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Malédiction : VISION PHOTOSENSIBLE - la lumière du soleil est trop insupportable, et il te faut des lunettes dont le verre est très foncé pour te protéger les yeux. Tu dois parfois rester enfermé toute la journée tellement ça te donne mal à la tête si tu t'exposes trop.
Âge : 24 ans
Métier /études : character designer dans le domaine du jeu-vidéo
Les amours : célibataire
Logement : jeju.
Célébrité : ft. Im Jaebum (canopus)
Situation rp : ouvert.
Doublons : RM / WAS / HS
Seon Daeshim
Carte SD « Modo & cheonyan »
Mar 17 Déc - 22:57
to give trust away
maybe tomorrow, not tonight
Daeshim était cloué au lit.
Malade comme un chien littéralement. Sangsu s’était occupé de lui une petite partie de la matinée, alors qu’il avait vomi plusieurs fois, la tête dans le seau qui leur servait habituellement pour la serpillière. Et il l’avait trouvé comme ça en revenant d’une soirée où il avait mixé, après le travail, finalement. Et il avait froid, terriblement froid. Il était à peine conscient par moments et finalement, ses lèvres avaient laissées échapper le nom de son ami, Haru. Alors Sangsu avait pris le téléphone de son cousin, et avait appelé le dit Haru dans le répertoire pour lui demander de venir. Il fallait bien que quelqu’un le remplace, d’autant plus qu’il devait amener le petit à l’école.
Comment en était-il arrivé là ? SD était trop négligeant par rapport à sa malédiction ; il dépassait les bornes et ignorait les potentielles conséquences. Ses yeux étaient sensibles à la lumière, au point que ça l’empêchait de vivre normalement, l’obligeant dans le meilleur des cas, à porter des lunettes, même en hiver et même en temps de pluie. Et alors en été, c’était un enfer, véritablement. Les migraines étaient bien plus nombreuses, mais pas moins forte que celle-ci.
Daeshim est allongé dans son lit, dévoré par ses couvertures, mais il avait si froid (ou du moins il en avait la sensation) qu’elle s’était transformée en couverture vibrante. Il tremble comme une feuille, sans pouvoir se maîtriser, ni s’arrêter. La couverture que Sangsu lui avait rajouté était tombée par terre. Le maudit n’a pas la force de la ramasser. Ses yeux sont clos, çar le moindre rayon de lumière lui brûle la rétine.
Sangsu a laissé la maison ouverte pour qu’Haru puisse rentrer ; Daeshim ne se serait certainement pas levé pour lui ouvrir et puis il avait laissé un mot sur la table, en lui indiquant de le faire boire le plus possible et de faire en sorte qu’il ait bien chaud.
Il fait nuit noire dans la chambre du néo-zélandais. C’est juste lui, le silence de mort et peut-être Haru. Il relève à peine la tête quand la porte de sa chambre s’ouvre, au contraire, il remonte la couverture davantage sur sa tête, disparaissant en dessous, laissant seulement une touffe de cheveux dépasser.
— …froid… parvient-il à faire sortir des couvertures.
Il ne sait pas vraiment qui est là, ça pourrait être n’importe qui à vrai dire. Daeshim n’est jamais apparu aussi vulnérable.
Pouvoir : Mimétisme empathique >>> Capacité de dupliquer le pouvoir des autres Seonchul pendant une minute maximum avec un simple contact.
Malédiction : -
Âge : 25
Métier /études : Recherche d'emploi - Anciennement directeur des relations internationales dans l'entreprise de sa famille japonaise
Les amours : RAS
Logement : Villa à Seogwipo
Célébrité : Kim Taehyung (Wanda)
Situation rp : Dispo
Doublons : None
Kim Haru
élu des yoghwi « seonchul »
Jeu 26 Déc - 15:59
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maybe tomorrow, not tonight
La Porsche Carrera Gt garée à même devant la porte de chez les Seon, l'ancien directeur sortit de sa voiture, les lunettes encore sur le nez, signe qu'il était parti précipitamment de chez lui sans faire attention à soigner son apparence et en laissant ses dossiers tels quels sur son bureau. Dire que sa famille aurait honte de lui ne lui était même pas passé par la tête. Cependant il ne craignait pour les informations encore secrètes faites d'encre sur le papier blanc. En vingt cinq ans de service, jamais sa servante n'avait encore osé mettre son nez dans ses affaires. Mais peut-être se relâchait-il un peu trop en sa présence, se basant sur toutes ces années de loyauté, mais aussi tout ce que la dame lui avait apporté. Il aurait pu entendre encore d'autres qualificatifs les plus rabaissant les uns des autres se répercuter dans sa tête par des voix appartenant maintenant au passé, mais encore une fois, il n'en portait tellement peu d'attention alors qu'il entrait à l'intérieur de la maison sans même toquer ou s'annoncer.
Le petit mot fut d'abord totalement ignoré, puisqu'à présent la vision du jeune homme ne s'arrêtait plus qu'à un couloir : celui l'amenant vers la chambre de son cadet. Au téléphone, il s'était très vite arrêté sur quelques détails. Migraine. Malade. Cloué au lit. Les chaussures encore aux pieds, il ne lui fallut grand nombre de pas pour atteindre la poignée, et moins de temps encore pour la tourner. Malgré tout, Haru parvenait à rester silencieux, se doutant que le surplus de son ou de lumière pourrait causer beaucoup de mal à son ami. Le seau et la couverture au sol mais aussi le manque d'accueil de la part du néo-zélandais lui tirèrent les sourcils vers le bas. L'envie de s'énerver et le traiter d'irresponsable traversa son corps. La panique et la peur ne l'aidant point à rester calme. Inquiétude violente qu'il parvint à canaliser en un long soupir après que le malade se soit plaint de la température. L'inquiétude prit la priorité sur le besoin de le sermonner. De toute manière il doutait sincèrement qu'il puisse se concentrer sur ses paroles. Il retira son long manteau qu'il plia correctement sur le dossier de la chaise de son bureau et vint s'abaisser près du lit pour attraper la couverture tombée et la remettre sur lui. Puis toujours sans s'être annoncé, il tourna des talons pour partir remplir un verre d'eau dans la cuisine, passant par la salle de bain de laquelle il en ressortit vite avec une petite éponge imbibée d'eau froide. Son visage restait toujours aussi crispé. Déjà qu'il allait se faire ausculter pour le moindre rhume ou petit étourdissement, alors deviner son ami mal en point sous les couvertures ne lui plaisait guère. La téléphone dans la poche de son manteau et le numéro du directeur de l'hôpital lui faisaient atrocement de l'œil.
De retour dans la chambre, il déposa le verre sur la table de chevet et s'approcha légèrement, franchement hésitant. L'inquiétude malheureusement ne pouvait prendre le dessus sur ses propres peurs et il lui fallut plusieurs secondes qui valaient des minutes aux yeux de l'aîné ainsi qu'un déglutit pour que ses doigts osent se poser, tremblotant, sur le rebord de la couverture, assez loin du haut de son crâne mais assez près tout de même. Les lèvres entrouvertes, tout autant tremblante et la respiration déjà courte, il pouvait sentir son cœur s'accélérer tandis qu'il abaissait légèrement le tissu, juste de quoi laisser voir le front de son ami. Kim restait debout, penché vers l'avant alors qu'il se triturait la chaire de poule afin de savoir comment déposer l'éponge sur cette peau en sueur.
Malédiction : VISION PHOTOSENSIBLE - la lumière du soleil est trop insupportable, et il te faut des lunettes dont le verre est très foncé pour te protéger les yeux. Tu dois parfois rester enfermé toute la journée tellement ça te donne mal à la tête si tu t'exposes trop.
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Seon Daeshim
Carte SD « Modo & cheonyan »
Dim 29 Déc - 1:18
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SD gémit alors qu’un rayon de lumière vient à peine éclairer la pièce, signalant la venue de quelqu’un. Sa tête disparait sous les couettes pour protéger ses yeux, dans un réflexe. Ses lèvres, elles, laissent échapper faiblement le prénom de Haru. Il n’est pas sûr qu’il s’en rende compte véritablement. Sans qu’il ne s’annonce, il sait. En quelque sorte. Sa présence, son aura était suffisante pour qu’il sache. Il le savait profondément dans ses tripes. Daeshim regrettait amèrement de s’être montré aussi déraisonnable, pourtant, il ne se voyait pas rester enfermé chez lui toute la journée pour éviter la lumière. Il avait besoin d’être à l’extérieur, de voir la lumière, et juste… de ne pas se sentir prisonnier de sa propre malédiction.
Daeshim tente de tendre la main quand il le sent se rapprocher de lui, oubliant que son ami est phobique. Il avait juste besoin d’être réconforté dans un moment de faiblesse. Mais c’était trop demandé. Beaucoup trop. C’était aussi égoïste. Le néo-zélandais l’était avec Haru. Avait-il toujours été comme ça ? Sa main reste sur le matelas, à l’air libre, non protégée, mais il y survivait bien. Pendant ce temps, il pose la couverture qui était sur le sol pendant un moment avant que son aîné ne vienne. D’ailleurs celui-ci disparaît à nouveau, laissant un SD les sourcils froncés, véritablement triste de se retrouver tout seul. Il reste à nouveau seul dans le noir avec sa migraine à se taper la tête contre les murs, encore. Il ne veut pas être seul. C’était trop triste pour lui d’être malade et d’être seul.
La porte s’ouvre à nouveau. Tout à coup, il n’est pas sûr que c’était Haru avant, ou alors il ne sait pas si maintenant c’est Haru. SD est totalement perdu, ne sait pas du tout quoi penser. Il se roule en boule dans le lit, pour essayer d’avoir plus chaud, mais rien ne semble l’aider, il tremble presque toujours autant qu’avant, même quand Haru semble poser sa main sur la couverture, près de son crâne. Le maudit constate simplement le poids supplémentaire sur lui. Ses doigts s’agitent un peu contre le matelas, mais rien de très vif, comme s’il les étiraient un peu.
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Kim Haru
élu des yoghwi « seonchul »
Dim 29 Déc - 17:19
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Alors que Haru était toujours aussi penché vers l'avant et réduisait la distance entre l'éponge et le front de son ami, millimètre par millimètre, il ne pouvait empêcher son regard de revenir inlassablement caresser les doigts presque suppliants. Peur, culpabilité, énervement, inquiétude, il ne savait plus vraiment voir à travers cet état brumeux. Petit à petit ses yeux s'habituaient à l'obscurité d'une certaine imperfection, son esprit se basant encore sur les bruits, les formes et les mouvements de la couverture. A l'entendre frissonner autant, l'ancien directeur se dit qu'il serait peut-être préférable de ne pas poser l'éponge de suite finalement et laisser son cadet reprendre un peu de chaleur. Alors il s'écarta de nouveau pour s'installer face au lit, parfaitement installé sur ses genoux au sol. La lèvres inférieure mordillée, il ne put que voir la réalité lui être balancée de pleine face. Malgré tous ses efforts, jamais Kim n'avait réussi à faire des progrès au final. Il avait pensé avoir franchi un chemin énorme depuis ses 17 ans, et pourtant, un simple câlin avait suffit à lui faire comprendre la réalité. Sa réalité. Des espoirs qu'il n'avait jamais cru avoir se réduire en fumée au contact d'une autre personne. A cette pensée, ses doigts se mirent à trembler inconsciemment, sans même que Daeshim n'ait rapproché sa main, et il ne pouvait que constater ce triste sort, juste là devant son ami malade. Haru pouvait bien avoir les plus grandes richesses et un pouvoir familiale à en faire trembler la société, il n'en restait qu'impuissant face à la douleur d'un ami. Pourtant, avec ses frères et sœurs, jamais il n'y avait eu de problème. Dès leur naissance, le jeune homme les avait pris dans ses bras, à même sa peau et de sa propre initiative. Il était grand frère, et son rôle avait été de les protéger. Ses iris flattant la peau doucereuse de la main du cadet, un voile vint assombrir son regard. Même les protéger, il n'avait pas réussi à le faire.
Il ne sentit ses yeux lui piquer, ni même lorsque ses lèvres se quittèrent pour laisser passer le surplus d'air qu'il avait bloqué sans même s'en rendre compte dans ses poumons. Un souffle mal assuré, bien loin de la confiance en lui qui d'ordinaire rayonnait de toute son existence. Les battements de son cœur reprirent, alors que dans un geste idiot, Haru déposait lentement la petite serviette humide dans la main du malade. Doucement, il en recouvra toute la peau, la replia même par endroit afin de créer une meilleure épaisseur qui restait fine néanmoins. L'air de nouveau contenu dans sa cage thoracique, le métisse vint effleurer ses doigts de sa main par-dessus le tissu. Il ignora un moment ses tremblements et sa peur pour tracer diverses arabesques abstraites dans sa paume. Rien de bien appuyé et toujours de surface. Il voulait juste lui faire sentir qu'il était là et qu'il veillait sur lui, à sa manière. A la manière de cet enfant maladroit qui n'avait toujours pas quitté le cocon de ses quatre ans.
Seulement, le contact se vit rompre et la main du Kim retourna près de son propre corps, en dessous du niveau du matelas, comme pour encore et toujours cacher son état, ses tremblements, quand bien même Daeshim était toujours la tête sous la couverture.
- Tu devrais boire un peu, je t'ai ramené de l'eau, qu'il finit par dire tout bas, du bout des lèvres.
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Seon Daeshim
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Dim 29 Déc - 20:59
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Un linge glacé est posé sur sa main. SD geint un peu, parce que c’est très froid. Il constate cependant bien un contact contre le dos de sa main, bien que cela soit à travers un tissu, qui, avec la chaleur qu’il dégage finit par vite se réchauffer. Etrangement, l’attention du néo-zélandais semble se concentrer sur le contact, tant et si bien que les tremblements se calment un peu. Daeshim ne peut cacher le fait qu’il est quelqu’un qui aime le contact.
Il entend bien qu’il doit se lever. Il entend qu’Haru lui a apporté un verre d’eau. Il tente de se lever et il réussit à se soulever sur quelques petits centimètres avant de retomber sur le matelas. Il ne peut pas. Ce n’est pas possible. Il tourne dans le lit pour se retrouver couché sur le dos, en plein milieu, laissant de la place pour l’autre de s’asseoir à côté s’il veut. Ses yeux se sont ouverts un peu et ils brillent énormément, témoignant de son état maladif.
— Plus tard, souffle-t-il.
Le silence se fait pendant quelques secondes, secondes durant lesquelles SD déglutit.
— Comment ça se fait que tu es là ?
Daeshim n’était pas du tout au courant que Seongsu avait appelé Haru. En tout cas, il ne se rappelle pas que son cousin a prit son téléphone. La conscience du plus jeune vacille ; par moment il semble être mentalement présent, d’autres fois, non. Le froid semble avoir éveillé sa conscience.
Il comprenait bien qu’il ne pouvait pas être gourmand de la sorte avec Haru, et pourtant, il ne pouvait pas s’en empêcher. Alors il réfléchit, et il se demande s’il peut vraiment demander une telle chose.
— Est-ce que…
Il fait une pause. Avant de reprendre :
— Est-ce que tu veux bien te mettre à côté de moi, avec la couverture au milieu ?
Il ne voulait pas le forcer, mais en même temps, il a vraiment envie d’un câlin. Ca le réconforte et peut-être qu’il s’endormirait un petit moment. Et il rit un peu, parce qu’il a peut-être quelques fils qui se touchent à cause de la migraine, rire qui se transforme en gémissement, quand rire ça fait mal quand on a mal à la tête.
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Mar 17 Déc - 22:57
