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You're drunk ft Misun
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Shin Jisu
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À Jeju depuis le : 13/01/2019
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Âge : 24 ans
Métier /études : Tatoueuse/strip teaseuse
Les amours : Un homme que j'ai jamais cru tomber amoureuse
Logement : Seogwipo avec son "ami".
Célébrité : Suzy Bae ( by Urban Night )
Situation rp : ouvert.
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Shin Jisu
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Lun 4 Fév - 23:21

(outfits) ~ Une danse, des danses qui perdurent jusqu’au milieu de la nuit. De la musique assourdissante et de la boisson qui coule à flot. Pour finalement se libérer de tous ses déhanchements érotiques, des poitrines nues et des hommes qui gueulent tel des animaux en chaleur. Mes soirs que j’endure depuis bien des années maintenant. C’est lassant de faire ses mouvements lascives près d’un poteau de métal ou près d’un mec qui a un enterrement de vie de garçon. Tout ça pourquoi? Pour arrondir mes fins de mois. Pour bien vivre malgré ma pauvreté. C’est stupide comment un travail aussi vulgaire et dénigrant pour la femme peut être aussi payant, peut nous faire tomber bien bas quand on a besoin d’argent. Non, ce n’est pas le cas. Les rumeurs circulent concernant les clubs de danseuses que ces dernières viennent à leur offrir leur corps pour avoir plus de profits et recevoir de l’argent. Ça, c’est un autre sujet. Ça, ce n’est pas ma vie. Justement, je suis en train de marcher sur le trottoir m’éloignant de plus en plus de mon deuxième travail. Le maudissant à chaque soir, en ayant honte de m’exhiber autant devant des inconnus, j’ai quasiment envie de vomir à chaque fois que j’entre dans cet établissement. Je ne peux pas, j’ai besoin de cet argent pour survivre. Pourquoi je ne le quitte pas? Est-ce que vous quitterez un travail alors que vous êtes dans le besoin? Évidemment que non.

Voilà, je marche sur le trottoir sous les éclairages des lampadaires. Cette nuit est froide, me frigorifie. Un froid qui te transperce la peau pour se loger dans les os; désagréable. Pourtant, je suis celle qui marche jusqu’au prochain arrêt de bus. Ainsi éviter toutes mésaventures avec un client saoul. Vous vous posez la question, n’est-ce pas? Bien souvent on a des clients trop entreprenants et nous suivent après nos heures, ils nous suivent pour en vouloir plus. Ma tactique? Marcher jusqu’au prochain arrêt de bus. C’est ce que je fais sans me soucier aux personnes ou pas qui me suivent. Ayant mes écouteurs branchés sur la musique que j’écoute en tentant d’ignorer ce qui se passe autour. En tout cas, j’essaie. Cependant, je fonce directement sur un mec lorsqu’il est venu le temps de changer de chanson. Sur le coup, j’ai reculé et je me suis excusée jusqu’à temps que mon attention se tourne vers l’emplacement que je suis rendue. Je suis arrivée près d’un bar ce qui voudrait dire que mon arrêt de bus est un peu plus loin devant, mais que se passe-t-il pour avoir une foule? Est-ce qu’il a une fête?

Non, j’entends des cris. Un homme en colère, mais je n’ai pas trop compris à ce qu’il a dit puisqu’il ne cesse de tomber et de marmonner. Des mots s’entre mélangent devenant incompréhensible. J’enlève mes écouteurs, curieuse de savoir ce qui se passe, pour finalement me faufiler devant quelques individus pour voir la scène. Une scène désolante, qui me meurtri le cœur et personne ne fait rien. Un mec en détresse qui tente par tous les moyens de vouloir retourner dans le bar alors que l’employé ou l’employeur de ce bâtiment lui refuse l’accès. Pourquoi bu-t-il autant? Pourquoi est-il si en colère? Pourquoi? Si ça tient qu’à moi j’aurais été le rejoindre et je l’aiderai volontiers à se remettre sur pieds. Cependant, je ne sais pas où qu’il habite et dans les clichés cela allait au-delà de. Sauf que je vois bien que ces personnes autour n’allaient pas l’aider à le renvoyer chez lui ou de l’aider à le dégriser pour qu’il reprenne ses esprits. Non personne, tout le monde filme cette scène en se foutant de sa gueule. Jisu, ce n’est pas toi de laisser cette personne en détresse comme ça? Jisu, pourquoi tu hésites tant que cela? Jisu, pourquoi tu ne fais rien? Pourquoi ma conscience me fait chier?!

«Circulez, circulez! Il y a rien à voir! Mon ami a un peu trop bu, allez, oust!» dis-je faisant signe aux personnes curieuses de s’en aller. Intérieurement, je soupire. Les gens saoulent sont imprévisible tant que par la violence, la gêne ou pour les rapprochements tant pour homme et pour femme. Voilà, le pourquoi de l’hésitation, mais ma bonne conscience a pris le dessus. Lorsque la foule se disperse, je m’accroupis auprès de cet étranger ivre. Fouillant dans mon sac pour lui offrir ma bouteille d’eau du moins pour le réhydrater un peu en souriant doucement. « Bois un peu, ça fera moins mal le lendemain.» dis-je sans méchanceté.


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Anonymous
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Mer 6 Fév - 0:52

(#989bb8) Encore une fois.

Misun a bu.
Misun a trop bu.
Misun est bourré.
Encore une fois.

En ce moment, il se laisse beaucoup aller ; son retour à Jeju n’a pas été si facile. Retrouver un endroit que l’on a quitté pendant des années n’est pas une chose aisée, surtout quand on se retrouve à devoir vivre seul, sans la personne aimée, à vivre sans son absence alors que les projets s’entassaient. Ils voulaient se marier, ils voulaient avoir des enfants, ils voulaient acheter une maison traditionnelle à la campagne qu’ils retaperaient eux-mêmes. Tout ça avait volé en éclat le jour où même avec toute la volonté du monde, survivre n’était plus possible. Une partie de lui est morte avec elle, ou tout de moins, c’est comme si cette part était en réanimation depuis plus d’un an maintenant. Boire est devenu un refuge très facilement, même si ça n’est pas venu de suite, l’armée l’ayant empêché un certain temps de partir en couille. Arrivé à Jeju, libéré de ce poids, plus rien ne l’a empêché de se laisser aller. Il est inscrit à la fac de psycho, mais parfois, souvent même, il se demande ce qu’il fout dans une filière pareille alors que les problèmes des autres est le cadet de ses soucis. Littéralement. Il hésite à arrêter ses études.

Belle étoile ; c’est ce que signifie son prénom. Il en foutrait, des belles étoiles, tiens. On ne peut pas dire que la sienne l’ai beaucoup épargné. Apprendre que son père n’était pas vraiment son père avait fini par l’achever, d’autant plus qu’il n’avait aucune sympathie pour son père biologique et sa famille, y compris son frère. Mais ça, c’est une autre histoire. Sun. Il ne l’a plus vraiment entendu depuis. Ce n’est plus un surnom qui lui colle à la peau.

Sa trouvaille du soir, c’est de se battre avec un autre client. Trop bourré, il n’est même pas capable d’expliquer la raison pour laquelle il a commencé à se battre, ce dont il se souvient, c’est qu’il a senti la chaîne marquer sa peau, puis céder sous la tension. La bague est arrachée, elle tombe par terre. Ca ne fait qu’exacerber sa colère. Il met son poing dans la figure du mec qui a commis l’irréparable, et c’est très vite qu’il se fait expulser. C’est pas faute d’essayer d’essayer de rentrer à nouveau pour la chercher. Pourtant, les gens de la sécurité ne veulent rien entendre. Il tombe, plusieurs fois, ses assauts se faisant repousser les uns après les autres.

Les gens se moquent de lui, le filment alors qu’il veut juste récupérer sa bague. Certes, il est bourré et ça lui enlève toute crédibilité, mais d’un autre côté, la bague est véritablement portée disparue.

Après la colère, c’est la tristesse. Ivre, mais toujours assez conscient pour se rendre compte qu’on lui a cassé sa chaîne, chaîne sur laquelle se trouvait l’alliance de sa défunte fiancée. Alors que l’aide de la jeune femme l’éloigne de la foule et du bar, les larmes roulent sur ses joues. Il s’asseoit, non pas sans difficulté sur le rebord du trottoir, avant de poser son front sur ses genoux, avant de les entourer de ses bras, lui permettant de cacher son visage sans même que cela soit son but premier ; il est trop bourré pour penser à sa dignité, mais pas assez pour en avoir rien à faire de cette fichue bague.

— La bague, parvient-il à dire entre deux soubresauts.

La ligne rouge sur sa nuque laisse comprendre l’absence de quelque chose qui a été arrachée. La bague en l’occurrence. Misun aura peut-être un bleu le lendemain.
Il en ignore même la bouteille d’eau, trop occupé à pleurer son alliance. Il ne sait même pas à qui il parle. Malgré tout, il ne se montre pas violent avec cette personne qui semble vouloir l’aider et ça ; il l’a bien compris.


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Shin Jisu
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Shin Jisu
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Mer 6 Fév - 1:52

(outfits) ~ C’est triste, bien trop triste. Cet homme ivre ayant le visage déformé par la colère s’est aussitôt calmé voyant la foule se dissiper autour de lui. Il se calme enfin, mais la scène devient encore plus dramatique. Il ne s’est pas calmé, mais il pleure. Je l’ai aidé tant bien que mal pour s’asseoir, mais les larmes qui coulent sur ses joues me brisent le cœur. Pourquoi pleure-t-il? La bagarre qu’il a causé est à propos d’une femme qu’il chérie? Je n’ai jamais vu un homme qui laisse libre cours à ses émotions à la vue de tous, après tout, il est ivre donc il n’en a pas conscience en tout cas pour le moment. Je me suis installée à côté de lui après qu’il soit assis. Les genoux pliés contre lui, la tête déposée contre ceux-ci, les bras qui les entourent. Je ne sais pas quoi dire dans cette situation. J’essaie d’être présente pour ces personnes qui souffrent. Un parent qui meure, je ne peux pas vous aider, mais comparer aux histoires de cœur je peux toujours aider. Qu’il chiale, s’il a de la peine il peut pleurer même si c’est un homme. Tout être vivant peut pleurer. Un chagrin qui ronge l’intérieur n’est pas bon pour le garder à l’intérieur, je l’ai connu cette histoire. Je mourrais à petit feu, mais on m’a pris en charge bien avant que je dépérisse réellement. Pauvre étranger qui sanglot à mes côtés… Ça me fait mal de dire ça, mais comment je suis tombée dans cette situation? J’ai le cœur meurtri.

Décidément, je parle dans le vide en présentant ma bouteille d’eau qu’il ignore carrément. J’ai senti un léger malaise quand je l’ai déposé à ses côtés. Je tentais seulement faire une approche, faire une petite conversation pour lui changer les idées, mais rien. Je regarde autour en attendant qu’il s’épuise un peu avant de me dire quelques mots. J’ai voulu lui caresser le dos, mais je ne le connaissais pas et les malentendus se feront sans doute. Vous imaginez en ce moment que je suis assise à côté d’un mec qui pleure sa vie, on peut quasiment prétendre que je venais tout juste de le larguer alors que ce n’est pas le cas. Imaginez la fille sans cœur qui reste à ses côtés un peu gênée qui attend sagement que l’homme arrête de verser des larmes. Quelle situation absurde. Sûrement quelques-uns qui marchent sur le trottoir l’ont pensé, ça ne m’étonnerait pas. Finalement, deux mots que j’ai perçus de justesse entre deux soubresauts. La bague? Je fronce les sourcils ne sachant pas quoi faire. Je n’ai pas de bague… Je regarde autour sur le trottoir où qu’il était avant et rien. Sauf que quelque chose attire mon attention. Sa nuque, il est rouge. J’ai toute suite cliquée. Il doit avoir une bague et durant la dite bagarre son collier s’est brisé et l’objet qu’il convoite est tombé! Voilà, pourquoi il était si énervé et pressé d’entrer. Maintenant, je sais la raison de son acharnement. Pauvre petit et personne n’a eu la charité de l’aider et de l’écouter pour savoir c’est quoi le problème. Même s’il a foutu le problème, ce n’est pas une raison de le bouder et d’ignorer son appel à l’aide. Je me lève brusquement en tentant presque de me planter à cause de la baisse de pression, mas je finis par me rattraper et d’entrer dans le bar.

Oui, l’employer voudrait savoir si le mec allait partir éventuellement. Je fis signe que oui si jamais je réussissais à retrouver les bijoux. Il voulait qu’il déguerpisse rapidement. Décidément, il est encore plus sans cœur que je ne le pensais. Ce mec ivre dehors a besoin d’aide et tout le monde refuse de l’aider. Il pleure à l’extérieur et tout le monde se foute de sa gueule? On vit dans une mentalité de merde?! En tout cas, j’ai ignoré les commentaires désobligeant qu’il faisait à mon ami ivre, j’avais une quête à finir. Je regarde sur le sol, pourquoi il fait si sombre dans cet endroit? Pourquoi la musique est si bruyante? Pourquoi boivent-ils comme des trous? Pourquoi les hommes tentent toujours de peloter une femme qui se trouve à proximité? Je tente de ne pas me déconcentrer et je continue de chercher, je ne sais pas comment ça dur mes recherches, mais on dirait que je fais une chasse aux trésors comme dans les films pirates des Caraïbes. S’il faut faire ça pour que cet homme arrête d’être dans tous ses états, ça ne me dérange pas du tout, je parcourrai les sept mers pour qu’il cesse. Je prends mon portable et éclair le plancher. Bon, quelques personnes rigolent en me voyant, mais je m’en fiche éperdument. Soudain! J’ai enfin trouvé une chaine. Je l’ai pris sur le bout des doigts en m’accroupissant. Où est cette foutue bague? Elle est précieuse, il ne faut pas qu’elle soit dans les objets perdues. Il ne faut pas non plus que quelqu’un la prenne pour la vendre et se faire du profit gratuitement. Il ne faut surtout pas qu’elle soit dans le néant et officiellement perdue. Il ne faut surtout pas qu’elle soit non plus à l’extérieur de la bâtisse car je pourrais dire qu’on ne la verra plus jamais. L’énorme pression que j’ai sur les épaules, mais je reste calme. Tout est sous contrôle, je vais la retrouver même si cela allait me prendre toute la nuit. Sauf qu’un éclat me fatigue l’œil depuis quelques temps. J’ai vite compris que quelque chose brille sous l’effet de ma lampe de mon portable. Je me suis approchée et j’ai enfin trouvé ce trésor. En la prenant, on m’écrase la main, je lâche ma vulgarité par inadvertance avant de prendre l’objet et de sortir à l’extérieur en soufflant sur mes doigts.

Enfin sortie de l’endroit qui empeste l’alcool, je me retrouve assise à côté de l’homme désespéré. « Désolée pour l’attente, mais j’ai fini par la trouver ainsi que ta chaine.» dis-je en lui montrant son bijou qu’il désire tant en le souriant avec douceur. Je lui offre sans hésitation et lorsqu’il a pris, j’ai pris mon attention sur ma main endolorie qui tremble sous la douleur intense que je ressens. « C’est une sacrée belle bague, il a fallu que ma main passe sous un pied pour aller la chercher.» fis-je en rigolant et en soufflant un peu sur mes doigts. Ça me fait vachement mal!


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Sam 9 Fév - 1:52

(#989bb8) L’inconnue comprend vite ce qu’il se passe et repart dans le bar. L’étudiant semble avoir trouvé une alliée, même si ce n’est que pour une petite heure. Le jeune homme a plutôt pour habitude de repousser les femmes, faisant souvent preuve de cynisme. C’est toujours plus dur quand il s’agit de quelqu’un qui vous tend la main, d’autant plus dans un moment où vous allez mal. Le brun va habituellement mal, mais avec l’alcool, cela ne fait que s’exacerber.

Pendant son absence, Misun se déplace un peu vers la gauche pour s’appuyer contre le lampadaire et fermer les yeux. Voilà maintenant qu’il s’endort. Des minutes passent et elles lui semblent être une éternité. Des passants ralentissent à son niveau pour savoir s’il va bien, le jeune homme les chasse en grognant un peu. Il ne reconnait pas la voix de la fille qui lui ai venu en aide. La jeune femme lui a ramené la bague. Quand elle lui annonce qu’elle a retrouvé cet objet si précieux, Misun rouvre les yeux, lentement.

D’un revers de manche, il essuie furieusement ses larmes, qui coulaient toujours jusqu’à présent tout en se redressant, quittant le confort du lampadaire puis il prend la bague, l’examine sous toute ses coutures ; c’est bien la bonne bague. Elle est un peu sale du fait d’avoir traîné par terre, mais elle n’est pas abîmée. La chaîne glisse de l’anneau et tombe sur le sol. Il essaye alors de trouver un doigt où il peut insérer la bague, bien plus petite que ses propres doigts, en réalité. Il a bien du mal ; aucun doigt ne semble seoir à cette alliance.

— Merci, murmure-t-il, la voix un peu cassée, entre les cris d’un peu plus tôt et les larmes qui l’ont prit ensuite. Désolé pour ta main.

Il pleure toujours en silence. Au fur et à mesure, les larmes se tarissent, mais la douleur ne part pas. Ca fait toujours aussi mal. Peut-être qu’il devrait vraiment songer à aller voir quelqu’un après tout ?

Misun semble être le miroir de cette femme ; il dépérit, lui aussi, ça se voit, ça se sent. Ca empire au lieu de s’améliorer, bien que physiquement, ça ne se voit pas ; il n’a pas l’air de quelqu’un qui se néglige physiquement, il a l’air de bien manger et n’est pas trop maigre. Il passe la main sur sa nuque, il grimace ; ça fait mal. Est-ce qu’il y a une part de destin dans cette rencontre ?

Il prend la bouteille d’eau, finalement assailli par la soif, bois à grande lampée avant de montrer trop d’enthousiasme dans le fait de s’hydrater et de s’arroser, mouillant son tee-shot au passage. Il baisse immédiatement la bouteille, essayant d’éviter le pire.

— Je veux rentrer et me coucher…

Il s’appuie de nouveau contre le réverbère. Misun n’est définitivement plus d’humeur à sortir et faire la fête ; non, il veut simplement s’allonger, bingewatcher une série à la rigueur. Et s’endormir, emmitouflé dans ses couvertures, faute de pouvoir avoir un câlin. Il glisse la main dans sa poche et en ressort son téléphone qu’il tend à la jeune femme ; il n’a pas spécialement les yeux en face de trous et il va avoir bien du mal à appeler un taxi.

— La bague de Hyejin… Il faut la mettre à l’abri, marmonne-t-il plus pour lui même qu’à l’intention de sa bienfaitrice.

Plus le temps passe, plus il semble se calmer, mais en même temps, il semble aussi davantage endormi, ce qui allait être un sacré inconvénient pour rentrer chez lui.


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Shin Jisu
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Sam 9 Fév - 23:59

(outfits) ~ Il me fait penser à moi auparavant; démoli, déprimé, seulement envie de pleurer. C’est dur une rupture, si rupture y est. Le voir ainsi collé contre le lampadaire, se faisant achaler par les passants qui ont sûrement vu m’occuper de lui plus tôt et c’est frustrant un peu parce que finalement il m’attendait, est une scène difficile à être témoin. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec sa copine, mais il doit vraiment y tenir pour avoir le cœur si brisé et se bourré autant. Un cœur brisé n’est jamais facile à accepter. Un deuil encore moins, pourtant je l’ai passé avec difficulté. Même si la bague est dans ses mains, j’ai vu la chaine qu’il portait, tomber sur le sol. Avec ma main disponible, je l’ai pris afin de l’examiner si je pouvais moindrement la réparer vu ses nombreuses tentatives pour mettre l’anneau à un de ses doigts. Non, les anneaux pour femme sont majoritairement trop petit pour un homme, c’est désolant à voir. Étonnamment, seulement une maille de la chaine était seulement arrachée de sa copine à côté. Pourtant, je ne connaitrai jamais cette douleur d’avoir eu une bague au doigt. Kibum… Il m’a fiancé avant de tomber malade donc tout l’argent allait vers les soins pour qu’il aille mieux. Il va survivre, m’ont-ils dit. Ne vous en faites pas mademoiselle Shin, m’ont tenté de rassurer. J’entends encore l’écho des médecins qui essayaient tant bien que mal de me rassurer. Je ne suis pas idiote, je l’ai vu aussi qu’il dépérissait sous mon nez. Je voyais encore sa main froide et tremblante cherchée la mienne pour nous réconforter. Il avait peur, il a eu peur de me laisser seule alors qu’il a été présent pendant toute mon adolescence. Il regrettait aussi de m’avoir demandé tardivement de sortir avec lui également, il regrette sûrement que ça n’a pas duré longtemps. Il a culpabilisé beaucoup. Me faisant baver et m’en faire voir toutes les couleurs… Son sourire, con, mais faible s’est le dernier visage qui a pu m’offrir avant de quémander un baiser. Des lèvres si froides que j’ai touché, mais pourtant si délicieuse. Un baiser amoureux qui goûtait l’inquiétude, le désir de vivre tout en étant délicat, doux… Et l’instant d’après son dernier souffle m’a été offert. Comment ne pas réaliser immédiatement quand qu’il m’a abandonné me donnant son souffle de vie, le dernier qui plus est? Comment ne pas le réaliser? Un baiser de mort comme que je surnomme. Vous ne voulez pas subir ça, c’est la pire affaire qu’un mort puisse offrir à un vivant surtout avec un je t’aime et un baiser. LE dernier baiser.

Un remerciement et une excuse qui m’a fait revenir de mes sombres pensées. En même temps, je suis surprise d’avoir réparé la chaine sans même en être consciente malgré la petite douleur de ma main. «Ça va pour ma main, je vais m’en remettre.» fis-je en rigolant. Étant bourré, il est attentionné? Un homme ivre qui est gentil? Ça ne m’étonnerait pas non plus. Très souvent les hommes saouls sont gentils car justement ils ont été blessés comme dans ce cas-ci. Une femme qui cherche les méchants garçons est souvent les clichés des ruptures. Ridicule que ça puisse être bien souvent ces femmes retournent avec les gentils… Les pauvres. En le regardant bien, j’ai bien vu qu’il s’est remis à pleurer, mais il s’est un peu calmé. Cette fois, ses larmes ne coulent pas par colère d’avoir perdu quelque chose qui est précieux à ses yeux, mais parce qu’il est triste. Ça lui fait mal, je le comprends fortement. Son cœur a mal, son cœur souffre à chaque battement. Je sais qu’il veut être ailleurs, je sais, mais la vie offre beaucoup d’opportunité. La vie, on l’a savoure plus d’une certaine façon après le deuil. Dans mon cas, je ne profite pas puisque j’ai d’autres problèmes, mais majoritairement on vit comme si tu ne l’as jamais vécu auparavant. Je parle comme si ce jeune homme a perdu quelqu’un tout comme moi, mais j’ai le pressentiment que je vise juste. J’ai le pressentiment de le comprendre sans même devoir lui parler et de poser des questions. Si je m’écoute en ce moment, je le prendrai dans mes bras et je tenterai de le consoler. Consoler une personne comme des frères et sœurs, mais là c’est inconnu à inconnu, la situation va devenir plus bizarre.

Automatiquement, j’ai essuyé une larme qui coule tranquillement sur son visage, je lui glisse un sourire avant de m’éloigner un peu de lui pour y laisser prendre la bouteille d’eau et étanché sa soif. Je me retiens subitement de ne pas rire en voyant son t-shirt être trempé comme ça. Je ne peux pas rire dans ces circonstances, un mec bourré est imprévisible et les émotions en sont autant. Sauf que la phase de la beuverie est officiellement terminé le voyant ainsi se pencher vers le lampadaire. Oui, la fatigue. Pleurer c’est fatiguant, ça donne envie de dormir. Pleurer, tu as seulement le goût de ne pas te réveiller ou te dire que tout ça a été un mauvais rêve, mais au réveil tu réalises que non. La dépression est ainsi faite. La dépression est traite, j’ai vécu par là. J’ai survécu tant bien que mal. Oui, il va aller se coucher et moi de même, sauf qu’avant il faut bien protéger Hyejin non? Attend, il a donné un nom à sa bague? En m’approchant de lui, j’ai pris doucement sa bague dans ses mains pour la faire glisser dans la chaine que j’ai précédemment réparée. En faisant attention, j’enroule son collier autour de son poignet que j’ai été surprise de voir une ligne foncé, pleine. Un tatou? Si c’est ça, je sais ce que ça veut dire. Je continue mon geste, en faisant plusieurs tours avant de l’attacher soigneusement avant de glisser mes doigts vers son tatou. Je fronce les sourcils, je sais ce que ça veut dire. Je n’ai pas eu l’occasion d’en faire, mais mon ex oui, je l’ai vu. Ce client a pleuré tout ce temps, le silence a régné pendant toute son heure de la procédure. J’ai vu juste, ce n’est pas une rupture, il est comme moi : en deuil. Pourquoi je ressens un profond malaise en ce moment? Je l’ai réalisé. La bague, le tatou, son état d’âme, l’ivresse, tout se relie parfaitement bien. Tout se concorde.

Ça devrait être récent pour être dans cet état et pourtant ça ne m’étonne pas étrangement. Prenant mon portable dans ma poche, j’appelle un taxi à sa demande, après un cour échange au téléphone, je raccroche pour ensuite déposer ma main sur son épaule, un peu inquiète. Une question s’impose : «Le taxi arrive bientôt, mais… est-ce que tu sais c’est quoi ton adresse?» ai-je demandé. Un saoul, étant saoul, ne se rappelle bien souvent pas son adresse. J’ai des craintes en ce moment.


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Sam 2 Mar - 16:48

(#989bb8) Jisu s’empare de la chaîne qui est tombée par terre et le jeune homme la laisse faire volontiers ; après tout, celle-ci n’est que secondaire.

Un dernier baiser, Misun a parfaitement connu ça. Il avait couru ce jour-là, et héroïquement, elle avait attendu qu’il arrive. Il avait déjà commencé son service militaire à l’époque, il avait du demander une autorisation particulière pour pouvoir partir. Il avait passé ses derniers moments avec elle, et elle avait été heureuse de pouvoir partir en se disant que Misun serait le dernier visage qu’elle a vu avant de mourir. Elle ne voulait pas qu’il soit triste, mais comment le contraire était-il possible ? Toute sa vie tournait à présent autour d’elle. Hyejin était véritablement la femme de sa vie. Ils allaient se marier. Quand elle n’était pas au pire de sa forme, ils parlaient même de retourner à Jeju, d’acheter une grande maison et d’avoir des enfants. Ils avaient des projets. Misun était prêt à passer le reste de sa vie avec elle, mais pas sans. Comment pouvait-il envisager sa vie sans elle ? Et elle lui manque terriblement, pas moins chaque jour qui passe, mais de plus en plus.
C’est marrant comment sans que les deux ne s’en rendent pour le moment compte, ils se retrouvent tous les deux en face, alors qu’ils partagent la même histoire. Misun ne sait pas, il n’en a pas conscience. La jeune femme vient essuyer une larme sur sa joue. L’alcool semble redescendre rapidement, et pourtant, il est loin de se calmer. Les larmes sont loin de se tarir. Misun a peut-être atteint le fond, ce soir là.

Il s’apprête à arracher la bague des mains de Jisu quand il se rend compte qu’elle essaye simplement de l’aider. Son geste est resté en suspens. Elle a même réparé la chaîne. Ce n’est pas dit que ça tienne longtemps ceci dit, il allait falloir qu’il trouve une solution. Il le ferait le lendemain, quand il aura l’esprit un peu plus clair. Quelques secondes plus tard, le temps de passer l’anneau dans la chaîne, ou la chaîne dans l’anneau, allez savoir, Jisu saisit le poignet du déprimé et tandis qu’il se laisse faire une fois de plus, elle fait plusieurs tour autour de son poignet avant de fermer le verrou. C’est un peu serré, mais ça fera l’affaire le temps qu’il rentre chez lui. De là, il pourrait la poser sur sa table de nuit, là où elle ne disparaîtra peut-être pas.

— Merci, murmure-t-il.

Une main se pose sur son épaule, alors qu’il est toujours assis contre le lampadaire. Ses doigts viennent rejoindre ceux de la jeune femme, posés sur lui, qu’il serra doucement. Elle lui demande s’il connait son adresse, il acquiesce légèrement avant de dire :

— Je crois que j’ai besoin d’aide.

Un cri du coeur. Misun se sent si égoïste de mettre un tel fardeau sur les épaules d’une inconnue. Il l’oblige d’une certaine façon à s’impliquer avec lui, alors qu’elle en a peut-être pas envie. Il finit par se lever, chancelant, reniflant. Ca fait trop longtemps qu’il est dans cet état et il n’a personne pour s’accrocher. Il doit vraiment avoir l’air pathétique. Il tente de respirer profondément, passant ses mains sur son visage pour tenter d’essuyer son visage couvert de larmes. Ce n’est pas ce qu’elle voulait, il le sait. Hyejin aurait voulu qu’il refasse sa vie, qu’il trouve une fille qui le rendrait heureux et qu’en couple, ils trouvent de nouveaux projets. Pourtant, Misun en est très loin, incapable de passer à être chose, incapable de faire son deuil. Mais c’est sûr que c’est pas une vie ; ni pour lui, ni pour son meilleur ami Jonghyun qui prend tout de même soin de lui, vivant avec lui, ayant accepté d’être son colocataire. Il accepte seulement de faire bonne figure pour faire croire aux autres que tout va bien. Loin d’être insensible, Misun a pourtant réussi à faire croire à tout allait bien. Des fois, le danseur aimerait retrouver le garçon blagueur qu’il était il y a peu. C’est vrai qu’il y a une époque où il riait beaucoup, et il faisait beaucoup rire aussi. Cette époque lui paraît si lointaine. Il aimerait tellement la retrouver.

— Désolé. Laisse tomber, c’est égoïste de ma part de t’infliger ça.

Il esquisse un léger sourire triste, alors qu’un taxi apparaît au loin, sûrement celui du jeune homme.


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Shin Jisu
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Shin Jisu
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Mar 5 Mar - 23:35

(outfits) ~ La vie. On vit qu’une seule vie et elle peut s’arrêter brusquement du jour au lendemain. On naît, on est innocent, on grandit, on se rebelle, on vieilli pour ensuite raconter notre vécu avant de donner notre dernier souffle. Ainsi va notre existence. Sauf que dès qu’on tire la loterie du destin, on peut mourir à tout moment. On peut mourir d’un accident, d’une maladie, de manières mystérieuses, naturelles ou même atroce. On ne sait pas ce que cette dite-vie nous réserve, mais elle fait mal. Nous fasse mûrir. On prend de la sagesse. Un accident. Un accident est si vite arrivé. On peut se faire frapper par une voiture lorsqu’on s’y attend le moins. On peut se faire écraser par un piano lors d’un déménagement. Débouler des escaliers et se fracturer la nuque. Il y a énormément de possibilités lors des incidents comme ceux-là. Si tu es chanceux et que tu survis, au moins tu as la chance de vivre même si tu dois vivre avec des séquelles pour toute la vie. Naturel; dès qu’on s’endort tout doucement et qu’on ne se rend compte de rien. Une belle fin que tout être vivant doit connaitre. Atroce, est-ce que je dois réellement expliquer cette catégorie? Brutale, violent, fatale, je continue? Une maladie. Tout comme Kibum, cette mort est sournoise. Elle te prend par surprise, te croyant à deux doigts de guérir alors que toutes les probabilités te disent le contraire. Devenant faible, pâle, mourant. Sa peau si glaciale à son toucher. Ses lèvres gercées par la soif ne sont pas si agréable à apprécier, mais tu les aimes tout autant comme cette personne qui meurt à petit feu. Ses lippes s’étirent qui lui prend toute la force qui lui reste pour me sourire. Son dernier souffle de vie m’a été offert pendant que je l’ai embrassé. C’était sans pitié. Douloureux. J’ai encore mal, c’est encore frais même si cela fait trois années, j’essaie tout de même de passé à travers, de rencontrer des personnes qui pourront m’aider à avancer et qui me feront également cesser de regarder le passé.

Déposant mon portable dans ma poche de ma veste. Je reste auprès de cet inconnu. La mais déposée sur son épaule et qu’il me l’a prend pour la serrer. J’ai autant mal que lui. Ses larmes qui ne cessent de rouler sur ses joues me rendent triste, rendant également mes yeux larmoyants. Un homme qui n’a pas peur de pleurer comme cela en public est incroyable! J’ai toujours vécu avec des hommes qui ne montrent aucunement leur faiblesse que dans le fond, c’est leur force. Déjà, Siwon, je ne sais pas s’il est capable de rire ou bien de sourire adéquatement lorsqu’il est heureux. Du moins, est-ce qu’il a déjà été heureux au moins une fois? Luka, un footballeur qui a un sourire aux lèvres et pourtant, il ne montre la totalité de sa personnalité. Une aventure, enfin si je peux dire fréquentation, qui tente de montrer seulement le bon côté cache forcément quelque chose de profond, triste, grave? Je compare effectivement trois hommes différents et le dernier, qui est juste à mes côtés, est en détresse. C’est la première fois que je le vois et qu’il montre sa colère, sa tristesse ainsi facilement devant tout le monde est tout à son honneur. Il est une personne vraie. Tellement vraie qu’on a connu le même malheur. « Ne pleure pas.» dis-je doucement en lui prenant le menton pour qu’il me regarde et que je continue de sécher ses grosses larmes. Trois mots si simples que mon meilleur ami sait le dire sous le bon ton pour me réconforter. Je voudrais faire de même avec l’inconnu, le réconforter.

Je souris, un peu mal à l’aise que cette histoire ait une tournure comme celle-là. Il ne sait pas son adresse alors qu’est-ce que je vais faire avec le taxi? Je n’ai pas les moyens pour lui payer une chambre d’hôtel pour qu’il puisse dormir confortablement. Qu’est-ce que je pourrais faire? Je ne peux pas le laisser tout seul comme ça dans la rue, c’est contre mes principes et c’est inhumain venant de ma part. J’ai vu l’étranger se lever pour vouloir prendre cette voiture de taxi qui passe devant nous pour continuer sa route ayant un autre client. J’ai passé son bras sur mes épaules pour qu’il me prenne comme appui pour ne pas qu’il tombe et qu’il se blesse davantage. «Je ne vais pas te laisser moisir ici, c’est contre mes principes. Je ne veux pas que quelque chose t’arrive malheur si jamais je t’abandonne. Ma conscience ne le supporterait pas!» fis-je en rigolant en faisant signe à une seconde voiture afin de signaler notre présence. Véhicule stationné, j’ouvre la portière pour l’aider à s’asseoir et dès qu’il fut installé, j’ai pris mes affaires qui ont resté sur le sol et d’embarquer dans le transport. Me penchant vers le chauffeur, je lui donné mon adresse, puis il s’est mis en route. «En arrivant, si tu veux je te ferai un café ou je ne sais pas pendant que tu puisses prendre ta douche. Tu dormiras dans mon lit.» dis-je en répondant à quelques sms avant de retourner mon attention sur l’étranger. Et si je demande son prénom; est ce qu’il va me dire qu’il ne connait pas non plus? Il va falloir que je lui demande le traiter ainsi en étranger/inconnu est un peu saoulant à la longue.


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Dim 17 Mar - 23:18

(#989bb8) Hyejin sur son lit de mort. Il s’en souvient comme si c’était hier. Quand il a arrivé en catastrophe à l’hôpital, Hyejin était déjà en train de partir. Elle ne pouvait pas beaucoup parler. Mais il se souvient de ses derniers mots. Laisse-moi partir. Il y a un moment où il faut abandonner le combat, quand celui devient trop dur pour le malade, mourant qui plus est, où la mort est plus libératrice que la guérison. Quand il n’y a plus rien à faire, il faut laisser celui qu’on aime rejoindre le ciel. Il faut le laisser trouver le repos, qu’on le veuille ou non. En sanglot, Misun a acquiescé. Il a dit oui. Avait-il vraiment le choix de toute façon ? Hyejin avait beaucoup d’autres choses à dire à son fiancé. Mais en avait-elle la force ? Il ne restait plus qu’une lettre d’elle, retrouvée dans la chambre de leur appartement, quand Misun a décidé de partir faire son service et de repartir à Jeju dans la foulée.

Merci de m’avoir aimée pendant toutes ces années, d’avoir sacrifié de ton temps et de ta vie pour me rendre heureuse jusqu’à la fin.

C’est une phrase qu’il n’oubliera jamais. Cette lettre, le contenu, il en a mémorisé chaque mot, chaque courbure de lettre. Aujourd’hui, celle-ci est déchirée à de nombreux endroits, rescotchée à d’autres. Misun est persuadé qu’elle était son âme-soeur. Il ne se sent pas d’aller au-delà, malgré la demande de sa fiancée. Celle-ci qui écrivait de prendre soin de lui, de trouver la paix rapidement, pour qu’elle puisse trouver le repos en toute sérénité.

Ne pleure pas. C’est bien ce qu’elle lui dit. Pourtant, elle semble émue. Peut-être pas autant que lui, il ne sait pas vraiment, mais elle l’est, c’est indéniable. Ou peut-être pas ? Sa perception des choses pourrait bien être altéré avec l’alcool. Pourtant, ce n’est pas ça qui l’arrête. Il demande alors :

— Pourquoi tu as l’air triste ?

Elle passe ses mains autour de lui et il se laisse volontiers aller dans ses bras. C’était presque effrayant à quel point il pouvait se laisser faire comme une poupée de chiffon. Il a trop mal. Il ne semble plus trouver l’espoir et il y a peut-être urgence dans sa situation. A quel point Misun s’est-il négligé jusqu’à présent ? A quel point se sentait-il seul dans cette situation ? Incompris ? Abandonné ? Ne pleure pas, lui disait-elle. Misun n’a jamais arrêté de pleuré depuis un an et demi. Hyejin lui manque chaque jour, chaque heure, chaque minutes de sa vie, si on peut appeler ça une vie.

Jisu ne va pas le laisser tout seul, elle ne va pas le laisser se débrouiller bêtement tout seul. La voiture qui vient pour le ramener enfin arrivée, c’est avec soulagement que le jeune homme s’installe dedans, puis porte fermée, se recroqueville contre elle, comme s’il avait froid. La jeune femme l’aide à s’installer dans le véhicule avant de faire le tour et de monter aussi. Le lendemain matin, s’il s’en souvenait, qu’est-ce qu’il allait avoir honte, mais une honte intersidérale, tant et si bien qu’il ne penserait plus qu’à s’enterrer au fond d’un trou et ne jamais en ressortir. Plus jamais.

Misun acquiesce comme un bébé quand elle lui propose un café. Quand allait-il toucher le fond ? Oui, il va avoir très honte le lendemain. Pour son propre bien, il ne vaut mieux pas qu’il s’en souvienne.

— Un chocolat ? tente-t-il.

Toujours dans l’abus quand on est bourré. Les gens ne semblent plus connaître les limites. Puis il fronce les sourcils, se décroqueville pour se tourner vers sa sauveuse, tout à coup et réalise :

— Mais au fait, c’est quoi ton prénom ?

Aucune gêne, aucun problème à poser cette question comme si de rien n’était.


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Mer 27 Mar - 21:49

(outfits) ~ L’illusion de l’amour perdu se dessine devant toi à chaque instant de la vie, disparaît à chaque fois que tu tentes de toucher comme dans un nuage de fumer. Je connais. Tu entends une voix similaire et tu as le réflexe de te retourner pour voir à qui elle appartient, tu t’arrêtes à un inconnu. Tu sens le parfum qui te fait vibrer, que tu aimes tant. Cette flagrance qui titille le nez à chaque inspiration que tu fais, espérant que cette personne se retrouve près de toi, mais non, toujours rien. Tu entrevois une personne qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau de dos, l’espoir te paralyse car finalement tu souhaites que la personne que tu aimes soit toujours vivante. Sauf que dès que celle-ci se retourne, tu vois qu’une pâle copie. Un sosie, bien différent, qui t’attriste davantage. C’est le mirage que ton cerveau tente de te donner pour espérer te réconforter, mais dans le fond, tu t’enfonces encore davantage dans le désespoir. Regrettant de ne pas être aussi présent pour le mourant. Regrettant de ne pas avoir insisté sur son état de santé. Regrettant que cette tournure tourne de cette façon. Ça fait mal un deuil d’un proche, mais quand il s’agit de l’amour de ta vie, que tu prétends âme sœur, ça fait encore plus mal. Tu pleures, c’est tout ce que tu fais. Tu souffres. Tu te perds encore plus loin cette profondeur ne trouvant plus de lumières pour t’accrocher et te maintenir à la surface, car oui, tu te noies ne sachant pas comment nager alors tu t’enfonces.

J’ai déjà vécu cela. Cependant, on m’a montré comment nager. On m’a aidé à remonter. On m’a épaulé même si j’ai eu des manies au point de détruire mes mains. On m’a sauvé à temps en quelques sortes. Il faut seulement qu’il ait quelqu’un ou bien des copains qui puisse l’aider à surmonter tout ça c’est ce que je spécule. Il faut seulement qu’une personne lui montrer à battre des pieds et à bouger des bras pour qu’il monte. Ce n’est pas les autres qui doivent le redresser, mais bien l’inconnu. Il faut qu’il le veuille. Il faut qu’il se retrousse les manches et qu’il se dit : pour cette personne je vais vivre. C’est ce que j’ai fait et je ne m’en sors pas trop mal. D’ailleurs, je commence à parler de Kibum. Cela a pris du temps, mais c’est bien le temps qui te guérit entièrement non? J’ai l’air triste parce que je compassionne à la douleur des gens qui m’entourent. Je n’apprécie pas que ces personnes souffrent, ait une certaine misère à réussir. Bon, je ne suis très mal placée pour dire que j’ai réussi dans la vie, mais je veux que les autres réussissent à ma place. Je ne veux pas qu’on soit comme moi. Une orpheline qui danse et qui tatou, qui voudrait sortir avec ça, honnêtement? Même Luka mérite mieux que cela. Siwon, il devrait arrêter de me côtoyer parce que je suis une plaie pour lui. « Parce que tu l’es, tout simplement.» fis-je doucement. Pourquoi aucuns de ses amis ne sont pas avec lui? Pourquoi il est seul? Il ne devrait pas s’isoler dans ce cas pareil. Il ne faut jamais laisser une personne dans un tel désespoir. Je ne sais pas cela fait combien de temps qu’il est dans cet état, mais si cela fait un moment, ça va être un énorme travail pour le remonter.

Dans la voiture, les sms se défilent dans ma messagerie. D’autres de Luka, mais plusieurs de Siwon puisque je lui ai dit que j’ai manqué le bus pour aller chez moi et du fait, il me proposait de me ramener chez moi. Je secoue légèrement la tête comment il peut être papa poule parfois, comment s’il peut agir comme mon copain alors qu’il ne l’est pas. Je pourrais peut-être lui dire que je suis en train d’aider un mec en peine? Non, c’est mon meilleur ami, il ne doit pas absolument tout savoir de ma vie tout de même. J’ai le droit à une certaine intimité malgré tout non? Pourquoi je suis autant gentille même si la vie s’acharne plutôt sur moi? Je ne sais pas, j’agis parfois inconsciemment et je me mets bien souvent dans des merdiers qui dépassent mes attentes. Comme dans ce cas-ci, je ne sais pas si cet homme est agressif et du moins, je tombe directement dans son piège en l’invitant chez moi, si mal intention y est. Quand j’y pense, je suis carrément à sa merci. Je suis quelqu’un de bien naïve quand j’y pense. Je soupire intérieurement à cette pensée. Je suis si idiote.

Du chocolat? Je sors de mes songes pour le regarder. Il veut un chocolat? Je ne sais pas aussi bien en faire que mon meilleur ami. Je suis plutôt dans l’instantané contrairement à lui. De l’eau chaude et du chocolat en poudre, voilà, le mélange y est. « Si tu veux, mais le café pourrait t’aider à retrouver un peu tes esprits, non?» lui dis-je en lui offrant mon plus beau sourire. Si cela peut le réconforter, alors soit. Ça ne me dérange pas tant qu’il n’est pas aussi pointilleux des papilles gustatives pour dire que c’est purement bon marché, car ça l’est. « Je suis Jisu et toi?» une simple question qu’il m’a posé et qu’il va sûrement oublier le lendemain, je m’en fiche un peu. Je suis comme ça, un nuage que le vent souffle puisque je cache le soleil, quelques minutes après on oublie l’existence de ce nuage. Ce n’est grave, j’y suis habituée. Depuis bien longtemps qu’on me fait ce coups-là, donc l’habitude. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas rancunière.


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Mer 15 Mai - 0:02

(#989bb8) Hyejin était l’amour de sa vie. Son fantôme le hantait et bien qu’au fond de lui, il savait qu’elle ne voulait pas le voir ainsi, il ne pouvait en être autrement. Misun était si désespéré qu’il avait fui pour terminer son service militaire, en croyant que ça l’empêcherait de penser, qu’il s’en remettrait plus facilement si on peut dire, mais rien de cela n’est arrivé. Chaque jour sans elle s’est trouvé être un calvaire, chaque jour à l’armée était un enfer. Ce n’était pas si facile. Et pourtant, tu savais qu’elle était malade depuis le début, et pourtant, tu avais quand même décidé de prendre le risque. Aujourd’hui tu en payes les frais.

Pour rien arranger, aussitôt revenu à Jeju, tu as appris que celui qui était censé être ton père n’avait jamais été ton père. Tu as eu la sensation que ton existence même était un mensonge. Et le pire est venu après, quand tu as découvert que ton père était en fait un homme riche dont le fils - ton demi-frère, donc, n’était qu’un môme capricieux, odieux et toutes sortes de noms d’oiseaux auquel Misun était capable de penser. L’un ou l’autre, difficile de savoir lequel de deux voulait vraiment se pavaner, avait pris pour fiancée, belle-fille, une pauvre fille simplement désespérée de se sortir d’une situation dans laquelle elle ne méritait pas de se trouver dès le départ. C’était une forme d’abus de faiblesse, bien que pour avoir rencontrer la jeune femme, celle-ci ne semblait pas faible pour un sou.

Une personne pour laquelle il voudrait vivre, il n’a rien de cette sorte, pour autant, ce n’est pas pour autant qu’il a le courage, et une volonté assez grande pour mettre fin à ses jours. Ce n’est pas faute d’y avoir pensé, ceci dit. Misun n’est pas assez courageux pour ça. Quelqu’un qui est triste parce qu’il est triste. Le jeune homme se dit qu’elle ne doit pas être la seule à penser ainsi, à se faire du souci pour lui. Souvent il n’y prête pas attention parce que c’est plus confortable. Des amis, il en a peu. Après tout, il est parti des années à Séoul, s’était certes fait des amis, mais en avait perdu le peu en travaillant jours et nuits pour payer les frais médicaux de la jeune femme. Bien qu’elle avait ses parents pour la soutenir, Misun voulait, en tant que fiancé et futur mari, prendre la responsabilité de sa future femme.

— Non, un chocolat, insiste-t-il.

Puis il pose sa tête sur ses genoux, prévoyant de faire une petite sieste express dans le taxi. La jeune femme répond à sa question. « Jisu » indique-t-elle, le jeune homme l’informe alors « Misun ». Il essaye de le mémoriser. Il ferme les yeux, et il ne lui faut que quelques minutes pour s’endormir dans le taxi. « Merci » murmure-t-il, quelques larmes entre les cils, prête à couler et pourtant coincées éternellement dans ces pattes d’araignées.


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