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overcome. (kajoo)
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Anonymous
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Dim 16 Sep - 16:57

(outfit)Etait-elle en train de vivre le moment le plus gênant de toute sa vie ? Assurément que oui… Scannée de la tête aux pieds par le seul homme qu’elle désirait en secret depuis des années… Elle ne s’était pas préparée à sentir son rythme cardiaque s’affoler à l’instant même où il posa ses yeux sur elle. A quel moment pourrait-elle hurler son désarroi le plus total ? Elle se sentait ridicule, alors que dans ses rêves les plus fous, Mijoo aurait été bien à l’inverse, impétueuse, provocante… joueuse. S’il avait été question d’un rêve, elle lui aurait déjà sorti le grand jeu, n’attendant qu’une seule et unique chose ; le faire succomber. Y lire de la satisfaction et du désir dans son regard. Cette misérable serviette n’aurait jamais tenue plus d’une minute sur elle. La belle se serait aussi vite découverte en arborant une tenue des plus aguicheuses juste en-dessous… Petit corset en dentelle et porte-jarretelles pour le rendre complètement fou. Mais la réalité se voulait toujours autre… Et cette réalité avait aussi un amère goût en bouche.

Bien entendu, elle en avait bêtement oublié ses affaires amassés dans un coin de la pièce ! Machinalement, elle se dirigea dans cette direction pour lui bloquer cette vision embarrassante. Ses sous-vêtements au sommet de la pile, pour l’enfoncer un peu plus dans sa solitude... Pour autant, elle ne fit rien d’autre que de tendre la main au moment où il lui trouva ce qu’elle attendait tant ; un élastique. Bien que reconnaissante, Mijoo ne dévoila rien de plus qu’un maigre sourire et un faible hochement de la tête lorsqu’il s’en alla sans mot dire, et sans un regard supplémentaire... Entre colère et soulagement, la belle poussa un soupir avant d’agripper ses longs cheveux qu’elle noua en un chignon désordonné au-dessus de sa tête. Ne pas hurler. Ne pas pleurer. Son cœur avait beau la marteler de l’intérieur, il ne fallait en aucun cas qu’elle craque, juste parce que cette situation était devenue si inconfortable… à l’opposition de toutes ses attentes. Comment devait-elle s’y prendre pour taire ses sentiments, une bonne fois pour toute ?

Très vite, la salle de bain fut recouverte d’une brume bien distinctive. Celle caractérisée par l’utilisation abusive d’une eau brûlante, ruisselante contre sa peau nue. Une chaleur suffisamment réconfortante pour lui permettre de détendre ses muscles, après bien des efforts pour vider son esprit. Elle en était alors rendue à s’imaginer la façon dont elle récupérerait sa voiture au petit jour… Autant dire qu’elle l’aurait mauvaise, face à ces « pseudo-copines ». Même si ça la tuait un peu de l’admettre, Kael avait plutôt raison sur ce point… Aucune ne mériterait qu’on leur pardonne pour ce qu’elles avaient fait. Si son meilleur ami n’avait pas été là, qui sait où elle se trouverait actuellement ? Toujours dehors à attendre bêtement comme une imbécile ? Ou réfugiée chez de purs inconnus à la sortie du club ? Et que faisaient-elles en ce moment même ? Ah ça… Mijoo avait bien sa petite idée mais elle se garda d’imaginer plus, au risque de voir ses efforts pour se calmer, réduit à néant ! A la place, elle s’activa à vite se sécher, ayant perçue un peu plus tôt l’avertissement de Kael. Ce qui l’avait de surcroît, encouragée à interrompre sa douche, comme ramenée à la réalité.

Un petit sourire s’étira alors de ses lippes devant les vêtements empilés au pied de la porte. Le fameux rechange, en guise de pyjama. A quand remontait la dernière fois où ils avaient dormi sous le même toit ? Elle ne s’en souvenait même plus… Tout comme elle ne se souvenait pas avoir déjà enfilé ses propres vêtements un jour. Un sentiment hystérique réanima le muscle ardent dans sa poitrine, sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, ou même l’interrompre. Et si l’ensemble se voulait quelque peu dérisoire sur son propre petit corps, Mijoo ne se trouva pas plus ridicule que ça. Peut-être même plus enjouée qu’autre chose. Maintenant qu’elle n’avait plus son maquillage ou une quelconque apparence aguicheuse, le fait même de partager une pièce commune auprès de son meilleur ami lui paraissait déjà plus supportable. Il lui annonça de but en blanc que sa chambre était entièrement à sa disposition, ce à quoi elle ne répondit rien… Incertaine de savoir comment bien se prononcer.

Finalement, elle préféra ignorer cette douce allusion pour le dévisager un petit instant, osant un nouveau sourire. « Qu’est-ce que tu regardes ? » Même si le téléviseur ne l’intéressa aucunement, la belle utilisa cette feinte pour recouvrir le côté libre du canapé, duquel elle prit place, en ramenant ses jambes sous ses fesses. Tournée vers lui, Mijoo prit appui sur le haut du canapé, attentive aux moindres signaux qu’elle s’évertuait à décrypter, même si jusque là, son attitude laissait plutôt sous-entendre qu’il désirait être seul. Elle s’autorisa à le regarder un peu plus longuement, toujours un peu désolée, bien que touchée par les mots qu’il avait su employer pour la rassurer. Mais alors, pourquoi prenait-il cet air si distant ? « Je ferais mieux de te laisser… Merci encore pour les vêtements, enfin… pour tout. T’es sur que tu veux pas dormir dans ton lit ? Ça me dérange pas... »  A vrai dire, elle redoutait un peu ce qu’elle y trouverait… L’odeur d’un parfum étranger, d’une fragrance féminine ou d’un tout autre passage qui lui rappellerait qu’elle ne serait pas la première, ni la dernière, à quo-exister dans cet endroit… Le fait même de s’être démaquillée avec des produits d’autrui lui avait soulevé le cœur. « Désolée, j’dois être casse-pied. Laisse tomber… Bonne nuit. » affirma t-elle, plus sèchement. Et sans plus de cérémonie, elle se releva du canapé, prête à décamper avant que la tristesse ne la guette. Avant que la tristesse ne devienne colère.


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