((sohyun)) ruthless 191211064108775501
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((sohyun)) ruthless
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Dim 2 Déc - 14:18
((sohyun)) ruthless Giphy
Ca devient plus facile avec le temps. T'attends toujours le moment où les choses deviennent plus simples. L'âme monotone, l'esprit ailleurs, qui vagabonde, se perd dans des songes que tu pensais avoir laissé loin, bien loin derrière toi. Poupée est troublée, poupée est perdue. Poursuivie par un passé qui te hante depuis l'autre bout d'une île que tu ne peux même pas quitter, depuis le séisme survenu sur l'île en octobre. Ca t'a frappé de plus belle. Le silence, l'ennui, la peur. Depuis que tu n'as plus d'emploi pour occuper tes journées et ton esprit tourmenté, tes nuits restent troubles, ton humeur maussade. Alors tu trouves d'autres moyens de réduire au silence tes songes bien trop envahissants. Gamine qui flâne dans les bars, boit à outrance, sourit aux inconnues qui lui donnent la nausée. Le monde est impitoyable. Les hommes sont pitoyables. Tu ne sais même plus quelle heure il est, quand tu verses à nouveau le contenu de ton verre entre tes lèvres, l'alcool chaud venant brûler ta gorge constamment assoiffée. A un moment, fugace, tu crois le voir. Une fraction de seconde, ton regard qui s'arrête, ton coeur aussi, sans trop y faire attention. Tu peux presque encore sentir la chaleur qui picotait tes doigts ce matin là, entre deux arrêts de bus. Peut-être que t'es juste folle. Non, c'est même une forte probabilité, les gens le disent bien depuis des années, et tu pourrais pas les blâmer. Un inconnu vient devant toi. Te tend un verre que t'es même plus sûre d'avoir commandé, mais que tu prends quand même, sait-on jamais. Il te sourit, et toi, t'as juste envie qu'il retire cette main de ton épaule nue. Mais plus ça fait mal, plus c'est bon. Un cauchemar comme celui là vaudra toujours mieux que l'Enfer qu'est ta raison.

@Ha Jonghyun
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Mar 4 Déc - 17:59
((sohyun)) ruthless Giphy
Ton rire cristallin éclate dans le brouhaha des conversations. Un son parmi la centaine qui résonne en ce moment même dans ce bar plus que bondé, traduisant ton hilarité générale. T’es heureux d’achever cette semaine éprouvante en compagnie de tes proches, à échanger autour d’un bon verre et faire des plans pour les semaines à venir comme si de rien n’était. Comme si ta vie entière n’avait pas basculé du jour au lendemain, t’entraînant dans les limbes d’un purgatoire dont tu ne parviens pas à t’extirper. Ton cœur se crispe à cette sombre pensée et tes yeux balayent la salle d’un regard amer. Ce soir tu rentreras seul, une nouvelle fois. Une condition à laquelle tu ne parviens pas à t’habituer, en contradiction avec tes besoins les plus primaires. Un vieux réflexe te fait repérer un groupe d’étudiantes, charmantes créatures que tu serais allé aborder à une époque désormais révolue. Tu te détournes rapidement, à contrecoeur, pour reporter ton attention sur ton cercle intime. C’est alors que tu la vois. Elle. T’as le cœur qui s’emballe en un battement de cil. Tout ton corps s’éveille brutalement de la douce léthargie dans laquelle l’alcool l’avait plongé. Tu hésites une fraction de seconde sur son identité, mais son visage n’a que trop hanté tes pensées pour que tu aies un quelconque doute. C’est bien elle, tu en es certain. Un mélange confus de soulagement et d’angoisse te prend les tripes et tu te lèves automatiquement de ta chaise, ignorant les regards interrogateurs qui se posent sur toi. Comme plongé dans un univers parallèle, tu n’entends pas non plus les questions qui jaillissent de la bouche de tes amis, te contentant d’avancer en direction de la jeune femme. Entièrement concentré sur sa frêle silhouette, ta course ne s’interrompt que lorsqu’elle se fait rejoindre par quelqu’un. Stoppé net dans ton élan, tu restes planté au beau milieu de la salle pour les observer. Malgré le sourire avenant de l’homme et la main qu’il pose sur son épaule dénudée, il ne te faut pas longtemps pour comprendre que quelque chose cloche. Elle semble bien trop distante pour qu’il soit son petit ami, ou même une simple connaissance. T’as même l’impression qu’elle est mal à l’aise, pourtant elle ne fait rien pour repousser l’inconnu. Des traits impassibles, une lueur éteinte dans ses yeux, c’est tout ce qu’elle lui offre. Alors tu ne sais pourquoi tu agis ainsi, mais tu le fais. Les rejoignant en quelques enjambées rapides, tu te postes entre les deux sans accorder un regard au nouveau venu. « Est-ce que ça va ? » Pas de bonjour ou de formule de politesse. Seule compte la réponse à cette question. Ça, et ce tu-ne-sais-quoi que tu aperçois dans ses prunelles chocolat.  
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Mer 5 Déc - 11:00
((sohyun)) ruthless Giphy
T'es fatiguée. A vraie dire, c'est même un euphémisme que d'employer un terme si peu représentatif de ton état constant. Physique, moral, c'est un tout devenu indissociable de ta personne. Ce type, tu sais déjà ce qu'il veut. Tu sais déjà ce qu'ils veulent tous. Offrir un verre, quelques paroles maitrisées, calculées, si fausses qu'elles en étaient écœurantes. Et toi tu te contenterai de sourire, de le suivre, de le laisser disposer de toi sans parvenir à dissocier le plaisir de la douleur. Ses mots ne te parviennent qu'à moitié ce soir. Tes ongles tapent contre le verre entre tes doigts, tes iris oscillent, du liquide alcoolisé jusqu'à la silhouette qui te fait face. Il veut s'en aller. Trouver un endroit plus discret. Ca sera où cette fois ? Chez lui ? Dans sa voiture ? Dans une chambre d'hôtel pour mieux t'évaporer dès qu'il sera tombé de sommeil ? T'ouvres la bouche pour répondre, mais rien ne vient, rien ne sort. Tes yeux se contentent simplement de changer de direction pour se poser sur lui. L'espace d'un instant, tu crois à un mirage, une illusion. A ton esprit qui te joue des tours et se moque de ta personne. Son regard accroché au tien tandis qu'il prononce quelques mots, comme s'il savait lire dans ton âme sans faire le moindre effort. La dernière fois déjà, il t'avait retourné. Des heures durant, t'avais gardé en mémoire son expression indéchiffrable, au milieu de ce bus dans lequel il t'avait rattrapée. Puis c'est comme s'il te tirait brutalement de ta léthargie. Tu clignes des yeux, incapable de le quitter de ton champ de vision une seconde, et tu finis par hocher la tête de haut en bas. Oubliant entièrement l'inconnu qui râle dans son dos, visiblement mécontent d'avoir perdu ton attention. Une attention qu'il n'a jamais eue. « Désolé, mais je suis avec lui en fait. » Tu prononces ces mots sans quitter son visage du regard, sans que tes yeux ne lâchent les siens, sombres, indéchiffrables, avant que ton regard ne se tourne enfin vers celui qui aurait pu devenir ton bourreau pour une nuit. Et tu reprends, tout à fait calmement « Désolée de ne pas t'avoir prévenu. » Mais le ton monocorde que t'empruntes ne laisse pas vraiment de place à une véritable excuse. Dans ta tête, il n'existe déjà plus. Quelques insultes bien placées à ton encontre, un regard noir dirigé vers ton nouvel interlocuteur, et voilà qu'il s'éloignait de vous deux, laissant le silence s'installer au milieu du brouhaha incessant du bar. « Désolé, c'était le seul moyen de le faire partir. » Prétendre lui appartenir. Prétendre une seconde que tu pourrais être à qui que ce soit. Et y a tes yeux qui cherchent une explication quelconque dans les siens, qui cherchent à mettre des mots sur ce qui s'est passé la dernière fois. Puis finalement, ta voix se fait à nouveau entendre, quand tu demandes. « Le bus, la dernière fois... c'était toi. » Tu sais déjà la réponse. Tu sais que lui aussi. Y a cet échange silencieux qui se déroule entre vous deux depuis qu'il s'est imposé devant toi.
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Lun 10 Déc - 17:28
((sohyun)) ruthless Giphy
T’es incapable de détacher ton regard de son visage. Ce visage que tu as maintes et maintes fois observé par le passé sans jamais l’approcher, retenu par une timidité étrange que tu ne t’expliquais pas. Vous en avez eu des opportunités pourtant de briser la glace mais tu n’en as jamais rien fait. Trop différents. Cela crève les yeux, vous n’avez rien en commun. Tu n’aurais pas supporté qu’elle t’envoie sur les roses. Et après toutes ces années à s’éviter plus ou moins consciemment, tu viens de faire voler en éclats cette distance soigneusement entretenue entre vous. Ton instinct te pousse à intervenir, à t’incruster dans cette scène où tu n’étais pas censé avoir de rôle. L’espace d’un instant, t’as l’impression que tes craintes se concrétisent. Elle te fixe sans ciller, silencieuse. Le temps semble suspendu alors que tu guettes une quelconque réaction de sa part. Et puis elle finit par hocher la tête et éconduire son prétendant. Un mélange d’émotions se bousculent dans ta tête, entre l’immense soulagement que tu ressens, cette assurance désabusée qui te surprend et la joie timide qu’elle ne t’ait pas repoussé. Le tout est cependant immédiatement remplacé par une colère froide lorsque tu entends les insultes affluer dans la bouche de l’étranger qui s’éloigne. T’es tenté de l’arrêter pour lui apprendre le respect mais t’as juste envie qu’il parte le plus vite possible alors tu laisses couler. Il ne mérite pas ton attention, seule la douce créature devant toi devrait avoir le droit d’accaparer tes pensées. Elle te présente ses excuses pour t’avoir utilisé afin de le faire fuir, ce que tu trouves ridicule puisque c’est précisément ce que tu voulais qu’elle fasse. Tu demeures silencieux toutefois, hypnotisé par l’intensité de son regard. C’est comme si elle pouvait lire en toi comme dans un livre ouvert. Et si la sensation aurait pu être désagréable, il n’en est rien. Tu as envie qu’elle déchiffre ton âme, envie qu’elle comprenne ce que tu n’es pas encore capable d’exprimer avec les mots. C’est elle qui rompt le silence pour vous ramener à ce souvenir, ce moment où vos deux mondes sont entrés en collision pour la première fois. « Est-ce que tu as… senti la même chose ? Est-ce que je t’ai fait mal ? » Tu t’en rappelles dans les moindres détails, scène que tu as rejouée en boucle dans ta tête des milliers de fois à la recherche d’une explication, à te demander si tu n’étais pas devenu fou. Sa peau qui heurte la tienne, cette morsure qui aurait dû venir comme toutes les autres fois mais qui n’a cette fois-là envoyé qu’un émissaire faiblard. Brûlure atténuée, mais brûlure quand même, tu n’avais pu lui cacher ta douleur. Son regard ne t’avait laissé aucun doute, elle avait compris qu’il y avait quelque chose d’anormal chez toi. Mais elle s’était éclipsée avant que tu ne puisses lui dire quoi que ce soit. À présent que vos chemins se recroisent enfin, tu ne comptes pas la laisser s’échapper. Pas avant que tu ne lui poses la question qui t’obsède depuis des semaines. « Est-ce que je peux… te toucher ? » La voix suppliante, tu avances doucement la paume de ta main en sa direction. Ta plus grande vulnérabilité offerte à cette inconnue qui n’en est pas une.  
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Mar 11 Déc - 13:42
((sohyun)) ruthless Giphy
La scène est encore si vive dans ton esprit, que chaque fois que tu le regardes t'as l'impression de retourner dans ce bus, à ce moment où vos paumes se sont touchées, à cette brûlure qui t'a effleurée, toi, mais aussi lui, vous prenant de court tous les deux. Tu te souviens de la confusion dans vos regards échangés, jusqu'à ce que tu prennes la direction de la sortie, sans trop savoir si t'étais coupable ou victime. T'as pensé à t'excuser, un moment. Mais t'en as jamais eu l'occasion, le seisme venant balayer ta carrière professionnelle et au passage, ce trajet de bus que vous partagiez tous les deux un peu trop souvent. Tu l'as toujours remarqué, sans pour autant faire attention. Au fond de la classe. Dans la cour du lycée. Au fond du bus. Comme un élément du décor devenu habituel, étrangement commun. Est-ce que c'était pour ça que contrairement aux autres, son regard ne te semblait pas si néfaste. Et t'es là, à fixer cet homme qui a toujours été autour de toi sans jamais faire partie de ta vie, à l'observer comme si t'allais pouvoir lire une quelconque réponse à tes questions dans ses iris. Puis finalement, tu lances le sujet. Tu sais qu'il y pense aussi. Tu le sens aisément au regard qu'il fait peser sur toi, et alors que tu t'apprêtes à t'excuser sans trop savoir exactement ce qui s'est passé, c'est lui qui prend la parole, te prenant de court encore une fois. Et cette fois dans tes yeux bruns, c'est la surprise qui s'affiche et se mêle à toujours plus de confusion. Malgré toi, tu ris nerveusement. C'est la première fois qu'un homme s'inquiète d'avoir pu te faire mal. Et malgré toi, tu flanches à ses mots, le myocarde qui bat un peu trop fort, l'espace de quelques secondes. Ta langue passe entre tes lèvres tandis que tu baisses les yeux, soupire, secoue la tête. « C... Ca va. » Tu bafouilles. Pourquoi exactement est-ce que tu laisses cet homme t'atteindre par la simple force de ses mots ? D'habitudes tu prends ou tu repousses. Là, tu sais pas te situer, t'es juste plantée là, sans trop savoir ni quoi dire, ni quoi faire. « C'était superficiel. » ajoutes-tu finalement, comme si tu ressentais le besoin particulier de rassurer l'homme en face de toi. Y a quelque chose de brisé chez lui. T'arrives à le voir derrière cette enveloppe d'assurance, t'arrives à le lire parce que cette félure, tu vis avec depuis des années. C'est à la fois familier et totalement différent, et malgré toi, ça t'intrigue. Peut-être que c'est pour ça que pour une fois, tu prends pas la fuite. Et cette paume qu'il tend dans ta direction, cette permission qu'il te demande, c'est un nouveau coup de pied dans tes fondations, dans cette barrière que t'ériges autour de toi depuis l'adolescence. L'homme prend, il ne demande pas. D'ordinaire, tu sens les paumes et la courbe des doigts sur ta peau, sur tes hanches, comme si tu appartenais au monde entier sans avoir le droit de parole sur le sujet. Y a rien de commun chez cet homme, rien d'habituel dans son comportement, dans ce que vous avez vécu, dans ce que vous vivez chaque fois que vous vous regardez. Déroutée, tu gardes les yeux rivés sur cette paume ouverte dans ta direction, avant de lever les yeux vers lui, sourcils froncés. La crainte qui, malgré toi, brille dans tes yeux bruns. Quelques secondes s'écoulent, avant que tu ne dises finalement « Pas ici. » comme un verdict sans appel. Puis sans un mot, tu le dépasse. Tu t'enfonces dans la foule, mais malgré tout, tu te retournes pour le voir, tu t'arrêtes, t'enroules tes doigts fins autour de sa manche, avec une précaution manifeste, pour l'entraîner vers la sortie du bar. vers le froid mordant de l'hiver, et le silence d'une rue à l'écart des autres, où tu lui fais finalement face, petite silhouette qui relâche enfin du bout des doigts le bras de l'homme pour le libérer. tu gardes tes mains serrées contre toi. Et tu sais ni comment, ni pourquoi, mais les mots quittent tes lippes de manière incontrôlée. « Je veux pas te faire de mal. » Tu te souviens de la douleur sur ses traits dans ce bus. Tu te souviens de sa surprise, sans pouvoir la comprendre. Et tu sais que sa demande n'a rien d'anodin. Rien qui soit sans danger.

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Sam 15 Déc - 15:21
((sohyun)) ruthless Giphy
Tant de questions qui te tourmentent depuis des semaines, depuis que vos mains sont entrées en contact dans ce bus qui était votre quotidien commun. Tu n'as pas été puni pour cette faute comme tu aurais dû l'être. Pour la première fois depuis que cette malédiction t'est tombée dessus, tu as trouvé la douleur supportable. Intense mais supportable. T'as un instant cru que c'était parce que ton corps commençait à s'habituer, mais un test rapide t'a vite démontré le contraire. C'était elle la clé. Elle et personne d'autre. T'as le besoin vital de trouver une explication à qui s'est passé ce jour-là alors tu l'interroges dans l'espoir d'avoir quelques éléments de réponse pour enfin comprendre ce qu'il t'arrive. Et ce même si t'es terrorisé de connaître la vérité. Et si tu étais un monstre encore pire que ce que tu pensais être devenu ? Et si ta souffrance n'avait été diminuée que parce qu'elle lui avait été transmise à elle ? Elle qui n'avait rien demandé. Elle qui était simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Elle qui t'a sûrement fui comme la peste depuis et que tu obliges maintenant à te faire face. Les questions s'échappent de tes lèvres sans que tu ne puisses les retenir. Suspendu aux siennes, tu en oublies de respirer. Son rire te frappe en plein coeur. Un rire dénué de joie. Elle baisse la tête alors que c'est toi qui devrais courber l'échine. Lui présenter tes excuses pour la douleur qu'elle te confirme avoir ressenti, confirmant ainsi tes pires craintes. « Je suis désolé. » Rien de ce que tu pourrais ajouter ne traduirait la honte que tu ressens en cet instant. Ni celle encore plus grande qui te submerge lorsque tu lui poses la brûlante question. Innocente que tu as déjà malmenée et à qui tu demandes sciemment de réitérer l'expérience. Tu te dégoûtes toi-même, de ton égoïsme sans limite qui ose lui proposer de souffrir à nouveau. Tu l'entends déjà refuser et partir en courant sans un regard en arrière. C'est ce qu'elle aurait dû faire. Te laisser seul avec tes démons, seul dans les flammes de ton enfer personnel. Et pourtant. Le choc te fige instantanément mais il est bien vite remplacé par l'écoeurement. Chaque atome de ton être exsude le désespoir. Suffisamment pour qu'elle ait pitié de toi et accède à ta requête. Tu ne te rappelles pas avoir déjà ressenti pareille aversion envers toi-même. En dépit de ce sentiment tu la suis sans un mot, à travers la foule de corps que tu ne distingues même pas, simplement guidé par ses pas. Tu frôles l'arrêt cardiaque quand elle se retourne pour attraper ta manche, persistant dans son intention malgré le réflexe de recul qui te vient naturellement. C'est avec une délicatesse extrême qu'elle t'entraîne hors du bar et la douceur de ses gestes te serre la poitrine. Tu pourrais aller au bout du monde avec cette main autour de ton poignet. Une fois isolés, elle finit par te lâcher pour mieux te faire face et replonger ses prunelles dans les tiennes. Rien ne peut plus te choquer que les mots qu'elle prononce alors. « Pardon ? C'est moi qui te brûle, moi qui te demande de recommencer et c'est toi qui a peur de me faire mal ? » Cela dépasse les limites de ton entendement. « C'est moi qui fais ça. » Toi la bête de foire. C'est la première fois que tu le confesses à un étranger. La plupart de tes proches ne sont même pas au courant. Il t'est difficile d'avouer ta nouvelle nature mais cette fois-ci tu n'as pas le choix. Elle doit savoir. Savoir dans quoi elle s'engage, savoir que ton âme est corrompue par une souillure dont tu ne parviens pas à te débarrasser, dont tu ne te débarrasseras peut-être jamais. « Je ne veux pas te faire de mal. Je veux juste essayer de comprendre... » Comprendre pourquoi c'était différent. Pourquoi elle et pas une autre. « Tu peux encore partir. » Et tu ne la retiendrais pas. Personne ne veut rester avec quelqu'un comme toi.
 
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Sam 15 Déc - 15:59
((sohyun)) ruthless Giphy
Tu sais pas trop ce que tu fais, pas trop où tu vas, mais t'as tes doigts qui refusent de lâcher le tissu qui englobe son bras, tandis que tu traverses la foule en quête de l'extérieur, à l'écart des autres. Il est désolé, mais tu ne sais même pas pourquoi. Est-ce qu'il est responsable de ce qui s'est passé ce jour là ? Est-ce que t'as ton rôle à jouer, pour qu'il vienne te chercher toi, spécifiquement ? A moins que ça ne soit que le hasard qui vous aie à nouveau mis sur la route de l'autre. Mais t'as du mal à y croire. T'as du mal à y croire, et en même temps, cette notion de destin te fait doucement rire. Si tout était écrit à l'avance, de toute évidence ta vie devait servir de brouillon dramatique. Mais t'avances malgré tout avec lui, jusqu'à atteindre cette rue à l'écart des autres, ce silence au coeur duquel il n'y a que vous deux. Puis de but en blanc, tu annonces, tu t'exposes : tu ne veux pas lui faire de mal. T'as l'habitude d'être blessée par les autres, pas de le faire en retour. Et pourtant, tu ne vois rien d'autre que de la pure surprise dans les yeux de l'homme en face de toi. Désabusé, il retrouve ses mots, te les balance en pleine figure. C'est moi qui te brûle. Sourcils froncés, tu le fixe sans saisir pleinement le sens de ses mots. Peut-être que ta raison ne veut pas comprendre sur le moment. T'as toujours été habituée à être l'anomalie du décor. Mais bizarrement, ce soir, t'as l'impression de plus être la seule qui détonne. « Toi qui fait ça ? » Tu reprends ses mots sans trop chercher d'explication, comme si tu pourrais lire une réponse quelconque dans ses traits que tu dévisages sans trop de gêne. Il veut comprendre. Et toi aussi. Plus les secondes s'écoulent avec cet inconnu qui n'en est pas vraiment un, plus t'as ce poids que t'as besoin d'enlever. Tu peux encore partir. Mais est-ce que la question se pose seulement ? Silencieuse, tu soutiens son regard, mais pas une once de ton corps ne semble avoir de mouvement de recul. Puis t'agis spontanément. Le besoin de comprendre. Pour lui. Pour toi. Tes doigts froids s'enroulent autour de son poignet, cette fois mis à nu. Et rien. Rien d'autre que la chaleur qui émane de son épiderme contre le tien.

Le contact dure une seconde à peine. Rien qu'une petite seconde, avant que tu ne l'entende lui. Que tu entende sa douleur comme si elle était tienne, sans que tu ne ressentes rien. Et ce n'est rien, absolument rien comparé à ses traits crispés dans le bus. Tout dans sa posture, dans son expression, soulève un calvaire bien plus pénible encore. Tes yeux s'agrandissent, ton myocarde s'affole, tambourinant douloureusement contre ta cage thoracique. Quand tu baisses les yeux sur sa main, c'est pour mieux voir sur sa peau la trace de tes doigts. Comme une brûlure. « Pardon... Pardon... » Et t'agis sans réfléchir encore, quand cette fois tu reprends son poignet pour le serrer entre tes mains contre ton coeur. Tu respires fort. T'es terrifiée, en fait. Terrifiée à l'idée de ne pas réussir pour une fois que tu as besoin de cette capacité qui est tienne. Pourtant, tu sais à ton regard verrouillé dans le sien que la douleur n'est pas là. Qu'elle s'évapore sous tes doigts froids qui serrent sa peau. Puis le contact cesse, brutal. Tu relâches sa main comme si elle était faite de glace. Le compte à rebours commence, tu le sais déjà. Un, deux... Tes paupières tremblent, quand tu recules d'un pas. Ton regard quitte le sien. « Je suis désolée... Je... » Une dernière fois, tes yeux se posent sur sa peau dénuée de trace, avant que tes pas ne t'emportent automatiquement dans la ruelle, accélérant peu à peu. Petite silhouette perchée sur ses talons qui s'éloigne, qui s'écarte, qui compte mentalement. Cinq... six... Tu parviens à l'autre extrémité de la rue, tu bifurques, ton dos s'écrase contre le premier mur que tu trouves. Huit, neuf, dix. Dix secondes. Cette fois, il n'aura fallu que dix secondes. Ta main libre s'accroche à ton poignet et tu fermes les yeux en serrant les dents. Pourtant, tu ne parviens pas à contenir un gémissement de douleur, tandis que la marque de tes propres doigts apparaît contre ta peau blanche. C'est moi qui fais ça. Maintenant, tu comprends ce qu'il endure. Tu comprends son désespoir, tandis que sa douleur est devenue tienne pour ce soir.
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Lun 24 Déc - 10:44
((sohyun)) ruthless Giphy
Parfois tu te demandes si tout cela est réel, si tout cette histoire n'est pas que le fruit de ton imagination. Cauchemar dont tu ne parviens pas à t'extirper ou simple délire de ton cerveau endommagé, deux possibilités qui te font douter encore et encore. Les rougeurs qui ne manquent pas de s'étaler sur ta peau dorée ne sont que de faibles témoins, preuves bancales qui ne parviennent pas totalement à te convaincre. Quand bien même tu finis par accepter ce qui se déroule sous tes yeux, tu peines à assumer celui que tu es devenu, ce monstre incapable de supporter le moindre contact physique, vivant dans la peur permanente d'un faux mouvement ou d'une collision accidentelle. Comme avec elle. Elle que tu connais depuis toujours alors que tu ne sais rien à son propos. Elle qui a si souvent croisé ton chemin sans que tu ne l'interpelles une seule fois. Elle qui t'observe de ses iris chocolat pendant que tu lui avoues ton secret le plus intime. L'incompréhension se dessine sur ses traits sans que tu ne puisses la blâmer. Comment le pourrais-tu alors que  tu ne comprends pas toi-même ce qui t'arrive. N'ayant guère d'explications à lui fournir, tu acquiesces simplement de la tête pour confirmer l'horreur: c'est bien toi l'unique responsable de cette situation. Tu tentes alors de justifier l'injustifiable. Vouloir comprendre ne légitime pas ta requête, rien ne peut excuser la souffrance que tu lui causeras. La honte accompagne chacun de tes mots, honte de la personne que tu es, honte du sacrifice que tu lui demandes. Alors tu lui offres une porte de sortie par laquelle une partie de toi espère qu'elle s'échappera. L'autre partie, celle bien moins glorieuse et malheureusement bien plus grande, se satisfait de la voir décliner. Le seul geste qu'elle amorce se dirige vers ton poignet, autour duquel elle enroule ses doigts fins. Cette fois-ci, il n'y a pas de tissu pour vous protéger.

Ton coeur s'affole en même temps que ton épiderme réagit. La réaction est instantanée, douloureusement familière. Le brasier gronde intensément sous ta peau, flammes qui dévorent ta chair avec une avidité sans pareille. Leur puissance est celle que tu as toujours connue, loin des étincelles qui t'avaient consumé la première fois dans le bus. Et tandis qu'elle demeure stoïque, ton corps tout entier lui réagit à la cruelle brûlure. Les muscles se tendent, les traits se déforment et un gémissement à demi étouffé se faufile hors de ta gorge. Elle te lâche aussitôt, entre panique et effroi, puis pose son regard sur la marque qu'elle vient de laisser. Des excuses bredouillées pour un fait dont elle n'est nullement responsable, avant que ses mains ne se referment à nouveau sur ton poignet et ne le guident jusqu'à sa poitrine. Tes réflexes anticipent déjà la douleur à venir et tu la sens effectivement poindre le bout de son nez... pour repartir aussi vite qu'elle n'est arrivée. Tes yeux dans les siens, tu y lis la peur tandis que les tiens ne reflètent que le choc et l'incompréhension. Tu ne ressens plus que la douce tiédeur de sa peau contre la tienne, cette sensation divine qui t'est interdite depuis des mois. Tu en as longtemps rêvé de ce moment, tu l'as vu dans tes souvenirs et tu l'as souhaité plus que tout au monde. Pourtant tu ne parviens pas à le savourer complètement. Parce que c'est désormais elle qui perd complètement pied. Elle rompt tout contact et te murmure de nouvelles excuses avant de s'enfuir. Stupéfié par ce qui vient de se dérouler, tu amorces le premier pas pour la suivre quand tu remarques l'état de ton poignet. Immaculé, comme si elle ne t'avait jamais touché. Guéri. Tu le contemples quelques secondes, ébahi par ce prodige insensé. Très vite cependant, tu reprends tes esprits et tes pensées se tournent à nouveau entièrement vers elle. Tes jambes s'activent automatiquement et ta course te mène rapidement jusqu'à sa silhouette adossée contre un mur. Il ne te faut qu'un coup d'oeil pour comprendre. La marque de ses propres doigts sur sa peau, un visage peint d'une souffrance que tu ne connais que trop bien. Tu lui as transmis ton mal. Et si tu ne sais pas comment ni pourquoi, tu sais toutefois que le tableau que tu as sous les yeux t'est inacceptable. Personne ne devrait avoir à vivre ce que tu vis. Personne, et surtout pas elle.  « Je suis désolé. » Tu ne lui fais pas l'affront de lui demander comment elle va. Même tes excuses te semblent ridicules. Tu t'approches avec lenteur, tout en gardant une distance prudente entre vous. « Je ne sais pas pourquoi ça se transmet à toi. D'habitude je suis le seul à le sentir, les autres ne sont pas affectés. Mais toi... l'autre fois et là à l'instant... Je n'ai plus rien senti et... » T'es incapable de finir ta phrase. Parce qu'il n'y a aucune explication rationnelle à ça, tout ceci n'a aucun sens. « Je suis désolé. » Tu répètes ces mots inutiles, la tête baissée. Tu te consoles intérieurement en te promettant que cela n'arrivera plus jamais.
 
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Mar 25 Déc - 1:11
((sohyun)) ruthless Giphy
Prostrée, tu attends. Tu attends que la douleur passe, qu'elle s'efface, s'atténue au moins un peu. Tu t'étais préparée mentalement après avoir vu sa réaction à lui. Après avoir vu la douleur s'emparer peu à peu de son être, déformant ses traits devant ton expression effarée, effrayée. Mais t'avais eu besoin de l'effacer, cette douleur. Elle est là ta tragédie : t'as beau être ruinée, l'âme piétinée, le corps meurtri, tu continues encore et encore de ne pas supporter la souffrance des autres. Préférant la faire tienne. La plupart du temps, tu tentes de fermer les yeux. Mais pas lui. Pas lui alors que t'as cru déceler dans ses yeux noirs ce même désespoir qui est si souvent le tien. Vos raisons sont différentes, tu le sais maintenant. Et à vraie dire, tu t'inquiètes d'avantage encore pour lui maintenant que tu sais quel fardeau pèse sur ses épaules. Doucement, tes doigts relâchent ton poignet endolori, tes yeux fixés sur la marque, comme au fer, sur ta peau pâle. Et tu n'as pas le temps de t'effacer dans les rues de Jeju que sa silhouette pointe à nouveau, te fait front, constate l'ampleur des dégâts. Il s'excuse. Tu secoues la tête, mais pas un mot n'ose quitter ta gorge encore serrée. Qu'importe, il continue. Visiblement plongé dans l'incompréhension, sans savoir pourquoi toi, tu peux partager ses stigmates. Ses excuses renouvelées ne te parviennent pas. Au lieu de quoi, c'est un murmure qui franchit la barrière de tes lèvres tandis que du bout de l'index, tu frôles la marque encore douloureuse à la frontière de ta main. « Alors c'est ça que tu endures à chaque fois... » Pour ça qu'il semblait si désespéré à l'idée de te toucher. La dernière fois, peut-être n'avais-tu pas pleinement utilisé ton don, d'où le fait que vous ayez ressenti une douleur moindre. Quand tu relèves tes iris bruns vers lui, mais ses yeux sont masqués derrière son visage. Tu fais un pas dans sa direction, et tu sens qu'automatiquement, il se tend. « Moi je sais pourquoi. » Tu penches la tête sur le côté. Tente d'attraper son regard pour le faire tien encore une fois, rien que quelques secondes. T'essaies de percer le mystère qui fait de vous deux êtres aussi étranges. « Je pensais être la seule à être... différente. » Bizarre. Anormale. Un monstre de foire. « Ne t'excuse pas. Tu m'as pas infligé ça. Pas volontairement du moins. Je... l'ai fait. » A ton tour tu baisses les yeux sur tes deux paumes ouvertes et tournées vers le ciel, comme si tu pouvais lire dans les lignes de tes mains les mystères de ce don qui t'échappe depuis des années maintenant. « C'est ce que je fais. Je prends la douleur des autres. » Et tu la prends pour toi. Et tu insistes quand tu relèves les yeux vers lui, désignant ton poignet en disant à nouveau : « J'ai pris la décision de te toucher en connaissant les risques. La décision de te guérir. Prends plus ça comme des excuses de ma part. » De toutes manières, tu guéris vite. La brûlure est déjà moins douloureuse.
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Anonymous
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Sam 2 Fév - 14:39
((sohyun)) ruthless Giphy
Avec tout ce qui se passe autour de toi en ce moment, toutes ces manifestations "surnaturelles" qui semblent s'accumuler depuis quelques mois, tu ne devrais pas être autant surpris de découvrir un nouveau phénomène étrange. Pourtant celui-ci est sans nul doute celui qui te choque le plus. Non seulement tu es capable d'amoindrir ta douleur à son contact, mais tu peux également la lui transférer dans son entièreté. C'est peut-être un nouvel effet de la malédiction que tu es en train de développer ou bien peut-être que cette capacité a toujours été présente depuis le début mais faute d'avoir eu suffisamment d'occasions d'en faire usage, tu n'avais pas pu t'en rendre compte jusqu'à présent. Des hypothèses qui se succèdent dans ta tête pour tenter d'expliquer l'inexplicable alors que tu demeures impuissant face à cette souffrance dont tu ne peux que constater les conséquences. Le sentiment d'être un monstre est plus fort que jamais et tes propres excuses te donnent envie de vomir. Est-ce là la vie à laquelle tu es condamné ? Souffrir ou faire souffrir les autres ? Le dégoût te broie tout entier et seul le son de sa voix te tire des ténèbres dans lesquelles tu te frôles l'asphyxie. Oui c'est ce que tu ressens à chaque fois, et quelque part au fond de toi tu parviens à trouver une espèce de réconfort malsain dans le fait que quelqu'un comprenne enfin le calvaire que tu traverses. Tu t'en veux de penser ainsi mais cela te rassure d'avoir une preuve que tout ceci ne se passe pas uniquement dans ta tête. A moins que vous ne soyez tous les deux fous à lier, une possibilité que tu n'exclues pas totalement.

Tu perçois qu'elle s'avance dans ta direction et ton corps se tend par réflexe, amorçant un mouvement de recul quasi imperceptible. Tes yeux demeurent fixés sur le sol jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole. C'est elle qui détient la réponse à toutes tes questions. Elle qui est capable de partager ta brûlure et même de te la voler. Elle qui peut te guérir... avec un prix à payer bien trop élevé. Tu la regardes poursuivre sa confession sans oser l'interrompre avec les milliers d'interrogations qui te viennent à l'esprit. Elle peut ainsi soulager n'importe qui du mal qui le ronge, pas seulement toi. Tu n'es pas le premier qu'elle guérit, bien que tu sois assurément le seul à avoir été guéri d'une brûlure pareille. « Alors toi aussi tu es maudite... » Une constatation murmurée du bout des lèvres, tristesse d'un malheur partagé par deux êtres qui n'avaient rien demandé. Un détail te fait cependant tilter. « Tu dis que t'as pris la décision de me guérir. C'est quelque chose que tu contrôles ? Que tu choisis ? Comment tu fais ? » Tu essayes de ne pas l'envisager mais ton cerveau galope déjà à toute vitesse dans cette direction: si elle est en mesure de maîtriser son infortune, peut-être y a-t-il un espoir pour que tu parviennes à faire de même. Peut-être qu'un jour tu arriveras à te regarder dans un miroir. Peut-être qu'un jour tu pourras de nouveau aimer la vie.

(pardon bb jtm)
 
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