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03. la 20ème version du forum est enfin là alors allez vite la commenter!
04.Découvrez les nouveaux groupes des Akma et des Juje !
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Yuan avait fini les cours plus tôt aujourd’hui. Il aurait bien aimé aller à la bibliothèque du lycée mais il faut avouer qu’en trois ans, il avait vite fait le tour de tous les livres disponibles dans l’enceinte de cette dernière. La documentaliste lui conseilla alors de se rendre dans une bibliothèque qu’elle affectionnait tout bonnement. Elle essaya de vendre l'endroit à sa façon en lui disant qu’il y avait très peu de monde qui s’y rendait et le silence était maître du bâtiment. Yuan coupa alors court à la discussion, il avait trouvé un endroit où rester avant d’aller travailler.
Une quinzaine de minutes plus tard, le grand lycéen poussait la porte menant à l’intérieur de ce qui allait être son Paradis. Des livres recouvraient les murs et bien sûr, comme avait spécifié la documentaliste, le silence était absolu. Il gambadait silencieusement avec des yeux brillants dans les allées. Rayon Romance? Ce n’était en aucun cas pour lui. Rayon enfant? Certes, il était rêveur mais je donnerai ma main au feu qu’il les connaît tous par coeur. Il cherchait quelque chose de spécifique, quelque chose de rare, d’anciens livres sur la mythologie grecque. Il avait beau chercher, il ne trouvait en aucun son bonheur. Il décida alors de se rendre au bureau de la personne qui s’occupait de l’endroit. Il remit alors ses lunettes sur le bout de son nez avant d’adresser la parole à la dame se trouvant devant lui.
« Excusez-moi, je cherche le rayon mythologie grecque. Savez-vous où puis-je le trouver? »
Il espérait tout bonnement qu’elle avait la réponse à sa question.
Mon cerveau est en ébullition. Au milieu des livres ouverts recouvrant mon bureau, il y a cette édition de The Jeju Daily news, ouvert à la page du témoignage de cette fameuse Cha Ye Rin. Et moi, je suis assise à ma chaise, les bras croisés, les sourcils froncés, la bouche pincée, et les rouages de mon cerveau qui tournent à cent à l’heure. Mais j’ai l’impression qu’ils tournent à vide. Je ne sais pas vraiment vers où me diriger pour mes recherches.
Ce n’est pas très prudent de les faire ici, dans un lieu si public que ma bibliothèque. Ce n’est pas prudent du tout même, je le sais très bien. Mais je trouve que l’atmosphère d’ici m’aide à réfléchir. Enfin, pour l’instant, mes pensées sont encore floues, mais je sens que ça se décoince.
Je me penche en avant et, la tête entre les mains, j’essaie de remettre de l’ordre dans mes idées. Quand soudain, la petite clochette de la porte d’entrée retentit. Mes rouages neuronaux s’arrêtent brusquement, si bien que j’ai presque l’impression d’avoir une crise cardiaque, mais du cerveau. Donc… une crise cérébrale ?
Une fois la surprise passée, je souris gentiment au jeune homme qui vient d’entrer, et l’accueille avec mon plus doux : « Bienvenue ! ». Il a sûrement vu qu’il m’a surprise, mais je pense m’être plus ou moins rattrapée. L’important, c’est de ne pas avoir l’air suspect. Alors qu’il commence à s’aventurer dans les rayons, je range tout ce qui se trouve sur le bureau. Non seulement ça ne fait pas du tout professionnel d’avoir un bureau en désordre, mais en plus je ne veux pas qu’on me demande pourquoi je m’intéresse aux yoghwis. Je pourrais répondre que j’aime beaucoup le paranormal , ce qui est vrai, mais on n’est jamais trop prudent.
Après quelques minutes, le jeune garçon revient vers moi et me demande : « Excusez-moi, je cherche le rayon mythologie grecque. Savez-vous où puis-je le trouver? » Poli, respectueux, tout mignon, ce petit m’attendrit tout de suite. Je me lève en lui répondant : « Il n’y en a pas vraiment, c’est tout petit ici alors je suis obligée de tout ranger dans des catégories assez larges. Mais j’ai des livres qui traitent de ce sujet, je vais te les chercher tout de suite. » Je slalome alors entre les rayons, me créant au fur et à mesure une petite pile de livres que je lui tends à la fin de mon parcours : « Et voilà, je pense que ce serait bien que tu commences avec ça. Si tu as encore besoin de moi n’hésite surtout pas! »
Bon, là c’est mort pour penser boulot (enfin, vrai boulot). Je m’assieds un moment à mon bureau, me demandant ce que je peux bien faire. Alors, après quelques minutes, je finis enfin par me résoudre à me lancer dans la tâche la plus ennuyeuse du métier de bibliothécaire : le rangement des rayons.
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Sam 30 Mar - 16:01