(outfits) Se rapprocher d’elle pour se réchauffer ? En voilà une idée intéressante… qu’il déclina en effectuant un mouvement négatif de la tête. Avec un tel argument, il aurait pu revenir sur la balade, mais à choisir il préférait très largement se mettre au chaud et à l’abri des regards. Il faisait peut-être nuit, mais les rues de Jeju, même à cette heure précise restaient bien animées. Luka ne s’était pas attendu à autre chose qu’une réponse positive, bien sûr. Pas après tous les arguments balancés et la sincérité de ses mots. Alors oui, son sourire s’étira en une ligne satisfaite lorsqu’il ramena l’écran de son téléphone contre son oreille, le doigt vite dressé dans les airs. Le footballeur lui fit comprendre qu’il avait quelqu’un à l’autre bout du fil. Une conversation aussi vite expédiée puisqu’il n’avait pas la moindre raison de s’éterniser maintenant qu’un taxi assurerait leur transport.

Après mûre réflexion, il lui semblait préférable de se rendre dans un hôtel, puisqu’il s’attendait bien à retrouver son dog-sitter au loft. Premièrement, son chien n’était pas habitué aux inconnues, et il était lui-même réticent de faire aller et venir ses conquêtes, surtout si c’était pour que certaines ébruitent l’endroit où il vivait… Alors certes, Jisu ne semblait pas être de ces « fans », mais il n’était jamais trop prudent… « Le taxi est dans les environs. Il devrait pas tarder. » prononça t-il en replaçant son téléphone dans la poche. Son sourire s’intensifia un peu plus au moment où il s’avança d’un pas pour glisser ses mains le long de sa taille. Impossible de rester plus longtemps statique alors qu’il pouvait librement la tenir ainsi. « Je crois que ça réponds aussi à ta question. » ajouta t-il, plus taquin. Il profita de la chaleur sous sa veste pour y plonger ses grandes mains qu’il déploya dans son dos, osant de légères caresses par-dessus le pull qu’elle portait. La sensation aurait été plus appréciable si son dos avait été nu, mais il lui aurait aussi arraché un cri, faute à la froideur actuelle de son épiderme. Et puis, il ne faisait qu’appliquer la suggestion d’un peu plus tôt, non ? « J’ai hâte qu’on y soit... » En douterait-elle, à la façon dont il la dévorait du regard ? Pendant un instant, il se surprit à sourire en se mordant la lèvre.

Si la voiture ne s’était pas subitement arrêtée pour le sortir de sa torpeur, nul doute qu’il aurait goûté au colorant toujours présent sur sa délicieuse bouche. Ce même cosmétique qui l’avait marqué un peu plus tôt, durant le baiser accidentel… « Après toi, ma belle. » se prononça t-il en lui ouvrant la portière. Dès lors qu’ils furent tous les deux sur la banquette arrière, le coréen se hissa jusqu'au chauffeur pour lui tendre un billet généreux, réglant par avance pour ne pas être dérangé, que ce soit durant le trajet ou au moment de partir. Il savait que la somme allait excéder le réel montant, mais il se voulait d’humeur généreuse ce soir-là. « A l’hôtel Ha, s’il vous plaît. Gardez la monnaie. ». Son meilleur ami le remercierait plus tard de faire tourner son futur empire hôtelier. Il n’allait jamais ailleurs pour cette raison, et parce que les employés de l’hôtel le traitait toujours bien, et avec la plus grande des discrétions… « Un peu nerveuse ? » lui demanda t-il en esquissant un sourire. Ce n’était pas pour se moquer ou pour s’en assurer vraiment. A vrai dire, il ne savait pas trop pourquoi il lui avait demandé ça. Maintenant qu’ils se retrouvaient dans l’attente et sur cette banquette à la fois trop proche et trop distancé l’un de l’autre, l’envie de capturer ses lèvres ne s’étaient jamais faite aussi pressante. « Attache-toi... » Encore une parole prévenante avant qu’il ne se rapproche de son visage pour y glisser sa langue contre la courbe de ses lèvres. Se frayant un chemin jusqu'à elle, le jeune homme prolongea ce baiser d'une tendresse folle et langoureuse. Il n’avait pas pu se retenir plus longtemps, tout comme il ne put freiner sa main droite, désormais suspendue contre sa nuque… Comme si elle pouvait lui échapper...

(outfits) ~ Voir une telle réaction alors qu’il s’y attendait à ma réponse. Voir un pareil sourire de satisfaction affiché sur son visage après avoir dit quelque chose. Je secoue la tête en riant amusée par cette situation alors qu’il me fait signe alors qu’il est sur le téléphone. Il doit sans doute avoir quelques idées derrière la tête pour avoir une belle expression comme cela. Il doit sûrement passer des choses pas nettes. Je crois m’en douter lesquelles. Je ne l’ai pas aidé et il ne m’a pas aidé non plus. Les petites danses privées que j’ai pu lui offrir, quand j’y pense je n’ai pas été de mains mortes avec lui. Les avances qu’il m’a redonnées par la suite, il me répondait de la même intensité que j’ai été avec lui. On s’est amusé un envers l’autre pour savoir qui flancherai le premier même si on ne connaissait rien de l’autre. J’ai attisé sa curiosité et il m’a attisé autant la mienne et voilà que maintenant il appelle un taxi pour aller je-ne-sais-où. Une surprise que je regretterai? Pas la moindre du monde. J’ai choisi de faire un pas dans cette direction et il m’a suivi. Je ne peux plus reculer, en fait, je le peux encore, mais je ne veux pas. Je lui souris alors qu’il me répond pour le taxi, mais j’affiche une certaine expression d’espièglerie alors qu’il s’approche de moi en mettant ses mains froides à ma taille. Je frissonne à ce contact. Il a dit plus tôt qu’il soutenait le froid? Ces mains me disent le contraire.

Je sens ses mains glissées dans mon dos qui fit me coller contre lui. Ses caresses sont légers sont juste assez perceptibles pour battre mon cœur aussi fort que le sien. Même si ce n’est que sur les vêtements, mais ça m’a permis d’être contre lui… Je n’ai pas pu m’empêcher de glisser une main vers son épaule et me redresser sur les pieds. Alors qu’il me parle qu’il a hâte qu’on y soit, il se mordit les lèvres. Comment je n’ai pas remarqué dans la façon qu’il me regarde depuis toute à l’heure? «C’est réciproque…» souffle-je alors que je suis rendue près de ses lèvres. Il ne manque plus qu’à déposer les miennes contre celle de Luka, mais il a fallu que le taxi arrive au moment propice. On a eu le même réflexe étant; de reculer. Je rougis légèrement gênée qu’on a failli s’embrasser sous un lampadaire en public devant de nombreux curieux qui ont vu la scène, mais qu’ils n’osent pas s’arrêter. Pourquoi il a fallu que notre transport arrive aussi vite? Il me présente la voiture que j’accepte avec plaisir. De toute façon, c’est notre objectif d’aller à cet endroit inconnu, non? Je m’installe confortablement sur la banquette pendant qu’il s’installe à mes côtés. J’en profite pour y déposer mon sac à mes pieds pendant qu’il discute avec le chauffeur. J’ai enfin su l’endroit où on allait. Donc ça sera dans un hôtel? Je me mords la lèvre inférieure car quand j’y pense je n’ai jamais été dans un hôtel avec Kibum. C’est plutôt banale ce qu’il a fait contrairement au prince à mes côtés. Chacun leur vie. Le bel homme a sûrement les moyens et Kibum et moi vivions quasiment dans la rue. Pourtant on était heureux et il est décédé. Je vous l’ai dit que dans un couple on doit faire des compromis par amour pour l’autre? C’est ce que les autres apprécient chez moi; je ne suis pas difficile à vivre et on a toujours un moyen de moyenner. Maintenant je peux refaire ma vie comme je l’entends telle une célibataire qui a réussi à pêcher un poisson.

Je sortie de mes songes alors que Luka s’approche vers moi en me demandant si je suis nerveuse. Je dépose mon regard amusé dans le sien. Étrangement, je suis détendue plus que jamais, pourquoi m’a-t-il posé cette question? Maintenant, il est attentionné? Ses qualités peuvent-elles arrêter de s’agrandir? «Non du tout.» Il est si attentionné pour une connaissance qu’on venait tout juste de connaître. Est-il comme ça avec les autres? Puis pourquoi je pense aux autres alors qu’il est présent avec moi? Parfois, je suis stupide de partir dans mes pensées. J’ai bien la preuve devant moi. J’ai bien la preuve sous les yeux. La preuve qu’il s’approche de moi en me disant de m’attacher. Sans bouger ma tête,  j’exécute ce que le prévenant m’a suggéré. Que j’ai fait avec succès sans le lâcher des yeux. Mon sourire s’agrandit à l’approche de cet homme. Au contact de sa langue, j’autorise l’accès avec plaisir. Ainsi nos lèvres se touchent. Aucun d’entre nous avons eu la victoire escomptée parce que nous avons tous les deux succombés à l’autre. Une égalité. C’est ce qui est arrivé et c’est toute une première pour moi. Je réponds à son baiser aussi passionnément que langoureux qu’il m’en laisse déduire. Je dépose ma main sur sa joue avec douceur ayant un désir qui bat à son plein et qui ne cesse d’augmenter à son contact. Un tel baiser, je ne m’y attendais pas du tout. Un baiser si délicieux que j’en voudrais encore plus. J’ai gouté à cette drogue, maintenant je voulais en consommer encore et encore.

Je ne sais pas combien de temps qu’on s’est embrassé, mais cela a duré tout le trajet. Le chauffeur qui se racle la gorge pour «essayer» de nous dire qu’on est finalement arrivé. J’ai rompu le baiser à contre cœur. Par réflexe, j’ai regardé ses lèvres. Pourquoi il a fallu que je mets cette couleur éclatante sur mes lèvres? Mon sourire qui était coquin au début est devenu moqueur. Je tente de contrôler mon envie de rire pour ne pas l’offusquer. «Tu sais que cette couleur te va bien..?» Je lâche un léger rire avant de tourner mon regard pour fouiller dans mon sac et sortir un mouchoir. Je pris le mouchoir et je frotte un peu les lèvres du prince en tentant d’étouffer mon rire. « Je suis désolée, on va effacer le plus gros avant de rentrer, d’accord?» Aussitôt le plus gros enlever, je remercie le chauffeur et je fais un clin d’œil au passage au bel homme à mes côtés avant de sortir et refermer la porte sans oublier mon sac. J’ai attendu un petit moment l’homme avec un sourire charmeur avant de lui présenter ma main pour vouloir aller à l’intérieur avec lui au chaud et dans le confort.

(outfits) Ils avaient tous les deux perdus. Mais peut-être avait-il été le réel perdant dans cette histoire... Luka n’était-il pas à l’origine de ce premier véritable baiser ? Ne venait-il pas de mettre un terme à cette lutte effrénée ? Autant les raisons pour ne pas succomber s’étaient faites nombreuses. Dorénavant, plus aucune de ses excuses ne l’empêcherait de passer à la vitesse supérieure. Ce n’était plus qu’une histoire entre Jisu et lui. Le début d’un petit quelque chose… Ou peut-être pas. Qui donc pouvait prédire l’avenir ? Il n’en avait rien à faire du lendemain. Même si ce n’était que pour une nuit, il se promettait de la traiter comme une Reine… Ce n’était pas pour se vanter ou pour se la jouer particulièrement vaniteux. Il faisait juste les choses pour ne rien regretter. Et avec elle, plus qu’une autre, il désirait la surprendre et la séduire presque tout autant qu'elle ne l'avait fait, en retour… C’était le moins qu’il puisse faire pour la remercier. Officieusement pour se venger de la manière la plus délicieuse qui soit…

Leurs nombreux baisers qui ne connurent pas de pause lui firent totalement perdre la notion du temps. Tout passait si vite. Trop vite. Était-ce à cause des quelques verres ingurgités dans la soirée ? Ou lui faisait-elle perdre la tête à une vitesse exponentielle ? Il y avait toujours le goût et la texture de ce lipstick pour se mélanger à leurs salives, sauf qu’il ne s’imaginait pas à quel point elle était en train de le marquer… Malgré la douceur de leurs échanges tantôt lents et délectables, il lui était parfois difficile de réprimer ses pulsions les plus interdites, mais il se promettait d’y revenir plus tard, lorsqu’ils seraient vraiment seuls et au bon endroit. S’embrasser de la sorte à l’arrière d’un taxi n’avait rien de très conventionnel, et à cela s’ajoutait le goût de l’interdit qui rendait l’instant très excitant. Encore peu conscient d’être arrivé à bon port, le jeune homme crut entendre les quelques tentatives de leur chauffeur pour les faire s’arrêter… Peut-être aurait-il du se sentir gêné ou un minimum embarrassé et pourtant, rien de tel ne l’ébranla jusqu’au moment où il releva les yeux sur elle et sur la mine qu’elle affichait.

Les sourcils haussés face à son commentaire, le footballeur ne percuta que lorsqu’elle ressorti un mouchoir pour essuyer les coins de sa bouche. Le mouchoir très vite entaché par les traces de rouge à lèvres momentanément gravé sur son épiderme. Cette fois-ci, un rire lui échappa, même s’il se permit de lui adresser un regard plus septique, ses yeux se plissant sous cet aveu. « A charge de revanche. » Il ne put cependant empêcher un sourire lorsqu’il réceptionna le clin d’œil de la jeune femme. De trop bonne humeur pour jouer la comédie, le coréen ne se fit pas prier pour ressortir à la suite de cette dernière, amusé qu’elle lui tende la main. Il n’hésita pas un seul instant avant de s’en saisir et d’emboîter le pas en direction du hall de cet hôtel. Il s’agissait effectivement d’un hôtel de luxe, mais celui-ci n’était pas le plus étoilé contrairement à son prédécesseur situé à seogwipo. Dans bien des cas pour ce qu’ils auraient à y faire, l’endroit serait plus que convenable.

« Je suis assez présentable, c’est sur ? » lui demanda t-il juste avant de s’adresser à l’accueil. Il lui avait impossible de ne pas revenir sur ça et de ne pas la taquiner avec. Et bien qu’il eut relâché sa main au moment de ressortir sa carte de crédit pour régler la somme et récupérer les clés de leur chambre, il ne se passa pas un seul instant où il ne l’effleura pas tendrement du revers de la main, lorsqu’il finissait par rabattre ses bras le long de son corps. Le voilà bien incapable d’ignorer sa présence et de ne pas la toucher avec une discrétion et une attention toute mignonne. Lorsque ce fut réglé, le jeune homme écarta son bras pour lui indiquer la bonne direction à prendre, un ascenseur les attendant un peu plus loin. Il ne se fit pas attendre pour appuyer le premier sur l’interrupteur, juste avant que les portes ne s'ouvrent. La bonne nouvelle était qu’il n’y aurait personne qu’eux…

La mauvaise nouvelle… était qu’il n’y aurait personne qu’eux.

A peine venait-il de presser sur le numéro de leur étage qu’une idée fourbe lui traversa l’esprit. Il attendit cependant que les portes se referment - ainsi que quelques mètres supplémentaires - avant de soudainement appuyer sur le bouton d’arrêt, immobilisant de surcroît la cage d’ascenseur. « Pas un geste. » ordonna t-il d’un ton irrésistible. Ses lippes s’étirèrent en un large sourire avant qu’il ne s’attarde sur l’intérieur de l’habitacle, repérant une caméra en hauteur. Ayant toujours un carnet dans la poche interne de sa veste, il lui vint une idée lorsqu’il se rapprocha de la belle pour fouiller dans son vêtement. Il extirpa de la bonne poche, un post-it qu’il plaça sur la lentille de la caméra du plafond. Dépasser le mètre quatre-vingt avait ses avantages… « Toujours pas nerveuse ? » Et cette fois-ci ce n’était définitivement plus de la prévenance mais un plaisir cruel et terriblement insoutenable de la piéger entre ces quatre murs en acier. Avait-elle la moindre idée de tout ce qu’il lui réservait encore pour cette nuit ?

(outfits) ~ Ces mots qu’il m’a laissés avant de débarquer de la voiture, ne m’ont pas fait réagir sur le coup. On se taquine, on s’amuse en s’enquiquiner entre nous et ça ne m’a pas effleuré l’esprit par le moindre du monde qu’il pourrait s’agir d’un éventuel danger. Étrangement envers un bon parti comme celui-ci, je ne me suis jamais autant sentie en confiance et autant à l’aise. Envers d’autres, je n’osais pas prendre les devant et je restais bien souvent prudente. Je n’étais pas autant détendue qu’avec Luka. Honnêtement, ça me surprend encore. Je n’en reviens pas comment je me sens bien. Ça ne m’effleure pas du tout l’esprit que ça soit une relation d’un soir ou peut-être plus. Pour une fois, je ne pense pas à demain, mais bien au moment présent comme si toutes les minutes comptent à ses côtés et qu’il faut que j’en profite autant que possible. Je ne suis pas la mieux placée pour dire cela : la vie est courte et il faut vivre comme tu as toujours rêvé? La mieux placée après un deuil douloureux et regardez aujourd’hui, je suis avec un homme qui me prend la main tout en allant vers l’intérieur d’un hôtel. Un putain d’hôtel de luxe, pardonnez-moi mon langage. J’ai les yeux grands ouverts en contemplant la richesse de cet endroit tout en marchant vers la réception. C’est en nous arrêtant que j’ai repris conscience dans ma fascination de l’endroit et en me disant intérieurement que jamais je ne pourrais m’offrir un truc pareil même si c’est pour me gâter au grand jamais!

«Oui et c’est un plaisir de reluquer.» dis-je sans gêne à sa question demandée. J’ai dit cela sans gêne pourquoi? Je me sens de bonne humeur, mais surtout le plaisir incessant de vouloir être auprès de lui, de le toucher, de le caresser, de l’embrasser ne cesse d’augmenter. Malgré le fait que nos mains se sont séparées et qu’il s’occupe de la réceptionniste pour nous avoir une chambre. Je ne suis pas du genre à laisser tout l’homme payer. J’ai une part de responsabilité et malheureusement, je n’ai pas du tout les moyens de lui rembourser. Je regrette, j’ai un peu de remords que je profite de lui comme cela. Par moment, j’arrive juste lorsque je reçois mon argent et quand j’ai peu d’économie, j’essaie le moins souvent de l’utiliser pour m’offrir des trucs pareils sauf pour m’acheter des vêtements car quand les vêtements sont trop usés je ne pouvais pas faire des miracles non plus. Je suis économe, mais pas au point de porter des torchons non plus, hein? Je reste une femme qui aime la mode, mais qui préfère acheter des contres-façons ou bien souvent je les reçois en cadeau. De qui? Aucune idée. Le prince devant moi m'a surprise avec ses caresses tendres du revers de la main ce qui me fait grandement plaisir. Je me sens choyée en ce moment d’être tombée sur un mec pareil puisque je pourrais pu tomber sur un connard qui m’aurait traité comme un objet, mais pas lui. Un véritable prince, mais un prince qui cacherait peut-être des lourds secrets? Bref, je ne peux pas retenir mes sourires que je laisse échapper à ses contacts étant de plus en plus excitée par la tournure de la soirée.

Je suis la direction indiquée par le bel homme c’est-à-dire l’ascenseur. L’attente est insoutenable sachant qu’il est non loin de moi. Sérieusement, si je ne me retiendrai pas en ce moment même je lui aurai fait des choses. Quelles choses? Je vous laisse fantasmer et vous faire des idées. Lorsque les portes se sont ouvertes. On pouvait voir un sourire qui grandit à vue d’œil sur mon visage. Il n’y a personne entre ces murs et tout peut arriver, non? On rentre et je suis amusée de voir l’empressement qu’il a eu pour fermer les portes et cliquer sur notre étage. Sauf que je ne m’y attends pas qu’il arrête la mise en monte de l’ascenseur nous laissant dans la cabine immobile entre deux étages. Je fronce légèrement les sourcils en me posant des questions, mais j’ai vite compris lorsqu’il m’a ordonné de ne pas bouger. Alors c’est là que j’ai su que l’heure de sa vengeance a sonné. Le prince s’approche de moi en fouillant dans la poche de sa veste que je n’ai pas eu trop de mal de lui voler un baiser entre-temps avant qu’il puisse prendre un post-it pour cacher la lentille de l’appareil qui est en train de nous filmer. L’excitation de l’interdit ne m’a jamais effleuré l'esprit, mais là, c’est tout le contraire. «Pas du tout, je suis même curieuse de savoir ce que tu me réserves. Donc? Qu’est-ce que tu vas faire comme vengeance?» dis-je sur un ton espiègle pour le provoquer. Avais-je touché un point sensible toute à l’heure quand j’ai essuyé la belle marque rouge que j’ai causé avec mon rouge à lèvre? Pourquoi voulait-il faire autant bonne impression? J’aime quand c’est spontané. J’aime quand on voit la vraie personnalité de la personne quand ce n’est pas prévu, ça donne encore plus de charme à cette dernière. C’est ce que je trouve fascinant chez l’être humain. Sauf qu’à l’heure actuelle; Il ne faut pas que je laisse la chance de faire sa vengeance, il faut que je le surprenne.

J’aurais pu l’embrasser comme plus tôt. J’aurais pu donner un baiser dans son cou pour le faire perdre la tête. Non. J’ai mieux dans la tête. Lui, il a touché ma peau, mais pas moi. Je laisse tomber mon sac à nos côtés et en me rapprochant de lui, je glisse sournoisement mes mains sous son haut caressant en même temps son dos d’une douceur qui m’est propre. Le regardant avec autant de désir que j’éprouve actuellement pour lui tout en me mordant la lèvre inférieur car l’envie de l’embrasser est bien présente. Doucement, je frôle ses lèvres, doucement mes caresses continuent à monter dans son dos lui touchant la peau. Touchant sa peau si douce, si chaude, si exaltant, si enivrant. «Luka…» souffle-je son prénom suavement. Garde le contrôle Jisu. Il faut qu’il vienne à toi parce que ta curiosité est sans limite surtout avec le bel homme dans tes bras. Qu’est-ce qu’il a l’intention de me faire?

(outfits) A croire qu’il avait gâché toutes ses chances de se montrer un minimum intimidant, à force de petites attentions à son égard… Et pourtant, Luka se refusait à la croire quant elle disait simplement être curieuse. Elle avait beau le provoquer et se montrer particulièrement tactile, cette façon qu’ils avaient de se tourner autour ne cessait de faire battre son cœur dans une anarchie complète. Souriant de toutes ses dents, le coréen ne prêta qu’une vague attention à son sac qu’elle laissa choir au sol, bien plus intrigué et captivé par la demoiselle qui brava les quelques centimètres encore présent entre eux. Ce qu'elle entreprit le fit instantanément tressaillir. Ses mains au contact de sa peau venait de lui faire quelque chose… Avait-elle besoin de se montrer aussi sournoise alors qu’elle mima l’envie de l’embrasser, sans le faire ? Sous ce geste, le sourire de Luka s’intensifia un peu plus, aussi bien amusé que frustré. Il laissa échapper un petit rire silencieux juste avant de la coincer d’un bras pour la faire pivoter du côté du mur. « Tu ne devrais pas faire ta maline, Jisu... Il pourrait t'arriver de vilaines choses. » Ainsi coincée entre sa grande stature et la paroi de l’ascenseur, que pourrait-elle faire de plus maintenant ?

Le désir de la toucher monta en premier lieu dans son nombril avant de redescendre dans son entre-jambes. A cette vitesse, il allait bien vite se sortir à l'étroit dans son pantalon et il luttait actuellement contre ça... Mais était-ce quelque chose dont il pouvait avoir le contrôle. Pas alors qu'elle éveillait bien malgré-lui ses pulsions les plus pressantes... Aussi sauvage que sensuel, le footballeur souffla lentement contre sa peau avant de croquer dans sa clavicule. Ses mains se firent baladeuses au moment où elles glissèrent le long de sa taille, jusqu'à ses hanches, pour finalement y caresser la forme de son fessier qu'il empoigna à pleine mains sous sa jupe. Il se passa une sorte de courant statique pour le faire vibrer et le conforter sur son envie d'en vouloir plus... D'aller progressivement plus loin dans ses approches et ses caresses. Il eut alors une idée de la lingerie qu’elle semblait avoir, et cela parut étonnamment lui plaire… Sa virilité eut un mouvement compulsif au moment où il la souleva, sans ménagement, pour la bloquer contre le mur gelé de cette prison en acier.

Méritait-elle vraiment un baiser après l’avoir fait espérer pour rien ? Difficile à dire… Son cœur était comme fragilisé par toutes ces répercutions, et il lui était bien impossible de calmer le jeu. Il ne le souhaitait pas non plus... « Je vais devenir fou… » lui susurra t-il au creux de l'oreille, alors qu'il regagnait une nouvelle zone à conquérir par de tendres et brûlants baisers. Fatalement, ils se contemplèrent jusqu'à ce moment où il ne leur était plus possible d'attendre une seconde supplémentaire ? Luka se rapprocha de son visage pour presser ses lèvres contre les siennes. Ils s'embrassèrent au point que leurs corps ne puissent absolument plus lutter. Comme totalement ivre d’elle, plus rien ne semblait avoir d’importance mis à part leurs baisers et leurs corps serrés l'un contre l'autre. Avec cette quête de toujours plus de proximité, leurs langues se liaient à nouveau d'une danse endiablée. Se fichant éperdument d’être à nouveau ridicule à cause d’une éventuelle trace de lipstick. Elle n’en avait pour dire, plus, depuis son premier passage...

Le pire étant, qu'ils n'étaient en rien tirés d'affaires ! Bien au contraire. Leur temps n'était que limité dans cet espace clos… Si bien qu'un voyant s'illumina sur le cadran des numéros, s'en suivit d'un son mécanique qui fit instantanément bouger la cabine. L’ascenseur venait d'être réactivé par la maintenance de l'hôtel. Sans doute avaient-ils supposé à une panne technique. La récréation était terminée... Mais les choses sérieuses allaient bientôt commencer. Et maintenant que Luka reprenait ses esprits, une lueur malicieuse passa dans son regard. Il la relâcha en douceur, vite penché du côté de son sac qu’il attrapa avec toute la courtoisie qui lui était propre, avant de le lui rendre, un rictus sur le coin de ses lèvres. « C’était plutôt chaud. » argumenta dans un plaisir non dissimulé, autant pour détendre l’atmosphère que pour s’en vanter. Juste au cas où, le jeune homme se tourna rapidement du côté du miroir pour s’inspecter le temps d’une seconde. Il eut un nouveau sourire en contemplant le reflet de Jisu dans la glace, s’amusant de sa réaction alors qu’il lui refaisait vite face. Luka lui présenta la clé de leur chambre qu’il brandit sous ses yeux, toujours aussi taquin. « Je te la confies. Je pense qu’elle te revient tout autant qu’à moi. ». La suite ne dépendait plus que d’elle, non plus.

(outfits) ~ Ses lèvres me fascinent, ses lèvres si douces, si délicieuses. J’en veux plus. Toujours plus comme une droguée qui tente d’arrêter, mais qu’elle rechute car sous les yeux il y a l’objet de ses tentations. L’objet qu’elle convoite. Ai-je l’air une droguée? Non. Seulement électrifiée de ce qui m’arrive en ce moment seulement à son simple contact. Je pourrais dire que c’est dû à cause qu’on s’est tourné autour et aguiché l’un, l’autre. Je voudrais en croire que c’est plus que ça. Plus que le physique qui s’attire mutuellement. Plus… Tel un coup de foudre? Nous avions tous les deux jeté des regards sur l’autre. On a tous les deux stimulé l’autre. On a tous les deux agi comme cela alors que nous sommes de simples inconnus. La foudre nous a frappés peut-être pour ainsi réveiller nos sens et aller rapidement dans les flammes de la luxure. La vie a sûrement fait en sorte que nous nous rencontrons cette nuit, peut-être aller plus loin? À moins que je me fourvoie totalement, ça peut m’arriver aussi. Si jamais Luka désirait un coup d’un soir? Je n’aurais pas d’autre choix de l’accepter, certes je serai celle qui regrette de ne pas jouer prudemment, mais là, je n’ai pas envie d’être prudente. Tout mon être veut être auprès de lui. Vouloir qu’une chose qu’il me regarde que moi. Je me sens si égoïste.

Les yeux rivés sur son merveilleux visage, j’ai vu son sourire s’agrandir. Un sourire contagieux car je fais de même, qu’est-ce qu’il mijote? Ma maline? Je suis désormais coincée entre le mur métallique de l’ascenseur et de sa carrure imposante. Je me sens coincée oui, mais je ne me suis jamais sentie aussi bien d’être coincée surtout avec lui. Je ne fais pas ma maline, j’essaie seulement de le provoquer pour l’empresser à faire sa vengeance. De le déstabiliser pour éviter que ça soit trop sournois venant de sa part. Cependant, il a pris l’avantage malgré moi. Il a pris le dessus bien assez rapidement seulement en me collant contre lui et un mur froid. J’ai bien aimé lorsqu’il a dit mon prénom, mon cœur bat bruyamment encore à y penser, est-ce trop bizarre de demander de redire mon prénom encore? Est-ce bizarre alors qu’on se connait seulement des lèvres? Suis-je si bizarre que cela en ce moment? Un souffle me fait sortir de mes songes. Un souffle qui rencontre ma clavicule qui me fait perdre peu à peu mes facultés opérationnelles pour me garder les idées claires. Mes yeux qui se ferment à son souffle ensuite un tout petit cri de surprise sort à mon insu de ma bouche. Non, pas un cri de surprise lors d’une fête surprise, mais bien un petit cri qui a aimé ça. Mes pommettes sont devenues toutes rouges puisque je ne sais pas d’où ça pu sortir alors que je tente de combattre les pulsions que j’ai à l’intérieur de mon ventre. Ce qu’il a fait à ma clavicule et de ses mains baladeuses qui parcourent sans hésitation mes courbes me procurent beaucoup de biens. Comme si je suis la seule qui compte pour lui, comme si rien n’existent autour de nous. Je peux vous le dire qu’actuellement on s’en fiche éperdument qu’on est entre quatre murs d’acier volontairement arrêté. On s’en fiche car ce qu’on veut c’est l’autre. Vous comprenez?

Sans gêne, j’ai senti les mains viriles descendre jusqu’à mon fessier et les empoignées. Mon souffle devenant davantage saccader et chaud à ses caresses. Je commence à trembler d’envie. Je voudrais aller plus loin. Je voudrais qu’il me prenne. Non. Je veux absolument qu’il me prenne en ce moment même si ce n’est pas adéquat et surtout confortable d’être dans un ascenseur, mais c’est ce qui nous pimente entre nous; l’interdiction. Ainsi, je me retrouve soulever dans les airs et bloquer contre la paroi froide métallique qui est derrière moi. Il m’a soulevé comme si j’étais une plume. Ça m’a plu grandement de le voir ainsi fort ce qui m’a fait lâcher son dos pour glisser mes bras derrière sa nuque pour m’accrocher à lui. Ses mots qui susurrent à mon oreille enveniment la situation qu’il me prenne à lui seul, maintenant, toute suite, ce n’est pas plus tard, mais bien là. Ces mots, si simples, ont réussi à ajouter de l’huile dans le feu. Le feu qui est à son apogée et qui ne veut qu’une chose : se déchainé. «Soyons fou…» répond-je à ces mots en lui chuchotant à l’oreille en fermant les yeux à ses baisés fatals.  Je ne peux plus résister. Je ne pourrais plus. Tout ce que mon bas ventre réclame s’est bien qu’il me touche encore, qu’il continue ce qu’il fait. Il réclame toujours plus depuis la confrontation de toute à l’heure. Il réclame le plaisir charnel que tout être humain peut avoir au consentement du partenaire. Il a mon consentement depuis qu’il est venu me rejoindre après le club. Il l’a depuis qu’il ne m’a pas posé un lapin pour profiter des poitrines nues. Il a préféré être avec moi et d’accepter mes avances qui n’étaient pas des avances, mais qu’elles sont devenues.

Tic tic. Si on pourrait entendre une horloge, on aurait entendu des aiguilles qui restent sur place. Le temps s’est arrêté quand nos regards se sont croisés. Qu’on a pris la peine de contempler le partenaire avant que le Prince décide de m’arracher un baiser que je le redonne avec plaisir. Nos langues qui n’ont pas attendu longtemps pour vouloir danser de nouveau entre eux. Des salives qui s’échangent au fur et à mesure qu’on s’embrasse. La petite mélodie d’ascenseur n’est plus qu’un lointain fond sonore car notre véritable ambiance s’est les battements de nos cœurs qui palpitent d’excitation. Je voudrais que cet instant s’éternise pour aller plus loin, mais pourquoi tout le monde fait en sorte que notre temps durement arrêté doit s’écouler de nouveau? Je n’ai pas voulu entendre le bruit sonore de la mise en marche de notre prison métallique. Je ne veux pas que tout s’arrête, mais hélas, il a eu une fin de cette phase. Il me relâche avec sa malice que seulement lui connait. Je me mords les lèvres avec mon regard pétillant. Je pris volontiers mon sac mes pommettes qui rougissent peu à peu car si la maintenance ne s’est pas empressée de «réparer» on aurait été sans doute plus loin. «Ça l’est encore.» réplique-je en lui faisant un clin d’œil avant de regarder mon reflet dans l’acier et replacer ce qui peut faire croire que quelque chose s’est produit. J’ai vu les clés apparaître devant mes yeux. Un sourire amusé s’affiche désormais sur mon visage. Je les prends avec plaisir en lui jetant un regard qui en fait autant. Alors la chambre me revient? « Elle nous revient, à moins que tu préfères continuer ici?»Je lui lance un de ses regards coquins et je remercie le ciel puisque les portes ouvrent à notre étage. Quelle coïncidence! Je glisse ma main dans la sienne. Sa main si large que je ramène vers mes lèvres avant de la descendre vers ma poitrine au niveau du cœur. Je me dirige lentement vers la sortie en le séduisant du regard. «On a quelque chose à continuer, tu viens?» demande-je en le faisant sortir de l’ascenseur. Qu’est-ce que l’excitation pouvait me faire? Je ne suis pas si séductrice et voilà que je suis hors de ma zone de confort, tant pis. On va continuer dans ma lancée.

Je me dirige vers notre chambre à sa compagnie. Devant notre porte, je lui soutire quelques baisés avant de réussir à me concentrer pour ouvrir la porte. Je rentre d’abord, puisque le Gentleman avec moi aurait fait. J’entre dans la chambre en relâchant sa main et je me dirige vers la fenêtre, la vue est grandiose! Je suis fascinée autant par la décoration de la pièce que par la vue de l’extérieur. Sauf que je me calme aussitôt pour le regarder du coin de l’œil. J’ai enlevé mes talons pour ainsi montrer comment que je suis minuscule de mes 1m68 contrairement à sa grandeur qui me plaît de plus en plus. C’est en me dirigeant vers lui que j’ai vu la différence de notre grandeur. Il a une bonne tête de plus que moi, mais ça m’a plu. Plu au point que je monte sur ma pointe des pieds en pensant mes bras autour de son cou et déposer mes lèvres contre les siennes. Est-ce que je fais la bonne chose en ce moment? Ça ne dépendra que lui. Ça ne dépendra que si les caresses continuent ou pas. J’espérais qu’elle continue. Pour une fois que je veux être égoïste et ne penser qu’à nous.

(outfits) Était-ce bizarre de ressentir autant de sensations pour une pure inconnue ? Était-ce si étrange au point d’en avoir le souffle coupé à l’instar de son organe vital, sur le bord de l’implosion ? Depuis le premier instant et le premier regard échangé, Luka avait sut qu’il se passerait quelque chose… Il était pourtant loin de s’imaginer à quel point il se mourrait sous chacun de leurs gestes, dans l’attente interminable de lui ôter ses vêtements pour s’adonner au plaisir charnel. Il ne se souvenait même plus à quand remontait la fois où il avait ardemment désiré une femme… Autant, il avait su préserver certaine noblesse d’âme depuis le début de leurs altercations, le footballeur avait bien du mal à canaliser le flamme qui le consumait de l’intérieur. Tout s’était empiré depuis l’instant où il l’avait soulevé contre le mur pour l’embrasser avec une fougue électrisante. Luka ne se lassait pas de cette alchimie délectable. Elle l’appelait... tout autant qu’il se sentait attiré de manière irrémédiable jusqu’à Jisu. Le goût de ses lèvres, son toucher, son parfum, ses gémissements contre sa propre bouche… Tout était à même de le rendre dépendant et accro, alors qu’il ne savait strictement rien d’elle. Cependant, il était au moins persuadé d’une chose ; l’attirance qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était fusionnelle et tout bonnement incroyable. N’était-ce pas suffisant, pour le moment ?

Si les évènements semblaient un peu contre eux, bizarrement, Luka ne le voyait pas tout à fait comme ça… Alors certes, ils avaient été à plusieurs reprises interrompus, mais ne finissaient-ils pas toujours par réinstaurer cette énergie folle entre eux ? Au final, n’était-ce pas une bonne chose ? Après tout ce temps à se chercher et se tourner autour, l’heure de la vérité approchait. Et une fois qu’ils seraient rendues dans la chambre, plus aucun obstacle ne se dresserait devant eux… Ne disait-on pas qu’il fallait se battre pour mériter sa récompense ? Depuis le début, Luka l’avait vécu comme un jeu, ce qui lui valait autant d’aisance et de sourires de sa part. N’était-ce pas le meilleur moyen d’obtenir ce qu’il désirait tout en ayant l’air cool ? Oui, les apparences étaient importantes, surtout aux premiers abords. Il ne souhaitait rien faire au hasard et faire les choses convenablement pour qu’elle ne l’oublie jamais… Jisu ne devait en cas oublier cette nuit. Elle était en toute connaissance de cause, unique. Au moins, jusqu’à preuve du contraire. Lorsque le jeune homme avait une idée derrière la tête, il lui était impossible de la retirer. Pas alors qu’il était résigné à succomber à ses charmes, tout autant souhaitait-il l’emporter sur elle…

« Ne te donnes pas de grands airs… Je peux toujours le refaire si c’est ce que toi, tu souhaites. » scanda t-il dans une menace faussement proférée. De ce qu’il avait cru ressentir plus tôt, l’idée d’être prise dans cet ascenseur ne semblait pas non plus l’offusquer… Bien sûr, il préférait grandement le confort et la sécurité de cette chambre qu’il avait par ailleurs réglé à lui seul. Alors oui, il avait peut-être un salaire avantageux à chaque mois, mais pas au point de jeter de l’argent par les fenêtres… A ce qu’il sache, l’ascenseur n’était pas encore un lieu louable et il espérait bien poursuivre leur petites affaires à l’abri des regards indiscrets ou de tout éventuel nuisance en chemin… Amusé par l’impatience de cette dernière, le sourire de Luka mangea la moitié de son visage lorsqu’elle le tira par la main pour l’amener dans ce vaste couloir. A la fois guidé et embarqué par la demoiselle – dont il ne s’était pas résolu à laisser totalement tranquille – le footballeur glissa ses mains de part et d’autres de son corps pour la déconcentrer de façon très habile et sournoise, lors de l’ouverture de la bonne porte. Son rire se mélangea au sien avant qu’elle ne parvienne à entrer sans encombre, se libérant de ses talons qu’elle retira une fois postée devant l’immense baie vitrée. Bien sûr, Luka n’avait pas opté pour la chambre, dite basique. Il ne s’agissait pas non plus d’une suite, mais bien d’un bel espace où dormir… ou plus si affinités.

« L’endroit te plais ? ». Il demandait tout en ayant sa petite idée sur la réponse. Vite rendu du côté de la jeune femme, Luka abandonna sa veste sur le coin du lit avant de recouvrir toute son attention sur ses si jolis traits. Elle venait effectivement de perdre quelques centimètres par rapport à tout à l’heure, mais lui, il ne la trouvait pas petite. Rare étaient les femmes dépassant le mètre soixante-dix… et quoi que l’on pense de lui, Luka n’était encore jamais sorti avec une mannequin. Ce genre de femme ne l’intéressait pas. En soi, le physique avait toujours été très important pour lui, mais il s’agissait pas non plus du critère primordial. La beauté intérieure n’était pas écarter… Mais surtout, il misait tout sur le feeling. « J’en conclus que c’est un oui. » fit-il en réceptionnant son baiser, muni d'un sourire espiègle. Ses propres mains vinrent soutenir la belle par les hanches lorsqu’elle s’accrocha de façon aussi adorable à lui. Comment pouvait-il à un seul moment douter ou remettre en cause la tournure incroyable de cette soirée ? Il aurait du être ailleurs… à cet enterrement de vie de jeune garçon. Et à la place, il se retrouvait dans l’hôtel de son meilleur ami, en présence de cette femme sublime. Qu’aurait-il demandé de mieux ? « Est-ce que je t’ai dis que je te trouves magnifique ? »

Non, mais c’était désormais chose faite à présent qu’il se reculait du côté du lit pour se laisser retomber contre le bord de celui-ci. Sans relâcher la demoiselle lors de sa descente, le footballeur prit le soin de la ramener sur ses cuisses, à califourchon sur lui. La différente de taille n’existait plus à présent. Elle était même à parfaite hauteur pour qu’il puisse ancrer son regard dans le sien et la regarder avec beaucoup plus d’intensité. Ses grandes mains s’étaient naturellement frayées un chemin sous son pull pour la maintenir et lui caresser le dos. Le jeu semblait s’être un peu calmé et pourtant, son cœur battait toujours autant la chamade tant elle ne le laissait pas indifférent. La logique aurait voulu qu’ils fassent connaissances pour ne pas sauter toutes les étapes propres d’une relation saine et normale… Mais qu’importe. Cela ne venait-il pas au même s’ils y viendraient plus tard ? « Jisu, si on va plus loin, je ne pourrais plus m’arrêter. » Information cruciale, en tout point logique mais qu’il avait tenu à préciser. Son sourire s’étira de plus belle alors qu’une vague tension ébranlait tout son être. Le mélange d’excitation, de crainte, d’impatience… De tout, en fait.

Un sentiment qui le faisait se sentir plus vivant que jamais.

(outfits) ~ Ignorant tant bien que mal ce qu’il m’a dit dans l’ascenseur. Cette phrase qui résonne telle un écho dans ma tête a vite disparu lorsqu’il a tenté de me déconcentrer à mes nombreuses tentatives de déverrouiller la serrure. Désormais entrée, ma première réaction a été de regarder la vue panoramique que la chambre pouvait nous offrir. Ensuite, d’enlever avec soulagement les talons que j’ai portés pendant une grosse partie de la journée. C’est une fascination, c’est merveilleux qu’une telle vue puisse exister. Cette chambre fait exactement la même grandeur que mon appartement qui inclut tout, à l’intérieur d’une habitation normale et simple. Là, il n’avait qu’un lit, deux tables de chevet, un meuble, une grosse télévision, un bureau et la salle de bain. Il n’a pas de cuisine. Décidément, il a les moyens pour pouvoir s’acheter un tel luxe, mais ce n’est pas ce qui m’attire chez lui. C’est l’énergie fusionnelle entre nous et une partie de sa personnalité. Oui, sa beauté ajoute un plus à tout cela, mais je ne comprends pas comment… Je ne comprends pas pourquoi il pouvait être dans un tel club? Oui, pour son ami avec l’enterrement de vie de garçon, mais aller dans un coin pareil..? Avec un charme comme qu’il l’a, je reste encore surprise qu’il n’ait pas de copine, à moins que ça soit un Don Juan? Suis-je tombée dans le panneau depuis le tout début?

Il réceptionne le baiser avec plaisir en concluant ma réponse. Oui, elle me plaît, mais c’est trop. Elle me plaît, mais c’est beaucoup trop pour une inconnue comme moi. Il aurait pu choisir autre chose ou bien continuer dans l’ascenseur, je ne sais pas. Je n’apprécie jamais ce genre de cadeau car je me sens mal. Je me sens mal puisque je ne pourrai peut-être jamais rendre le pareil et si jamais j’y arrive cela allait me prendre un certain moment pour pouvoir offrir quelque chose qui équivaut autant. C’est ma vie de pauvreté que je vis actuellement. Je ne m’en plains pas puisque j’ai une vie tout de même chargé en travail et ça me plaît parce que je n’ai jamais le temps de m’ennuyer. Bon, cette fois-ci c’est un cas exceptionnel qui arrive une fois dans ma vie. Un homme princier comme celui que j’ai devant moi qui affiche un sourire espiègle en prenant mes hanches dans ses mains. Non, il ne m’a jamais dit que je suis magnifique. On ne m’a jamais réellement dit de cette façon au plus loin que je me souvienne. On m’a complimenté sur bien des manières, mais pas comme cela. «Non, tu me l’as jamais dit et merci. Toi aussi, tu es magnifique.» je retourne aussitôt son sourire espiègle avec grand plaisir. J’ai bien pesé sur le mot ci-dessus pour bien signifier que c’est réciproque, pas pour moquer de son compliment, mais pour le taquiner un peu.

Alors qu’il s’assoit sur le lit en m’attirant vers lui. Je m’assis sur ses jambes en califourchon. Ma jupe qui arrive habituellement en haut des genoux laisse paraître davantage mes cuisses. Me laissant montrer de plus en plus de peau – moins qu’en étant danseuse – mais plus que lorsqu’on était dans l’ascenseur. J’ai un ressentiment que le jeu entre nous s’est calmé pour laisser place à la réalisation de nos actes. Je crois qu’on n’a jamais réalisé qu’on irait aussi loin. Je crois que si j’avais été trop prudente, on serait encore en train de parler sous le lampadaire et se balader dans cette nuit fraîche. On ne l’a pas encore réalisé, mais on est sur la bonne voie. Mes yeux encrés dans les siens avec toute la douceur que je puisse détenir en moi, je crois que mon ardeur et mon impatience se sont calmés pour laisser place à la tendresse et la passion qui bouillonnent pour lui. C’est à son tour de passer ses mains en dessous de mon pull pour caresser ma peau, c’est à son tour de me faire frissonner de tout mon corps à ce simple contact. Mes yeux qui révèlent un feu passionnant qui brûle pour lui seul, qui ne regarde que lui seul. Ses mots si cruels à entendre, mais si prévisible à la fois me font chavirer de nouveau. Si on va plus loin, il ne pourrait plus s’arrêter? Et si je voudrais être égoïste? Je dépose mes mains délicatement sur ses joues et qu’avec le pouce je lui caresse ses lèvres. Des lèvres si délicieuses que je n’arrive plus à m’en passer. On devrait aller plus loin ou pas? Mon cœur me dit que oui au point de s’enfuir de ma cage thoracique pour aller rejoindre celui de l’homme. Mon corps dit oui avec ses tremblements dû à son contact de peau contre peau. Ma tête me dit non pour être logique et d’apprendre à se connaître suite au protocole lors d’une rencontre avec une personne. Sauf que ce protocole ne parle pas de danser pour un homme qui t’intéresse et qui s’est amusé avec toi depuis le début. «Si on ne va pas plus loin, je le regretterai toute ma vie… Ne t’arrête surtout pas.» souffle-je en allant chercher ses lèvres. Ce que j’ai dit on peut l’interpréter de manières différentes comme désirant être plus qu’un coup d’un soir ou pas. C’est à lui de faire des remues méninges.  

De longs et doux baisers qui me font sentir vivante, un sentiment que je n’ai pas ressenti depuis longtemps. Des baisers qui me donnent chaud au point de vouloir me débarrasser de mon pull sous ses yeux. Je souris amusée le voyant me reluquer. Ce n’est pas du déjà vu d’après vous? Moi qui se déshabille et lui qui est devant moi? «J'espère que tu aimes la vue... même si c'est du déjà vu.» Je pris une de ses grandes mains pour la mordiller en le regardant d’une certaine intensité avant de la descendre vers mon sous vêtement. Une fois de plus, j’ai retrouvé le contact de ses lèvres que je convoite de plus en plus. Je ne veux plus qu’il me lâche, je ne veux plus qu’il s’arrête. Je veux que cette soirée soit aussi inoubliable que la mienne, je voudrais qu’il se souvienne de moi plus qu’une simple danseuse. Je suis dorénavant égoïste pour avoir le désir de le garder pour moi. Suis-je rendue possessive alors qu’à la base je ne le suis pas? À cette soirée, je suis sortie de ma zone de confort du coup j’ai l’impression que je me redécouvre à nouveau. M’apercevant des qualités et des défauts que je n’ai jamais eu auparavant, c’est bizarre ce que cet homme peut me faire. Est-il vraiment humain pour me faire basculer ainsi de ma propre personnalité? Habituellement prudente maintenant séductrice, égoïste. En fait, c’est plus le désir de l’autre qui me fait changer à ce point. Le désir de vouloir jouer avec le feu, le désir de l’inconnu qui nous anime. Luka, j’espère de tout mon cœur que tu ne vas pas m’abandonner après que je me sois donnée à toi… Je l’accepterai à contre cœur. Pourquoi j’ai le cœur qui se déchire à cette pensée?

Les salives qui s’échangent, l’envie d’en avoir plus monte rapidement en moi espérant que ça soit le cas pour lui. Je n’ai pu m’empêcher d’enlever son haut. Son torse est comme que je l’ai imaginé; séduisant. Je le pousse tranquillement pour qu’il soit allongé sur le dos, je n’ai pas pu résister de lui jeter un air amusé d’être par-dessus lui. Je me sens soudainement dominatrice sur cette pose ce qui m’a fait rire brièvement avant de descendre félinement vers lui. Caresser son ventre et ses pectoraux volant des tous petits baisers sur son corps pour le faire tressaillir un peu tout en montant vers ses lèvres. Suis-je devenue audacieuse?

(outfits) Il n’était pas du genre à vouloir en faire des tonnes, surtout si c’était pour impressionner une fille qu’il ne connaissait que depuis quelques heures. Bien sûr, elle avait toutes les raisons de penser qu’il lui déroulait le tapis rouge… or, c’était avant tout pour lui-même qu’il le faisait. Les occasions n’étaient pas aussi courantes… loin de là. Luka était presque du genre casanier, à aimer sa tranquillité dans le loft qu’il occupait avec son unique chien. Le fait de sortir – même si c’était pour se laisser embarquer jusqu’au fin fond des clubs dépravés – lui permettait en quelque sorte de casser sa routine, et d’expérimenter d’autres choses. En soi, mis à part ses entraînements, rien ne changeait vraiment de ses habitudes. Il fréquentait toujours les mêmes têtes et la même bande de potes. Ses coéquipiers, lorsqu’il ne les voyaient pas au stade, il les retrouvaient à la salle de sport ou autour d’un verre, qu’il s’agisse de squatter un bar en ville ou de les inviter dans son loft. Sur les faits, Luka menait une petite vie plutôt agréable… Et se plaindre serait mal venu, étant donné que beaucoup rêverait d’avoir ses revenus, pour le peu de fois qu’il souillait l’herbe verte du stade de Jeju.

Luka avait fini par obtenir ce qu’il avait tant souhaité, durant toutes ses années… Une notoriété – bien qu’elle soit en baisse – mais surtout une carrière dans le milieu du football, une indépendance financière, un endroit sympa où vivre, ainsi qu’une belle voiture, pour son petit plaisir personnel. Il ne lui manquait peut-être que l’amour pour pimenter son train de vie et lui apporter ce petit quelque chose de plus doux et à la fois excitant… Parfois même, plus supportable. Vu d’extérieur, Luka n’était absolument pas le droit de se plaindre, mais il souffrait d’une certaine solitude, par moment… Et sa condition de cheonyan ne l’aidait pas toujours à croire en lui, malgré son tempérament compétiteur et téméraire, il lui arrivait de se sentir seul malgré qu’il soit bien entouré… Si un jour il perdait son maillot et le poste qu’il occupait à la Jeju United FC, aurait-il toujours autant d’amis ? Vivrait-il toujours de manière aussi décente ?

« Tu recommences à faire ta maline. ». Sur ses mots, ses lippes s’étirèrent en un doux rictus. Oui bon… Peut-être avait-elle un peu le droit de se moquer pour ce qu’il venait de dire. S’était-il montré niais ? Il n’en savait rien trop rien, il avait juste tenu à lui dire ce qu’il pensait d’elle. Ce n’était pas comme s’il s’était donné un air des plus sérieux, non plus. Dans n’importe quelle circonstance, Luka s’essayait à préserver une petite pointe de malice, parce que s’il y avait bien une chose pour le rebuter, c’était les gens trop sérieux… ou ceux qui se sentaient un peu trop poussés des ailes ! A choisir, il préférait la mentalité des individus de la classe moyenne, malgré ses goûts et ses choix très souvent portés par le luxe, Luka n’avait jamais été du genre snobinard. Qui plus est, lorsqu’il rencontrait une nouvelle personne, il ne se fiait jamais aux différences sociales. Tout comme il ne se serait jamais permis de jugement à l’encontre de toutes ces femmes qui travaillaient dans le club… De quel droit se permettrait-il de le faire ? Lorsqu’il regardait Jisu, il se disait plutôt qu’il avait toutes les raisons de vouloir la séquestrer dans cette chambre et faire d’elle son précieux otage d’une nuit.

Ainsi emprisonnée à l’intérieur de ses bras, dans une position qui n’était pas sans renforcer leur alchimie, le coréen recouvra un sourire lorsqu’elle révéla le fait de pouvoir le regretter, s’ils n’allaient pas au bout de leur folie. A vrai dire, il ne buta que sur la dernière phrase ; celle lui incitant de ne surtout pas s’arrêter. Qu’elle ne se fasse pas de soucis. L’information n’était pas tombée dans les oreilles d’un sourd… Si bien qu’il répondit au contact de leurs lèvres de nouveau jumelées. Difficile de garder toute pensée lucide ou rationnelle alors qu’elle se collait un peu plus à lui… A moins qu’il soit l’unique investigateur de se rapprochement brusque puisqu'il serra la jeune femme d’une étreinte puissante. La chaleur était en train de se déployer à nouveau dans tout son corps. Si elle avait parut s’amoindrir quelques instants plus tôt, il ne lui en avait pas fallut plus pour réanimer la flamme… Elle n’avait sans doute aucune idée de l’effet qu’elle lui faisait… Tant par ses caresses que par les nombreuses fois où elle se jetait sur lui. Jisu n’était pourtant pas la première à y prétendre, mais il ressentait définitivement quelque chose de différent avec elle. Ce n’était pas juste parce qu’il était Jeon Luka, le footballeur. Ou juste, Luka, un gars parmi tant d’autres avec qui il se passerait quelque chose de sale… Il n’y avait pas de mot juste pour décrire ce qui se passait… Alors à défaut de pouvoir l’expliquer, le plus évident semblait de laisser libre court à leurs corps, de le faire à leur place…

Il n’y avait pas qu’elle qui avait très chaud maintenant. Surtout quant elle retira son haut... Il aimait définitivement cette vision. Cette bombe pour le surplomber dans toute sa splendeur, prête à retentir à tout moment… Comment osait-elle douter de ses atouts alors qu’il ne cessait de la trouver magnifique ? « Non… Cette fois c’est mille fois mieux. » la corrigea t-il. Elle ne l’avait retiré pas dans le cadre de son travail. Elle le faisait pas non plus sous des dizaines de regards inquisiteurs… Non cette fois-ci, c’était pour lui. Pour lui seul. Comment pourrait-il l’interpréter comme du déjà-vu alors qu’elle jouait sur la corde sensible et qu’il pourrait pleinement la toucher, contrairement à plus tôt. Ce moment était le leur. « T’es incroyable. » ajouta t-il dans un semi-amusement, pourtant bien sérieux lorsqu’elle dirigea sa main sur sa poitrine, celle-ci toujours recouverte par le soutien-gorge. Son sourire se fendit en une expression plus taquine alors qu’il se redressait juste assez pour la sentir indirectement se frotter à son entre-jambes, éveillant un peu plus cette zone beaucoup moins sage. Dire qu’elle ne l’excitait pas serait un euphémisme. Il avait vraiment envie de lui faire l’amour, là, tout de suite. Mais pas comme le ferait deux bêtes enragées, ou même deux êtres timides se découvrant pour la première fois… Il voulait juste le faire, un peu à la façon dont s’était déroulée leur rencontre jusqu’à ce moment précis…

Luka ne put freiner un nouveau sourire lorsqu’elle l’aida à retirer son haut – qu’il aurait lui-même fait sans son initiative – intrigué et à la fois satisfait de la voir prendre les devant, alors qu’elle le repoussait en arrière. La vue ne lui avait semblé aussi appréciable. Et il ne fallut pas énormément de temps pour qu’il profite de cette position pour dégrafer habilement son sous-vêtement. Manque de chance pour lui, il n’eut pas la possibilité d’en admirer davantage qu’elle se retira trop vite pour y caresser les contours de ses muscles dont elle appréciait manifestement la carrure. Il n’était peut-être pas l’homme le plus battit de son équipe, mais il avait assez d’assurance à ce sujet pour ne pas se montrer pudique. A l’inverse, il apprécia doublement le fait qu’elle aimait ce qu’elle touchait, tant par ses mains que par la douceur de ses lèvres. Avec une pluie de baisers pour lui tomber dessus, il lui était difficile de ne pas frissonner sans ressentir le besoin irrémédiable de devoir reprendre le dessus, parce qu’il avait envers et contre tout envie de l’entendre prendre du plaisir, ce soir-là.

Sans lui laisser une minute supplémentaire – et sans la prévenir non plus – le jeune homme la bascula rapidement sur le côté pour se mettre au-dessus d’elle et ainsi admirer le temps de quelques fractions de secondes, sa poitrine au grand jour. Il ne lui laissa pas le temps de se sentir gênée, outre mesure, qu’il se pencha sur elle. Du bout de la langue il joua avec son sein et traça le contour de son bouton rose avant de rapidement la mordiller et lui arracher ses premiers cris. En parallèle à ce début de supplice, il caressa de son autre main de libre son second sein, doucement puis plus fermement. Très vite attiré par la présence de sa clavicule un peu plus en hauteur, Luka grappilla cette zone par de lents baisers, avant d’en venir à son cou. Cette nuque qui laissait encore présager le goût de sa flagrance si délicieuse. Là encore, il ne put se résoudre à la laisser sans marque lorsqu'il s'adonna à un léger suçon. Ce n’était pas le genre de chose qu’il aimait recevoir, mais cette fois-ci, la tentation s’était montré trop grande pour rester gentillet. « Ne retiens pas tes cris. Personne ne nous entendra, c’est promis. » Il ignorait si elle était de ces filles à craindre d’être entendues en plein ébats… Mais là, il n’y aurait personne pour les surprendre. Il n’y avait qu’eux. Il n’existait plus qu’eux.

(outfits) ~ Maline, maline. C’est plus fort que moi alors que je ne fais rien. J’ai seulement ri avec lui concernant que j’étais magnifique, car une femme étant une femme on a tous des complexes. Complexes que ce soient physique ou psychologique. Les miens, je n’ai aucune idée. Je sais que je n’ai pas confiance en moi à cause de mon vécu par le passé, mais ça toujours été ainsi et je ne laissais rien paraître au moins j’y croyais. Cependant qu’il me complimente comme cela alors qu’on se connaît depuis quelques heures seulement, je vais le dire honnêtement, mais ça m’a jeté à terre. Pourquoi a-t-il fallu que je le croise dans une situation pareille quasiment en sous-vêtement et en dansant pour des dizaines et des dizaines d’hommes qui ne voulaient qu’une chose : passer à l’action? Luka s’est autrement c’est vrai, mais il a tout de même passé à l’action et j’en suis consentante. La nuance est bien là. Malgré le fait que j’ai également échappé un commentaire lui disant que c’était du «déjà-vu», il m’a corrigé en me complimentant double fois. Un petit sourire timide a pu entrevoir le jour en ce moment-là dans mon visage, personne ne m’a complimenté comme cela auparavant. Il doit dire cela à toutes les femmes qui ont été séduites par son charme aveuglant, il doit en avoir vu des sous-vêtements et des poitrines. Une pensée plutôt douloureuse que je tente de ne pas trop prêter attention, me laissant également guider par notre moment.

Même si je l’avais gentiment poussé pour qu’il se mette sur le dos, il a eu l’habileté de dégrafer mon soutien-gorge. J’aurais eu tendance à me sentir gênée et de cacher ma poitrine, mais ce n’est pas le cas avec lui. Je ne me sens pas du tout intimidée par sa personne ni même nerveuse de lui avoir demandé de ne pas s’arrêter. Je ne me sentais pas mal à l’aise loin de là de lui montrer ma peau. Je veux montrer ce que j’ai à montrer à ce Prince. Je me sens bien dans ses bras. Le fait de l’avoir enlevé d’une telle dextérité ne m’a pas agressé pour le moindre du monde. D’ailleurs c’est en changeant son attention de place avec mon déluge de baiser que je lui offrais, ne m’a pas tellement dérangé d’avoir la poitrine à la vue de cet homme. Le torse de ce bel homme est a coupé le souffle soit dit en passant même s’il n’est pas le plus bâtit des hommes de la planète. Je ne suis pas celle qui est la première a jugé le corps du partenaire. Je ne suis pas celle qui juge selon leur physique comme étant sublime ou que la vie lui en a fait baver. Mon ex n’était pas le plus beau, mais il l’était à mes yeux. Luka est celui qui m’a tapé dans l’œil avec le charisme qui détient. Certes, ce n’est pas tous les jours qu’une délicieuse créature arrive et qu’on a eu notre «eyes contact» dès le premier regard. Ce n’est pas simplement son physique qui m’a fait tomber dans ses bras, mais bien une partie de sa personnalité. Il est celui qui pense à ses amis avant son bonheur personnel même si ma danse lui était dédiée. Il est celui qui a refusé – malheureusement payé – de ne pas me déshabiller davantage à la vue des hommes qui hurlaient sous l’intensité de l’événement. Ces simples petites choses m’ont permis d’aller vers lui et de le découvrir après l’avoir aguiché. Il m’a permis d’éviter d’être prudente. Est-ce que je le regrette? Pas du tout, puisque c’est notre nuit.

Sauf que je me sens tombée sur le côté. Je me retrouve alors sur le dos et lui par-dessus moi. Je suis surprise, oui, mais ça ne me posait aucun problème. Je suis à sa merci depuis qu’on est entré dans cette chambre, il pourrait faire ce qu’il veut avec moi tant qu’il ne me fasse pas mal. Tant que j’ai du plaisir et lui également, ça ne me pose pas de problème. Mon souffle commence à être saccadée alors qui s’amuse avec sa langue sur mon bouton rose. Mon corps tremble à ce qu’il me fait et mes mains devenant des poings, même si c’est peu, l’excitation était à son comble toute à l’heure et maintenant on passe à l’acte… Surtout que ce moment pourrait être imprévisible puisque je ne sais pas ce que ce coréen peut bien me faire. Déjà, seulement se gâter ainsi sur mon sein et en pelotant l’autre me stimule au point que les sons de plaisir peuvent tout simplement s’échapper. Mon corps en demande encore plus. En demande plus même s’il s’en va pour aller vers ma clavicule encore une fois. Mes mains caressent sa peau nue de son dos sous les lents baisers si doux que je frémi de tout mon être. Grimpant petit à petit vers mon cou que j’halète à chaque baiser donné, puis un suçon est apparu comme par magie dans mon cou. Je rigole à ce petit geste, c’est vrai que c’est sujette à la tentation. Des mots, pourquoi il parle donc si mon corps commence à avoir trop chaud? Pourquoi parle-t-il ainsi? Mon corps commence à s’agiter doucement, sous lui, insatisfait d’avoir cessé sa tendresse. Oui, le chant du plaisir est un point à souligner. Bon, les lieux peuvent influencer. Vous imaginez crier de plaisir dans un appartement alors que les murs sont fait en carton? Il faut aller avec la logique et dans de pareilles circonstances comme maintenant, c’est une toute autre histoire. La logique, ici, n’y est pas du tout. Puis nous sommes dans un hôtel, donc forcément c’est courant d’entendre des combats enflammés même si c’est désagréable si jamais vous voulez vous reposer. «C’est bon, je me retiendrai pas.» dis-je à son oreille. En étant dans notre lancée : l’acte avant et réfléchir après, non?

Je glisse mes ongles légèrement dans son dos pour descendre vers ses reins. Cependant, il reste encore des vêtements qui nous gênent. Je le fais redresser un peu en lui volant quelques baisers pour aller habilement vers ses pantalons et détacher. Un bouton défait, une fermeture éclair qui descend t-r-a-n-q-u-i-l-l-e-m-e-n-t. Je l’ai regardé, plus qu’amusée par cette situation. « Tu sais ce que ça veut dire, n’est-ce pas?» fis-je en lui volant un langoureux baiser. Je le fais tourner sur le dos et ainsi me lever hors du lit. Prenant ses bas de pantalons, je tire d’un coup sec pour qu’il soit en slip. Habile? Non, un énorme coup de chance. J’en profite également d’enlever ma jupe me laissant ce qui me reste : le sous-vêtement qui a aimé imaginer plus tôt lors de sa poigne qui a fait à mon fessier. Un sourire séducteur s’affiche sur mon visage alors que je caresse ses jambes d’athlètes – ça semble, le cas – montant graduellement en arrêtant au niveau des cuisses. Copiant ses lents baisers qui montent doucement vers sa bosse. Lui jetant quelques regards tout en caressant et en bisoutant. J’ai resté un moment à cet endroit en rigolant pour aller chercher ses lèvres et descendre vers son cou. «Alors, ta vengeance? Tu l’as abandonné?» dis-je en m’assoyant en califourchon sur lui. Me frottant, me déhanchant avec grand plaisir à sa virilité. Il a voulu me titiller toute à l’heure avec ma poitrine, je le ferai de même en faisant mon agace. Certes, ce n’est pas le même contact lors du corps en corps, mais ça fait également du bien.