(outfits) Une journée bien remplie et la soirée encore davantage. On le sait bien que dans la journée, je fais des tatous à ceux qu’ils le veulent. Tatouer mon art sur le corps des gens c’est ce que j’aime le plus dans ma vie. Cependant, les moyens me manquent. Déjà mon loyer de mon logement et je tente par tous les moyens de rembourser la dette de mon défunt fiancé pour le magasin qu’on a ouvert. Deux loyers sont difficiles a payé quand tu n’es qu’une personne à débourser. Mon ami a eu la gentillesse un peu brute de m’offrir de l’argent, mais non. Je ne suis pas une mendiante. Je me suis toujours débrouillée dans la vie alors de l’aide financière… Je ne veux pas être redevable envers quelqu’un et malheureusement, il m’a enroulé en tant que strip tease dans son club de danseuses : The Pearls. Je n’ai pas le choix d’accepter son offre si c’est un moyen pour lui de m’aider à payer mes dettes.

Vers l’heure du repas, je me dirige vers ce fameux club de danseuses. C’est en soupirant que j’arrive devant en regardant l’insigne. Qu’est-ce qui pourrait me décourager ainsi? Je suis déjà fatiguée de ma longue journée et voilà que je suis devant le club de danseuse pour danser à des mecs en chaleur. Des mecs qui recherchent de la chair pour l’amener sous leur couette. Plusieurs ont voulu de moi, mais c’est non, j’ai mes principes et j’attends toujours un prince.

En franchissant la porte, j’ai senti une main me pousser rapidement vers les loges. Confuse, je tourne la tête pour ainsi trouver le regard sérieux du patron, mon ami, qui croise mon regard. «Mais… je suis à l’heure pourtant…» dis-je à l’instant lorsqu’on est entré dans les loges, j’en profite également de déposer mes affaires près de ma coiffeuse attitrée. «Ce soir, on attend beaucoup de monde alors soit prête, Black Pearl! Sois comme d’habitude; croqueuse.» Il m’a dit ça avant de claquer la porte. Je sais pertinemment qu’il a trop de pressions sur ses épaules, mais il n’a pas besoin de me le démontrer si violemment? Black Pearl? On ne dévoile jamais nos noms à nos clients et dès qu’on rentre dans l’établissement on a un nom de code. Je suis Black pearl car une perle noire était rare et précieuse, c’est ce qu’il me dit. Je suis peut-être précieuse, mais je ne suis pas rare. Je suis une fille très ordinaire qui essaie seulement de gagner sa vie comme les autres. J’enfile mon costume de la soirée et je me maquille soigneusement avec le stresse de l’avant-scène qui se noue dans mon estomac. Un trac comme ça avant chaque spectacle qui augmente dès que les minutes et même les secondes avancent. S’en est étouffant quasiment presque excitant, car il faut que je joue un jeu de rôle. Un rôle de la femme fatale qui veut croquer tous les hommes de la bâtisse.

Puis, le début de la musique commence avec une forte basse dans les haut-parleurs. C’est le signale qu’il faut, parmi toutes les danseuses, rentrer sur scène. Une scène avec plusieurs poteaux. Une scène qu’on peut descendre et aller vers les tables. Les tables sont connues pour avoir des danses plus privées. Ma scène? La plus grosse avec deux demoiselles en ma compagnie. J’embarque sur la scène avec les cris d’excitations des hommes, je ne suis plus la Shin Jisu si gentille, si douce, mais bien Black Pearl. Celle qui adore faire baver les hommes de son choix.

(outfits) Il avait eu plusieurs semaines pour s’y préparer et pourtant, cette journée n’en finissait pas… Une soirée qui laissait maintenant place à un programme endiablé à base d’alcool, de perversion et de femmes, bien sûr… Quelques années auparavant, il aurait pourtant jubilé à l’idée de parcourir les nombreuses pièces à l’atmosphère si particulière, quasi interdite… En son fort intérieur, Luka se mentirait à lui-même s’il disait ne pas aimer ce qu’il voyait à de nombreuses reprises. Quel homme normalement constitué ne prendrait aucun plaisir à se mettre sous les yeux l’une de ces poupées aux courbes voluptueuses ? Le soucis étant bien là ; tout n’était que facette et apparence. A force d’observer les gens d’un point de vue beaucoup moins égoïste et personnel, il ne lui était pas bien difficile de cerner celles qui agissaient sous la contrainte de celles qui y prenaient un réel plaisir… Ces dernières n’étaient pas si nombreuses… Et pour la peine, il ne pouvait que moyennement apprécier le spectacle, beaucoup trop respectueux à l’encontre des femmes. Ce qui se révélait plutôt ironique pour quelqu’un que l’on nommait de Casanova. Luka avait toujours aimé plaire et séduire, c’était un fait. Il ne s’était jamais caché à la vue de qui que ce soit pour flirter. Mais ô grand jamais il n’avait manqué de respect à l’une de ses conquêtes. A l’inverse de ce qui se disait dans la presse, le sportif s’était toujours montré très discret sur sa vie sentimentale.

Un enterrement de vie de jeune garçon. Voilà ce qui l’amenait, lui comme la plupart des élèves de sa promotion, au club « The Pearls ». Il avait déjà été dans ce genre de boîte par le passé, sans porter de hautes espérances à ce genre de… prestations. Une fois encore, parce qu’il se sentait plus à l’aise pour ces femmes qu’autre chose. A son corps défendant, il lui était déjà arrivé de s’amuser suivant le cadre, la bande qui l’accompagnait et en fonction des danseuses, évidemment… Mais puisqu’il n’avait pas trop la tête à faire la fête dernièrement, le cœur n’y était qu’à moitié. Cela ne l’empêcha cependant pas de choisir une place de choix dans le compartiment qui leur avait été réservé, un éternel sourire enjôleur sur ses lippes, surtout amusé par la réaction des uns et des autres qu’il trouvait excessif. Au lieu de hurler bêtement comme eux, le jeune homme se laissa retomber dans le fond de sa chaise pour se mettre le plus à ses aises. Un verre de sky à la main, le footballeur trempa rapidement ses lèvres dans cet alcool qu’il avait préféré diluer. Boire du whisky pur n’avait jamais été son fort. Globalement, il n’était pas ce que l’on qualifiait de grand buveur. Premièrement parce qu’il n’aimait pas ça et parce qu’il n’avait certainement pas envie de finir aussi con que les autres ! Sa dignité, on pouvait dire qu’il y tenait.

Il commençait finalement par faire très chaud dans ce coin de la salle. Les jolies créatures qui se présentaient à eux y étaient pour beaucoup, et l’une d’elle attira subtilement son attention au moment où il déposa son verre sur le coin de la table, sourcils arqués face à sa prestation. Ce n’était pas lui le héros de la soirée. Celui à qui il devait cette sortie nocturne était à l’identique de la jolie brune habillée en blanc, également doté d’un costume blanc, pas si innocent… A aucun moment Luka n’avait recherché à attirer l’attention sur lui, qu’il s’agisse par sa prestance naturelle ou par son statut de footballeur professionnel. Il en avait été de même avec la tenue noire qu’il arborait, censé le faire fondre dans la masse… Néanmoins, il lui sembla évident que la jeune femme le toisait bien plus qu’une autre personne ? Aussi bien flatté qu’amusé par la situation, le coréen se laissa prendre au jeu lorsqu’il lui fit signe d’approcher, le regard pétillant. Maintenant qu’il la voyait d’un peu plus près, il ne faisait plus l’ombre d’un doute qu’elle était aussi exquise que le parfum qui émanait d’elle… « C’est comment ton nom ? » lui demanda t-il tout en s’attendant à un nom de code, pas totalement novice non plus. Il n’avait pas grand intérêt à le découvrir et pourtant il trouvait naturel de mettre un nom sur un si joli visage. Contrairement à la plupart des hommes présents, il était sans doute l’un des seuls à ne pas la voir comme une femme-objet ou comme une ode à la luxure… « Ce type fête son enterrement de vie de jeune garçon… Si j’étais toi, je donnerai tout ce que j’ai. » ajouta t-il en la gratifiant d’un clin d’œil complice. Après tout, c’était bien ce gars qu’il fallait combler… Lui ? Il ne ferait que regarder, en sirotant tranquillement son verre… Quoi d’autre ?

(outfits) C’est ainsi que la Jisu que tout le monde la trouve mignonne devient une croqueuse d’homme. Dès que la basse retentissait dans les haut-parleurs pour nous donner l’ordre d’entrer sur la scène, la musique a suivie peu de temps après. C’est lors que je me suis mise à danser et à me déhancher. Une simple personne peut se dire qu’une danseuse, comme je suis, n’avait aucune chorégraphie. Au contraire, je ne sais pas comment je trouvais le temps pour apprendre cette chorégraphie, mais je trouvais le temps. Oui certes la plupart du temps c’est se déhancher sensuellement ce qui stimulent les hommes, mais il y a tout un travail derrière tout ça, même si on a l’air d’être des objets en fin de compte. Ce qui accompagne la plupart du temps à une danse qui est sensée d’exciter les hommes c’est le «Eyes contact». Un regard qui peut tout dire, un regard qui peut dire «Je te veux». Un regard de «J’ai envie de toi» que tous les hommes veulent avoir. Même moi, je ne sais pas ce que je fais, ça reste un mystère que je ne peux résoudre.

Quand je danse, je laisse planer mon regard sur les hommes que je peux voir malgré les lumières que le soutien technique a mis sur nous. Ça prend un moment avant que mon regard se dépose sur quelqu’un, mais j’ai fini par le déposer sur un bel homme. Physiquement, il est attirant et je ne peux pas le nier, mais la plupart des femmes ici dans cette bâtisse l’a sûrement remarqué. Il a un beau sourire charmant c’est ce qui a attiré mon regard vers lui. Néanmoins, je ne pensais pas que nos regards allaient se croiser, car oui, on se regarde en ce moment même. Je ne peux m’empêcher de le toiser du regard lorsque je fais un mouvement sensuel, comme si mon mouvement lui est désigné. Étonnement, je l’ai vu me faire signe de m’approcher vers lui. Je suis dans le rôle de Black Pearl, personnellement ce n’est qu’un jeu pour moi. Je suis surprise qu’il ait embarqué aussi rapidement à mon jeu, mais sa réaction est juste adorable.

Je m’approche de lui en faisant attention pour ne pas tomber dans les quelques marches présentes. Des mains gentiment offertes, je les prends avec grand plaisir en regardant le jeune homme qui m’a demandé de le rejoindre. Près de lui, je continue ma danse, mais j’ai bien vu qu’il a un certain désir de me parler. Qu’est-ce que je pourrais faire d’après vous? La musique est assourdissante et sûrement que je serai sourde. J’improvise. Je dépose mes mains sur ses larges épaules et je me penche sensuellement vers lui pour entendre ce qu’il a dire. Mon nom? Sous les cris de surprise qui doivent être de la part de ses copains, je me redresse avec un sourire en déposant mon doigt sur sa bouche. « C’est un secret. » dis-je en déposant mon doigt sur ma bouche. On peut dire qu’on s’est embrassé indirectement, mais non, chacun un côté de doigt. Je les laisse fantasmer, ça ne me dérange pas. Aussi, j’ai tendance à répondre mon vrai nom, mais on a un code à respecter. Puis, on a déjà eu des événements en rapport avec cela par exemple des hommes qui se sont trop incrustés ou plutôt insistant pour leur donner autant d’attention qu’on leur donne sur scène. Je prends son menton du bout des doigts pour l’attirer vers moi alors que je fais également la même chose; m’approcher de lui. Je me mords les lèvres telle une femme que ses pulsions soient en ébullition et qui est en train de dire «j’ai le goût de te dévorer», il a repris parole, ce qui fait me freiner sur ma lancer. Je tourne mon regard vers le désigner et je souris. Un enterrement de vie de garçon? C’est en répondant à son clin d’œil que je me dirige vers l’homme tout vêtu de blanc.

Prenant ses mains pour le diriger sur la scène en sa compagnie. On réserve des traitements de faveurs à ceux qui sont ici pour enterrer sa vie de garçon et je crois que le bel homme l’a compris. Je suis un peu déçue, car j’ai bien aimé danser pour lui. Son regard pétillant a allumé quelque chose en moins que je croyais éteint depuis un moment. Son parfum ajoute un peu d’huile sur le feu, mais il faut fêter un événement pareil avant tout, non? Les deux danseuses ont apporté une chaise sur la scène que je force au type en blanc de s’asseoir, puis lui donner tout ce que j’ai en même temps de titiller le bel homme du regard de temps en temps.

(outfits) Ça faisait un moment qu’il n’avait pas été charmé... et intrigué, de la sorte. La dernière en date était aujourd'hui une amie précieuse qu’il avait pris sous son aile. Un coup de foudre amical, et rien de plus à dénoter, mais un coup de cœur quand même. Il était certes un peu précipité d’imaginer en une quelconque façon la moindre évolution avec cette strip-teaseuse, et pourtant, il se passa un petit quelque chose entre eux au moment elle se donna à lui pour une danse. Un déhanchement qu’il n’avait pas prémédité, mais qui ne l’avait pas tant surpris non plus. Ne faisait-elle pas son travail ? Après tout, il lui avait fait signe d’approcher et il se présentait dans cet endroit comme un potentiel client… De surcroît, elle n’aurait jamais su ses réelles intentions. Pour autant, avant de lui suggérer de s’intéresser à son ami, il profita un peu de la petite danse, son sourire s’étirant de ses lippes. Entendre la réaction de ses amis renforça une certaine satisfaction chez le footballeur. Il n'en restait pas moins flatté et chanceux après tout. Difficile de nier les battements beaucoup plus lourds et plus rapides de son organe vital… La simple vision de cette sublime femme au-dessus de lui enflammait tous ses sens, et pour autant son attitude n’en demeura pas moins fidèle à lui-même.

Bien qu’avenant et un brin séducteur, il ne rechercha à aucun moment à la toucher, encore maître de la situation alors qu’il préférait tout faire passer dans le regard. Ses yeux très expressifs laissaient toujours entrevoir une pointe de malice qui lui était propre. A croire qu’elle avait aussi éveillé en lui une envie profonde de la découvrir, au-delà de ce qu’elle pouvait montrer. Challenger et joueur jusqu’au bout… Et s’il n’eut pas la première réponse espéré, il fut quelque peu soulagé de la voir s’éloigner avec son ami qu’elle amena directement sur scène ! Comme revigoré, Luka se releva à la suite de ses copains pour applaudir la prestation des danseuses et de l’heureux chanceux au centre de ces dernières. Finalement, cette soirée s’annonçait plus intéressante qu’il ne l’aurait pensé… Et plus d’une fois, il se surprit à voir le regard de cette inconnue et le sien se rencontrer… Sauf que cela ne tenait plus tant du hasard et son cœur le martelait à chaque nouvelle confrontation. Pour contrer la chose, le jeune homme tirait un peu plus sur ses zygomatiques, son sourire pouvant être une véritable arme de destruction à quiconque s’y confrontait… mais aussi un bouclier efficace pour lui.

Dans la salle, la température monta d’un cran, si bien qu’il se sentit également poussé à terminer son verre, bel et bien pris dans l’euphorie contagieuse. Les trois demoiselles savaient faire le show, c’était indéniable… Et de nombreux billets s’extirpaient de parts et d’autres de la piste à l’encontre des danseuses qui se voyaient encouragées à retirer de plus en plus de vêtements… Et contrairement à ce que l’on pouvait penser, Luka ne tenait pas tant à les voir se dévêtir. Pas plus qu’elles ne l’étaient déjà. L’érotisme passait avant tout au travers de vêtements sexy et d’une posture adéquate. Voir une femme complètement nue n’engendrait plus le moindre fantasme. Ce pourquoi, il n’espérait pas la voir, elle, se dévêtir complètement. Et si le footballeur n’avait jusqu’à présent sorti aucun billet, l’exception eut lieu au moment où il se rapprocha de la scène, tourné dans sa direction, l’incitant une nouvelle fois d’approcher depuis le mouvement de son index. Il attendit alors qu’elle se penche à sa hauteur pour lui remettre le billet, sa voix se faisant plus suave qu’à son habitude. « C’est cadeau. Et en échange, ne retire plus rien, c'est compris ? » Une affirmation plus qu’une réelle demande de sa part. Comment le prendrait-elle ? Les hommes payaient pour qu’elles se dévoilent, et non l’inverse. Il espérait tout de même qu’elle se tiendrait au deal, puisqu’il avait tout de même dégainé une somme onéreuse pour fortement la pousser à abdiquer.

(outfits) Il faut que je donne tout ce que j’ai c’est ce que le bel homme m’a dit, alors soit. Son ami succombe à nos caresses et à nos danses. J’espère qu’il voudrait être ailleurs en ce moment, car déjà pour n’importe quel homme marié ou non c’est difficile de ne pas succomber à cette tentation. Je peux voir le sourire de tous les hommes s’élargir davantage en voyant la scène. Ils s’exclament en lui traitant de veinard puisqu’il a trois femmes pour lui. On s’amuse à le taquiner toutes les trois, mais mon objectif principal est de revenir vers le bel homme qui m’a parlé toute à l’heure. Celui qui a embarqué dans mon jeu, celui qui m’a demandé mon nom, celui qui a fui le combat en me déviant vers son ami. Ce prince, si je peux le surnommer le prince, a embarqué dans mon jeu et va perdurer jusqu’à temps qu’un nous deux va perdre le jeu. Quel jeu? Un jeu qui peut devenir très dangereux avec le temps et que j’ai un malin plaisir à jouer avec lui, pour une première fois. Les autres mecs avec qui je jouais comme cela, je gagnais instantanément. Puis, il n’avait aucun qui faisait vivre en moi des choses que je n’avais pas ressenti depuis bien longtemps. Pour une fois, j’en voulais plus. J’en veux plus de lui. Sentir une nouvelle fois son odeur, voir son regard de nouveau pétiller dès que je m’approche, c’est une envie qui me rongeait l’intérieur désormais. Le jeu étant : qui va succomber à l’autre en premier?

Tout le monde semble heureux pour le type en blanc. Tout le monde se lève pour l’applaudir ainsi son «exploit». J’ai pu voir le bel homme se lever et ainsi s’amuser avec les autres. Le sourire éclatant qui affiche en ce moment a fait manquer un bon à mon cœur. Comme si une bombe atomique a pu exploser dans mon cœur pour le faire revivre malgré le passé. Je me sens revivre depuis bien longtemps éteinte. Pourtant, cette femme qui danse devant vous, les mecs, n’était pas celle que vous croyez… et étrangement la Black Pearl commençait à s’amuser davantage comme si la Jisu s’amusait. Celle qui s’amuse et qui sourit pour un rien en même temps d’exciter les hommes qui l’entourent, drôle de situation. C’est stimulant et l’énergie qui parcoure dans cette salle est incroyable. Revigorant, c’est le mot exact!

J’ai croisé les regards de mes deux coéquipières et elles enlèvent leurs vêtements pour être en sous-vêtement sous le feu de l’action. C’est le moment que je redoute le plus, car au fond, je suis pudique. Je n’aime pas me montrer à n’importe qui. Je me sens un léger malaise quand elles sont arrivées toutes les deux pour détacher mon lacet de ma robe dans mon dos. J’ai voulu me cacher, mais les hommes en veulent plus. Il a fallu que j’envale ma gêne, mon malaise pour ainsi laisser les filles me déshabillées me laissant avec un corset et un mini short blanc. Le silence s’installe. La musique a arrêté. On a toute arrêté de danser comme si on était figée. Les hommes en demandent encore plus. Seulement, c’est une pause dans la mélodie, alors on reprend nos déhanchements devenant plus érotique. Celles qui avaient les cheveux attachés défaisaient leur couette pour laisser place à l’érotisme. Les billets volent de plus en plus, mais on ne fait rien, de toute façon, on est en prestation. Donc c’est ridicule si on devait se lancer pour ramasser notre pourboire.

Certes, j’ai remarqué que le prince n’a pas sorti de billets, mais c’est amplement son droit. Même si les autres l’ont fait sans hésitation. C’est son argent, il a le droit de faire ce qu’il veut. Cependant je le vois s’approcher de la scène en me refaisant signe. Je regarde à nouveau les filles qui ont pris en charge le type en blanc pendant que sensuellement je me mis à quatre pattes en allant rejoindre ce bel homme. Il en demande encore? Il est jaloux? Je souris lorsque je suis arrivée près de lui c’est là que je vis son billet. Me disant que je ne dois plus me déshabillée alors que mes coéquipières sont rendues quasiment nues devant son ami. Je me glisse sur le sol tel un félin pour être couchée devant lui. Nos lèvres se frôlent alors que j’ai pris le billet en touchant volontairement sa main. «C’est trop, bel inconnu. Tu veux quoi en échange..?» dis-je en allant déposer mon regard dans le sien. Techniquement, je suis sensée retourner sur la scène et faire baver le type en blanc, mais non. Contre toute attente, j’ai resté à cette posture pendant une bonne minute. Ça n’a pas déplu à ses copains qui voient la scène devant leurs yeux au point une claque amicale a été donnée au dos du prince en faisant en sorte que nous nous embrassons. Sauf que ce n’est pas un baiser «Merde! On s’est embrassé.», mais bien un baiser qui veut dire «J’en veux davantage». C’est un baiser tout à fait dangereux, mais qui m’a agréablement surprise. Ça n’a pas duré très longtemps pour le savourer que je me suis reculée pour ainsi voir qu’il a bien une marque de mon baume à lèvre rouge sur ses lèvres. Amusée, je lui ai fait un clin d’œil avant de retourner sur la scène et m’occuper de son ami.

(outfits) Il avait définitivement bien du mal à regarder ailleurs. Cette fille était parvenue à monopoliser toute son attention. Un bel exploit, pour quelqu’un qui se croyait plus fort que ça… Les femmes et Luka, ça a toujours été une longue histoire… Un beau fiasco. Il avait toujours été plus attiré par celles qui savent entreprendre et le surprendre. Généralement, c’était avec ce genre de femme qu’il jouait, sans chercher à aller plus loin… Parce que l’engagement était quelque chose qui le rebutait depuis son histoire avec Na Bae. Avant de la rencontrer, il avait enchaîné quelques expériences. Puis après sa rupture, toutes les femmes qui avaient su se faire une place entre ses bras n’avaient duré le temps d’une ou plusieurs semaines. Pas d’attache. Pas de sentiment. Il ne voulait plus en développer. Il ne voulait plus prendre de risque inutile. Après tout, n’avait-il pas sacrifié sa carrière pour une histoire de cœur ? Il avait certes aimé Na Bae, et ses sentiments à son égard restaient pas moins confus, surtout depuis les récents événements… Cependant, tous ces aléas le confortait sur l’impératif de se concentrer uniquement sur sa carrière. Les sentiments passaient en second plan. Luka aussi, avait un honneur et un objectif à atteindre. Il souhaitait se débarrasser de sa malédiction pour pouvoir redevenir celui qu’il était avant ces fichus scandales amoureux. Les femmes, bien qu’elles savent lui apporter du réconfort, avaient toujours été un réel danger pour lui… Il n'était pas devenu cheonyan sans raison… Il avait ses droits de vouloir fermer son cœur pour ne prétendre qu’à du plaisir superficiel. Même si dans le fond, il espérait que la roue tournerait pour lui, il devait faire les choses dans le bon ordre et rester lucide. Advienne que pourra, de son avenir ou même de sa carrière. Cela faisait un moment qu’il prônait le carpe diem et c’était sans doute la philosophie de vie qui lui correspondait le mieux. Quoi que l’on dise.

Il avait beau rester passif, dans sa tête, il ne cessait de se remémorer la façon dont elle s’était déhanchée sur lui et les nombreuses allusions coquines… qu’il s’agisse de ses regards, de sa gestuelle ou de la façon dont elle se mordait les lèvres. Maintenant qu’il y repensait, il se demandait par quelle force interne il était parvenu à rester statique, sans même la toucher. Bien sûr, son sourire enjôleur ne l’avait pas quitté et il continuait à arborer cette expression typique, qui faisait parti intégrante de son charme. Luka avait conscience de ses nombreux atouts mais plus d’une lui avait révélé craquer en premier lieu pour son sourire dévastateur. Il en jouait parfois de façon très inconsciente, mais il ne pouvait surtout pas s’en empêcher. Autant il était capable de contenir ses pulsions, mais retenir ses expressions… Il ne fallait pas trop lui en demander. C’était aussi beaucoup plus civilisé de sa part, même si à force de regards échangés, il se demandait si la brune n’allait flancher à un moment donné pour exiger plus de sa part ? Si elle se révélait aussi désireuse qu’elle n’en avait l’air, alors il ne faisait pas le moindre doute qu’elle se languissait d’un véritable signe de sa part. Pas juste d’un sourire, d’un regard ou un doigt levé… Mais que devait-il faire au juste ? Il y avait beaucoup trop de monde aux alentours. Sans parler du fait qu’il appréciait beaucoup la vision qu’il se faisait d’elle, à son égard… Était-elle la même en dehors de ces lieux ? Ça, il permettait d’en douter… Mais il en avait plutôt rien à faire, puisque seul l’instant présent comptait.

Son cœur rata un battement, tant par la façon aussi sauvage que sensuelle de lui tomber sous le nez, que par la proximité de leurs visages et de leurs lèvres qui s’effleurèrent si précipitamment. Une chose, qu’il n’avait pas prévu et qui laissa transparaître durant une fraction de seconde un sentiment désabusé sur son faciès. De courte durée avant qu’il ne recouvre son sourire taquin, après avoir libéré sa première recommandation. Bien entendu, elle accepta le billet, son sourire se creusant un peu plus alors qu’elle supposait qu’il attendrait après quelque chose... Ce qui n’était pourtant pas le cas. Mais maintenant qu’elle lui suggérait indirectement l’idée, comment ne pas saisir une telle occasion ? « Une danse serait un peu trop banal… Et si je te laissais choisir à ma place, que ferais-tu pour moi ? » lui demanda t-il d’une voix suave, bien incapable de ne pas buter sur la courbe de ses lèvres. Son visage était décidément beaucoup trop proche. Et il n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait qu’une secousse le dirigea droit vers elle, supprimant les quelques centimètres qui les séparaient l’un de l’autre ! Bien qu’il fusse surprit sur l’instant, ses lippes ne se détournèrent pas de la danseuse qu’il pressa un peu plus contre les siennes, réalisant ce qui se passait. Il profita de ce petit incident pour savourer cet échange inattendu mais des plus plaisants. Encore conscient que tous les reluquaient sûrement… Il lui suffisait de tendre l’oreille pour surprendre quelques railleries provenant de ses potes. C’était définitivement eux qui gâchaient tout… Cependant, il ne put empêcher un nouveau sourire sur ses lippes lorsqu’elle se recula pour l’observer à son tour. Sans avoir recourt à la parole, les deux se reluquèrent un court moment avant qu’elle ne recouvre son activité, auprès de ses coéquipières.

Maintenant qu’il retrouvait l’étendu de ses capacités pulmonaires, le sportif réalisa brusquement avoir tenu ainsi et en apnée durant tout le temps de cette confrontation ! En moins de temps pour le dire, il fut entouré par sa bande d’amis qui l’installèrent de force jusqu’à la précédente chaise qu’il occupait, le questionnant de tous les côtés. L’air ne lui avait jamais semblé aussi vital alors qu’il expirait calmement pour reprendre contenance et analyser une fois de plus ce qui s'était passé... « Ok. Il va me falloir un autre verre. » - « Les gars, notre Lulu a une touche ! Espèce de veinard ! » s’écria un autre, pas peu fier d’attirer l’attention sur lui alors qu’il se sentait un peu désolé de voler momentanément la vedette au futur marié… Mais qu’importe. Avec un peu de chance, d’autres se feront accoster de la sorte… Du moment qu’elle restait disponible pour lui, les remarques puériles et fatigantes glisseront simplement sur lui.

(outfits) ~ Le baiser était exquis. Un baiser accidentel, mais apprécié. Je crois que nous avons chacun aimé ce baiser inattendu. Lorsqu’on s’est embrassé, j’ai senti qu’il pressait davantage ses lèvres contre les miennes. Flanche-t-il? Je ne crois pas. En le voyant, en train d’assimiler toutes les informations qui ont pu se passer le temps qui se rassoit sur sa chaise, il ne sait pas trop quoi pensée. Et ses mots qu’il m’a dits, il veut que je fasse quoi? Une danse serait banale, alors il veut quoi de plus? Il a bien vu mon jeu et si jamais il pense que c’est moi qui vais flancher, ça c’est non. Ça, c’est tout un défi et ça m’excitais. Un challenge qui pimente la soirée ça rend davantage intéressant. Ceci dit, je finis par m’asseoir sur son ami car il faut bien que je continue le spectacle avec les demoiselles à mes côtés. Je lui tire le menton comme si on allait s’embrasser pour ensuite me redresser et me déhancher plus érotiquement au point de me coller contre lui. Certes, j’ai un malin plaisir de narguer le bel inconnu alors que ses amis le bombardent de question en ce moment. C’est sûr que ce n’est pas pareil, le type en blanc, il est facile parce qu’il commence à toucher mes cuisses à vouloir être de plus en plus tactile. Je retire ses mains de mes cuisses pour le faire monter sur ma taille. Je titille une fois de plus le regard ma victime en faisant un clin d’œil et un sourire aguicheur avant que les lumières s’éteignent. Ce spectacle est fini, mais il en aura d’autre. Je me lève de ce type en blanc pour l’aider à descendre de la scène pour qu’il rejoigne ses amis. Je me dirige dans les loges en faisant un petit signe de la main à celui qui m’a beaucoup diverti plus tôt.

«Ouuuuf! C’est toute une soirée!» finis-je par dire en m’assoyant sur ma chaise. La musique a recommencé, mais se sont d’autres demoiselles qui dansent actuellement et qui tentent malgré tout d’aguicher le même ou d’autres hommes. Il faut que je souffle un peu après tout, j’ai donné – sans me vanter – une belle prestation. «Jisu! Je sais pas ce qui se passait entre toi et le mec, mais c’était chaud.» dit la demoiselle qui m’accompagnait sur la scène. Je hausse les épaules et je me rafraîchis un peu le visage. J’ignore encore qu’est-ce qui se passe réellement entre moi et le prince, mais je sais pertinemment qu’il ne fera pas de pas et moi, je n’en ferai pas autant. Il faut que je pense à une tactique qui pourrait le faire inciter à faire un pas, mais comment? Je souris timidement à ma prestation quand j’ai dansé pour lui. La chimie qui s’est faite m’a beaucoup plu et c’est pour cela que j’ai apprécié d’être autant aguicheuse et sexy plus que d’habitude. Je me cache le visage en rougissant, j’ai vraiment fait des trucs pareils à cet homme? Je n’en reviens pas.

Je me lève de ma chaise en laissant un clin d’œil aux filles qui tentent de me tirer les vers du nez et je sortis pour aller dans la salle. J’ai ouïe dire qu’il a besoin d’un verre? C’est simple, c’est un bon plan pour m’approcher et de vouloir continuer notre conversation, non? Bon, il faut se dire dans la salle, je tente de me faire petite puisque tous les hommes tentent d’acquérir ce qu’ils ont vu sur la scène c’est-à-dire une fille qui danse pour eux et rien que pour eux, mais non. Je suis bizarrement prise ce soir et ça n’a pas plu à mon patron qui me jette un de ses regards noirs au fond de la salle qui me donne froid dans le dos. Il ne peut pas me gronder car les billets ont volé plus que d’habitude. Mon patron étant mon ami que j’ai connu à l’adolescence est celui qui doit me protéger. De quoi? De qui? Je n’ai pas la réponse, mais il est également mon garde du corps lorsqu’il s’agit d’homme un peu trop entreprenant. Pourquoi n’en fait-il pas autant pour les autres danseuses? Je suis son amie, sa seule famille qui lui reste ce qu’il m’a dit. Je lui laisse le bénéfice du doute puisqu’il adore un peu trop s’immiscer dans ma vie et être contrôleur.

Arrivant au bar, je demande un Whisky avec glaçons. Je ne suis pas si sotte de ne pas l’avoir remarqué qu’il a bu ça avant que je danse pour lui. Sur la scène, on voit à peu près tout et on voit aussi ce qu’on veut voir et justement une occasion pour moi se présente. Je me dirige vers la table du prince en déposant soigneusement son verre et en faisant un clin d’œil à ses amis qui m’ont vu arriver. En arrivant derrière le bel homme, j’ai déposé mes mains sur ses épaules pour ensuite le glisser vers son torse me faisant ainsi me pencher à sa direction. Mes lèvres ont été vers son oreille; «Et si tu prenais les devants puisque tu as apprécié ma danse gentiment offerte? J’aurais dit une danse privée, mais tu trouves ça banale, alors tu veux quoi? Ce que tu désires le plus en ce moment c’est quoi?» murmure-je avant de me redresser et de rire, encore plus amusée par cette situation. Je marche pour aller devant lui pour danser lascivement pour lui ou pour ses amis à sa guise.

(outfits) On pouvait dire qu’il s’était attendu à tout sauf à ça… Lui, pourtant septique à fréquenter ce genre d’endroit, voyait la situation tourner drôlement à son avantage. Il s’était dit qu’aucune de ces nanas ne lui ferait vraiment le moindre effet, mais de toute évidence il s’était bien trompé… Comment prétendre l’inverse après ce baiser échangé et cette atmosphère électrique entre le sportif et cette impitoyable danseuse ? Un baiser bien évidemment immortalisé par l’intermédiaire de quelques clichés que le footballeur pourrait dès à présent nommé de « compromettant ». Si la presse tombait un jour sur ça, il était bon pour redorer son blason de Casanova, alors que sur les faits, rien de réellement notoire ne s’était encore produit. Après tout, il ne l’avait pas touché. Il ne s’était pas montré déplacé. Ce contact avait été accidentel… ou tout du moins en partie. Puisque oui, il ne s’était pas éloigné… mais elle non plus. A quoi tout cela pouvait-il bien rimer ? Le voilà encore parti dans une histoire invraisemblable… A croire qu’il avait vraiment le don pour se mettre dans de beaux draps avec les femmes ! Aussi fort se persuadait-il qu’il n’en était rien… Il lui suffisait d’un regard vers son vieil ami, à présent chevauché par cette dernière, pour ressentir une pointe de frustration contracter ses poings serrés. Si Luka était jaloux ? Pas vraiment. Ou peut-être en quelque sorte… d’une certaine manière. Il n’en savait trop rien. En revanche, la situation était clairement en train de lui échapper ; ce qui suffisait à alimenter son mécontentement soudain.

Pour autant, il ne se laissa pas distraire par si peu, appréciant les commentaires de quelques uns de ses potes en fond sonore pour étirer ses lèvres en un sourire. Entre temps, une ravissante créature se présenta à lui, pas plus vêtue que les autres, et à laquelle il adressa un regard espiègle. Décidément, c’était sa fête ce soir ou bien… ? S’il avait initialement souhaité se la jouer discret, c’était désormais chose impossible puisque la moitié des personnes présentes dans ce club n’avaient rien manqué du spectacle de tout à l’heure… Autant dire bye à l’anonymat. Les gens allaient vite faire le rapprochement entre l’ancienne star du ballon rond et lui…Mais pour l’heure, il ne chercha pas spécialement à ce qu’elle l’occupe... Il n’en avait absolument pas envie, alors que les lumières s’éteignirent sans prévenir, sur la piste. Sans trop pouvoir se l’empêcher, le jeune homme détourna son regard vers l’impétueuse danseuse en parallèle au signe qu’elle lui adressa. En retour, Luka ne répondit que par une faible inclinaison de la tête… Comme l’air de s’en foutre. Ou plutôt, d’être ailleurs. A vrai dire, il fut un peu contraint de décliner les avances de l’autre danseuse, ne captant que par la suite qu’il ne la reverrait probablement pas, cet ange damné tombé du ciel... Maintenant, il avait de bonnes raisons d’être en colère, contre lui-même.

Il ne se passa pas énormément de temps avant qu’il ne se retrouve complètement seul à table. Sur le coup, Luka n’avait pas vraiment saisi pourquoi ils s’étaient tous écartés sans faire de bruit… Peu conscient de la surprise qui l’attendait encore dans son dos, le jeune homme soupira d’un air las en sentant des mains parcourir ses épaules et retomber sur son torse. Sur le coup, il s’était bien imaginé la récidive d’une autre danseuse ou peut-être même d’une serveuse, avec l'apparition de ce whisky. Mais contre toute attente, lorsque cette dernière prit la parole, il réalisa tout de suite de qui il s’agissait ! Du tout au tout son attitude changea et il s’immobilisa, abasourdi par ses propres battements frénétiques dont il n’eut pas le moindre contrôle… Pour son plus grand damne. N’était-ce pas un peu vicieux de le surprendre de la sorte ? Il aurait toujours l’excuse de la surprise si elle soulignait la bizarrerie de son cœur en alerte, qu’elle pouvait aisément sentir battre sous ses mains… Il lui fallut quelques secondes supplémentaires pour se mémoriser ce qu’elle venait de lui dire, alors qu’elle se redressait dans un éclat de rire. Et merde. Se moquait-elle vraiment de lui ? Pour... cette raison ? Et ce qu’il désirait le plus maintenant… Difficile à dire, puisqu’elle le surplombait comme un peu plus tôt, pour reprendre une danse sensuelle…

Beaucoup plus sérieux qu'auparavant - et moins taquin surtout - le footballeur attrapa le verre sur sa droite pour en ingurgiter une gorgée et reprendre contenance. Impossible de perdre la face maintenant. Il était loin d’avoir dit son dernier mot et il n’allait certainement pas laisser une femme dont il ne connaissait toujours pas le nom s’en tirer aussi facilement ! Ni une ni deux, il abandonna son verre sur le côté d’une main, et de l’autre, se saisit de la taille de la danseuse qu’il ramena directement contre lui, la poussant à s’asseoir sur ses cuisses alors qu’il la gratifiait d’un sourire fourbe, mais qu’il espérait, innocent. « Tu l’as dis à l’instant. Pas de danse… Alors reste juste comme ça ? J’aurai bien une ou deux suggestions à te proposer... » Un court silence et un rire silencieux s’en suivit, alors qu’il l’examina soigneusement du regard, ses yeux se perdant sur la silhouette installée sur lui, pour remonter jusqu’à son joli visage. Maintenant qu’elle se tenait de nouveau aussi proche, il pouvait parfaitement apprécier sa fragrance ; un parfum définitivement aussi interdit qu’elle… Et bien que ses mains la maintenait fermement de chaque côté de ses hanches, il ne s’essaya pas à la toucher plus que de raison.

Il y avait autre chose qu’il désirait connaître, plus que tout. « Pour commencer, si tu me disais ton nom ? » Il insistait, oui. N’était-ce pas un secret qu’il pouvait garder pour elle ? L’air de le lui transmettre cette information par le biais d’un long regard, le jeune homme s’autorisa à lever sa main jusqu’à son visage et y glisser une mèche rebelle derrière son oreille. Cliché basique dans l’absolu. Mais sur la réalité, cette mèche le dérangeait vraiment puisqu’elle lui tombait sur le devant de ses yeux… D’un regard avide, il poursuivit avec plus de spontanéité. « Tu es libre après ton service ? J’ignore combien de temps j’en aurai encore ici… Mais si tu es prête à m’attendre, j’aurai bien un programme à te proposer... » Se faisant plus énigmatique, la main de Luka s’agrippa à la nuque de la jeune femme qu’il fit légèrement pencher en avant. En parallèle, il se rapprocha également pour lui souffler ces quelques mots, particulièrement taquin. « Mais ça restera un secret tout le temps que j’aurai pas ton nom et ton consentement, bien sûr. » lui susurra t-il d’une voix calme et posée. De nouveau enfoncé dans son siège, le coréen attendit une réponse claire de sa part, le regard pétillant. Des yeux qui ne brillaient que pour elle...

(outfits) ~ Danser, c’est tout ce que j’ai fait. L’aguicher, le séduire, avec son regard qui pétille de cette façon ça me fait vibrer au plus profond de moi. Dès que je l’ai touché, le soupire las qu’il a dégagé, c’est pour cela que j’ai ri. Une danseuse s’est sûrement essayée et elle a reçu un refus. Il me fait rire. Depuis que j’ai attisé sa curiosité, depuis que j’ai tenté de le charmer, depuis que je l’ai ensorcelé ce n’est plus du tout pareil de voir une femme à moitié nue n’est-ce pas? Je suis celle qui a demandé son nom et qui a répondu par un secret. Je suis celle qui a demandé de ne plus retirer ses vêtements et qu’elle en demande davantage en retour. En plus, du baiser que nous avons aimé l’un, l’autre. Est-ce que je l’ai marqué autant que je le crois? Quand j’ai parlé, j’ai touché dans le mille. Il ne s’attendait pas à que je sois là, que je lui parle, que je lui fasse encore plus d’effets, car oui, son cœur je l’ai senti sur mes mains et c’est mignon. Son cœur qui battait férocement avec une vitesse que je ne pensais pas. Je me dis que peut-être c’était la musique, mais c’était bien ses battements. J’en ai des frissons. Il a un côté mignon qui m’intrigue, un côté gentleman et un côté si je peux dire jaloux? Il a essayé de se cacher, c’est mal barré. Quand je l’ai nargué sur son ami j’ai bien vu son mécontentement. J’ai bien vu ses poings serrés et son sourire qui n’était plus aussi taquin. J’ai tout vu, mais pourquoi a-t-il réagi de la sorte alors que nous sommes une simple danseuse et un client. Est-ce que je me fais des idées? Ses amis, ses copains, ses collègues ou peu importe qui ils sont, ils m’ont laissé de l’espace pour que je puisse danser pour eux, mais ça n’a pas l’air d’apprécier le bel homme. Est-ce que j’ai touché son orgueil d’homme en riant?

Il a pris son verre de Whisky pour faire cul-sec. Est-ce que j’ai été trop loin? Non, heureusement. De son autre main, il m’a attiré pour que je m’asseye sur ses jambes. Amusée par la situation, monsieur est tout simplement jaloux du futur marié? Pourtant, ses mains au contact sur ma taille m’ont fait frissonner de plaisir. Ses mains sont douces et il a de grandes mains. J’ai mis une de mes mains vers sa nuque pour passer ma main dans sa belle chevelure et l’autre main se tenait vers son torse pour le caresser, donnant-donnant? Tu me donnes des frissons, je vais t’en procurer autant. Alors qu’il a entièrement mon attention, je le regarde surprise du retournement de situation. Il a donc pris au sérieux du fait qu’il prenne les devant? Je secoue la tête en souriant, amusée, quand j’y pense. Je ne peux pas faire les premiers pas en tant que danseuse puisque c’est contre les règlements. Oui, on peut stimuler particulièrement un client de son choix, on peut le taquiner comme j’ai fait pour le bel étranger sur qui je suis assise. Je peux le faire. Ce que je ne pouvais pas c’est ainsi prendre l’initiative d’aller au-delà du club. Un client reste un client. On n’est pas des prostituées si jamais on voulait aller plus loin avec certain d’entre eux. Il faut qu’il nous accoste à l’extérieur et non à l’intérieur de l’établissement. Déjà, j’ai enfreins les règles. C’est une exception dans ce cas-ci, car je le trouve plutôt charmant? Une ou deux suggestions? Je suis plutôt curieuse et même en le regardant j’ai eu un brin d’espièglerie. Le voyant ainsi se rincer l’œil. Me voyant ainsi vêtu comme cela… Avoir su j’aurais repris ma robe pour la remettre pour éviter de passer à l’inspection comme en ce moment.

Mon sourire s’est encore plus agrandit. Mon nom est si important pour le savoir maintenant? Mon nom est si mystérieux pour avoir le désir de le connaître? Pas besoin qu’il fasse se long regard pour insister davantage, je vais lui dire, mais pas ici. Pas besoin qu’il insiste encore davantage parce que si notre séance de s’allumer mutuellement n’était pas aussi forte et réciproque je n’aurais pas été à ce stade-ci. J’ai un mais, je ne peux pas le dire en ce moment dans le club. Sauf qu’il se passe un truc. La femme fatale que je suis sensée être a subitement disparue pour se faire remplacer par Shin Jisu. Lorsqu’il lève sa main pour aller vers mon visage, je me raidis – ayant la phobie de la violence - avant de voir qu’il a pris une mèche qui lui dérange sans doute pour le mettre derrière mon oreille et ainsi me détendre. Je souriais en me mordant les lèvres. Un geste si attentionnée comment ne pas résister? Est-ce qu’il a des défauts dans sa liste de qualités qui ne cesse d’augmenter à chaque fois que je l’observe? Puis, la question qui tue, suis-je libre? Mon sourire est devenu en coin. Je n’ai pas répondu à sa question du nom, mais je vais certainement répondre à cela. Cependant, je voulais lui répondre, mais il a été plus rapide. En prenant délicatement ma nuque il m’a fait pencher à sa direction. Oh! Le coquin! Mes pommettes sont devenues rosées d’un coup. Il faut que je cache cela, mais la tornade d’émotions que j’ai dans l’estomac ne m’aidait pas du tout. Déjà en étant sur lui, déjà avec la danse et tous nos confrontations a fait en sorte qu’il a réveillé des choses en moi que je croyais bien enfoui dans mon fort intérieur! Jisu, reprends-toi! «Oui, je suis libre, c’est pour ça que je suis venue te parler car je viens tout juste de finir mon service. Disons que dans 15 minutes que je serai à l’extérieur…» dis-je en prenant un air taquin. Lorsqu’il m’a relâché, je me suis levée pour aller en arrière de lui et toujours ayant une main sur son épaule musclée, je le glisse de nouveau vers son torse pour me pencher de nouveau à son oreille et ainsi lui répondre en chuchotant coquinement : «Je pourrais ainsi te dévoiler ce que tu veux savoir… ne sois pas en retard, si tu vois une demoiselle vêtue de bleu c’est moi.»

( second outfits) Sur ses mots, je me suis redressée. Je me suis dirigée vers les loges pour me changer. Je range en même temps mon costume pour un nouvel événement éventuel. Puis, la curiosité des femmes qui sont présentes dans les loges ne cessent de m’exaspérer. Ce ne sont pas de leurs oignons si j’ai peut-être un rendez-vous après. Si peut-être que ma soirée continue ailleurs. Ce n’est pas dans leurs oignons et je sais pertinemment qu’elles tenteront sûrement de l’agripper tôt ou tard. En leur faisant un bel au revoir digne d’une personne qui est fière de finir son service. Je me dirige vers la sortie en jetant un rapide coup d’œil vers la table et je l’ai bien vu qu’il était encore présent. En sortant à l’extérieur, je me dirige vers le lampadaire présent non loin et j’attends. Je ne me suis jamais autant sentie nerveuse pour continuer ma soirée avec un mec que je ne connaissais pas la moindre. Je respire d’un coup pour tenter de me relaxer et calmer les papillons qui volent dans mon ventre. J’ai entendu des pas derrières moi. En tentant de prendre mon courage à deux mains, je me retourne. Je l’ai vu et j’ai tout simplement souri de soulagement. J’ai souri de soulagement et aussi un peu gênée par tout cela. «Je suis Jisu, j’espère que je te déçois pas trop en n'étant pas autant croqueuse qu’à l’intérieur…» J’ai rigolé nerveusement. Il faut que je me détente, je ne suis pas dans mon état normal. Jisu reprend ton calme!

(outfits) S’il avait tout pris au premier degré ? Absolument tout. Qu’il s’agisse de son approche furtive, de ses mains sur son corps, du fait qu’il devrait prendre les devants, mais surtout cette dernière question pertinente et à la fois tellement évidente… Comment ne pas vivre ses émotions autrement qu’avec autant d’authenticité ?  Comme tout homme qui se respect, Luka avait son orgueil, mais il ne déchanterait jamais pour si peu. Il lui en faudrait bien plus… Qui plus est, ce petit jeu ne pourrait pas non plus durer éternellement… Toutes les bonnes choses avaient une fin, et Luka savait parfaitement à quoi s’en tenir, puisqu’elle n’était rien de plus qu’une distraction, parmi toutes celles qui occupaient également ce poste. Une danseuse parmi tant d’autres… et pourtant, il ne la voyait pas de la même façon. Était-ce à cause de cette espèce de connexion… ? Elle était différente des autres. Ça, Luka en mettait sa main à couper. En quoi exactement, il l'ignorait... Mais le footballeur espérait le découvrir et mettre un mot dessus… A commencé par un nom, sur ce si joli minois.

Il était au moins parvenu à la surprendre en la ramenant contre lui. Une otage qui pouvait à tout moment se libérer si elle le voulait, puisqu’il ne la tenait pas réellement. Ses mains étaient descendues jusqu’à ses hanches par pur automatisme, comme pour l’empêcher de glisser ou de perdre équilibre. Sa prévenance faisait partie intégrante de lui. C’était une des raisons qui expliquait qu’il ne se laissait pas aller à la toucher davantage, alors que ses mains étaient en mesure de parcourir chaque millimètre et chaque parcelle de sa peau. Peu importe à quel point ces danseuses pouvaient être sous-estimées, il n’avait jamais été de ceux pouvant manquer de respect ou faire un quelconque liaison avec le plus vieux métier du monde. Il était peut-être courant de confondre une strip-teaseuse d’une prostituée. Mais pas Luka, qui avait parfaitement conscience des différences et de la limite à ne pas franchir. Beaucoup ne se gênaient pourtant pas, sauf que lui, il avait ses principes… Et il n’était pas assez idiot pour gaspiller de l’argent inutilement. Surtout si c’était pour voir des femmes à poils. Payer cette dernière pour qu’elle n’en dévoile pas davantage marquait bien sa différence sur toutes les autres, et le profond respect qu’il lui portait déjà en tant qu’homme. Le plus dur était peut-être de ne pas répondre à ses caresses alors qu’elle se montrait douce et à la fois féline avec lui. L’idée de se confronter à l’extérieur était l’unique solution pour se permettre plus. Pour oser plus…

Ce qu’elle annonça lui arracha un énième sourire en coin, satisfait et à la fois soulagé. Bien que ce sentiment fut aussi vite remplacé par une pointe d’excitation. Il avait déjà hâte d’y être, quitte à fausser compagnie à la bande bien plus tôt que prévu… Les connaissant, personne ne le blâmerait de vouloir passer du bon temps avec une aussi belle femme. Pendant un moment, il crut vraiment qu’elle allait l’embrasser, mais ce qu’elle lui échangea furent de simples mots contre son oreille. Il frissonna sous ce contact, amusé par cette dernière information, certes intéressante à savoir, même s’il l’aurait probablement reconnu sans le moindre mal. « J’ai tout intérêt à ne pas te manquer… Une demoiselle en bleu ? Je n’oublierai pas. » assura t-il d’une voix suave en approchant également son visage du sien. Du bout de son nez il effleura le revers de sa joue et esquissa un grand sourire. Sans plus attendre, il se laissa retomber dans le fond de son siège et libéra sa prise autour de ses hanches pour la laisser librement repartir. La soirée ne faisait que commencer.

La marge qu’elle lui avait laissé avait été suffisante pour qu’il puisse prévenir l’entièreté de son groupe, et plus particulièrement le futur marié devant lequel il s’excusa. De bonnes guerres, ce dernier le gratifia d’une petite tape amicale dans le dos pour lui assurer qu’il n’y avait pas de mal, s’en suivit d’une réflexion salace dont Luka ne répondit nul autrement que par un rire. Il n’avait aucune envie d’exposer le fond de ses attentes, n’étant lui-même pas tout à fait sûr de la bonne marche à suivre… Après tout, c’était bien la première fois qu’il attrapait une strip-teaseuse à la fin de son service et qu’il la kidnapperait sans préavis. Un stress qu’il espérait passager avait bien fini par le secouer, au moment où il se retrouva seul, rendu vers la sortie du club. Impossible de faire machine arrière – ce qu’il ne souhaitait en aucune façon – mais n’était-ce pas naturel d’angoisser un peu, avant la nouvelle confrontation ? Le cadre et les circonstances ne seraient plus les mêmes… Et malgré le bruit des basses et les échos lointain de la musique pour accompagner chacun de ses pas, une fois à l’extérieur, l’ambiance fut tout autre.

En plissant légèrement sur sa vue, Luka distingua une silhouette proche d’un lampadaire, vêtue de bleu, en concordance à la description donné. Son cœur rata un battement au premier regard échangé et un nouveau sourire mangea la moitié de son visage. Cette fois, l’anxiété laissa peu à peu place à l’enthousiasme d’un peu plus tôt, loin de faillir à son envie de la découvrir au-delà de ces murs, si impersonnels. Dorénavant, ils avaient le quartier libre pour faire tout ce qu’ils désiraient. Elle le devança lorsque vint le moment des fameuses présentations. Son sourire s’accentua un peu plus devant la timidité nouvellement instaurée et qu’il n’aurait jamais soupçonné. Alors comme ça, la prénommée Jisu n’était pas aussi croqueuse en dehors du travail ? Cette nouvelle aurait pu le décevoir, mais à l’inverse, il s’en amusa un peu, le visage penché sur le côté avec cet air malicieux pour parfaitement le décrire. Il ajouta bien assez vite, pour ne pas l’embarrasser davantage. « Intéressant… J’aurai l’honneur de découvrir plusieurs facettes de ta personnalité, en une seule soirée ? Enchanté de faire ta connaissance, Jisu. Moi c’est Luka… Jeon Luka. » ajouta t-il avec un peu plus de précision, juste pour savoir si elle tilterait. Elle n’avait pas spécialement de raison de le connaître – auquel cas, ça l’arrangeait – car fréquenter une éventuelle admiratrice le rebuterait aussi sec.

Gentleman jusqu’au bout, sa main ne tarda pas à se saisir de la sienne, sur laquelle il appuya malicieusement ses lèvres, les yeux rieurs, toujours levés vers elle. « Désolé pour l’attente. J’espère que je n’ai pas été trop long. » Il avait fait au mieux, sans trop regarder l’heure, pour ne pas stresser inutilement. Maintenant qu’ils se retrouvaient seul à seul, un silence pouvait vite s’imposer mais son côté social l’aidait bien souvent à se sortir des situations les plus embarrassantes. Il avait un peu une sorte de don naturel, pour rassurer et détendre l’atmosphère. Luka était joueur mais à la fois très soucieux du bien-être d’autrui. « T’as pas trop froid ? Prends ma veste. » Et sans même attendre après sa réponse, le jeune homme retira son vêtement pour le poser autour de ses épaules, trouvant cette faille absolument parfaite pour se rapprocher de la belle qu’il surplomba du haut de son mètre quatre-vingt-six.

En sachant pertinemment l’effet que cela lui ferait, un sourire fourbe s’étira ses lèvres, si bien qu'il s’autorisa vaguement à la dévisager. L’instant d’après, il se saisit de son téléphone, prêt à appeler un taxi pour la suite de leur escapade. « Pour être tout à fait franc, mes suggestions vont un peu au même… J’espérais t’emmener dans un endroit plus tranquille. A l’hôtel, ou même chez moi… Mais je peux aussi simplement te ramener chez toi… Comme je te disais, je ferais jamais rien sans ton consentement. » Il n’était pas un animal. Il n’allait pas se jeter sur elle. Tout comme il pouvait sincèrement se contenter d’une simple conversation. Quoi qu’il advienne, il ferait tout son possible pour obtenir sa confiance. La vraie Jisu était de toute évidence plus prudente et plus réservée. Ce qui était tout à son honneur. Et pour apporter un peu de légèreté à ses précédents propos, le coréen ajouta en prime - en éloignant le téléphone de son visage - ces quelques mots. « On peut aussi se balader un peu. J'ai pas du tout peur de me transformer en glaçon. » Un petit sourire et un clin d’œil complice, et il espérait vraiment qu’elle croirait en sa parole.