I'M SEARCHING FOR SOMETHING THAT I CAN'T REACH Ryu [name] :An
emotionally detached, wandering closet
neurotic who also happens to be the focal point of Capcom's immensely popular "Street Fighter" series. Since the mid-1980s, this enigmatic drifter has searched the globe far-and-wide looking for the true meaning of "the fight."
Did I mention that he (Ryu) may also be psychologically disturbed? .
Alien [adj] :
coming from a different country, race, or group or another planet ‘I believe I never actually felt at home'ー Né entre deux pays, un mélange culturel haut en couleurs situé à peu près entre le kimchi et la sauce burger. Un être perdu à la recherche d'une identité semblant s'apparenter à un jeu de piste auquel il ne trouvait jamais la ligne d'arrivé. Etre lui n'a pas toujours été simple. Il semblait être ce cube qui tentait de toutes ses forces de rentrer dans ce moule de forme circulaire. L'intru, l'alien, celui qui n'avait pas sa place nulle part. C'est simple à Chicago il faisait l'objet de la curiosité de tous. Comment un mec au nom mexicain pouvait être asiat ? Un mystère qui plus d'une fois lui a valu bien des remarques. Vous vous dites probablement qu'haut comme trois pommes, il la fermait et endurait ?
Oh bitch no, c'était avec un magnifique middle finger qu'il leur répondait. Il fit de cette singularité sa marque de fabrique. Il avait un nom mexicain,
so what ? Tous ceux qui l'entouraient été autant des immigrés au fond que lui et il se faisait un malin de le leur rappeler. Après qu'était l'Amérique mise à part la Terre salvatrice d'un bon nombre de population ? Déjà à cet âge là, Ryu prenait un malin plaisir à confronter les autres à leur paradoxe. Un observateur qui semblait assez passif, mais qui attaquait comme un serpent le moment venu voilà ce qu'il était. Et un cliché de plus fut ajouté à son palmarès, en plus de mangé des nems en entrée suivie de fajitas, maintenant il était aussi vicieux qu'un asiat. Déjà à l'époque ses parents avaient plus d'une fois était convoqué à l'école primaire qu'il fréquentait. Omma lui passait un savon pendant que daddy l'appelait son champion. Déjà à l'époque il se demandait bien comment ses deux là avaient un jour pu être sur la même longueur d'onde et former un couple. Finalement, le temps lui donna raison, quand il eut dix piges, ses parents divorcèrent et il quitta Chicago, son école, sa chambre remplie de poster de Tupac direction Jeju, ville natale de sa mère. .
Jeju aka le trou du cul paumé du monde. Franchement à part des oranges et des chevaux, ils ont quoi à proposer ? La mer, certes je vous l'accorde. Plus sérieusement, il y avait bien un point similaire entre Jeju et les US, ici c'est encore plus un immigré. Un concept qui pourtant lui échappait complètement alors qu'il se fondait dans la masse comme jamais ! Pas franchement du genre à fournir la masse d'effort, bien au contraire, il n'en branlait pas une pour s'intégrer, il ne cherchait même pas à améliorer son coréen au grand malheur de sa grand-mère qui l'élevait à présent, sa mère travaillant à Séoul. Pourquoi se mélanger avec des ploucs ? Il rêvait de retourner aux états unis chez son père, mais hélas ce n'était pas envisageable. Alors, il se faisait chier comme un rat mort dans ce taudis que sa grand-mère appelait affectueusement son hôtel chéri à compter les jours en espérant presque que la mer l'embarque loin de cet ennui mortel. Mais hélas pour lui-même la mer coréenne n'était pas de son côté, alors il grandis et fût contraint d'apprendre tant bien que mal le coréen et les coutumes qui allaient avec au milieu des gosses de 5 ans face à ce vieux en costume traditionnel avec sa baguette en bois. C'est donc ainsi qu'il passa les 4 prochaines années alors que l'adolescence pointa le bout de son nez. Et que l'enfant terrible de Jeju fit son entrée.
Plus franchement déter à se faire sa place, ce n'était pas en grandissant qu'il se décida à fournir plus d'efforts pour s'intégrer. Bien au contraire, il jouait de sa singularité, se la jouait bad boy, grand rebel la clope au bec. Provocateur à souhait, je m'en-fouttiste qui ne respectait aucune forme autorité, il finit par faire de sa différence sa force, passant même aux yeux de tous les gosses de l’île pour le cool foreign kid sans limite. Traînant la plupart du temps loin des bancs de l'école et du toit familial, il préférait de loin rester avec sa bande de bras casser dans ce taudis de hangar qu'ils avaient transformé en qg. Véritable
wanker, il ne sorti même pas diplômé du lycée
#véritabledisgracepourhalmeoni but I don't care, préférant de loin les promenades sur sa moto le long de la plage avec une belle gazelle ne semblant jamais être la même accrochée à ses hanches plutôt que madame Kim cette prof mal baisée qui semblait projeter toute sa frustration sur sa classe. S'il semblait se complaire dans ce style de vie assez décalé de la tradition coréenne, ce ne fût absolument pas vu d'un très bon œil par les anciens dont les gosses le semblait le suivre dans cette voie de débauche.Vol, baston, tapage nocturne, outrage à agent, mauvaise conduite sur la voie publique, conduite en état d'ivresse et j'en passe. Il en a fait voir des vertes et des pas mûrs aux policiers de l'île. Attirant les mauvais regards des centenaires alors qu'il tenait leur petite fille par la hanche. Il aimait faire chier son monde et sa réputation semblait bien le lui rendre. Si bien, que le jour où il mit les voile sans prévenir qui que se soit en volant au passage la caisse de l'auberge de sa grand-mère , ce fut presque un soulagement pour toute la
neighbourhood tranquille de cette île de
gilipollas. C'est donc frais comme un joint imbibé de rhum qu'il se lança dans un petit tour du monde à la vagabonde, en quête de spiritualité et de réponses pour ce petit alien en pleine question identitaire...
Hell to the no, I'm joking of course, c'était plutôt en quête d'amusement et de folie loin de la Jeju aka
most boring place on earth. C'est avec son énième middle finger qu'il dit bye bye à l'île depuis son hublot dégoutter de ne pas avoir la possible
to pee on it.
5 ans de travel, 5 ans de connerie et de photographie pour pouvoir se remémorer les plus belles années de sa vie. 5 ans de folie qu'un appel en masqué coupa en moins de dix secondes. "
Bonjour monsieur Sanchez Ryu ? C'est la police de Jeju au sujet d'une éventuelle plainte déposée par votre grand-mère pour vol et tout un tas d'autre faits qu'on doit encore vérifier et pour lesquelles elle vous réclame un dédommagement immédiat..." son instinct lui avait dicté de raccrocher, mais trop tard il était déjà coincé dans les filets de sa cinglée d'halmeoni.
One way to hell. Il soupire. Ne sourit même pas en la revoyant dans son hospice. Il lui rétorque même qu'enfin une autre personne que lui a compris à quel point elle était cinglée. Il se mange une pantoufle dans la gueule et grogne. Relation de chien et chat
since day one.Il n'a jamais été famille et elle non plus de toute. Rapidement un deal lui ait offert. Elle accepte de retirer sa plainte et ne lui demandera pas de rembourser pour toutes ses conneries passées qu'elle a dû réparer à sa place à une seule condition : qu'il reprenne son auberge sur la plage. Légèrement coincé vu que la harpie en a profité pour lui chourer son passeport, il finit par céder.
Si au début ça lui semblai comme une véritable
pain in the ass, il finit par y prendre goût. En un an il a eu le temps de retaper ce taudis pour en faire une belle petite guesthouse à son image à la cool.
Mi casa es tu casa, voilà le motto de sa jolie maison colorée. Au fil du temps une idée complètement folle germa dans sa petite tête d'allumée, pourquoi ne pas créer le meilleur festival de Corée non du monde carrément sur son terrain ? Motivé comme jamais à l'idée de ramener un peu de vie dans cette campagne, l'enfant terrible de l'île, hélas pas rentré plus assagit, recruta une petite équipe aussi barrée que lui en ayant pour objectif de dépasser un jour Coachella rien que ça.
Qui était mieux placé que lui pour
set the roof on fire sur l'ile ? Personne.