when a beast meets its match

@ahn yeong cheol, mood My demons are begging me to open up my mouth. I need them mechanically make the words come out
They fight me, vigorous and angry, watch them pounce
Ignite me, licking at the flames they bring about

Tu ne sais même plus combien depuis combien de jours tu es coincé là. Entre ces quatre murs pris au piège tel un rat. Faut dire les soldats avaient pris un malin plaisir à te dresser comme ils étaient visiblement missionnés de le faire. Brisé ton esprit, faire de toi un pion. Too bad for them tu n’avais jamais été du genre obéissant. Ils le comprirent vite quand les trois premiers soldats finirent tous à l’infirmerie. Ta punition ? Une bonne correction où l’on t’avait attaché et cette cellule qui te servait à présent de quartier jusqu’à ce que tu cèdes. On avait bien tenté de promettre tout le confort du monde dans tes futurs quartiers mais il n’y avait rien à faire, malgré les coups tu ne prêterais aucune allégeance à leur cause de merde. Une soi-disant promesse qui ne te réjouissait guère. À quoi bon croire les paroles des connards qui t’avaient arraché à ta vie ? Pas le moins docile au monde, tu avais refusé de t’écraser, d’obéir encore et encore, alors t’avais fini ici menotter avec ta langue pour seule arme. La notion du temps semblait aussi lointaine que tes terres natales. Tu tentais pourtant de t’y accrochais en lisant comptant le nombre de changements de garde devant ta cellule. 15 H, le gros porc confiant n’allait pas tard à prendre son tour vu que le maigrichon semblait plus qu’impatient à partir loin de toi. Lui il était bien plus confiant et con que les autres. Il n’avait d’ailleurs pas aimé que tu le lui fasses gentiment remarqué et le bleu sur ta joue en était témoin. Seulement lorsqu’il arrivait avec son petit sourire narquois et supérieur à tes côtés tu lui répondais avec le même sourire en plus fou. « Enfin décidé à obéir comme un bon toutou ? » tu ne peux t’empêcher de rire avant de rétorquer d’un ton toujours plus hautain « le seul chien ici c’est toi connard. » tu vois déjà son sourire disparaître alors que le tien s’élargit « un vrai chien avec la queue toujours entre les jambes n’est-ce pas . Après tout même la pute d’hier n’a pas réussi à te la faire lever hein, tu parles d’un homme » mais avant même que le coup parte il se fit retenir par des collègues qui lui rappelairent ton importance. Ton rire résonnait de plus belle alors qu’on l’escortait hors de ta vue. Seulement ton rire fit couper court par une nouvelle venue. Tient tu ne le connaissais pas lui. C’est dans un long silence que tu l’observas longuement. Propre sur lui, droit comme un I avec ses médailles plus brillantes les unes que les autres. Tu soupires, on avait dû te ramener le chien le plus obéissant de la bande. Las tu ne caches point ton dégout face au haut gradé qui est à ses côtés « Encore un? Vous en avait pas marre » tu n’adresses même pas la moindre attention à l’homme montrant tout le mépris que tu as pour les pions de la direction mais le vieux ne daigne te répondre et vous laisse tous les deux. Tu plonges ton regard sombre dans le sien avant de lui dire « Je te laisse 2 jours à tenir juste parce que t’as l’air un peu plus tenace que les autres » Ren avait conscience de la dangerosité de son pouvoir et les soldats le savaient aussi après tout il en avait brisé une trentaine en quinze jours, un nouveau passe temps auquel il ne semblait pas prêt de déroger.

when a beast meets its match

@sato ren, mood Fate has put him on your way for a very specific reason. Nothing happens by chance. Your destinies are linked whether you want or not.

Un couloir qui semblait infini. Des personnes qui se figeaient sur votre passage, levant rapidement le bras pour vous saluer avec respect et subordination. Les yeux filant sur chacun de ses hommes qui disparaissaient de ton champs vision au fur et à mesure que vous avanciez. Des mots prononcés sur votre passage qui ne t’échappèrent guère, mais qui ne méritait pas à s’arrêter dessus. « C’est lui ? » « Est-ce qu’il va tenir ? » « J’ai entendu dire qu’il faisait parti des forces spéciales. » Ils étaient curieux. Tu attisais les curiosités. Pourquoi un capitaine de l’unité des forces spéciales se retrouvaient là ? Une mission qu’on t’avait chargé depuis peu. Ton arrivée sur l’île datait seulement de hier, tu avais juste eu le temps de t’installer dans ton nouveau lieu de vie offert par la base et qu’on t’explique de quoi recourrait réellement ta mission. Une mission secrète dont tu ne pouvais dévoiler le contenu à qui que ce soit, même pas à ta chère mère dont tu as caché ton retour au pays. Garder un secret, voilà une chose que tu savais si bien faire. Toi l’homme dont le mental d’acier pouvait endurer de nombreuses tortures sans cracher le moindre mot. Sincèrement, tu n’avais pas compris tout ce qu’on t’avait dit, mais l’essentiel était que tu allais devoir surveiller quelqu’un. Une mission de rêve ? Pas tellement, surtout quand on connaissait ton palmarès, c’était même plutôt hilarant qu’on te fournisse une telle mission. Néanmoins, si on t’avait réellement chargé d’une telle mission c’était bien parce que l’homme que tu allais devoir surveiller n’était pas anodin.

Jamais sous-estimé son adversaire, voilà une chose que tu avais appris au cours de tes années en tant que soldat. Le faire équivalait à se tirer une balle dans le pied. Cet homme dont tu allais devoir t’occuper portait le nom de Sato Ren. Un si délicat nom pour un type dont le portrait qu’on t’avait décrit était peu élogieux. Un sale type qui avait apparemment réussi à mette hors d’eux tes prédécesseurs. Allait-il réussir à faire de même avec toi ? Ça ce n’était pas aussi sûre. D’ailleurs c’est vers sa cellule que vous vous dirigiez. Vous avanciez et à quelques mètres de celle-ci, tu pouvais déjà entendre la voix de plusieurs hommes. Est-ce que c’étaient ses faits ? Tu eus un petit sourire en coin. Vos pas résonnèrent en échos de ce rire qui cessa à votre arrivée. « Le voilà. » Tes yeux glissèrent en même temps que ton corps se mit à bouger pour être face à cette cellule où tu pus enfin découvrir le visage de cet homme. Il ne dédaigna même pas te regarder dans un premier temps, ce qui ne t’embêta pas, car toi tu l’observais, écoutant chacun de ses mots prononcés avec impertinence. « Je vous laisse avec lui. » Le haut gradé ignora les paroles de celui-ci et se tourna vers toi pour te saluer, tu en fis de même et le laissa partir. Tu reportas ton attention sur cet homme, gardant une posture droite et ne détournas guère le regard lorsqu’il plongea ses yeux dans les siens. Il était provoquant était-ce sa manière de faire ? Un sourire en coin moqueur se traça, tu avanças de quelques pas pour te rapprocher un peu plus de cet homme prêt à t’en faire voir de toutes les couleurs. « Tu sembles bien si sûr de toi. » Ta voix restait calme montrant que tu avais un parfait contrôle de tes émotions. « Deux jours, tu dis ? J’accepte le défi. » N’était-ce pas plus motivant ainsi que de prouver qu’il n’allait pas réussir à te faire craquer comme tous les autres.  « Ren c’est ça ? Bon comme on va passer un long moment ensemble je me présente Capitaine Ahn Yeong Cheol. Enchanté de faire ta connaissance. » Sûr de toi, oui tu l’étais mais tu restais quand même sur tes gardes. Tu avais juste besoin de lui dire qu’avec toi ça ne sera pas aussi facile qu’avec les autres. Tes yeux détaillèrent l’homme, tu avais eu son dossier. C’était un akma, une notion dont tu avais encore des difficultés à digérer comme cette histoire de yoghwi. Tout cela te paraissait irréel. Le bleu sur ta joue t’interpella. Était-ce ainsi qu’il le « dressait » ? Intérieurement cela te faisait tiquer, ce genre de méthode ne te plaisait guère, même si ce type semblait être détestable.

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@ahn yeong cheol, mood My demons are begging me to open up my mouth. I need them mechanically make the words come out
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Les yeux noirs, l’envie de tout détruire qui chauffait tout son bas-ventre, Ren se sentait peu à peu sombrer dans la folie. Une folie destructrice. La haine aux tripes il voulait les faire payer tous les uns après les autres. La soumission ? Ce n’était même pas une option envisageable à ses yeux. Plutôt crever et faire de cette fausse vérité inventée à son sujet une réalité. Au moins ses parents auraient une vraie raison de pleurer. Tel un animal blessé que l’on enferme, restreint de chaines et tente de dompter, les soldats de la base s’étaient donné un malin plaisir à se frotter à lui quand il était le pus vulnérable. Mais à leur plus grand malheur, la force de Ren ne venait pas de son physique, bien qu’il fût constamment entretenu tout au long de sa vie, non sa force était son intelligence et sa ruse et son arme : sa langue. Et rapidement la contre-attaque eut lieu et la rumeur d’un véritable démon commença à se propager dans les couloirs de la base. Ren devrait limite remercier ses connards envoyez comme chair à canons devant sa cellule. Grâce à eux il avait pu tester les limites de ses pouvoirs. Il avait aussi réussi à mettre en place une stratégie pour brouiller un peu les pistes, si bien que les scientifiques avaient commencé à douter de la limite de ces derniers.  Tel un soldat en train de préparer ses armes, il tenait. Un moral de fer et une envie de survivre pour se venger qui lui servait de moteur. Aujourd’hui avait été une journée typique. Quelques coups dans la gueule pour avoir refusé de la fermer, des réponses plus cinglantes les unes que les autres qui avaient passé la barrière de ses lèvres ensanglantées alors que son rire moqueur ne s’arrêtait pas pour autant. Seulement il y avait un élément nouveau, enfin plutôt un nouveau pion dressé droit comme un I en face de sa cage. Si au début Ren ne voulait guère lui prêter son attention préférant attaquer virulesement la hiérarchie dès qu’il en avait l’occasion, une fois celui-ci partit il n’eut pas vraiment le choix. Tiens. Il semblait avoir plus de répondant et de cran que les autres le petit nouveau. Un petit sourire au coin des lèvres avant de répondre sur un ton toujours aussi ironique « faut dire c’est bien connus que les petits chiens une fois mordus par plus fort qu’eux, fuient tous la queue entre les jambes pas vrai. Je t’ai déjà vu faire le beau et manger dans la main de ce vieux débris, alors qu’est-ce qui me dis que tu ne vas pas finir comme les autres hein ? Je dirais que pour le moment on tourne plus vers le 55 % que tu tiendras pas. » Ren et sa logique. Ren et son mépris pour cette armée coréenne qu’il s’amusait à voir sous les traits de créatures canines plus soumise et obéissante que jamais. Incapable de penser par elles-mêmes. Des poules mouillées uniquement capables d’attaquer en meutes histoire de faire les beaux. Dans d’autre circonstances il aurait presque pitié d’eux, mais pas ici. Il sourit en remarquant qu’il ne détournait pas le regard, cela simplifierait la lecture de son esprit. Ne lui avait-on pas parler des risques encourus en s’approchant de toi « un plaisir qui n’est et ne sera jamais partagé . »  non à tes yeux ils étaient tous dans le même sac. Quel genre d’êtres humain acceptent de fermer les yeux sur tout ce qui se passe ici à l’abri des remparts de la base. Tirant d’un coup sur ses chaines il s’approcha très près des barreaux pour mieux plonger ses pupilles foncer dans ces compères. En l’espace d’une seconde pour lui mais d’une éternité pour Ren, il savait tout de ce Yeong Cheol. C’est non sans un sourire mesquin qu’il ajouta « pas sûr que papa serait fier de voir ce que tu fous ici Yeon Cheol tu crois pas ? » il testait les limites tel un enfant lorsqu'il rencontre pour la première fois sa nounou. Blesser où cela pouvait faire mal, exploiter toutes les failles se dessinant sous ses yeux, Ren était dangereux et à présent il allait en avoir un aperçu.

when a beast meets its match

@sato ren, mood Fate has put him on your way for a very specific reason. Nothing happens by chance. Your destinies are linked whether you want or not.

Homme au cheveux argentés, pupilles sombres contrastant dont la noirceur exprimait sans cacher son profond ressentiment. C’était lui Sato Ren, l’homme qui avait réussi à faire flancher tes prédécesseurs, à leur faire perdre le contrôle de leur émotion en chatouillant là où ça faisait mal. Oui tu le savais. On t’avait déjà briefé sur ce fameux pouvoir que cet homme possédait. Pouvoir dont tu avais beaucoup de mal à croire l’existence, toi l’homme des champs de guerre, des missions risquées n’ayant affronté que jusqu’à présent d’autre homme humain et normal. Le terme de pouvoir, d’akma et d’autre dont tu n’avais pas spécialement retenu l’appellation sonnaient pour toi comme chimérique, quelque chose de complétement irréel et inconcevable. Y croire était difficile, mais tu ne l’ignorais pas, car le faire serait une erreur. Tu t’étais avancé pour te rapprocher du détenu. On t’avait dit de ne pas le faire, mais tu avais décidé de le faire quand même. Tu avais besoin de savoir à qui tu avais à faire, qui était réellement la personne que tu allais devoir surveiller. Même si le terme de monstre était sorti de la bouche d’un des soldats de cette base, tu voulais en faire ta propre opinion.

Sourire léger en coin à ces paroles si sûr de lui. Il ne te connaissait pas. Même si cette mission ne semblait pas des plus passionnantes, tu la mènerais jusqu’à ce qu’on t’affranchisse de cette mission dont la durée restait indéterminée. « Qu’est-ce qui te dit que je suis comme les autres ? » Si ces paroles précédentes auraient pu énerver d’autre soldat, toi elle t’amusait. Un petit chien, toi ? Ton surnom aurait dû être little dog alors au lieu de Wolf. Tu restas droit, dans une posture caractéristique des militaires, avec les mains croisées derrière le dos. Heureux ou non de faire ta connaissance, en soit tu t’en fichais. De toute façon que ça soit lui ou toi, vous n’aviez aucunement le choix sur le sort qu’on vous avait offert. Il le fixa dans les yeux sans peur, cherchant à savoir si comme tous les autres il réussirait effectivement à perturber l’esprit calme que tu étais. Des mots, l’évocation de ton très cher père décédé depuis plusieurs années maintenant, mort en mission lors d’un guet-apens. L’évoquer ne te faisait nullement du mal. Ton père était mort, c’était triste, mais il est mort en tant que grand soldat, respecté par ses confrères d’armes et avec honneur. Tu étais fier de lui et d’être son fils. « Où que je sois mon père sera toujours fier. On voit que tu le connais très mal. » Personne ne connaîtra le cœur de son père mieux que sa propre famille. Même si tu n’avais point eu la chance de vivre avec un père présent, tu savais ce que ton père aurait pensé à ce moment. Il t’aurait sûrement dit de garder ton calme et fermer le clapet à ce grisonné. . « C’est tout ce dont tu es capable ? On m’avait conter pourtant que tu étais bien plus douée que cela ? » Est-ce que le provoquer était une bonne chose ? Peut-être pas après tout toi aussi tu avais des points sensibles sur lequel tu ne voulais pas qu’on appuie. Vous en aviez tous, mais à la différence ta ténacité pouvait être réellement déroutante. L’entraînement en tant que membre spécial y était pour quelque chose, mais c’était également un travail sur toi-même. Ça n’a pas toujours été facile, mais tu y es arrivé. Durcir ton cœur quand il le fallait pour qu’il ne soit pas piqué par la moindre aiguille lancée. « Tu as dit 55 % de chance que je ne tienne pas, je pense qu’il va falloir revoir ton évaluation. Si tu as pu voir ma vie, tu as dû te rendre compte également que je ne suis pas si facile que ça. » Tu as vécu des choses, bien plus que d’autres homme de ton âge. Des événements violents, infernaux proche des enfers même. Tu as subi également de nombreuses blessures physiques mais pas seulement des blessures plus profondes qui ne seront jamais guéries, mais qui font ce que tu es aujourd’hui. Tu savais ce que tu encourais en choisissant les mêmes traces que ton père, en rentrant dans les rangs des forces spéciales. Tu savais que ta vie serait chamboulée et que tu aurais à faire des choix parfois difficiles.