[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Un mois, un mois que je suis coincée ici. Dans cette prison infernale. Je veux m'en échapper à tout prix mais, je n'y arrive pas. J'ai beau essayé et y avoir réfléchi c'est impossible. Il y a trop de gardes qui nous surveillent, trop de caméras qui nous filment, trop d'issus bloquées. C'est impossible de s'échapper de cet endroit. Mais je reste déterminée, hors de question que je pourrisse ici. Je ne sais pas ce que ces fumiers veulent vraiment de moi et j'ai pas envie de le découvrir, j'ai déjà réussi à cacher mon pouvoir jusque là mais, ça ne va pas durer très longtemps… Il finiront par le découvrir, c'est pour cela que je dois partir au plus vite. J'en ai discuté avec Adam quand on s'est rencontré mais, il est difficile de se croiser lorsqu'on se croise en interrogatoire ou bien accrochés aux bras armés des gardes qui nous traînent jusqu'à nos cellules. Seul les heures d'entraînements et les moments de calmes à la cantine nous permettent de discuter. Adams veut partir, tout autant que moi. On a décidé de se lier, de se soutenir et c'est la meilleure décision prise depuis que je suis ici. Maintenant, il faut l'appliquer et trouver un plan.

Les salles d'entraînements sont le lieux idéal pour observer les passages des agents de sécurité et des gardes. C'est comme cela qu'on construit notre plan, en observant. Ainsi on peu voir quel est le meilleur moment pour s'enfuir. Aujourd'hui, j'y suis allée, comme chaque journée depuis mon arrivée. On est obligé de s'entraîner pour je ne sais quelles raisons. Surement pour leur étranges tests. Je me plie à leur volonté, sans me donner à fond, je compte garder mes forces. Et puis à quoi bon ? Si je ne m'échappe pas, je risque de mourir ici. Comme à mon habitude, je me place dans la salle d'entraînement. Il doit être très tôt, peu de gens s'y trouvent et en ce moment, mon sommeil est agité. C'est d'abord assise que j'observe la salle, puis je me met à courir, sans trop savoir où aller. Et je commence l'entraînement classique, face à un sac de frappe, cognant dedans aléatoirement. Les minutes passent. Puis quand l'ennui vient, j'arrête et retourne m'assoir. Je décide ensuite de quitter la salle pour retourner à ma cellule. 

Dans le long couloir, je marche lentement sans tenir comptes des gardent qui m'observent. C'est devenu ben trop habituel. J'avance encore et encore, quand au bout du couloir. Je reconnais un visage. Il s'agit de l'homme qui suit tout le temps l'autre type au cheveux blancs. Je plisse les yeux et une idée me vient en tête. Je pourrais essayer de l'amadouer ou mieux, faire qu'il m'aide. L'idée de faire semblant d'être blessée me paraît pas trop mal. Car après tout, ils ont besoin de moi, ils veulent quelque chose de moi. Si je suis blessée ou mourante, ils seront alertées. J'avance encore et une fois à sa hauteur, je fait semblant de m'évanouir. M'écroulant au sol, faisant tomber tout le poids de mon corps au pied du garde du corps. Puis je ferme les yeux et dit simplement ; " Aidez-moi, je vous en prie…".

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ 6h00 – Ton réveil sonna comme un rappel que tu devais à présent revenir sur terre et quitter l’enchevêtrement de ces rêves floues dont tu ne te souvenais guère. Il porta sa main à l’extérieur de cette couette peu épaisse pour venir d’un simple geste éteindre cet horrible son qui te cassait les oreilles chaque matin. Tu te levas, tout en t’étirant les bras jusqu’à ton placard où tu attrapas tes affaires de sport. Comme chaque matin, à l’aube tu allais courir. Maintenir ta carrure athlétique était primordiale, mais cela te permettait également de garder une bonne endurance. Cela ne te prit pas longtemps à quitter ton nouveau lieu de vie pour rejoindre le monde extérieur grand et libre.

Un matin glacial qui attaqua automatiquement tes extrémités à peine mis le nez dehors. Tu aurais pu décider de rentrer et juste aller à la salle, mais tu avais déjà connu bien pire que ce type de climat dans ta vie de soldat. Tu ajustas ta montre connectée et inséras dans ton oreille un écouteur pour y mettre de la musique. De la musique ? Non, tu écoutais les informations circulantes non-stop afin de te mettre à jour sur ce qui pouvait bien se passer dans ce monde où tu vivais. Tu t’accroupis, resserrant tes lacets, puis tu te lanças dans ton jogging matinal.

7h45 – Tu t’arrêtas, tes muscles étaient chauffés à vif et la sueur perlant sur ton front montrait que tu avais bien forcé sur les derniers kilomètres. Tu n’étais pas plus essoufflé que ça. Tu regardas ta montre, ton rythme cardiaque avait bondi. Normal vu l’effort que tu avais fournit dans les derniers kilomètres.  Tu avanças, saluant les soldats à la porte qui en firent de même. Tu rentras dans cet endroit qui était devenu ton nouveau chez toi depuis début Octobre pour une durée indéterminée. Tu retiras ton oreillette tout en continuant d’avancer en direction de ta chambre. Une bonne douche et hop c’était reparti pour t’occuper de ce grizzly. Son time était bon. Enfin il allait être bon, mais cette demoiselle qui tomba pile à tes pieds allait tout chambouler.

Elle tomba telle une masse devant toi qui n’eut le temps de la rattraper malgré tes réflexes. Tu t’accroupis à ses côtés et de ton regard du la détailla. Une tenue de sport…  Un malaise dû à un effort ? C’est à quoi tu pensais, mais tu n’étais pas médecin pour le confirmer. « Mademoiselle ?! » Tu la redressas légèrement la collant légèrement contre toi pour la soutenir afin que d’une autre main tu puisse tâter son pouls au niveau de son poignet gauche. Cela semblait correct. « Que vous arrive-t-il ? Vous êtes blessée ? » Tu n’attendis pas spécialement une réponse, cherchant immédiatement dans ta poche une de ces sucreries que tu aimais. « Je vois que vous avez fait du sport. Peut-être que vous avez un peu trop forcé. Prenez ce bonbon. » Tu le lui déballas et approcha de ses belles lèvres pulpeuses ce bonbon sucré à la cerise. « Ça vous fera du bien. »
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Les yeux fermés, j'espèrais que mon piège avait fonctionné. Et un soulagement m'envahit lorsque j'entendit l'homme se baisser et m'appeler. Pour ensuite me soulever délicatement. Bingo, il a mordu à l'hameçon. Maintenant il fallait que je reste dans mon jeu et surtout sérieuse. Même si une envie de sourire me démange, c'est peut-être ma chance de sortir d'ici. Je décide donc de tout miser sur cette partie. En tout cas; c'est bien partit. L'homme s'inquiète et prends mon poul tout en mo posant des question. Je continue de garder les yeux fermés, prétendant être inconsciente. Et un bruit de papier glacé m'indique qu'il va me faire quelque chose. Un bonbon. Je continue de rester immobile, lorsque le dit bonbon touche mes lèvres.  " Hmm…" Il faut que je sois convaincante, alors je continue de faire semblant. Avec un peu de chance, le fait que je parle à peine l'alarmera encore plus et il m'emmènera ailleurs. Mais s'il m'emmène ailleurs sans que je sache où je me trouve ça ne servira à rien, je serai toujours bloquée. Et ce n'est pas ce que je désire. Alors, je continue mon jeu d'actrice, accélerant ma respiration. De... de... dehors...de... l'air... Je laisse glisser le bonbon sur mes lèvres, sans faire le moindre effort pour ouvrir la bouche. Je m'applique le plus possible à rester amorphe. Pourvu qu'il morde à l'hameçon. Il a l'air bien plus crédule que l'autre type. Mais peut-être que je me trompe et peut-être qu'il finira par découvrir mon petit jeu, m'enfermant de nouveau dans cette maudite chambre. Ou peut-être qu'il a réellement un bon coeur et qu'il voudra m'aider. C'est ce que j'espère. D'un geste très lent, j'attrape le bout de sa manche. Jouant toujours la comédie, je continue de faire semblant de suffoquer. ...De...hors...arrive...plus....à...respirer... Et je sers un peu plus sa manche pour ensuite la relâcher, tirant sur le mélodrame. Si c'était dans une autre situation, je serai sûrement en train de rire aux éclats. Mais là, ma vie en dépends, littéralement.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~  Son pouls semblait correct. Les pulsions montraient que son cœur battait à rythme normal et pourtant la jeune femme semblait aller mal, faible pour être tombée. Au vu de sa tenue, peut-être avait-elle fait un effort un peu trop conséquent en salle de sport et ne s’était pas alimenter avant pour palier à ce potentiel soucis. Peut-être que c’est cela qu’il lui fallait, un peu de sucre pour lui redonner de l’énergie. C’est pourquoi tu sortis ce bonbon de ta poche. Tu en avais toujours sur toi, pour justement ce genre de situation, mais aussi parce les douceurs sucrées étaient ton péché. Tu le déballas et vint l’approcher de ses lèvres pour qu’elle puisse le prendre en espérant que cela lui fasse effet. Elle balbutia quelques mots. Dehors ? Elle voulait aller dehors. Tu ne dis rien pour le moment, la laissant prendre le bonbon. « Prenez déjà ça.. » À la regarder, la demoiselle ne semblait pas être un soldat. Même si cela ne faisait pas depuis très longtemps que tu te trouvais à la base, tu te rappelais du visage des femmes militaires y travaillant. Elles étaient tellement peu nombreuses que cela était plutôt facile. Elle attrapa ta manche et demanda à nouveau à sortir. C’était étrange. Il se tût la fixant un peu plus surtout ses yeux fermés pour essayer de détecter une petite chose. Il la souleva, passant un bras contre son dos et l’autre sous la pliures de ces jambes. « Je vous emmène à l’infirmerie.. » N’était-ce pas le meilleur endroit pour soigner une personne qui semblait aller mal ? Même si tu pouvais identifier un pouls et arriver un peu prêt juger l’état de santé de quelqu’un, tu n’étais cependant pas médecin. Si elle avait quelque chose, à supposer qu’elle avait réellement quelque chose, l’infirmerie était l’endroit qu’il lui fallait. Tu pris donc le pas en direction de l’infirmerie qui ne se trouvait pas si loin de là. « Le médecin est de service aujourd’hui ça tombe bien.. » Enfin c’est ce que tu avais lu en passant devant sa porte.