqué, une bonne chose. Elle aurait pu foutre en l'air son action. Derrière le voleur, il saisit le bras tenant le couteau, surprenant au passage le voleur. Il compte se retourner mais trop tard. Tel un bon soldat, il réagit. Bras tordu, arme à terre, il disloque le bras du ravisseur avant de lui foutre un coup de genou pour utiliser une prise de judo et le mettre à terre.

Qui es-tu? demanda le ravisseur. Un rictus au coin des lèvres de l'ancien soldat, ce dernier vient retirer les menottes qui ne le quitte jamais. Il attache les mains du voleur qui souffrait, mains attachées contre son dos, tandis que Yeo Rim lâche d'un ton las et répétitif, les mots qu'il utilise depuis quelques années.

- Police de Jeju. Je vous arrête pour tentative de vol envers une demoiselle. La surprise pouvait surement se lire sur son visage, mais le voir tenter de se libérer, telle une limace, était bien plus drôle. Mais cela n'arrête pas le policier dans son discours. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce qui sera dit sera retenu contre vous.

Genou posé contre le dos du ravisseur, Yeo Rim vient récupérer son talkie walkie, accroché à l'arrière de son jean pour contacter la base. Un véhicule ne se trouvant pas loin de la scène les rejoignit en peu de temps et il leur remit le voleur. Enfin, il vient vers la victime de cette assaut, non sans être abasourdi, quelques instants, par la beauté de cette femme.

- Tout va bien, mademoiselle? Demanda-t-il presque assez robotiquement tant il est habitué à poser ce genre de questions aux victimes. Souhaitez-vous vous rendre à l'hôpital ? A moins que vous vous sentez capable de venir avec nous jusqu'au commissariat pour déposer votre témoignage.

Le jeune homme était prêt à aider la jeune femme si jamais celle-ci n'avait plus la force de se tenir debout, il avait déjà dû faire face à ce genre de cas, il était prêt à réagir à temps si c'était ton cas.


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Ye Sun
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Jeu 8 Aoû - 23:02

(outfits) ~ Un couteau sous la gorge. Les menaces qui se font davantage oppressantes. Je ne vous mentirai pas que ce voleur m’a surpris. Je n’avais pensé qu’un pareil malfrat puisse se tenir dans les alentours en attendant une brebis égarée pour pouvoir l’égorgée. Malheureusement, je ne suis pas une bonne brebis. Malgré son arme sur ma peau, je ne lui démontre aucunement la peur dans mes yeux. L’étonnement s’abandonne peu à peu laissant place à mon calme. Levant lentement mes mains pour qu’il le voit pour ne pas qu’il ressent le moindre danger. Il veut de l’argent, soit. J’ai seulement des cartes de crédit sur moi ce qui n’est pas un butin en soi. Pourquoi dis-je cela ? C’est simple de canceller une carte de crédit pour vol ou pour des raisons quelconques. Cependant, il peut prendre mes bijoux sans problème. Je n’y tiens pas particulièrement et ce sont des achats compulsifs de mes soi-disant prétendants pour m’impressionner et avoir ma faveur pour leur donner ma main. Mes pupilles qui ne regardent que le visage du ravisseur, constatant une ombre non loin derrière qui apparaît doucement dans l’obscurité. Un autre ennemi ? D’après l’expression que je décèle de ses traits, non, un allié. Mes doigts se glissent derrière ma nuque pour tenter de détacher le collier sans le moindre mot. Remarquant l’agresseur suivre mes gestes, oui, focusse sur moi pendant que mon sauveur puisse s’interposer dans ton crime.

L’intervention se déroule extrêmement vite et pourtant je ne rate aucunement une miette. Disloquant un bras, j’ai dû taire mes responsabilités de médecin pour ne pas cesser ce combat et de remboiter l’os à sa place d’origine. L’arme tombe bruyamment sur le sol. Je pourrais certainement le prendre et de menacer le voleur, mais disons que la situation serait contre moi. Donc je le pousse avec ma chaussure pour l’éloigner du malfaiteur pour ne pas blesser personne. « Qui es-tu ?» ce fut les mots que l’homme blessé puisse dire. Je dépose mes yeux sur mon héros pour finalement qu’il cite machinalement sa phrase. Un policier ? Police ! Je prends d’une main tremblante mon portable dans mon sac à main pour ensuite composer les agents de la paix. Toutefois, la surprise me fige en remarquant le mec menotté ramper sur la surface rigide de la ruelle. Est-il aussi stupide de croire qu’il a une chance de s’enfuir ? Est-ce qu’il pense avoir au moins une chance d’être secouru par une âme charitable ? Je ne veux pas savoir la réponse sachant pertinemment que ça soit positif. Je reporte mon attention vers l’écran de mon appareil dès que l’officier se remet à parler d’un ton las. Prenant également son talkie-walkie pour appeler ses collègues, j’ai seulement eu le temps de déverrouiller, d’ignorer l’appel pour ensuite composer le numéro des urgences. Tant pis. J’efface le tout. Répondant aux quelques sms de mon paternel qui m’ordonnait de retourner au restaurant. Je soupire bruyamment en m’adossant sur le mur frais. Déposant en même temps ma tête en fermant les yeux attendant que la voiture de patrouille arrive.

Justement, ça n’a pas pris énormément de temps que des lumières rouge et bleu éclaircissent la pénombre de la ruelle. J’ouvre les yeux pour ainsi regarder à leur direction. Une voiture et puis des hommes qui en descendent pour aller chercher le malfaiteur. Je souffle un peu, me sentant soulagée, que cette étape soit terminée. Il ne manque plus que la déposition. Je ne fais pas de soucis concernant de raconter les méfaits qui se sont produits plus tôt. Je me souviens de tout aux moindres détails. Je pourrais raconter tout cela dans dix ans et je me rappellerai sans problème. Aimer et à la fois maudire sa malédiction, est-ce possible ? Dans mon cas : oui. Je n’ai pas bougé de mon mur ni même de ma position tentant de calmer mon cœur qui bat à tout rompre à cause de l’adrénaline. Une chance que je détienne un organe vital en santé sinon on aurait eu des complications. Le policier vêtu de sa chemise à motif vient me rejoindre pour poser une question machinalement. Je souris légèrement alors que j’encre mon regard dans le sien. « Ça va désormais, ne vous en faites pas. Merci infiniment au fait. » fis-je en mettant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je me redresse, toutefois, je me sens chancelante sur mes jambes. Je fronce légèrement les sourcils, confuse par la situation. Suis-je donc en état de choc ? Non. Tout simplement un peu secouée par les événements rien de si dramatique. « Non, j’ai besoin de m’asseoir quelques minutes le temps que de prendre contenance. » Mes lippes s’étirent à sa direction avant de me diriger vers mon véhicule pour qu’il me serve de siège. Un pas hésitant et puis un autre, je vais bien, je n’ai aucun problème. Sauf que le troisième pas, je pile sur un objet non identifié qui me fait glisser en direction de l’officier. Un léger « oh » de surprise s’est glissé hors de ma bouche, me retrouvant donc dans les bras musclés de celui qui prend soin de moi actuellement. Ses traits proches des miens. Mes paupières papillonnent stupéfaites par le retournement de situation. Sentant ses larges mains sur moi, humant son odeur épicée, que de délice qui se retrouve près de moi. « Merci encore... et désolée. En tout cas, vous avez des réflexes de feu. » Je rigole face à mon compliment que je lui ai fait. Je me sens embarrassée de tomber littéralement dans ses bras de cette façon. Je vais pour me remettre sur pied quand j’entends des pas non loin de nous à l’entrée de la ruelle. « Sun ! » fut la voix enrouée de l’homme, semble-t-il inquiet ?


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Anonymous
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Ven 9 Aoû - 22:43

(outfits) ~ Yeo Rim était plutôt satisfait de ce sauvetage, clean et sans victime blessée, une aubaine pour lui. Tout de même, bien que ces collègues se chargent d'amener le voleur, il fallait que quelqu'un se charge de la victime et qui mieux que le dit sauveur pour encourager apaisement et confiance auprès de la victime. Enfin, c'est à cela que ça ressemble à ses yeux. Dans tous les cas, il était chargé de s'assurer que la jeune femme va bien et il fallait également parler du sujet en question: la déposition. Mais il ne fallait pas brusquer, comme les autres policiers aiment souvent dire, il faut mettre en confiance la victime qui est sûrement chamboulée - bien que celle-ci puisse se manifester différemment selon la personne.

A sa question, il obtient une réponse. Est-ce qu'il n'était pas un peu charmé par ce mouvement de main replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille? Pas vraiment. A vrai dire, ce geste, il ne l'avait pas vu. Son esprit était centré sur "C'est bientôt fini, plus qu'à la ramener au commissariat pour la déposition..". Oh, c'est sur qu'il est plutôt intrigué voire presque charmé par une si belle femme mais honnêtement, il voulait aussi que sa journée se termine vite. Il finit par demander pour son état, typique d'un policier en plein travail. S'inquiéter des citoyens avant tout, assurer sa sécurité également. En tout cas, tu sembles prête à tomber à tout moment. Il aurait pu simplement te dire de t'installer mais tu sembles partie sur l'idée que quelques minutes pour te calmer suffirait. Et peut-être était-ce le cas, mais il était prêt à réagir au cas où.

Et il avait raison. Le policier te vit chanceler au troisième pas, il te rattrape avant même que tu ne puisses penser à rencontrer le sol. Il ne va pas se mentir, une belle femme tombant ainsi dans ses bras, qui ne serait pas satisfait ? Il n'en est pas une exception. Mais professionnel avant tout - c'est ce qu'il essaie de se dire - et il allait s'assurer que tout allait bien, prêt à t'aider quand une voix masculine, légèrement enrouée par l'âge semble appeler quelqu'un.

« Sun ! » Annonça-t-il, regardant semble-t-il la demoiselle dans ses bras. Ainsi donc, elle s'appelle Sun hein... pensa-t-il alors qu'un petit rictus tente de se frayer sur ses lèvres. Mais il ne devait pas, il pourrait profiter de la situation mais en tant que flic - et surtout parce qu'il y a d'autres flics, ne les oublions pas - il ne peut pas.... Enfin ça c'est ce qu'il croyait, l'homme âgé semblait d'embler à créer un malentendu bien plus amusant et inattendu. « Que...?! Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu avais un amant ? Tu te rends compte dans quelle situation je me trouve, à te proposer des prétendants alors que, manifestement, tu en as un ! »

Arquant un sourcil, son regard se pose sur cette fameuse "Sun" avant de se poser sur l'homme semblant, s'il comprend bien à travers ce charabia, son père qui l'avait également pris pour le copain de sa fille.... Cela donnait envie de rire. Ah, il voulait tant rire mais il ne peut pas, et le regard de ses collègues, semblant chuchoter sur cette situation, allaient sûrement en parler une fois leur ronde terminée. Devait-il nier? Mais en regardant l'échange entre le père et la fille, cela ne semble pas suffisant. Devait-il jouer le jeu ? Son regard finit malencontreusement - ou pas - sur le corps au proportion parfaite de la jeune femme et un homme, même lui, ne saurait refuser de jouer le jeu. Mais il n'y avait pas seulement ça. Ah non, Yeo Rim s'ennuie. Yeo Rim veut que ce monde si bien contrôlé, si bien ennuyeux, si peu violent, si peu aventureux change. Son monde n'est plus comme celui qu'il avait quand il était à l'armée. Il a besoin de ce sentiment d'aventure, de risque, d'amusement, de danger. Et s'il peut en récupérer quelques uns en se faisant passer par le copain, l'amant ou que sais-je encore, il se fichait pas mal. Ah, il était égoïste, et alors?

- Sun, pourquoi ne pas m'avoir dit que ton père était là ? J'aurai pu le saluer. Annonça-t-il à ton oreille, te serrant contre lui comme pour montrer à ton paternel votre relation qui, tu le sais bien, est fausse. Une main te tenant la taille, l'autre venant jouer avec une mèche de tes cheveux qui semblait vouloir se rebeller, il t'offre ce petit rictus joueur, alors qu'il t'annonce dans un murmure doux et presque provocateur. Devrions-nous jouer le jeu ou souhaitez-vous rencontrer d'autres prétendants, si j'ai bien compris l'histoire ?


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Ye Sun
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Dim 11 Aoû - 19:44

(outfits) ~ Me retrouvant dans ses bras, certainement que ça m’a surpris. Toutefois, ce n’est pas une raison pour que je reste comme ça encore plus longtemps. Même si c’est confortable, même si sa chaleur corporelle me réchauffe. Ce n’est pas des raisons valables qui vont me faire résigner de quitter ses bras. Je me redresse sur mes talons en déposant mes mains au niveau de ses clavicules, mais des pas, une voix enrouée et masculine, un homme est venu nous « déranger ». Je l’ai reconnu rapidement. Ma tête a brusquement tourné vers mon prénom et j’ai repoussé mon sauveur. Qu’est-ce qui pourrait s’imaginer maintenant ? Il m’a vu dans les bras d’un mec. Il m’a vu proche de lui. Le pire dans cette histoire, je m’attends à avoir des malentendus monumentaux. Je m’attends à tout avec mon père. Il est vif d’esprit, mais sachant qu’il a un âge tout de même avancé, il commence à avoir un petit monde bien à lui. Le syndrome des parents ? Étant d’avoir des petits-enfants et de pouvoir en prendre sa retraite bien tranquille pour pouvoir enquiquiner leurs propres enfants en disant : « tu me rends rarement visite. » Quand j’y pense qu’il est rendu à cette période, je sens d’énorme d’exaspération et de découragement à ce sujet. Pour le moment, je reste figée. Je tente de réfléchir si je ne devrais plus ou moins encaisser ou je devrais prendre les devants pour justement effacer les nombreux points interrogations qui s’affichent sur son visage.

Hélas, j’aurais dû prendre les devants.

Amant ? Je reste sans voix même en jetant un regard vers le policier, tout autant confuse. Le pauvre ! Il se retrouve dans une situation terriblement gênante. Peut-être qu’il est marié et que sa femme l’attende sagement chez lui. Peut-être que justement il n’est pas intéressé par une femme, mais bien par un homme. Je me disais que je m’attendais à tout, mais disons que la surprise a été plus forte que prévu. Il faut que je reprenne mes esprits et que je dénoue cette affaire qui semble être totalement absurde. Où mon père va chercher des trucs pareils ?! « Je vais tous vous expliquer ! » fis-je en m’éloignant de l’officier pour aller vers mon géniteur. « Ce n’est pas mon am- » On me coupe brusquement la parole : « Est-ce que tu as été dans les bras de cet homme ? » Je fronce les sourcils, incrédule par cette question, qu’est-ce qu’il mijote ? « Oui, mais-» Il me montre sa paume de main me faisant signe de me taire. « J’en ai assez vu. J’exige des explications. » Autant borné pour finalement ignorer ce que j’ai à dire pour finalement se fier à ce qu’il a vu. Comment mal interpréter la situation. J’aurais voulu lui dire que la police était là pour arrêter un voleur qui m’a agressé et cet officier m’avait sauvé de ses griffes. Il m’avait tenu compagnie jusqu’à temps que je dépose ma déposition. Il n’avait rien de sentiment, amoureux, romance dans tout cela. J’avais tombé et dans ses bras que j’étais atterrie tout simplement. J’ai un ressentiment que cela va devenir de plus en plus troublant et surtout gros.

Toutefois, je n’ai pas remarqué que le policier s’est approché de moi. J’ai été seulement surprise de sa main déposée sur ma taille. Je fronce les sourcils en allant le regarder un peu offusquée par son initiative. Ce n’est pas le moment. Comment donner raison à mon père en une fraction de seconde. En plus, il s’immisce dans ce malentendu avec jouant le jeu. Monsieur commence à me tutoyer et en plus il me serre contre lui. J’ai eu comme réflexe de déposer mes mains sur ses pectoraux – soi dit en passant bien dur – pour vouloir le repousser de plus belle, mais il me bloque me gardant près de lui. C’est quoi cette merde qu’il essaie de faire ? Est-ce qu’il se fiche carrément de moi en voulant jeter de l’huile sur le feu. Ses doigts glissent en arrière de mon oreille dû à une mèche de cheveux rebelle. Je ne suis pas du tout ravie de son rictus joueur. En plus que ses collègues chuchotent de plus en plus avant de pouvoir se défiler pour finalement laisser place à cette réunion de famille imprévue. Pourquoi tout le monde embarquait dans ce jeu horrible ? Je ne veux pas improviser ni même mentir. Les chuchotements du joueur arrivent à mon oreille me laissant deux choix possibles. Soit, le considérer comme un faux copain ou soit, de me casser les pieds avec les prochains prétendants. Dis comme ça, je voterai pour la première option sachant pertinemment que je suis lâche des diners au restaurant interminable des futurs. Se vantant de plus belle. Se montrant richissime. Cependant, je suis réticente d’avoir une relation fictive. Tant qu’à être dans un drama et tant avoir son approbation. De toute façon, s’il trouve cela encombrant, il peut à tout moment « rompre » avec moi. Je finis par lui sourire moqueusement. Quasiment pour lui dire que finalement, je jouerai le jeu. Que le jeu commence.

Je glisse ma main gauche vers sa nuque pour ensuite glisser mes doigts dans sa chevelure. Le regardant dans les yeux en le narguant également. M’approchant de son visage, effleurant ses lèvres avec les miennes, je finis par lui souffler : « Vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquez. » Je ricane avant de lui donner un baiser sur la joue. S’éloignant de mon faux copain, j’entremêle mes doigts entre les siens. Ainsi, il veut les présentations, hein ? « Mon amour, je te présente mon père le Directeur et docteur Ye Tae-Woo de Cheju Halla General Hospital » Ainsi, je vois mon père lui faire un hochement de la tête. « Père, je vous présente, mon amoureux depuis quelques temps... » Je secoue subtilement sa main dans la mienne pour l’inciter à se présenter de lui-même. Le policier sait mon nom et mon prénom alors que je ne connais rien du tout de lui. D’ailleurs, il s’est un peu retrouvé au cœur de ce malentendu, donc il doit l’assumer par lui-même non ?


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