(outfits) ~ La musique. Les bruits de basses dans les haut-parleurs à chaque intonation me fait vibrer, me fait vivre. Les mélodies sont dans mon sang, je suis né pour être DJ. Je suis né pour créer des chansons d’où le pourquoi je suis également compositeur pour des maisons de disques. On m’a plusieurs fois accosté pour faire des concerts partout en Corée du Sud pour me voir pousser dans le showbiz. Malheureusement, je suis obligé, coincé sur cet île à cause de mon don de confusion. Parfois ce dernier m’aide pour me sortir du mauvais pas, mais ça reste une malédiction à mon égard puisque je ne peux pas sortir sans recevoir les récidives. Pris au piège. Je suis un oiseau en cage qui ne souhaite qu’une chose : s’envoler. Le verrou est soigneusement bien verrouillé et bloqué. Une chance que j’aie eu un fils pour dévier mon rêve. Désormais, mon rêve c’est d’être auprès de lui et qu’il puisse vivre en réalisant ses objectifs contrairement à moi qui en est incapable. Un élu, me disaient les aînés étant plus jeune. Je ne suis pas élu, je n’ai rien d’un saint. Je fais ce que je veux et ce qui me semble juste même si je perds mes gonds. Ce dernier point est un simple détail, on ne va pas s’éterniser là-dessus n’est-ce pas ?

La musique retentit sur la plage ainsi que plusieurs personnes qui dansent contre chacun selon le rythme. Je suis sur ma scène à l’avant regardant quelques bonnes nanas sous ma casquette blanche avant de continuer mon mix sur ma table à mixer. Une soirée qui semble être une réussite, non ? La personne qui m’a engagé pour cette fête semble être comblée. Ça ne se bat pas à l’ambiance de feu que je mets quand je suis avec Ryu ou bien au dionysos. De toute façon, chaque soirée est différente les unes comme les autres. Chaque soir, il y a un petit quelque chose qui fait en sorte qu’elle semble unique ou bien banale tout comme quand tu te tapes une meuf. Oui, à la première vue elle a l’air bonne, mais c’est durant les moments un peu plus intime que tu réalises qu’elle a un petit quelque chose que les autres n’ont pas durant les autres nuits que j’ai eues auprès d’autres. Ça, chacun ses expériences personnelles vis-à-vis les accolades torrides. Cela fait un moment que je regarde un groupe de femmes qui s’amusent entre elles. On se diverti comme un peu même si je suis du genre à être de nature sérieuse quand il s’agit de mon emploi de DJ. Je danse quelques fois sous la chanson en déposant mes écouteurs sur mes oreilles. Créant rapidement une playlist avec mon répertoire quasiment à l’infini tout en mettant les demandes spéciales, je dépose mes affaires afin de descendre de mon podium. Le temps que je me dirige aux comptoirs du bar pour prendre quelque chose à boire et revenir derrière mon pc, j’ai amplement le temps avant que quelqu’un se tape l’incruste et ce n’est pas comme si je laisse mon équipement sans surveillance.

Je me faufile dans la foule pour finalement arriver vers mon but d’une boisson alcoolisée. Faisant signe à la barmaid d’un clin d’oeil tout en faisant ma demande quand quelque chose attire mon attention non loin de moi. Je vois une jeune femme qui parle avec un jeune homme avec intérêt. Me disant qu’il a pécho ce soir avant que celui-ci recule vers le rapprochement de la douce. Je fronce légèrement les sourcils tout en regardant la scène. Peut-être qu’il est gay, ai-je songé. Puis après, je me dis que cette pensée est tellement simpliste, mais ça doit être quelque chose de plus personnel, je ne sais pas. Il est peut-être casé le mec et il est là seulement pour s’amuser ? Peut-être que je dis totalement des conneries et le but premier c’est qu’il voudrait tuer le temps aussi. Mon alcool arrive devant moi, que je le prends dans ma main avant de vouloir retourner vers ma scène. Néanmoins, mes sens me disent qu’en voyant l’homme qui arrive dangereusement de l’autre et que l’inconnu semble paniqué devant mes yeux... Quelque chose arrive de bizarre. Je plisse mon regard avant de soupirer. Pourquoi je me mêle des affaires des autres au juste ? Je me dirige vers le damoiseau en détresse pour m’interférer entre son prédateur et lui. Bloquant l’élan du dragueur en faisant face à celui qui voudrait faire plus qu’un avec le comptoir. Tu ne veux pas devenir un comptoir, vieux... ce n’est pas sexy. «Excuse moi si je t’ai fait attendre, disons que les chiottes... il y en a un qui s’est lâché littéralement. Tu aurais vu la scène, je suis traumatisé ! » dis-je faussement surpris à mon mensonge. Justement, je sens du mouvement dans mon dos avant de me retourner et de le voir l’homme retourner avec ses potes de nanas. Ah ? Peut-être la mignonne là-bas... Il va falloir que j’envoie un sms à mon cousin qu’il va garder plus longtemps mon garçon si je réussis à pécho. Je retourne mon attention vers le protégé pour ainsi m’installer à ses côtés en lui laissant une espèce pour qu’il puisse reprendre son calme. « Tu es populaire, ce soir.»

(outfits) ~ Seong su à la rescousse incluant de l’improvisation, ça donne cela. Je n’ai rien contre de sauver des personnes en détresse comme ce mec qui semble faire qu’un avec le comptoir, mais je ne suis pas du genre à être le gars qui s’interpose pour seulement s’interposer, même si c’est l’intention première. Je me suis toujours amusé de faire une forte impression à la première occasion, peu importe avec qui, et ce moment-là était seulement parfait pour que je fasse mon entrée. J’aurais pu être tout à fait normal en lui disant tout simplement que je suis désolé du retard, mais non. Qu’est-ce qui a de drôle d’être normal ? De toute façon, la situation elle-même était plutôt cocasse. Monsieur n’a pas voulu pécho une nana donc on l’a interprété d’une manière différente tout comme le futur agresseur. Je ne voulais pas être témoin de quelque chose d’horrible. Je n’ai rien contre les homosexuels, mais se rouler une belle ou avoir une banane dans les fesses ne m’intéressent aucunement. Si c’est les goûts du damoiseau, soit, mais sa panique ne me laissait présager rien de bon. J’aurais pu fermer les yeux et retourner à ma table de mixte comme tout bonne personne qui ne s’occupe pas des affaires des autres. Toutefois, le sens de la justice a été plus fort que moi et du fait, me voilà en ce moment : en train de recevoir un regard glacial de la part de l’inconnu derrière moi. La victime s’est vite ressaisie au point d’embarquer dans mon improvisation. Toujours faussement choqué, je continue : « Mec, c’était question de vie et de mort là ! Même toi, tu n’aurais pas voulu y aller avec ton royal postérieur ! Félicite-moi au lieu de me nommer gonzesse de ménage... » La situation sauvée, j’arrête de jouer la comédie enfin... concernant les chiottes.

Ce qu’il dit m’a fait rigoler. Évidemment qu’il va avoir des nanas qui vont vouloir avoir un coup d’un soir par manque de chair. Toutefois, je suis quelqu’un de raisonnable. Je peux jouer lors du taff, mais je ne toucherai pas. La musique est sacrée et si une meuf décide de m’en séparer pour une quelconque raison, c’est ma mort. Tout comme mon fils. Si on me sépare de lui, je ne sais pas ce que je deviendrais. Il est ma raison. Sans lui, je crois bien que je ferai le con et je ne trouverai plus mon droit. Puis il se retourne pour ainsi me montrer la femme en soif de mâle. Certes, je l’ai bien remarqué depuis le début de la soirée. Je l’ai bien remarqué alors qu’elle dansait suavement contre une autre personne sous mes yeux. Sous ma casquette, je vois tout. Concernant mon pseudo pote, il n’a certainement aucune subtilité. Je lève ma bière en regardant la coquine avant de boire un peu en me tournant vers la piste de danse. Ce n’est pas le fait qu’elle soit incroquable, au contraire, ce n’était pas l’envie qui manque, mais pas en ce moment. J’ai une jeune gazelle à protéger. « Vieux, ça va la subtilité ? » Je rigole un peu. « T’inquiète, je l’ai maté bien avant que tu me le dises, mais mec ne sois pas aveugle pour ne pas remarquer sa copine qui boit curieusement bien son cocktail en te regardant. » lui dis-je en faisant signe en direction des nanas. Même s’il ne veut pas pécho, il faut qu’il dise ça à son sex-appeal.

Le surnombre de population. Ce n’est pas une oublie quand c’est une phobie au contraire, on fait attention. La phobie a plus d’ampleur qu’on ne le croit. Personnellement, j’ai la phobie de perdre mon fils depuis que je l’ai élevé. Ou c’est peut-être mon instinct paternel qui tente de prendre le dessus pouvoir être sans cesse avec lui malgré mes obligations ? J’hausse les épaules en guise de réponse. Qu’il ne me remercie pas. « Comment tu étais paniqué face au mec, crois moi que c’était le monde entier qu’il allait te secourir de façon chevaleresque, bro-qui-vient-juste-d'arriver. » Je souris moqueusement en le regardant. Me moquant un peu de sa situation. Mettant ma bouteille sur les lèvres, je regarde la foule qui danse sur une playlist que j’avais préétabli plus tôt. C’est toujours gratifiant de voir les gens dansés sur ta propre musique. Sauf que peu de gens connaisse ma véritable vocation. Je suis avant tout compositeur de maisons de disques donc leur soi-disant groupe qui ont énormément de talent lors de la composition... Ça me fait rire car bien souvent c’est moi qui fais le fond sonore et qui fait les arrangements par la suite. Tout ça dans le confort de chez moi puisque je suis cloitré ici pour l’éternité. Prenant une gorgée, mais je la recrache aussitôt sur ses mots. Non, non, pas re nettoyage de chiottes. Déjà la mienne est bien assez comme ça pas celles de monsieur et madame tout le monde. « Dis-toi que la madame pipi est aussi un DJ. Pour le moment, elle est en pause avant de s’installer sur son podium pendant un temps. Justement, tu peux m’en recommander une autre, je l’ai craché, monsieur-qui-pécho-des-hommes-ainsi-que-des-femmes.» Je dépose ma bière vide tout en lui posant une petite question subtile pour au moins savoir à qui je m’adresse et à qui je tiens compagnie.

(outfits) ~ Un homme charmant qui se trouve à mes côtés et pourtant, il semble coincé. Je ne sais pas que ce qu’il maintient dans cet état, mais disons que les conquêtes pourraient se tenir en ligne une en arrière de l’autre ou s’arracher les cheveux dès qu’il donnerait le feu vert. Ça ne s’annonce pas le cas, malheureusement. C’est son choix. Peut-être qu’il est casé et qu’il a un ou une conjointe qui le tient captif chez lui. Qu’il a su faire le mur pour ainsi se faufiler dans une soirée bien arrosée. Qu’il ait glissé entre les doigts de sa douce pour pouvoir avoir enfin une vie sociable. Peut-être qu’il soit réellement nouveau dans le coin et s’entremêler à la foule n’est pas son fort. Ou bien qu’il ait été séquestré toute sa vie et c’est la première qu’il puisse socialiser. Ce sont des possibilités qui ne cessent de s’affluer dans ma tête. Je n’ai rien contre ses choix et ses peurs, toutefois, il va falloir qu’il sache contrôler pour ne pas que son orgueil d’homme prend encore un énorme coup comme précédemment. Personnellement, je me sentirais honteux et je tenterai de me bomber le torse. Montrer aux autres que ma confiance en soi est sans limite. Seulement déstabiliser mon côté déstabilisé. Honnêtement, je serai celui qui ferait semblant que rien ne s’est produit. S’accouder sur le comptoir en regardant autour. Tout en reniflant et dire à l’agresseur : « Bro, dégage, s’il te plaît.» Ça serait mon genre, mais ce n’est pas la réaction de tout le monde.

La bière posée, je regarde la scène. Évaluant la playlist que j’avais mis avant de m’en venir vers le bar. Certain aime, d’autre encore plus. D’autre moins, mais ça, ça fait partie de la vie des musiciens. On ne peut pas plaire à tout le monde. On ne peut pas trouver une musique qui puisse plaire à peu importe qui d’un claquement de doigts. Certes, on essai le plus souvent possible de ramener des fans, mais bien souvent on échoue. Dans mon cas, je m’en fiche éperdument si je n’ai pas de fan. Je suis DJ et compositeur. Je ne suis pas un mec vedette qui va chanter et danser devant tout le monde pour divertir le monde entier devant une caméra en direct. Cela aurait pu. J’aurais pu être un DJ reconnu, auparavant on était venu me voir pour cela. Malheureusement, je ne peux pas quitter cette île. Je ne peux pas aux risques de ressentir une douleur vive. Vous savez, ce n’est pas l’envie de voyager avec mon fils qui manque. Je n’ai tout simplement pas la possibilité de partir et ce n’est pas à cause des soucis financiers. Je prends ma bouteille qu’il me tend. Je rigole sur ses mots. Décidément, il m’amuse de plus en plus ce mec. « Quand tu veux, je sortirai ma carte de chiotte sans exception ! » Dis-je en levant ma bouteille avant de boire un peu. Normalement, je viens avec l’inspiration du moment. Toutefois, les réactions de tout le monde ont été plutôt satisfaisantes. Un pur délice.

« Seong Su. Ne t’en fais pas, être madame pipi n’est pas mon plan b. » Honnêtement, je n’ai pas de plan b. J’ai toujours été fasciné à être dans la musique que je m’y suis plongé aux mains et aux pieds joints. Je n’ai pas pensé au plan b si jamais je ne réussissais pas à percer ou quoique ce soit. Tout simplement un hasard qui a su me montrer la voie que je devais être jusqu’à temps que la mort sans suive. Compositeur de maison de disques est quelque chose de singulier et j’aime beaucoup. DJ, c’est pour seulement tuer le temps avec le peu d’heure que je dorme. Pas le fait, que j’essaie d’éviter mon fils, au contraire. Je travaille énormément pour justement qu’il ne manque de rien quoiqu’avec mon premier taff, il ne manque absolument rien. Je suis un workaholic en d’autres mots.

La scène est magnifique, n’est-ce pas ? Je jette un léger regard à son effigie pour le voir avec des petites étoiles dans les yeux. Ce n’est pas l’envie qui lui manque de se mêler aux autres. Seulement une raison le retient et il faut qu’il fasse restriction pour aller de l’avant. Tout dépend de lui et de cette nana qui se déhanche suavement devant nous. Hm, quel délice à contempler. « Je ne laisse pas sans surveillance non plus, vieux. Ses personnes sont trop occupées à danser que d’aller jouer avec des boutons différents. En plus, j’ai une playlist préétablie. » Je dépose ma bouteille sur mes lèvres pour gouter une fois de plus à la levure de ma boisson. « Quand je taff, je nique personne, mec, c’est une règle d’or... La vue sur ma scène ? Je vois tout, je me sens supérieur des autres comme si je contrôlais chaque mouvement de ses personnes, mais dans le fond, je suis à la merci de leur désir musical.» Ils me donnent des envies et je tente de les faire entendre davantage pour que l’ambiance deviennent ce que les clients souhaitent.

(outfits) ~ Préétablie ou pas. Il fallait tout de même que je prenne une pause malgré que je pourrais faire ça toute la nuit si je le pouvais. Malgré que mon corps ne supporterait pas le lendemain. Je fais quelques heures d’affilées avant de pouvoir prendre une bonne pause bien méritée à m’hydrater convenablement, aller aux toilettes si besoin et après je revenais. Comme un entracte lors d’un spectacle. Que tout le monde prend son souffle ou bien le temps de se changer et de se refaire une beauté avant de pouvoir recontinuer jusqu’à la fin. Une dernière ligne droite. Cependant un dj est un peu plus différent. Il joue jusqu’à temps qu’il ne reste quasi personne sur le plancher de danse. Il joue jusqu’à temps que ça soit sans fin. Dire que j’ai failli devenir célèbre en devenant un dj reconnu. Avoir mes propres concerts, jouer indéfiniment mes œuvres. Animer les spectateurs qui sont venus seulement pour moi ou simplement par curiosité. Et bien non. Il a fallu que je sois un élu et que je sois coincé sur l’île jusqu’à temps que la mort puisse me séparer. C’est ma triste réalité. Bon désormais j’ai mini-me qui embelli ma vie monotone. Une chance qu’il soit mon univers car je crois que je deviendrai cinglé à la vitesse grand V.

Je dépose mes lèvres sur la bouche de la bouteille pour ainsi boire l’amertume de ce liquide. Je profite également de regarder à la direction de mon nouvel ami. La belle trouvaille. Les délicieux déhanchements qui suivent la musique sont seulement indescriptibles. Disons qu’elle rend l’atmosphère davantage chaud. C’est ce que j’aime de mon travail. Le sexe féminin qui tente d’attirer la gente masculine d’une manière assez sensuelle, comment résister à cela ? Mes frissons me parcourent l’échine en pensant à un tel refus. Mes yeux suivent le regard des fessiers qui se dandinent un peu plus loin de nous. Souriant de façon niais avant de rigoler un bon coup. « Unique à son genre, j’aime. » Ces personnes préférant nettement mieux danser que de vouloir tâter mes boutons. Non, pas parce que j’en ai beaucoup, mais bien que ce soit complexe de faire une chanson qui plaise à un bon nombre d’oreille. Se souvenir également quel bouton détient sa particularité. Aller doucement en rajoutant un son spécifique pour ne pas gâcher toute la mélodie. Comme si nous étions des scientifiques et formule par formule, nous créons une nouvelle eau parfumée qu’on pourrait éventuellement mettre sur les étagères des boutiques de parfum. Cela ne prend pas autant de temps – ça dépend pour qui, ce n’est pas le cas pour moi – pour créer une chanson en soi, mais beaucoup de patience. L’inspiration également.

« Hein ?» fut ma réponse ainsi que mon visage crispé par la confusion. Est-ce que j’ai bien compris ce qu’il m’a dit alors que j’étais dans mes songes. Doucement, peu à peu, mon expression revient à la normal toutefois en gardant mes sourcils froncés. Je ne vais pas montrer mon travail à n’importe qui, je ne suis pas stupide. C’est peut-être un compétiteur qui voudrait seulement me voir à l’oeuvre avant de pouvoir pratiquer également. Dans un sens, je me fiche éperdument. J’ai un autre emploi outre que dj. Étant compositeur pour les maisons de disques avant tout, dj étant seulement une passion tout en m’informant quel genre de types de chansons que les personnes monsieur et madame tout le monde aime particulièrement. Comme ça, je me tiens à jours. Comme ça, la plupart du temps, je n’ai pas de flop concernant les mélodies que je créé. Puis si la chanson fait un flop, dans un sens c’est la faute des vedettes qui ne chantent justement pas de bonnes paroles ou pas tout à fait juste. Malgré que je sois coincé à mettre des auto-tune dans ces cas-là.

Un silence bien malaisant qui m’a fait replacer ma casquette sur ma tête avant de pouvoir le regarder papillonner des yeux. Une princesse en détresse qui a besoin de son chevalier ? Un ricanement sort de mes lippes. « Dans un sens, tu n’as pas tort, ma playlist achève bientôt.» Je me retourne vers la belle derrière le comptoir pour lui prendre une seconde bière pour éventuellement durant la soirée. Comme ça, je pourrais boire sans pour autant laisser mes équipements sans surveillance bien longtemps. Surtout pas quand Ha Ru est dans le coin. C’est un moyen que je m’absente cinq petites minutes et il ferait des siennes, malgré que je ne le connais pas. Est-ce qu’il est du genre à faire des bêtises ? Est-ce qu’il est du genre à ne pas se gêner ? Je l’ignore, mais selon la vitesse qu’il boit ses cocktails cela peut très bien vite dégénérer. Un homme ivre, c’est tout une histoire absurde et totalement ridicule qui puisse arrivée. La personne ne se rappelle de rien, mais la plupart du temps ce sont les autres qui se souviennent à ta place. Je parle de vécu en ce moment. Je secoue la tête en soupirant tant que je reçois ma seconde bouteille. Je rigole. Réellement, il a de ses volontés qui me faire rire peu importe qui me parlait. « Suis-moi, dans ce cas. » finis-je par céder. « Sauf que fais attention pour te pas te faire accrocher au passage. Allez, je t’attends sur mon podium, vieux. » Je souris moqueusement à son sujet. Des mecs comme lui ou bien comme moi qui attire les phéromones, il fallait bien se tenir pour ne pas se retrouver avec des bras autour du cou et un corps contre le nôtre. Je fais un pas et puis un autre vers le regroupement. Lui levant ma bière en faisant signe de me suivre avant de m’enfoncer dans la masse. Tant bien que mal, je me retrouve devant ma scène que je grimpe avec plaisir de quelques personnes qui s’extasient à mon sujet. Déposant mes bouteilles à l’écart, loin de mes appareils électriques, je mets mes écouteurs sur mes tempes. Je cherche du regard la petite princesse. Il n’a pas trente-six solutions pour me rejoindre ; soit par la voie de la foule ce qui est peu probable ou bien en faisant le tour avec son verre de boisson alcoolisée.

(outfits) ~ Voilà comment que je nargue les gens qui tentent de faire de même avec moi. M’incrustant dans la foule alors que lui, il avait peur de se faire draguer par un mec. Je n’aurais peut-être pas dû intervenir, peut-être que j’aurais bien ri d’une certaine manière. Ainsi avoir une telle réaction et peut-être bien plus. L’imagination se fait drôlement aller sur ce sujet. Je le verrai peut-être passer par-dessus le comptoir de bar pour finalement se cacher sur ce jeu de séduction à sens unique. Ou tout simplement en se mettant en position latéral de sécurité pour pouvoir échapper à cette mésaventure. Des tas de possibilités pouvaient exister. Peut-être que dans un monde parallèle justement je n’avais rien fait et que la princesse a agi en conséquence de la situation. Ça ne me déplaît pas qu’il me colle au basket. Ça me fait une petite compagnie en attendant que la soirée bat à son plein avant de se terminer un jour ou l’autre. Ça ne me dérange pas d’avoir quelqu’un avec qui discuter calmement et rire de tout et de rien, malgré que je deviendrai sûrement sourd à cause des systèmes de sons ainsi que les quelques nanas hystériques. Ça, c’est partout que je vais.

Sur mon podium, je fais ma mise en place pour commencer prochainement. Me disant que finalement la princesse m’a faussé compagnie, mais bien non. Je souris moqueusement en le voyant avec un autre verre d’alcool. S’il continue sur cette allée, ce n’était pas seulement durant la soirée que je pourrais avoir sa compagnie, mais toute la nuit également car monsieur serait incapable de chauffer pour aller dormir chez lui. Puis, je le vois monter sans gêne sur mon stage. Je l’ai regardé de manière stoïque tout en le suivant du regard pour finalement s’installer sur ma chaise qui m’est attitrée en arrière. Aucune gêne celui-là ? D’où il sort pour qu’il puisse posséder cette fidèle chaise qui attend sagement mon royal derrière ? De toute façon, ce n’est pas comme si j’allais m’assoir dans cette soirée. Je suis bien debout. C’est agréable de pouvoir danser sous le rythme sans être trop blasé de la vie. Je dépose mes écouteurs sur ma table avant de me diriger vers ma nouvelle rencontre. Mentionnant quelques mots qui m’ont fait bien rire. Un défi. Son défi a été accepté. Il voudrait voir de quel bois que je me chauffe ? Aucun problème, je vais donner tout ce que j’ai. Madame pipi va fait ça pour sa princesse. « Regarde-moi bien aller, ma princesse. » fis-je en prenant une bière déjà entamée et ensuite je m’installe de nouveau devant mon jouet. Je remets mes écouteurs. Je baisse légèrement le son de la playlist qui touche à sa fin pour ensuite animer la foule. Les exciter davantage. Les rendre plus joyeux et se déchainant deux fois plus. Je veux que leur énergie s’épuise pour ainsi faire réveiller l’énergie de survie. Cette énergie que même si vous êtes claqués de votre journée, elle vous fera veiller aussi longtemps à contre cœur ou pas. Make some noise.

Un bouton et puis un autre. La musique commence tranquillement. Plusieurs regards curieux se tournaient à ma direction. Normal. Pourtant ça ne m’empêche pas. Ce que les gens aiment ce sont des mashup, des remix de chansons entre eux. Mon côté compositeur n’apprécie pas ce genre de truc préférant nettement mieux la création que d’emprunter des mélodies pour ainsi en créer une autre. Cependant, je me fis seulement ma clientèle et comme que je l’ai mentionné ci-dessus, les mashup sont ce que les danseurs aiment en particulier. Alors, cliquant sur deux chansons totalement au hasard, j’essayais de faire quelque chose de potable. Parfois, je me surprends moi-même de créer une version améliorer. Pousse ça sur le bout du doigt. Cliquant ici et là. Je commence à danser sous la mélodie que je créé. Ce n’est pas tout. Même si ce n’est que bref, il fallait que je poursuive. Que j’enchaine pour ne pas laisser de répit. Des minutes ou bien une heure s’est peut-être écoulée parmi mes touches et ma bouteille de bière dorénavant vide avec le temps. Je ne vois pas le temps passé, c’est tout ma passion que je tente de refaire ressentir. La musique est ma vie tout comme mon fils.

Ah ? Je l’avais oublié celui-là. Je descends mes écouteurs pour pouvoir m’approcher de lui un peu pour l’écouter. Touchant encore à quelques touches. Je pouffe un peu. Je ne m’inquiète pas sur ce sujet-là. De toute façon, il ne saurait pas quoi faire avec toutes les boutons qui se trouvent sous ses yeux. Puis un gars chaud se permet de tout, n’est-ce pas ? Comme monter sur un toit d’une bâtisse et de vouloir sauter dans la piscine. Une personne logique réfléchit énormément pesant les pours et les contres tout en se questionnant si la gravité ne va pas intervenir à ce saut. Saoul, on ne pose pas de question et on agit comme on le sent. Agressif ou pas. Colleux ou pas. Une plaie ou pas. On agit tout simplement. Je picole de temps en temps et parfois les lendemains de veille me surprennent davantage, me traitant de con. Désormais, je ne le fais pas car j’ai mon garçon à m’occuper. Oui, je suis devenu responsable. « T’inquiète, je pourrais te laisser le contrôle et tu feras n’importe quoi, vieux, c’est comme ça à chaque fois à moins que tu sais t’en servir et je ne suis pas au courant. » Dis-je en rigolant avant de peser sur un autre bouton. Tourant celui-ci, diminuant ça. Je continue de jouer devant lui quand je lui jette un regard pour constater qu’il a une fixation sur une nana. Oh. Je pourrais peut-être l’invitée avec nous pour qu’elle fasse une belle petite danse à ma princesse à mes côtés ? L’idée est alléchante. « Princesse, tourne celui-ci graduellement au maximum et baisse pareillement ces trois-là au minimum devant. » Non, mais il est dans mon chemin pourquoi pas l’utiliser à ma convenance. « Veux-tu aller chercher ma bière qui est à terre juste derrière, mec ? La mienne est vide et désséché comme du papier sablé ! » Mon plan pourra passer à l’action, malgré que la nana lui capte l’attention. « Fais-la monter, si tu veux danser avec elle. Et princesse on ne mute pas avec les objets, s’il te plaît ! » Je riais aux éclats avant de faire un geste à la jeune femme pour la faire venir avec nous. S’il ne danse pas au moins, je pourrais faire joujou un peu non ?