(outfits) ~ 18h, je suis déjà à la plage en m’occupant des installations pour la fête que Ryu préparait depuis un moment. Quelques personnes ont râlé quand je suis arrivé sans mini-me. C’est sûr que ce n’est pas évident pour moi de confier mon fils à quelqu’un d’autre le temps que je taff dans la soirée et la nuit. C’est constamment dure émotionnellement de me séparer de mon gamin quand celui vient tout juste de quitter l’école et tu penses à emballer tes affaires de dj pour aller travailler. Dur être un père monoparental qui travaille beaucoup pour entrer de l’argent à la maison. Certes, mon cousin est présent à mes côtés d’où le pourquoi j’évite de faire garder ka nim par n’importe qui. Un sms de ma part et voilà qu’il ne peut rien décider de son neveu. Par moment, je regrette d’être un workaholic. Je peux difficilement passer du temps avec mon fils, mais quand l’occasion se présente, je lui créé des souvenirs. C’est un coup dur pour nous, mais ça c’est notre problème et ça ne regarde pas les autres.

Ainsi sur la plage, je m’occupe du filage pendant que Ryu me parle de tout et de rien. Certainement que je m’en fiche car je suis occupé à mon équipement jusqu’à temps que je l’entends râler. Personnellement, je n’ai absolument rien contre lui, mais cette fois... Je ne sais pas, mais il parlait de nanas qui l’aguichaient lors des commandes des boissons et il râlait ? C’est quelque chose de pas normal. Je soupire en me redressant pour lui demander concernant son désagrément, mais j’ai rapidement su pourquoi. La source de ce monologue sans fin. La source de ce mécontentement. Portant mes lunettes de soleil ayant les verres orangés, je les descends tranquillement sur le bout de mon nez pour regarder les couleurs et les merveilleuses courbes que je décèle sous mes yeux. Je reçois cela dit un coup de coude dans mes côtes que je lâche une légère plainte tout en jetant un regard noir au donneur. Saleté. Je me masse l’endroit douloureux avant de retourner à mon équipement. Jetant de temps en temps les regards vers la belle qui se tient vers le bord de l’eau saline. Déposant sa serviette sur le sable avant de pouvoir profiter du vent qui souffle en entremêlant ses cheveux. Je souris légèrement avant de peaufiner mes affaires avant de fausser compagnie à mon ami. Prenant quelques cailloux en chemin, je me dirige vers cette déesse.

Redressant mes lunettes, j’arrive près d’elle. Ses courbes si délicieuses, son parfum que je hume quelques fois qui se mélangent avec l’air de la mer. Cette muse, dès le premier regard, c’est comme si je me suis fait foudroyer par la foudre. Puis au lieu de tomber sur le sol, je ne demande qu’une chose, qu’elle me foudroie encore et encore. M’électrisant davantage de sa présence et sa prestance. J’en veux encore. Qu’elle dépose ses yeux sur moi, une fois... rien qu’une fois si jamais ce n’est pas possible. Sa tête tourne vers ma direction pour finalement croiser notre regard. Je souris en m’agenouillant près d’elle pour ne pas l’intimider. «Je t’ai apporté des cailloux pour les mettre sur ta serviette pour ne pas qu’elle s’envole si jamais tu vas te baigner...» Aussi simple que cela. Je pourrais sortir une phrase aussi banale et louche à la fois comme celle-ci : « Tu ne devrais pas être seule à la plage.» Je suis peut-être un con, mais je respecte la femme avant tout. Je ne rentre pas dans leur bulle sans avoir une invitation et je ne suis pas aussi tactile que les obsédés qui puissent exister sur cette terre.

(outfits) ~ Le défi d’avoir une bonne impression, réussite. En tout cas, si je me fie à son ravissant sourire quand elle a pris mes cailloux entre mes mains pour les mettre sur sa serviette sur la plage. Ça ne fonctionnera pas, disait Ryu avant que je quitte sa compagnie pour la belle seule sur la plage. Foutaise. Ses doigts qui effleurent de peine mes mains, cette douceur, je l’avais imaginé et je ne me suis pas trompé. Visuellement, elle a tout pour faire bander un cheval à un rien de temps. Puis le touché tise ma curiosité de plus belle. Je veux la sentir contre moi, sous mes paumes. La caresser pour la faire sentir comme une reine sous mon emprise. Toutefois, ça ne sera pas aujourd’hui, je crois bien. Elle se retourne vers la mer. Je recule de quelques pas tout en la reluquant quand elle enlève sa robe pour se montrer en bikini. Putain de merde. Mes yeux ne la lâchent aucunement, d’ailleurs, ils s’assèchent drôlement vite vue que j’essaie tant bien que mal de les laisser ouvert pour ne pas perdre une miette. Oui, je suis le genre de mec qui se force à ne pas cligner des paupières pour regarder entièrement le spectacle qui se situe sous mes iris. Le mec qui recule tranquillement en contemplant l’œuvre d’art. Ses courbes à couper le souffle et son fessier... Disons qu’une bonne fessée pourrait s’imposer sous l’effet de l’excitation. Il faut que je me calme. Tiens, je jetterai bien un verre d’eau froide sur ma tête dès que j’arriverai au bar pour me remettre les idées en place.

Je ne sais pas comment que Ryu faisait pour la détester. C’est une déesse. Il a fallu que je retourne pour marcher droit en direction de mon pote pour ne pas baver plus que je ne bave déjà en reluquant les courbes généreuses de la muse. Que personne me dise que je sois un obsédé envers cette nana. Elle est en maillot et se montre devant tout le monde sans gêne. Ce n’est pas interdit de bien détailler du regard la toile devant soi. Tout comme les sous-vêtements, c’est du pareil au même avec leur bikini et les meufs trouvent le moyen de se dire que c’est de la violation à leur intimité. Franchement, sortez vos têtes du cul c’est du pareil au même à mon point de vue, c’est illogique. Je marche bien pénard, en m’éloignant de plus en plus de la mer. Me retournant deux ou trois fois pour vérifier si tout va bien car j’entends des sons plutôt anormaux pour une personne qui s’amuse dans les vagues. Je fronce légèrement les sourcils quand justement je vois les bras s’agiter. J’accours vers elle le plus vite possible en essayant de ne pas tomber dû au sable. Une demoiselle en détresse ? Ne t’en fais pas, je serai ton valeureux chevalier malgré que le cheval blanc ne soit pas fait pour moi. Je ne suis pas du tout, tout blanc comme homme.

Près d’elle, je me fais arroser dignement par l’eau mouillant ainsi mes vêtements et tout mon être quoi. Je passe ma main à sa taille et l’autre sous ses genoux pour la prendre en digne princesse. Je compte mentalement dans ma tête pour la soulever et s’éloigner de l’eau. En posant un genou à terre près de sa serviette, je la dépose délicatement pour ne pas la blesser davantage. D’ailleurs, je l’ai pris comme ça inconsciemment sans dire un mot. Je suis en train de hurler de joie en ce moment quand j’ai retouché sa douceur. Son poids, il n’a pas de problème, je la trouve légère. Puis son corps contre le mien, comment ne pas avoir de pensées non catholiques dans ce moment pareil, même si c’est inapproprié ? Je suis un mec avant tout. Je pense avec mon deuxième cerveau. « Ça va ? Où que tu as mal ? » En la relâchant, je voudrais bien tâter pour déterminer où qu’elle a mal. Ce n’est pas l’envie qui me manque au contraire, mais je ne veux pas voir mes lunettes de soleil plus loin dans le sable là-bas. Logiquement, elle n’a pas pu se lever, donc c’est en direction de ses jambes, mais je veux entendre de sa bouche. Entendre une nouvelle fois sa voix. Puis, je m’en fiche si jamais il y a des curieux. Comment ne pas en avoir avec la divine créature près de moi ?

(outfits) ~ Une merveilleuse créature appelant à l’aide, on ne peut pas rester indifférent. Même si elle pouvait être une mannequin ou tout simplement une jolie fille ordinaire, on ne peut pas la laisser en plan alors qu’elle est en détresse. Ryu, dans son cas, serait du genre à ce foutre de la situation et de la laisser ramper à sa serviette, ce qui ne m’étonnerai pas la moindre. Je ferai la même chose si cela avait été mon ex qui m’avait littéralement jeté avec mon fils dans les bras, j’aurais ri et j’aurais continué mes trucs comme si rien ne se produisait sur la rive. Les passants pourraient bien me juger, mais je m’en ficherai, le karma aurait été sur mon bord pour bien la première fois. Toutefois, ce n’est pas le cas. C’est une nana que mon frère déteste particulièrement parce qu’elle a brusquement refusé ses avances. Et je peux le dire : il le méritait. Ce n’était pas une bonne raison pour pouvoir l’ignorer et aller travailler bien tranquillement, n’est-ce pas ? Donc oui, j’ai fait mon gentleman et j’ai volé à sa rescousse. J’aurais pu tout simplement la faire marcher sur un pied le temps qu’on arrive à sa serviette de plage, et bien non. Elle souffre, elle a mal au pied, d’où le fait que je l’ai pris dans mes bras. Son poids n’est pas un problème, de toute façon stimuler mes muscles ne feront pas de mal.

« C’est le moins que je puisse faire. » rétorquais-je à ses remerciement. Certes, en la déposant sur la serviette, je ne suis pas trop bavard et j’en conviens. Je pourrais la rassurer, lui poser des questions dignes d’un secouriste. Non, au lieu, je laisse mes yeux glissés sur son corps même si elle grimace dû à la souffrance que son pied lui prodigue. Son cou que je voudrais bien y déposer mes lèvres vers sa clavicule découverte. Cette poitrine si généreuse que mes envies de les caresser dépassent quasiment mes limites. Ce ventre que je voudrais mordiller tout en caressant ses cuisses. Un simple baiser agace vers son bas ventre avant de continuer le contact de mes lippes sur ses jambes. Un fantasme qui m’envahit l’esprit et qui me fait perdre les moyens même si je lui ai demandé l’endroit où est-ce qu’elle a mal. Une déesse qui ne nous laisse aucunement froid. Ses phéromones sont en ébullition et l’idée de la caresser devient de plus en plus tentante. Non. Seong su, reprend-toi !

Ainsi son pied gauche lui fait horriblement mal ? Je me dirige vers son pied, prenant délicatement son pied sur le bout des doigts. Retirant en même temps mes lunettes de soleil pour les mettre sur mon crâne le temps que j’examine la blessure. Sa paume de pied, je constate une marque rouge ce qui me fait froncer les sourcils. « En effet, c’est une vive qui t’a piqué. » fis-je déposant mon regard sur elle. Qu’est-ce qu’on doit faire en cas de piqure de la vive ? Ce n’est pas un serpent, je ne peux pas sucer le venin comme ça. Je grimace légèrement. Merde, ss, tu dois réfléchir à une solution pour la belle. C’est quoi le remède déjà ?! Je cherche du regard une réponse propice à ma question jusqu’à temps que remarque le bar et Ryu non loin qui allume les quelques chandelles dans leur bocal pour tamiser l’ambiance pour la soirée de plus tard. Oui ! Le venin des vives n’aime pas la chaleur et du fait ça va atténuer la douleur. Justement, la toute belle dit qu’elle est médecin. Atténuer la douleur le temps qu’on se rende à son cabinet pour qu’elle puisse se traiter ! « Ce n’est pas le moment, crois-moi, on va ralentir l’effet du poison avant. Accroche-toi. » Je dépose son pied sur le sol et je retourne à ses côtés pour ainsi la prendre en princesse. Me redressant sur mes pieds pour ensuite se diriger vers une chaise tout près de Ryu. « Dis-moi, si tu te sens pas bien ! » Il faut se dépêcher ! Déjà que mes lunettes sur ma tête tombent maladroitement sur mon nez, mais je me fiche. Il y a une urgence !

Nous sommes arrivés au bar, je la dépose sur une chaise. « Ryu ! Ton briquet. Maintenant ! » fis-je durement avant d’attraper durant l’envol. Je prends le pied endolori de la nymphe tout en allumant pour faire apparaître la flamme de l’objet. « T’inquiète, je te brûlerai pas, je veux seulement chauffer la piqure. » Je lui souris pour la rassurer afin d’approcher la chaleur du feu vers la blessure.

(outfits) ~ Comment je reconnais les piqûres d’une vive ? Comment calmer la douleur face à cette plaie ? Les situations arrivaient régulièrement quand on ne faisait pas attention où on mettait les pieds dans l’eau - et c’est normal puisqu’on ne voit plus ou moins bien au fond de l’eau - d’où le pourquoi je me suis informé. Au cas où que cela arrive à mon fis. Au cas où qu’un de mes entourages se blesse. Seulement des au cas où et plus particulièrement parce que je traine régulièrement à la plage. Normal que je m’inquiète et que je m’instruis. Donc, non, nous avons plus ou moins le temps d’aller voir à une pharmacie ou d’aller voir un secouriste. Non, nous n’avons pas le temps d’aller à ma voiture et de l’apporter où que la belle voudrait aller. On n’a pas le temps. Elle souffre, je dois remédier cette situation. Je sais que ce n’était pas l’amour fou entre Ryu et cette ravissante créature. Ryu ronchonne et boude plus loin, ça c’est de ses oignons personnellement, j’ai d’autre chat à fouetter. Qu’il prend son mal en patience pour le moment pendant que je m’occupe de cette vilaine blessure.

Le pied dans la main et le briquet de l’autre, je m’occupe attentivement gardant mon attention pour ne pas la brûler ou la blesser. Je souris à sa taquinerie concernant que je connaisse les vives. Qu’est-ce que je pourrais rétorquer sur cette phrase ? Tout est vrai ! « Je m’y suis informé pour mon fils. » Je n’ai pas peur de mentionner mon fils en tant que tel. Je sais que la plupart du temps cela freine les pulsations, mais je m’en fiche éperdument. Je ne veux pas cacher l’existence de mon enfant alors que je sais pertinemment que d’autres le font. Mon garçon est la prunelle de mes yeux. Je suis fier de dire ; de le crier ; hurler haut et fort que j’ai un gamin de quatre ans bientôt cinq ans. Je l’ai géré, élevé seul avec l’aide de Daeshim. Donc pas de maman à l’horizon. Retirant le briquet et déposant le pied. Je lance l’objet en direction de Ryu qui l’attrape à la dernière seconde vue que son attention n’était pas en notre direction. Je me retourne pour voir la déesse. Son pied semble remis à merveille de la piqûre. Je devrais devenir médecin seulement pour la gente féminine si je soigne aussi bien les demoiselles en détresse. Ou être sauveur pour faire la bouche à bouche ? Je préfère nettement mieux être DJ, c’est mon domaine. « Ça me fait plaisir... » fis-je en me levant pour lui tendre la main pour l’aider à se lever tout en souriant. Encore plus lorsqu’elle glisse une mèche derrière son oreille. « Ça me ferai plaisir, attend moi, je dois prendre un truc. » Je me dirige donc vers la plage pour prendre les affaires de la demoiselle. Je me dirige vers le stationnement – qui sur le passage je faisais signe à Ryu en lui disant de se démerder avec mon équipement de DJ – et rendu vers les voitures, je pointe mon véhicule : « Je t’y conduis ou... ? » Par politesse et galanterie, je présente mon moyen de transport. Politesse ? Je suis celui qui à une situation alarmante je me suis mis à la tutoyer. Arf, pas grave. Ce ne sont que des détails.

(outfits) ~ Je suis un coup de vent qui prend ses affaires sur la plage avant de la rejoindre. La toute belle prend ses affaires personnelles dans mes bras en me remerciant que je lui réponds avec un sourire. J’ai nettement remarqué que j’oublie la politesse. Que je suis supposé vouvoyer les gens avant de commencer à les tutoyer, personnellement, c’est une perte de temps. Je préfère aller directement dans la facilité. Je n’ai pas besoin de me casser la tête quand il s’agit de conjuger mes verbes. Simple. Rapide. Efficace. Ça laisse une première impression soit bonne ou mauvaise, mais au moins je marque l’esprit des gens. Je continue de la fixer, remarquant et tentant de mémoriser ses traits splendides. Je ne sais pas comment que Ryu fait pour la détester à ce point. Elle est autant magnifique de l’intérieur et de l’extérieur, ça, c’est ce que j’ai pu remarquer pendant le sauvetage que je lui ai procuré. « Si ça te dérange pas, Kyo. Enchanté, je suis Seong Su. » Le seul et l’unique. Le DJ de tous les soirs de Dyonisos et aussi le dj sur demande selon les fêtes d’occasion. Je peux faire de tout !

Ensuite, je lui avais proposé la voiture pour aller la porter à sa cabine. Sauf que je me gratte la tête d’embarrassement lorsqu’elle pointe sa cabine. « C’est plus que proche en effet... Mais oui, approche. » fis-je avant de m’approcher pour lui prendre le bras et le mettre sur mon épaule pour l’aider à marcher. La main sur la taille, je fais très attention pour ne pas qu’elle souffre davantage. Nous sommes arrivés à destination, elle prend ses clefs afin d’ouvrir la porte pour nous faire entrer. Elle referme aussitôt alors que je regarde son cabinet. Regardant les produis également sur les étagères, je n’ai jamais su qu’une telle boutique puisse exister à jeju. Je suis bien curieux. D’ailleurs, qu’est-ce que cette lotion fait réellement ? Je dépose le produit pour aller m’approcher d’elle. Regardant les produits qu’elle pense me donner. Qui lui dit que je veux ces trucs-là ? « Besoin d’aide pour ta pommade ? » demandais-je après avoir jeté une énième fois un regard de ce qu’elle a avant de déposer mes yeux sur elle, ses courbes, ses pulpeuses qui me donnent le goût d’y goûter. Me mordant légèrement la lèvre inférieure, je finis par me gratter la gorge pour reprendre connaissance de ma rêverie. « Merci, mais je crois que je vais venir ici dès que mon fils se ne sentira pas bien. »