listen to the beat on the beach with a water gun

sur le sable fin de yongmeori sont installés scènes et bars à cocktails éphémères. combinaison parfaite entre fête de la musique et 14 juillet, le rythme et les feux d'artifice comptent bien ponctuer l'été. mais, ce n'est pas tout ! la chaleur étant au rendez-vous, que diriez-vous d'un peu de rafraîchissement ? oubliez les traditionnels pogos connus dans tout bon festival qui se respecte et faîtes plutôt place à une belle bataille d'eau ! buvez un verre paisiblement, puis, suivez le tempo armé de pistolets et bombes à eau !

règles : il n'y a pas trop de prise de tête pour les mini-évents de l'été. le but, c'est de vous voir vous amuser ce que l'on peut, à la limite, vous demander c'est de tager vos partenaires histoire que chacun s'y retrouvent dans les sujets communs et de favoriser les réponses courtes pour plus de dynamisme

ft. @sanchez ryu & @kim haru

les deux acolytes avaient chillé sur la plage en se laissant bercer par la musique propagée par les enceintes et les petites scènes toute la journée. le soleil, la mer, le sable, des cocktails et de la bonne musique... good vibes pour les deux hispaniques qui se sentaient clairement dans leur élément. si leur vie était commentée à la manière d'un documentaire animalier, on pourrait entendre la voix off s'exclamer : voici un mexicain et une colombienne paisiblement dans leur habitat naturel. enfin... la tranquillité risque clairement de ne pas durer. en effet, s'ils sont venus aujourd'hui, c'est parce qu'ils ont entendu dire que des batailles d'eau étaient organisées. esprit de compétition et simple envie de jouer les beautés mouillées en mode pub ushuaïa watch how splendid my wavy hair are when they're wet... ils ne pouvaient que se mettre au défi d'y participer au moins une fois au cours de l'été.

listo para perder la batalla contra mi ? karmen taquine son ami. dans le fond, il n'y a ni perdant ni gagnant, dans une bataille d'eau. puisque tout le monde termine trempé jusqu'aux os.

alors qu'un petit groupuscule de participants se forme, la brunette repère un visage familier. elle plisse les yeux, comme pour l'analyser et s'assurer de son identité. oui. c'est bien lui. un sourire se dessine sur son visage alors qu'elle l'appelle à l'aide d'un grand signe de main. mouvement fluide et féminin, toujours de ses manières divas. haru ? toi aussi tu participes ? on notera l'effort sur le coréen, sans faute pour cette fois. (bon ok on peut dire que 4 mots à placer dans l'ordre c'est pas sorcier mais avec elle on ne sait jamais...)

ft. @sanchez ryu & @Suarez Karmen

Les bienfaisances du destin. Ha Ru passait juste par là. Une simple promenade au bord de plage. Un petit moment de détente à profiter de l'air marin, le vent dans les cheveux, la couleur de sa peau flirtant agréablement avec les rayons du soleil. Ce qui s'annonçait être une après-midi banale venait très vite d'être balayée alors que le jeune homme nouait déjà sa chemise autour de ses hanches, ne restant qu'en débardeur et déjà prêt à prendre les armes. Si Ha Ru avait grandi sagement sans débordements, il n'en restait pas moins un grand joueur. Un grand joueur désireux de la victoire.

La masse humaine ne tarda à prendre de l'ampleur à l'annonce de l’événement, mais cela n'effraya pas trop Kim, tout de même resté sur le côté. Non. Les gens passeront la majeur partie du temps à s'enfuir pour éviter de se faire mouiller. Il détourna la tête à son opposé alors que son prénom résonnait dans une phrase à sonorité agréablement imparfaite. Karmen. Une chouette jeune femme qui, malgré le fait de savoir que Ha Ru maîtrisait les langues étrangères de par son ancien métier, continuait à s'exercer dans un coréen qui lui restait encore partiellement étranger. Il trouvait ses efforts adorables, ce pourquoi il lui répondit de le même manière alors qu'il les rejoignait, elle et son ami.

- Salut Karmen! T'as ramené un pote pour garder tes arrières? Fit-il, railleur.

Son regard se posa d'ailleurs naturellement sur cette nouvelle tête.

- Enchanté, Kim Ha Ru, mais tu peux m'appeler Ha Ru.

Un léger penchement de la tête plus tard, l'ancien directeur reporta son regard sur la jeune femme, un sourire narquois dessinant ses lèvres.

- Tu me vois navré trésor, mais ton ami va faire ma connaissance sur une touche de défaite cuisante.

ft. @suarez karmen & @kim haru
*soundtrack on*

Été + chaleur + bataille d'eau = meufs bonnes trempées et joueuses. Voilà l'équation qu'avait rapidement faite Ryu en entendant parler de cette petite fiesta des familles sur la plage. Bon, il devait avouer que c'était aussi l'occasion parfaite d'afficher son corps d'Apollon et toutes les magnifiques œuvres d'art qui embellissaient déjà l'être parfait qu'il pensait être. Et franchement, qui d'autre que Karmen pouvait l'accompagner dans ce genre d'évent. C'était plus confiant et équipé que jamais qu'ils c'était muni d'un véritable arsenal digne de Rambo. Ce soir encore ils allaient montrer la supériorité des latinos.

Démarche de mannequin, petite lunette de soleil bien en place est déhanchée on fleek, ils attirent dor et déjà tous les regards. They are sexy and they know it. Il affiche son sourire des plus charmeurs et ne peut déjà pas s'empêcher de mouiller la première fille mignonne qu'il croise. Ils vont niquer le game. La défaite n'est même pas une option.Il écoute sa bff parler encore et encore. Comment elle fait trop la maligne. Il la prend alors de haut en lui tapotant la tête comme il le fait à son filleul « Ten cuidado al elegir a tu oponente, puedes encontrarte en el océano con bastante rapidez ». La belle est prévenue, pas de pitié même para la Familia.

Alors que tout le monde semble commencer à s'amasser avant le début des festivités, il remarque que Karmen repère une connaissance. En bon pote il la suit et se présente à son tour  « De même. Moi c'est Ryu » court et bref, as Always il n'était pas le mec le plus sociable de la terre. Pourtant en deux il tiqua.  « Une défaite cuisante ? Euh Dogu ? J'espère que tu parles de toi mon petit car le mot défaite ne fait pas partir de mon vocabulaire. I hope you'll entretain me even a little bit kiddo » lâche-t-il d'un ton joueur. Ça y est il était on fire. Son côté compétiteur et sa fierté étaient piqués à vif, à présent ca allait être la guerre.

ft. @sanchez ryu & @kim haru

leur relation a toujours été ainsi. des petits pics. des mises aux défis. des atteintes à leur fierté démesurée. c'est comme ça qu'ils s'aiment. try me bitch, prononcé sur un ton faussement hautain, suivit d'un claquement de langue et d'un mouvement capillaire digne d'un coup de fouet dans l'air. la malice dans les yeux, ryu et karmen ne sont pas du genre à se dire je t'aime pour démontrer leur amitié. ils fonctionnent aux insultes gentillettes et en jouant sur les cordes de l’ambiguïté. la brunette déteste l'avouer, aime bien se donner ses grands airs de diva inaccessible et désintéressée, mais, s'il y a bien une personne qui lui est chère : c'est son compère. elle est ravie de l'avoir rencontrée ici. il contribue grandement au bonheur de sa nouvelle vie, loin de sa colombie. son attachement, elle lui dit en lui répétant à quel point il est chiant. et dieu sait qu'il est chiant.

lorsque haru s'approche, l'hispanique n'a pas à faire les présentations. celles-ci se faisant d'elles-mêmes. tournant très vite aux petites tensions taquines. elle roule du regard, un sourire amusé aux lèvres. aaaah. les hommes entre eux. toujours des petits coqs de basse-cour. je peux laisser vous en duel pendant que je prendre un cocktail, tranquille. commente-t-elle en les voyant gonfler le torse pour savoir qui est le meilleur rambo des plages de jeju-do. réajustant sa chemise blanche en ouvrant quelques boutons (de toute façon, elle lui finira collée à la peau, rendue translucide par l'eau) son haut de maillot de bain dépasse de l'encolure. de toute manière... you two gonna lose. affirme-t-elle pour ajouter de l'huile sur le feu et du piment dans leur jeu. que le meilleur gagne, c'est ce qu'on dit, non ?

un homme vient expliquer plus ou moins les règles en disant qu'il n'y en a plus ou moins pas. tout ce qu'il y a à savoir, c'est que la bataille dure une bonne heure pour ceux qui veulent rester du début à la fin et que les bassines d'eau ne sont pas là pour les balancer au visage du voisin, mais, pour recharger les pistolets. à son coup de sifflet les hostilités peuvent commencer. sauf quand on s'appelle karmen et qu'on joue les coups bas avant tout. arrosant ses deux amis en pleins visage avant que le signal ne soit lancé. oops ~

and now...
RUN BITCH. R U N.

ft. @sanchez ryu & @Suarez Karmen


Sans se gêner, Ha Ru regarda Karmen de bas en haut, sourcils arqués, alors qu'elle venait d'affirmer qu'ils allaient perdre face à elle. Elle était partie bien loin celle qui prétendait vouloir les laisser se battre et profiter d'une bonne boisson fraîche tiens. Mais ses paroles l'amusèrent et l'enflammèrent d'autant plus, alors qu'il agrippait son arme de combat -oui, de combat, il partait à la guère lui-, le sourire en coin. Ce fut d'ailleurs avec ce même sourire qu'il attendait patiemment que la jeune femme ne soit plus sur ses gardes pour la mouiller discrètement tandis qu'un gentilhomme énonçait les quelques règles de l'après-midi quasi inexistantes. Il prenait son mal en patience, ou du moins jusqu'à ce que la situation ne prenne un tournant qu'il n'aurait imaginé. Ce fut lui et son futur compère -peut-être- qui se retrouvèrent les yeux fermés pour éviter de se prendre la flotte en pleine rétine. Et ce, avant-même que le sifflet ne résonne.

- Toi. Toi. Tu vas me le payer, fit-il en prenant la voix la plus sérieuse possible alors qu'il avait clairement du mal à ne pas rire, la main sur le visage pour se débarrasser des gouttelettes.

D'ailleurs, ce furent les paroles de l'autre jeune homme qui lui enlevèrent toute dernière trace de sérieux. Le top départ n'avait pas encore été lancé que Ha Ru ne se fit pas prier pour lancer un deuxième jet d'eau en plein visage de son aîné, profitant de la surprise/rapidité des choses pour qu'il n'ait le temps de réagir. Il avait dit compère lui c'est bien ça? Compère pour arroser la demoiselle qui avait osé échapper aux règles pour se jouer d'eux? Que neni. Il allait les mettre à terre. Tous les deux.

- J'croyais qu'elle avait laissé un pti espace au dessus de ta joue, mais en fait, non. Oops.

Sur ces fausses excuses, l'ancien directeur s'enfuit à toute vitesse pour rattraper l'hispanique qui avait déserté quelques secondes plus tôt, un rire franchissant ses lèvres sans retenue.

Des jets d'eau fusèrent. Pas seulement du côté des trois idiots qui ne savaient respectés l'une des rares règles du jeu. Mais de partout. Un peu comme un effet domino dont on perdait très vite le contrôle.

La partie était belle et bien lancée, alors que le gentilhomme n'avait même pas encore sifflé. Boh. Les joies de l'été.