don't worry pizza is coming

Pizza dans une main et un gamin qui tente de s’échapper. Ma tête va de gauche et à droite plus que la conversation s’avance. Effectivement que je roule des yeux lorsqu’ils se sont lancés sur la conversation des chiens. Les deux chiens-loups de Daeshim. Comment ne pas les adorer ? Ils sont exotiques, obéissants et adorables. Exotiques vue qu’ils ne ressemblent pas à la plupart des chiens qu’on voit dans la rue tout comme celui-là qui est littéralement un chihuahua en train de se la couler douce dans les bras de sa maîtresse. Deux grands gaillards qui semblent menaçants et dangereux ; uniquement quand on tabasse SD ou bien mini-me, mon cas ? Je suis leur jouet tout simplement. Obéissants, je ne sais pas comment que mon cousin a fait pour les dresser malgré que le môme à la maison, mais il l’a fait. Haut la main. Il a tous les mérites qu’il doit avoir et je ne serai pas celui qui va en dire. Déjà que je lui remercie grandement de me dépanner avec mon fils, il ne faut pas que je l’aide à enfler sa propre tête non plus. Adorables, des gros nounours qu’on a seulement le goût de mettre le nez dedans et de donner une tonne d’amour. Les gratouiller leur ventre quand ils se retrouvent sur le dos. Vous ne savez pas ce que je fais durant mes temps libres et vous ne voulez pas le savoir.

J’avais posé une question. Et le vent que j’ai reçu de la part de l’ami à Daeshim m’a blessé ironiquement mon cœur. Focussant davantage sur les chiens. Je regarde mon fils qui sautille sur place en voulant manger. Mes lippes s’étirent d’un trait. Qu’est-ce que je pourrais faire pour remédier cette situation ? J’ai également faim, mon ventre ne cesse de gronder sous cette faim et j’imagine l’estomac de mon cousin. D’ailleurs pourquoi j’ai pris une boite de pizza ? Nous sommes deux hommes et un gamin. Nous sommes des goinfres avec un mini goinfre. J’aurais pu prendre une deuxième pizza pour emporter au pire des cas, mais malheureusement le temps d’attente doit avoir augmenter depuis le temps. Lâchant la main de mon garçon pour me gratter la tête en réfléchissant à une solution de faire bouger les deux mecs avec moi. On me tire les pantalons et mon fils veut que je le prenne. Ah noooon. Ka-nim, j’ai les mains pleines avec la boite et tu veux que je te prenne d’un bras en plus ? C’est hors de question que je dépose notre repas sur le sol ; un, ce n’est pas hygiénique et deux, je ne veux pas que les chiens prennent possession de notre bouffe. Je fais signe de la tête à mini-me pour déguerpir de cette conversation sans fin et ennuyante. On est de trop alors qu’on pourrait tout bonnement discuter à une table de pique-nique en mangeant notre vie ?! Et bien non.

Faisant un pas sur le côté et puis un autre, je m’éclipse de la conversation avec mon fils sur les talons. Marchant un peu plus loin pour trouver un petit parc puis des tables en bois. Idéale dans cette situation. Ce n’est pas loin, Ka-nim va pouvoir jouer à sa guise après le repas et nous discuter de tout et de rien pendant que je surveille le gamin. Tout est parfait. Je pousse justement mon môme vers le petit parc pour qu’il y joue pendant que je prenne mon portable pour appeler mon cousin. Sacré carte sd, j’ai la dalle et on attend plus que lui et son invité. Oui, les blancs de yeux des chiens sont remarquablement blancs, mais on peut revenir sur terre et s’occuper de nos besoins primaires ? Le téléphone sonne : « Amène ton joli minois ainsi que ton ami au parc non loin, j’ai une de ses dalles. Vous pourrez par après parler de la brillance du poil de tes chiens en se goinfrant comme des porcs, compris ? » Ma patience a des limites, non mais.

don't worry pizza is coming

Est-ce que j’ai été impoli ? En quelques sortes. Je manque littéralement de savoir-vivre quand il s’agit de manger de la nourriture et de le laisser refroidir pendant qu’on parle tranquillement. J’avais la chaleur de la nourriture entre les mains. Je sentais l’odeur alléchante dès que le vent se levait et se dirigeait vers moi. Je ne pouvais pas résister d’avoir la salive aux coins des lèvres. Je ne pouvais pas résister plus longtemps le fait que l’imagination puisse embarquer dans ma faim. Je voyais prendre la pointe dans mes mains et de tirer le morceau en voyant parfaite le fromage fondu se défaire de son voisin. Merde que je voulais manger. Me nourrir ainsi que mon mini-me qui s’impatientait également. J’avais l’impression que j’allais mourir de faim devant les hommes. Mon estomac se mangeait tout seul afin de combler le vide qui lui fait crier famine. J’aurais pu me coucher sur le sol et faire l’étoile en souhaitant que la mort puisse abréger ma souffrance, mais non. Il fallait que je prenne une décision alors, au diable la politesse, mon fils et moi partons à l’aventure pour se dénicher une belle table pour manger quelques morceaux. Bon, on ne l’a pas fait par principe, mais l’envie était bien là.

Après le téléphone. J’ai le menton bien appuyé sur la table, je regarde tour à tour la boite de pizza ainsi que mon fils qui joue sans peine dans les structures en métal pour les enfants. Ma main se dépose contre mon ventre à cause du grondement qui ne cesse de s’allonger de minutes en minute. Ma bouche devient pâteuse. La volonté ne manque pas de manger un morceau sans eux, mais je ne le ferai pas. Et puis zut, si jamais ils ne venaient pas ? Chaque chose à son temps, pour le moment, je tente de ne pas faiblir à la tentation. Carte SD, merde, lâche tes cabots et vient avec ton ami ! J’ai faim, je suis prêt à manger un éléphant un coup parti. D’ailleurs, je jette un regard au ciel quand j’ai vu mon cousin ainsi que son ami, arrivés. Je remercie les nuages ainsi que le ciel. Je remercie le beau temps ainsi tout ce qui se retrouve au-dessus de nos têtes, mais merci. Je fais signe à Ka nim de venir me rejoindre afin que je l’aide à s’asseoir, mais aussi pour commencer à manger. Il faut de la discipline, j’ai tenu le coup, je mérite un trophée pour cela. Il est où ?!

Ils se sont installés, je souris moqueusement à Dean avant d’ouvrir la boîte, déchirant le carton pour ensuite donner une pointe à mon fils pour ne pas qu’il en mette partout. « C’est encore meilleur refroidit de la pizza. » Autant chaud ou froid, j’aime comme ça. Tout comme une femme, peu importe la couleur, la couleur de cheveux tant qu’elle est belle physiquement, tout me va. Je ne fais pas du tout de discrimination. Proposant une part à mon cousin, je finis par prendre la mienne en mettant le fromage sur le dessus pour ne pas m’en mettre partout. Prenant une bouchée, je le regard d’un air intrigué. Qu’est-ce qu’il va me sortir comme profession ? Car il a l’air à réfléchir pour trouver mon domaine. Mâchant un peu. Je cache ma bouche à l’aide de ma main en riant un peu. « Et non, je suis compositeur pour des maisons de disques et temps en temps, je suis DJ.» Deux métiers que j’adore et qui ne me laissent aucun repos, mais c’est comme ça que j’aime ma vie ; bien chargé. « Qu’est-ce qui a pu te faire penser que j’étais prof ? » Il me plaît ce mec. J’aime aussi le fait qu’il ait pu essayer de deviner ce que je fais dans la vie. Oui, je continuer de faire ce test. Les femmes nous demandent tout le temps de trouver leur âge, je vais faire la même chose avec ma profession. « Hm ! Carte SD, vous vous êtes rencontrés comment ? » Je pose la question autant à Daeshim qu’à Dean. À qui de droit pour répondre. Toutefois, depuis quand mon bro a des amis que je ne connais pas ? Le coquin !

don't worry pizza is coming

Ce que j’apprécie chez mon cousin ; étant son côté aimable, calme et sans jugement. Contrairement à lui, je suis quelqu’un de beaucoup plus dur, direct et que je ne me tiens pas en place. Je juge certes, mais je ne me ferme jamais mon esprit. Pourquoi je le fermerai d’ailleurs vu que c’est l’évolution de la vie ? Mais aussi fermer l’esprit tue l’imagination. En ce qu’il concerne Dean, il a une personnalité que je ne m’attendais pas du tout. Je ne pensais pas qu’il était du genre lunatique et distrait. Cela m’avais surpris de plus belle, mais comme je le disais plus ci-dessus, je ne tiens pas en place. Donc le fait que nous nous discutions tranquillement sur le trottoir alors que nos estomacs crient famine, je n’avais pas eu le choix de faire mon impoli et de partir avec mini-me. Il voulait jouer d’une certaine manière, mais pour me rattraper le coup, je l’avais invité à manger avec nous. Un pique-nique improvisé. Avoir un enfant aussi énergique ne m’aidait pas à me tenir en place, mais cela reste avant tout mon caractère. Je veux bouger, blaguer. Même si cela semble le contraire en voyant mon visage sérieux, je suis quelqu’un qui se fiche des autres tout en riant avec eux. Cela dit, je ne faisais pas avec les premiers individus qui, si je me fiais à mon intuition, auraient dû mal à encaisser. Tout comme cet ami que je n’ai jamais connu qui avec en notre compagnie. Il n’aurait peut-être pas compris... en fait, je m’amusais avec lui jusqu’à temps que ça soit comme dans le jeu de pokemon ; not very effective.

Professeur. En quoi je ressemble à un professeur ? J’arque toujours un sourcil en réfléchissant bien. Une aura autoritaire ? Une personne instruite qui a le don d’enseigner la matière ? Un homme qui a le don de gueuler auprès des enfants ? Oh mon dieu. S’il savait que mon garçon me mène en bateau ? S’il savait que je suis sévère comme personne et que si jamais ça ne fait pas mon affaire je le dis carrément quasiment en lui crachant à la figure. J’ai de la patience pour Ka Nim, mais je n’ai aucune patience auprès des autres enfants. Puis de toute façon, ma scolarité tournait autour de la musique et je le savais depuis longtemps que plus tard je voulais créer de la musique. Désormais c’est ce que je fais et je n’imagine pas faire autre chose de moi. À moins qu’on me demande de montrer mon métier de DJ, même là, je vais légèrement grincer des dents. « Drôle ?! Qu’est-ce que tu insinues ? Tu prétends que je serai un tyran ou même je vais les ridiculiser ?! » fis-je en lui tirant la joue alors que je l’ai vu en train de rire de façon muet. Daeshim soit davantage subtile lorsque tu ris, car j’ai fortement remarqué tes épaules bougées comme s’il riait. J’y pense. En fait, si jamais on me donnait l’opportunité d’être un enseignant, je serai tellement le genre d’adulte qui ferait n’importe quoi dont faire des mauvais coups et même là, je serai du genre à les tourner en bourrique. Hilarante, cette vision !

Une seconde croquée dans ma pointe, cela fait neuf ans qu’ils se connaissent et honnêtement je n’ai jamais entendu parler de ce Dean. Je regarde mon fils qui me regarde autant avec les yeux ronds. Non, il ne sait pas qui c’est. Pour nous, c’était un inconnu qui nous approchait pour une raison cocasse. J’hausse les épaules en ébouriffant les cheveux de mini-me quand je remarque que j’ai mis la sauce tomate dans ses cheveux. Surpris, je tente de rattraper le coup avec mon vêtement pour ne pas que ça paraisse. Personne n’a rien vu de cela. Le pauvre, en plus, il me fait des grimaces en se lamentant et en me reprochant. Je suis incorrigible, mais n’empêche qu’il m’aime malgré tout, enfin, j’espère. « Je tra... » je m’en allais continuer mon mot quand mon champion me tire mon vêtement pour faire le même coup que je lui ai fait. Carrément, tel père tel fils comme on dit, non ? Je soupire, autant dire que j’ai l’air d’un porc qui ne sait pas comment manger. Décidément, c’est la classe. « Bah en fait, j’ai une nette impression que tu veux continuer être à notre compagnie, non ? Tu nous déranges aucunement. » Aurais-je une flemme d’aller faire mon dj ce soir ? Peut-être qui sait ? Je vais sûrement faire un tour pour donner des bandes musiques pour la soirée, mais par après... On verra rendu là.