(outfits) ~ Une caresse bien simple qui m’a fait battre mon cœur différemment. Un effleurement qui me fait tomber davantage sous son charme. Les bisous de nez, comme je les appelle, m’ont toujours attendri. Ça peut sembler banal pour plusieurs personnes, mais je trouve ça mignon. Ce modeste contact est pour moi un moyen de démontrer l’affection envers l’autre, mais peut-être que je me trompais. Première fois qu’on se voit de notre vie. Première fois qu’on fait des rapprochements. Première fois qu’on s’embrasse et première fois qu’on s’attarde à des activités perverses. Qui sait ça irait peut-être plus loin par après? Peut-être à chaque fois qu’on se croiserait on se rendrait à cette débauche. Peut-être qu’on ne se verrait jamais. Juste une folie entre lui et moi. Un délire qu’on a eu du mal pour arriver là. On a eu du mal à se retenir et se faire ainsi déranger, je ne comprends pas comment on a pu garder nos envies qui brûlent entre nous aussi flamboyant qu’à l’acte. Comment on a pu faire cela? C’est de la chance ou dû au hasard? Pour un homme qui tentait de faire profil bas et qui est aussi attentionné, j’ai découvert un côté coquin de lui. N’importe quel homme puisse être comme ça, mais lui ça me surprend plus ou moins. Il n’était pas celui qui hurlait comme les autres… bref, j’ai joué avec le feu, il fallait que je m’y attende que la bête surgisse d’un moment ou l’autre. Un langoureux baiser passionné suivit de caresses allant vers ma jambe m’ont ramené dans le moment présent. Mes ongles qui lui griffent un peu le dos pour voir une telle réaction. Se retirer ainsi et son sourire en coin en me regardant... Les frissons que j’ai pu ressentir sous mes doigts. Ai-je touché un point sensible? Une certaine lueur de malice fait briller mes yeux alors qu’il argumente son comportement. Ça lui fait ça à chaque fois, dit-il. Je n’oublierai pas ce coin. Il n’attendra pas aussi longtemps pour que je puisse redécouvrir  l’emplacement en perspective qui lui fait autant d’effet. Il me disait que je faisais ma maline et voilà une raison de plus pour l’être n’est-ce pas?

Je n’ai jamais eu autant de plaisir lors des rapports comme celui-là. On se cherchait, on se taquine, je commence à être impatiente. Frotter ainsi notre intimité l’un envers l’autre ne fait qu’augmenter notre plaisir d’une vitesse fulgurante. J’en ai déduis avec ses mains qui glissent rapidement vers mon fessier. Ses larges mains qui empoignent sans aucune gêne alors que je continue ce frottement si bon, mais si agace à la fois. Je rigole en sentant des poings autour de ma dentelle tentent de résister à l’envie de l’arracher. Il devient enfin impatient tout comme je le suis. Son grognement m’excite et l’envie d’être entièrement à lui ne cesse de progresser. Une seule danse peut déclencher bien des choses et animée des désirs si longtemps enfoui en soi. Une autre pirouette et je me retrouve sur le côté, prisonnière de ses bras. Ses baisers se font de en plus délicieux et langoureux. Mon esprit tente de graver ces exquis contacts dans ma mémoire le plus possible. D’ailleurs, il embrasse terriblement bien que mon focus est sur cette belle bouche qui me fait chavirer à chaque contact que je puisse avoir. Sauf que j’aurais dû suivre la main baladeuse, être plus méfiante. Dès que j’ai senti le premier doigt et le deuxième entrer dans mon orifice, je me cambre sous la surprise et le plaisir ressenti d’un coup. Imaginez le petit cri qui a suivi. Il m’a bien eu! Il m’a tendu un piège pour avoir cette victoire? Alors c’est pour cela qui se retire… C’est si malicieux venant de sa part, mais je l’ai bien cherché.

Sous ses mots, je l’ai vu me replacer dans le lit qui m’a fait bien rire. La tête sur un oreiller alors qu’il descend sournoisement vers mon unique vêtement qui me reste. Je me mords les lèvres sous l’excitation. Ça fait si longtemps et je tente de me souvenir quel effet que ça fait et aussi tant qu’il ne trouve pas une de mes deux points sensibles. J’en ai bien deux. Une se retrouve sur le ventre qu’il n’a seulement effleuré tout à l’heure par son attaque surprise. Le second reste un secret. Un secret qui n’a pas su se garder bien longtemps sous le silence lorsqu’il a mordu mon intérieur de cuisse que je tressailli me laissant emporter par l’ampleur du plaisir procurer. « Ça me fait ça, à chaque fois. » répète-je coquinement mot pour mot à ce qu’il m’a dit plus tôt. Dorénavant, je suis rendue nue comme un ver et lui également. Je ne me suis jamais sentie aussi bien d’être à cette posture qu’à habituellement j’aurais été intimidée. Je ne sais pas ce que Luka me fait pour me sentir aussi à l’aise, mais il pourrait me faire ce qu’il voulait, je suis à sa merci. «C’est à ta guise, je te retiens pas.» Une réponse consentie à sa demande de goûter. S’il veut goûter soit, de toute façon à le voir si empresser ne peut seulement me procurer du plaisir. Un plaisir qui ne cesse de s’agrandir. Un plaisir, que j’ai l’impression, bruyant va se faire entendre.

Dès que sa bouche a ainsi touché mon intimité… J’aurais pu mourir tellement que qu’il est mortellement doué. Oui, mortel. Je n’ai pas de mots pour décrire cela. Comment peut-il être aussi habile? Comment une langue, des baisers ou bien même des doigts puissent être aussi exquis à cette région? J’en tremble au point d’empoigner les couvertures du lit en me lamentant de plaisir. C’est une jouissance. Oh mon dieu, je pourrais vous sortir les synonymes que je connais pour décrire tout ça; exquis, délicieux, excitant, exaltant, jouissif, orgasmique? Ou bien ceci : khgirwhgirw. Aucun mot dans n’importe quelle langue ne pouvait décrire ce que je ressens en ce moment. Je n’imagine pas la vue que Luka puisse avoir actuellement. Il a le beau jeu d’un dominant. «Aah…  ton jeu de langue…» fis-je entre deux gémissement. En gros, il ne peut pas dire que je n’apprécie pas ce qu’il fait, n’est-ce pas? Le sentir ainsi titiller mon clitoris, le sentir pénétrer dans la cavité vaginale. Mon cœur qui bat à une vitesse grand V. Une chose que je ne peux pas faire, c’est de ne pas me cambrer sous les pulsions que je ressens. Maintenant, je ne veux qu’une chose : qu’il entre en moi pour qu’on se procure tous les deux du plaisir. Je ne sais pas combien de temps qu’il s’amuse ainsi, mais pour moi c’est sans fin. Il faut qu’il arrête, car l’extase arrive à grand pas. « A-arrête… je… pourrais pas…» tente-je de lui dire assez difficilement quand l’homme entre mes jambes s’amuse comme un fou à déguster les sécrétions vaginaux. Bon sang, il faut qu’il arrête, je vais craquer!

(outfits) ~ Sa fourberie me jette à terre tellement qu’il est craquant. Me taquinant ainsi ma cuisse même si ça semblait si peu pour lui, étaient un pur bonheur à ressentir. Je n’ai jamais su pourquoi j’étais aussi sensible à cet endroit, pareillement pour l’autre côté. Mon ventre, un simple contact, je vais frissonner, avoir la chair de poule et rigoler parce que cela me chatouille un peu, mais les cuisses ça restaient un mystère que je n’étais pas capable de résoudre. Comme lui c’était le dos, comme chaque humain est différent, la zone sensible changeait effectivement d’endroit. Si c’était tout le temps au même endroit, ça ne serait pas un défi de le trouver sur le partenaire. Bon, on les a trouvées du premier coup, mais c’est plus un adon que d’autre chose. Ses baisers qu’il me donne d’un air inoffensif. Ses regards qui me lancent de temps en temps alors qu’il est au niveau de mon entrejambe – la vue n’est pas aussi intéressante venant d’une femme purement hétérosexuelle, vous voyez le genre? – je ne sais pas comment les décrire. Des lueurs peuvent briller dans les yeux au point qu’on est capable d’en déduire, mais cette fois… Cet homme est indéchiffrable. Des lueurs joueurs, des lueurs de plaisir évidemment, mais il a autre chose qui passe comme s’il a des arrières pensées. Des idées mauvaises ou pas? Coquines ou autres? Je ne peux le dire puisque ma limite arrive bientôt s’il ne lâche pas ma petite bille qu’il adore tant de la manipuler avec soin.

Lorsqu’il me lâche, je tente de reprendre mes esprits c’est là que je le vois s’approcher dangereusement de moi. Ses yeux pétillants, qui me désirent, m’aveuglent au point que je me fiche à ce qui m’entoure. Lâchant mon emprise de ses malheureuses couvertures martyrisées par mes pulsions sexuelles, je me suis mise à rigoler lors de sa mention que je suis délicieuse. Je suis ravie que le repas l’ait plu, je suis également satisfaite de me sentir aussi estomaqué par son numéro. « Le plaisir est pour moi…» J'ai répondu ceci comme s'il m'a remercié. Comme si c'est tout à fait normal, mais aussi pour le taquiner. Il faut bien continuer notre jeu de toiser l’autre n’est-ce pas? Ce n’est pas ça notre but à tous les deux depuis qu’on s’est rencontré? Petit à petit, j’ai repris mon souffle sans pour autant descendre le plaisir qui est toujours aussi présent et bien impatient de se rendre à l’étape suivante. Même si on n’a brûlé plusieurs étapes d’une rencontre envers un homme et une femme dont faire la connaissance, avoir des rendez-vous et plus encore. Lors de l’étape de l’escapade, on a tout fait, il ne manque plus la dernière étape étant de fusionner et de ne faire plus qu’un. Mordre ainsi mon cou aussi sauvagement qu’il détient le secret est inattendu de sa part. En déduire par sa réaction, j’ai cru comprendre qu’il a bien aimé déguster son amuse-bouche. Et le fait qu’une main n’est pas présente à mes côtés, la meilleure partie va bientôt commencer.

Je n’ai pas menti en disant que la meilleure partie va débuter, car je sens bien son bout de pénis aller doucement vers ma cavité vaginale. Sentant son gland entrer de plus en plus profondément dans mon vagin, sa grosseur me surprend de plus belle. En étant moi-même non habituée à cette grosseur et étant inactive depuis un moment, j’ai eu peur pour lui que ça soit trop serré pour sa virilité. Comme si c’est un deuxième déviergement, mais cette fois, il n’a pas eu de douleur comme la fameuse première fois, c’est tout le contraire. Son mouvement ferme du bassin me retire un soupire exquis avant de sentir ses vas-et-viens. Sentir ainsi son pénis frotter mes parois, tous aussi visqueux par les sécrétions dû au plaisir procurer par le prince ici présent, est si agréable à ressentir de nouveau. Pourquoi j’ai soudainement arrêté ces activités si délicieuses envers une personne? C’est vrai, je n’ai jamais eu le temps. Et ce cas-ci j’avais le temps? Disons que les circonstances ont bien fait les choses. Ses mouvements en moi, mon corps les suit comme si c’était une danse harmonieuse qu’on fait avec un partenaire lors d'une compétition. Comme si je l’ai toujours fait avec lui et personne d’autre. Comme si j’étais un bateau porté par le rythme des vagues. Depuis le tout début, j’ai regardé ses yeux foncés. Depuis le début que je regarde d’une plaisance qui m’a offert. J’ai osé de déposer mes lèvres pendant un bref moment alors qu’il me pose une question aussi attentionnée depuis que je suis en sa compagnie. «Merveilleusement bien et toi? C’est pas trop serré?» Je lui ai redonné sa prévenance parce que cette question me chicote depuis qu’il a entrée avec autorisation dans mon intimité.

L’excitation qui monte, moins rapidement vu qu’il ne titille plus ma fameuse bille de plaisir, je lui ai déposé mielleusement mes lèvres pour recommencer à faire danser nos langues. En même temps, je glisse doucement mes mains vers son dos et ainsi aller chercher sa zone érogène. Griffant sournoisement et sans le blesser puisque je déteste de faire mal et avoir mal surtout. Malheureusement, mes bras ne sont pas assez longs, car j’aurai eu un malin plaisir à découvrir son fessier d’athlète. J’aurais bien aimé, mais je contente seulement de sa zone sensible. Entre deux baisés, je soupire d’excitation dû aux mouvements de l’homme au-dessus de moi. «Luka… te gêne surtout pas.» souffle-je en recommençant de l’embrasser langoureusement aussi passionnément que possible. Si on pouvait arrêter le temps, je le ferai. Je figerai le temps, je figerai l’univers pour rester comme cela dans ses bras. Je veux qu’il me regarde que moi. Pour qu’on reste aussi longtemps qu’un et continuer de goûter aux merveilleux plaisirs de la luxure. Je ne veux pas que cet instant s’arrête pour une fois que je souhaite quelque chose en particulier qui semble si loin, mais qu’il est proche en même temps. Peut-être que demain ça va être un lointain souvenir, un rêve érotique seulement. Je veux être égoïste et possessive pour le garder à moi toute seule. Me sentir aussi bien dans ses bras d’un inconnu, je trouve ça bizarre puisque ce n’est pas normal. Je veux qu’il reste aussi longtemps qu’il le souhaite. Je veux le combler le plus possible avant qu’il me glisse entre les doigts. Je sens mon cœur se serré étrangement à ses pensées. Changeant ainsi mes baisers les rendant plus délectables, plus douloureux un peu. Je ne souhaite pas qu’il le sache, mais ce moment pour moi c’est un grand pas pour ma confiance en soi. Je n’ai jamais eu autant d’assurance… sa présence me fait faire des miracles. Rapidement ma source vitale s’est attachée à ce prince. Je ne veux pas que ce moment se termine même si le plaisir, même si la jouissance est à son apogée, je veux que ça dure aussi longtemps que possible.

(outfits) ~ Ça me soulage beaucoup lorsqu’il m’a répondu que c’était parfait. C’est bien dans un sens que ça soit serré, mais il ne faut pas exagérer non plus. Je ne veux pas que ça devienne désagréable pour lui que pour moi. Vous imaginez le froid que cela aurait pu causer si j’avais eu un quelconque problème? Le mal que j’aurais pu avoir et le moment qu’il force lors de la pénétration? Dans ce cas-là cela aurait été un viol plus que d’autre chose. Je n’aurais pas eu autant de plaisir, je ne serai pas aussi trempée comme le voudrait le prince en moi, je n’aurais pas été aussi comblée. Il ne sera pas aussi délicat avec moi, il n’aurait pas été aussi attentionné à mon égard en me demandant si j’allais bien. Un violeur aurait été un connard, mais ce n’est pas le cas avec Luka. Puis on est tous les deux consentants. On a eu un mutuel accord envers nos avances donc aucun agression a eu lieu, juste un moment digne d’une scène érotique plus vrai que vrai. J’imagine bien la fausseté de ce film érotique. La fille qui gueule comme si c’était l’extase rien qu’à un coup de bassin venant de l’homme. La fille qui doit au moins prendre des cachets pour la garder aussi excitée durant tout le film également pour le mec. Ça doit être triste d’être une star pornographique. Tout le temps baiser – non faire l’amour – sans émotions, tout pour de l’argent comme une prostituée, j’ai pitié pour elles qui font ce travail. Je lève mon chapeau parce que jamais je ne ferai un pareil job. Même au péril de ma vie.

J’ai chaud, encore plus chaud. Le sentir ainsi contre et en moi me fait bouillonner. J’en veux plus. Même si la cadence est stable et du même rythme, je le félicite. Habituellement, les hommes voudraient aller plus fort pour se procurer davantage de plaisir et s’extasier sur la domination qu’ils peuvent avoir non? Je ne parle pas par expérience, mais par logique qui semble faussée. Pourtant Luka n’est pas comme ceux-là. Il est doux, il fait tout pour ne pas me blesser. Il ne faut pas que je fasse de comparaison, mais il est exquis. On dirait que la taille de sa virilité fusionne parfaitement avec mon vagin. C’est si bon, si délicieux tout comme ses baisers sans oublier ses mordillements dans mon cou. J’ai enfin touché sa zone érogène et son gémissement m’a mis toute à l’envers tellement que c’est un pur délice. Sur son rire contagieux, je remonte mes mains pour aller caresser et peut-être griffer ses omoplates. «Touché!» À propos de qu’il se ne se gêne pas? C’est un simple accord qu’il a le droit de faire ce qu’il veut de moi. Je suis entièrement à lui, à sa merci. S’il veut me prendre par derrière s’était à sa guise. Il ne vient pas me dire que la position du missionnaire l’ennui même si les faits démontrent le contraire pareillement pour moi. Mes gémissements de plaisir sont la preuve.

Sauf une question s’impose. Se protège-t-il? Aussi loin que je me rappelle ce contact n’est pas aussi accentué. Les formes sont floues avec un préservatif, mais en ce moment, je ressens tout. Le gland qui tente de se frayé un chemin et la fameuse grosse veine qui fait le durcissement du membre. Je sens tout. Absolument tout. C’est comme si on m’a apporté un repas gastronomique cinq étoiles. Bon, c’est sûr que c’est tout un problème, mais je ne suis pas idiote pour me faire du rentre dedans avec n’importe qui et sans avoir l’intelligence de me protégée. Je suis une femme responsable et sûrement que le prince l’est. Je l’ai nargué très longtemps, c’est de ma faute j’en suis consciente... Ses mots qui laissent s’échapper à la fin d’un baiser. Je souris à cela, même si le compliment ne me vient pas de droit, mais à lui. C’est lui qui fait tout le travail depuis le début. Je suis celle qui a fait sa maline et aguiché. Celle également qui offre le confort d’un organe génital féminin. Puis des cris de temps en temps dû au plaisir procurer. Bref. Je fronce légèrement les sourcils alors qu’il sort d’en moi pour se placer et me tirer par les hanches, j’ai vite compris pourquoi quand mes jambes ont été sur ses épaules. Comment le sait-il que je suis flexible? À moins que… Oh! Ses pauvres couvertures martyrisées grâce au préliminaire oral, plus tôt, sont devenus rapidement la cible de mes mains. Je les empoignes d’une férocité le sentant continuer ses mouvements de bassin. Je commence de plus en plus devenir vocal vu la profondeur qu’il se rend. Il doit avoir une belle vue de là, moi je tente de ne pas trop faire monter le plaisir malgré qu’il ne m’aidait irrévocablement pas la moindre. La concentration qui prend rapidement le temps… Je me fiche combien de temps ai pu passer, mais je veux que ça ne finisse jamais. Oui que ça fini parce qu’un jour ou l’autre être à deux doigts de jouir sans réellement arriver à cet étape devient une très mauvaise idée. Où est l’excitation d’en redemander par après? Où est l’excitation de se revoir à nouveau et d’essayer autre chose pour pimenter la relation? C’est ça faire l’amour à une personne qu’on apprécie non?

Je craquerai sûrement bientôt, mais il a arrêté à temps pour nous positionner en fleur de lotus tel un connaisseur du kamasutra. Assise sur ses jambes croisées, son engin à l’intérieur de moi à son habitude. Il recommence de nouveau ses mouvements, cette fois lentes, mais puissantes. C’est si romantique à cette posture. Je pris le temps de le regarder un instant en lui caressant les épaules. Un baiser si fiévreux me fait glisser une main vers son pectoral. Mon désir envers lui n’arrête pas d’accroître et encore moins la jouissance qui augmente de plus en plus. Les gémissements se mélangent aux grognements. La température ne cessera donc pas de grimper pour perdurer le plaisir? Et bien non. Entre deux baisers, il me murmure un truc. Je ne peux pas contrôler mon orgasme, mais voyant la situation, mes oreilles ont adoré l’entendre. Mon souffle qui s’accourcisse. Je sens mon bas ventre se contracté. Mon implosion arrive maintenant. Pas demain ni hier, mais maintenant. Il a demandé? Il est servi. Sans m’attendre j’ai rentré mes ongles dans sa peau sous le paroxysme. Ainsi, je l’ai entendu également jouir. En même temps? Est-ce que notre histoire pourrait arrêter de me surprendre? Non pas du tout, j’aime les surprises. Je tremble sous l’effort, je tente de reprendre mon souffle en déposant mon front contre son épaule. Bon sang, ça fait du bien, ça vide de toute énergie qu’on puisse avoir. Aucun stresse n’est présent dans mon corps, je suis morte de fatigue même si la flamme en moi brûle toujours pour lui. « Ça va..? Pas trop chaud?» tente-je de dire en allant chercher ses yeux en essuyant également une goutte de sueur qui tombe sur ses tempes. Je souris doucement avant de lui voler un baiser. Un vrai prince qui sort d’un conte de fée pour adulte. Est-ce que ça existe?

(outfits) ~ Voilà, le liquide visqueux qui s'éjecte de sa virilité pour se propager à l'intérieur de mon vagin durant son grognement si jouissif aux oreilles. Cependant, ça ne me dérange pas du tout. Les moyens contraceptifs oraux et autres, surtout de nos jours, ont de plus en plus de probabilités pour éviter que la femme ne tombe enceinte. Certainement il reste tout de même un infime pourcentage, une chance minuscule qu’un accident arrive, mais ça, c’est un 1% de chance. Où est le risque? Il faudrait être malchanceux pour avoir l’incompatibilité de la contraception. À ce que je sache, aussi longtemps que je me souvienne; rien ne s’est passé. Bon la possibilité étant que les deux partenaires se protège, mais si le préservatif était percé à l’époque? On n’aura jamais le fin mot de l’histoire. Pour les maladies transmises sexuellement, je fais très attention à ce sujet. Même si je n’ai tout à fait l’air en étant danseuse – que les danseuses ont tendance à coucher avec n’importe qui, je suis l’exception, bon plus maintenant – je suis pointilleuse sur ma santé. Depuis le décès dû à une maladie, je fais attention pour ne pas que ça m’arrive. C’est si désolant et triste de mourir dans de pareilles souffrances et surtout tu meurs seul. Donc, je n’ai aucun soucis à ce sujet, je suis correcte, je gère! Ceci étant dit, sa réponse m’a bien fait rire. Alors qu’on sorte à peine d’un débat exceptionnel, il en redemande encore? Heureusement que j’ai pris congé le lendemain, on ferait des acrobaties toute la nuit si ce n’est pas déjà fait à l'entendre. Ça ne me dérange pas, mais un moment donné ce sont les parties génitaux qui ne suivent pas la cadence. Plus qu’on le fait et plus que ça devient sensible, puis plus que c’est sensible et moins ça devient agréable. C’est la triste réalité.

Je n’ai pas remarqué qu’il a fait un oubli. C’est vrai quand j’y pense, je ne l’ai pas vu dévier de sa trajectoire et ainsi mettre une protection. On a toute suite sauté à l’étape cruciale. Ça ne m’a pas fait perdre mon sourire que j’affiche actuellement pour autant lors de ses tendres effleurements et le fait qu’il replace une de mes mèches rebelles. J’espère qu’il ne pense pas que je sois aussi sale et si peu responsable? « Tu es pardonné, t’en fais pas, je suis « Safe and Clean ».» fis-je en lui faisant un clin d’œil. Je souhaite au moins qu’il ne pense pas que toutes les danseuses étaient comme ça et sérieusement pour son information, je suis tatoueuse et les tatoueuses non plus ne sont pas comme ça. Je ne suis pas tout le monde, je suis moi; une personne bien ordinaire. Il se fait basculer sur le dos m’emportant ainsi avec lui. Je me ramasse donc à être contre son torse. J’ai enlevé les cheveux qui sont tombés près de son visage pour ne pas le déranger, mais je reste ainsi blotti contre lui. Je ne veux pas que ce moment s’arrête. Tout ça semble si irréel. Je ne sais pas comment ça fonctionne les coups d’un soir, mais j’ai l’impression que ça ne se passe pas comme ça. Techniquement, ça serait que soit l’homme ou la femme quitte après les rapports et ils ne se revoient jamais, mais maintenant…  Suis-je trop naïve pour espérer un quelconque truc? Je ne sais pas quoi pensée de tout ça, même en allant chercher son regard. Le voir ainsi sourire de manière charmante, me charme encore plus. Je ne peux pas le nier, mais il a tout un charisme et c’est pourtant ce sourire – que je caresse avec mon index en souriant, conquise de cette vue – que je suis allée vers lui et danser que pour lui. Il est de plus en plus craquant.

Le bain moussant? Hein? Si j’ai bien compris, il a dit qu’il allait couler un bain, c’est pour ça qu’il s’est redressé en m’embrassant? C’est pour ça qu’il se lève du lit et que… bon sang! Ce fessier! Est-ce qu’il est athlète pour avoir des fesses aussi fermes et aussi musclées? Que dire de ses jambes? Sa pose «cool» m’a fait sortir de mes songes pendant que je le reluque. Je n’ai jamais pouffé de rire, avec un mec que j’ai rencontré il y a quelques heures à peine et voilà que je ri avec lui de ses blagues, gênée de mon attitude. « Oui! Je te rejoins ça sera pas long.» tente-je de rattraper la situation. La honte! Je suis tellement submergée par son physique princier et son cul à croquer que je n’ai pas pu répondre immédiatement. Il doit l’avoir remarqué et d’où le pourquoi sa pose rigolote. Je suis vraiment nulle, honnêtement… Jisu, on ne fait pas ça! On garde le capte! Donc, je le suis du regard en me mordant les lèvres alors qu’il se dirige vers la salle de bain, j’ai pris une bonne inspiration. Il ne faut pas perdre les bonnes manières non plus et devenir trop vulgaire. Je regarde la chambre pendant un bref moment et j’ai eu la pensée que le lit est très confortable. La fatigue arrive, j’ai travaillé beaucoup, on a eu des folies comme tout à l’heure, c’est donc normal que ma batterie soit faible. Mais non! Je me lève du lit en essayant de ne pas tomber sur un vêtement qui traîne non loin. Finalement que j’ai décidé de les prendre et de les plier pour le mettre sur un meuble, excusez-moi de cette fâcheuse manie, mais j’essaie de m’en débarrasser. Puis, je me dirige vers mon sac pour aller prendre mon peigne – telle une vraie femme qui se respecte à avoir toutes sortes de choses dans son sac en se disant «au cas où que» – et ainsi qu’un élastique. Mes cheveux doivent être en bataille et ça ne fera pas de tort de les brosser puis de les mettre en chignon si je dois prendre mon bain avec ce bel homme.

Je me dirige vers la salle de bain. Pourquoi je me cacherai alors qu’il a tout vu? Bon, oui ça m’intimide un peu, mais il a tout vu! De ces pensées, je rentre dans la salle de bain le voyant près du bain. Je souris en rentrant à la vue de l’homme – et de son beau postérieur  – mais il y a quelque chose qui m’a attiré mon attention vers le miroir. À mon cou, il y a… «C’est une belle vraie sucette que tu m’as fait.» fis-je en rigolant. Oui! Une sucette, je me rappelle. Il ne s’est pas gêné, dis-donc. Il aura ma vengeance, ça c’est sûr, mais une vengeance est un plat qui se mange froid, non? Ensuite, je tourne mon attention vers cet homme attentionné. J’effleure doucement sa peau du bout des doigts en remarquant que le bain est bien entamé pour que je puisse sauter à l’eau. Oui, je suis allée à l’eau en lui faisant un clin d’œil.  Je le fis signe d’entrer en rigolant et lorsqu’il rentre dans l’eau, me surprenant moi-même, je m’adosse contre son torse. Ainsi je me colle à lui comme si nous étions un couple, alors que nous ne le sommes pas. Mes lèvres s’étirent davantage à cette pensée, il va falloir que j’arrête de me donner des faux espoirs et d’être aussi crédule. « Tu me le dis si je te dérange comme ça, d’accord?» lui ai-je demandé en lui prenant la main pour lui donner un baiser.

Son petit tour n’avait pas manqué. Qui avait-il de plus flatteur en cet instant que de se faire reluquer par la demoiselle qu’il avait fait hurler, quelques instants plus tôt ? Luka n’oublierait pas de si tôt ses mélodieux cris de jouissances, de quoi lui étirer un sourire débile à fois qu’il y repenserait… Et il n’y avait pas que les sons qu’il graverait dans un coin méthodique de sa tête. Il y aurait aussi le goût, jusqu’à son arôme délicieuse… C’était jusqu’à ce point qu’il l’avait découverte au cours de cette nuit toride. Alors oui, pour avoir commis le plus doux et le plus exaltant des interdits, le footballeur se situait actuellement sur un petit nuage. Et bien sûr, la pudeur n’avait plus lieu d’être après ce qu’il s’était passé… Il ne l’était déjà pas en temps normal, ce n’était pas pour se cacher de la belle qui devait fortement se rincer l’œil. Cette idée étant loin de lui déplaire et en quelque sorte recherchée, pour la taquiner sans once de moquerie… Ou alors juste un petit peu, puisqu’il se sentit un peu poussé à faire le con, ne s’étant jamais senti bien, ni aussi apaisé à peine sorti de leurs ébats endiablés ! Bien sûr, se retrouver confronté à lui-même dans cette salle de bain immense l’amena à douter un court instant. Elle avait beau lui avoir assuré de venir… il trouva le temps plutôt long, puisque n’ayant autre chose que le bain et la mousse en superposition à se mettre sous les yeux… Il était loin de s’imaginer les tracas d’ordre physique, ne s’étant lui-même – pour une rare fois – pas examiné dans la glace pour une rapide inspection. C’était dire comme l’ordre de ses priorités avaient changé en l’espace de ces quelques heures…

Finalement perdu dans ses pensées, ce fut la voix de Jisu qui le tira de sa rêvasserie lorsqu’elle évoqua un petit cadeau d’un peu plus tôt, à même gravé sur sa peau. De là, sa bonne humeur naturelle reprit du poil de la bête et un sourire ravageur s’étira des lippes du sportif. Maintenant qu’il pouvait la regarder plus attentivement - sous une lumière suffisamment vive pour que cela lui saute aux yeux – son visage s’illumina d’un éclat malicieux, bien satisfait de lui. « Une sucette ? » C’était donc comme ça qu’elle l’appelait ? Bizarrement, cela avait une autre signification pour lui… « J’ai pour habitude d’utiliser ce terme pour une autre pratique sexuelle… Tu devineras laquelle. » précisa t-il dans un amusement certain, ses yeux déviant rapidement vers le bas pour lui faire comprendre de quoi il s’agissait. Une sucette, oui. Une fellation. Mais soit, si elle appelait les suçons ainsi, c’était déjà beaucoup plus mignon que sa propre interprétation de la chose… Même si le plaisir n’était absolument pas le même !

Se retrouver nue l’un en face de l’autre avait de quoi déconcerter l'autre, et pourtant, il ne se sentit pas particulièrement mal à l’aise. Au contraire, il profitait autant qu’il le pouvait encore de cette vision des plus agréables, conscient que ça ne durerait pas… Comme un peu plus tôt, lorsqu’elle s’était mise à le toucher et à lui caresser les lèvres… Il en avait eu des frissons dans tout le corps. Une tendresse à laquelle il n’était plus habitué, surtout depuis qu’il refusait toutes implications sérieuses avec les femmes. Il ne pouvait pas nier qu’elles n’avaient pas leurs pareilles pour le rendre complètement dépendants de ce genre de douceurs… Mais non, il ne devait pas s’attacher. Il ne le devait pas, et pourtant, il était incapable d’ignorer cette femme sublime pour mettre en émoi le cœur qui l’habitait.

« Fais gaffe, c’est peut-être encore... » … chaud. Oui, l’eau était peut-être encore chaude. Mais à voir l’empressement et le petit signe qu’elle lui adressa, il ne fit aucun doute que la température était pile comme il le fallait. Un rictus amusé sur le coin de ses lippes, le coréen laissa échapper un rire lorsqu’il la rejoignit dans son dos, bien plus hésitant qu’elle cependant, lorsqu’il plongea le premier pied. Les hommes étaient plus sensibles, même si généralement, ils préféraient encaisser la douleur pour rester digne. C’est sans doute ce qu’il aurait fait face à Jisu, dans le cas où il se serait brûlé. Au pire des cas, il aurait hurlé une injure pour faire passer la douleur. Là, il eut juste à s’installer tranquillement derrière elle en plaçant ses longues jambes de parts et d’autres de la danseuse. Ses bras vinrent entourer la taille de cette dernière qu’il étreignit contre lui, à l’instar de sa propre initiative alors qu’elle s’était naturellement adossée contre son torse. Ressemblaient-ils à ce point à un couple ? Il ne se souvenait pas avoir fait ça depuis longtemps… Plus depuis... une certaine personne. « Ah… Pas du tout. C’est agréable… Je me sens vraiment bien... » prononça t-il d’une voix posée, presque exténué. Il ne s’en voulait pas d’avoir brièvement pensé à son ex alors qu’il en tenait une autre dans les bras. Non, il se félicitait plutôt de l’avoir largué aussi sec de son esprit pour s’imprégner pleinement de cette plénitude réconfortante. Quelle bonne idée avait-il eu avec ce bain. Tout était réunis pour que ses muscles relâchent entièrement la pression, malgré la présence de Jisu entre ses bras. Sa joue reposait désormais sur un coin de sa chevelure qu'elle avait arrangé en un chignon haut. Il ne mentait pas lorsqu’il disait bien se sentir avec elle.

Qu’était-il en train de se passer avec cette inconnue ? Pourquoi se sentait-il proche au point de la connaître depuis toujours ? Était-ce parce qu’ils avaient brûlé plusieurs étapes ? Sur cette pensée, son sourire s’intensifia de plus belle. Il approcha ses lippes de son visage pour y déposer un furtif et délicat baiser sur la joue. « Hm. Je suis presque tenté de te marquer ailleurs… Devrais-je faire l’autre côté de ton cou, ou bien... » Malgré l’épuisement, il trouva toujours le moyen de glisser lentement l’une de ses mains le long son corps, passant sur sa taille, puis sur le devant de son ventre, dans l’idée même d’effleurer son intimité… Mais juste avant qu’il n’y parvienne, le frisson qu’il arracha à cette dernière l’immobilisa brusquement sur cette attaque surprise. Sourire figé et encore plus ancré sur son faciès, à présent qu’il réalisait avoir touché un autre point sensible, encore plus satisfait par ce qu’il venait de découvrir au bout du compte ! « Décidément, tu ne vas plus avoir de secret pour moi. » la taquina t-il, lèvres collées contre ses oreilles. Des propos plutôt ironiques pour quelqu’un qui ignorait encore tout de sa personnalité… Mais pour ce qui était de l’intime, il semblait au moins avoir une marge d’avance. Il n’était sûrement pas trop tard pour rectifier le tir… « Parle-moi un peu de toi… Ca fait longtemps que tu fais ce job ? » Sa voix se fit plus sérieuse, pareillement à sa main qui revint se blottir sous sa jolie poitrine, pour la tenir toujours contre lui. Pouvait-elle se sentir gêné de cet instant ? Bizarrement, il ressentait également comme une sorte d’appréhension qui n’avait pas lieu d’être… Il repensa alors à une chose qui lui traversa l’esprit. Luka se devait aussi de lui apporter cette précision pour ne pas qu’elle s’inquiète ou qu’elle pense à mal, de l’image qu’il se faisait d’elle. Il ne portait pas le moindre jugement sur elle, ou qui que ce soit. « Ah. Et moi aussi je suis safe et clean. » reprit-il d’un ton plus léger, conscient que cela allait aussi la rassurer. Après tout, c’était lui qui avait fait la faute de ne pas se protéger.

(outfits) ~ Alors voilà pourquoi mon ex et son ami ne cessait pas de me taquiner. Je n’ai jamais su la raison du pourquoi de la rigolade et des attitudes perverses de leur part. Je n’ai jamais su qu’en réalité ça signifiait une fellation. Une fellation est une fellation. Une pipe aussi. Pas une sucette! Qui a inventé cette stupidité? Qui a inventé un synonyme pareil? Sérieusement, même si Luka me montre du regard malicieux ce que s’est réellement une sucette. J’ai tout simplement rigolé. Je n’ai pas peur du ridicule et c’est être humain d’être différent n’est-ce pas? Le prince a-t-il une soudaine envie que je fasse une «sucette»? Déjà? Il en demande encore? Dans sa situation je m’abstiendrai puisque cela allait être très sensible et légèrement désagréable vu qu’on venait de finir nos débats dans le lit. Ça ne me dérange pas, mais je le déconseille fortement pour le moment. Peut-être une prochaine fois si prochaine fois y est. Ses lèvres sont une addiction pour moi. Même si on était tous les deux entièrement nus en face de l’autre, que l’un se rince l’œil sans aucune gêne, je ne pouvais m’empêcher d’avoir une fixation sur sa bouche. Cette même bouche qui m’a fait du bien, ces lippes qui ont des sourires qui me font craquer. Ces lèvres qui embrassent comme si leur vie en dépende. Je n’ai pu m’empêcher de les caresser en allant vers le bain, j’ai pu entrevoir un frisson de sa part avant qu’il m’avertisse que l’eau soit éventuellement trop chaude. Chaude? Je suis une femme, mieux que ce soit chaud, mieux que je me sente.

«Je me sens bien aussi comme ça.» Oui, il a entré dans le bain juste en arrière de moi prenant bien soin de ne pas se brûler. Tranquillement, il est arrivé à submerger son corps et être en arrière. Je souris doucement lorsque j’ai vu ses longues jambes se faire une place dans la baignoire et en sentant ses bras autour de ma taille. J’ai pu fermer les yeux un laps de temps pour graver ce moment dans ma tête. Je ne me suis jamais sentie aussi bien d’être avec quelqu’un surtout une personne que je connais que de nom et de corps. Je ne me suis jamais sentie aussi réconfortée de la sorte de voir que ça ne soit pas un simple coup d’un soir. Suis-je de plus en plus naïve en voulant espérer que lui s’attache à moi comme je m’attache à lui en ce moment même? Suis-je si idiote pour vouloir penser que ça soit plus qu’une bonne baise? Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Ses agissements, ses petites attentions, l’idée du bain tout cela me rend confuse. Qu’est-ce que vous en pensez de tout cela? Suis-je folle? Puis le fait qu’il dépose sa joue non loin de mon chignon m’a fait sauter un battement de cœur. Actuellement, mon cœur a un seul désir et c’est de s’enfuir de ma cage thoracique pour aller rejoindre le sien, mais non. Il ne faut pas. Il ne faut pas que ça soit radical ni aussi vite… J’ai l’impression que je le connais depuis des années et des années. Qu’est-ce que je fais? Pourquoi je caresse tendrement ses bras qui m’entourent? Pourquoi toutes ses interrogations dans ma tête lui concernant?

Même si on parle très peu, c’est un silence confortable. Doux, romantique. La bouche du prince se faufile jusqu’à ma joue pour y déposer un baiser et ainsi cassant notre mutisme qui profite de nos positions. Sauf que sa large main se glisse de mon emprise pour le sentir descendre sur mon corps. Je souris en même temps de me mordre l’intérieur des joues. Si ce bel homme va plus loin… Il s’approche trop… Il a touché. Juste en bas de mon ventre à peine plus haut que mon intimité est ma seconde zone érogène plus sensible aux chatouilles, mais tout de même susciter pour l’érotisme. Un énorme frisson me parcoure tout le corps. Il ne faut pas qu’il aille plus loin, mais heureusement il fige en me taquinant davantage. J’ai rigolé. « Sur ce côté-là, tu as découvert mon dernier secret.» ai-je dit en me collant davantage à lui. J’affiche un sourire depuis toute à l’heure, depuis que nous étions dans la salle de bain. Depuis qu’il m’a rendu dingue dans l’ascenseur. Depuis qu’il m’a langoureusement embrassé dans le taxi. Depuis que je l’ai toisé du regard aux danseuses. J’ai souri de toutes les manières qui soient, mais j’ai souri. Je me trouve chanceuse d’avoir pu trouver un pareil homme aussi gentil. J’aurais pu tomber sur un connard, mais non. Sur lui. Sur un Prince. Où est son fidèle destrier? Quoi? Bon, j’arrête mes contes de fées pour adulte. Donc, mon intention est de vouloir me tourner la tête et de déposer un baiser, mais il a été plus vite que moi. Voilà, la question que je redoute le plus, il veut savoir un peu plus sur moi, ah? Je n’ai rien de si exceptionnel à dire. Je survis. Je travaille énormément pour survivre. J’ai deux travails, je rembourse de peine et de misères mes dettes et les dettes de mon ex. Je vis que pour travailler. Mon temps libre? Le peu que j’en ai, je profite pour aller voir Hanna… ça dès que j’en ai. On dirait que les danseuses savent que j’ai besoin d’argent alors elles me demandent de les remplacer la plupart du temps. Oui, je travaille 7/7, et une grosse partie de la journée. Là, demain est mon jour de congé et je vais me reposer c’est prévu depuis des millénaires.

«En fait, ça fait environ deux ou trois ans que je danse… mais mon vrai métier est de tatouer les gens. Même si j’ai aucun tatou sur moi, je suis tatoueuse. Je tatous le jour et je danse le soir.» dis-je sans gêne. Si les personnes me jugent parce que je n’ai aucun tatou, c’est leur problème. J’ai promis à quelqu’un de rester une page vierge, certes, elle est morte aujourd’hui, mais j’ai promis et je tiens parole. Ça fait déjà quelques années que je tatou avec Kibum et déjà trois ans que je me tue à l’ouvrage pour rembourser ses dettes. Pourquoi il est mort sans rien mettre de côté pour m’aider le con? Mais non, il préférait se défoncer avec son ami qui est mon patron aux danseuses. Je vis dans quel monde? Pourquoi quand je pense à mon ex, je me sens plus tendue comme si j’ai fait quelque chose de mal? Il est mort, je dois m’en ficher et de vivre le moment présent qui est avec l’athlète en arrière de moi. Sauf quand je parle de danse, mon sourire s’éteint à petit feu. Je déteste danser comme ça devant des hommes qui pensent à leur queue. Je déteste de me sentir comme un objet. Je me déteste de me sentir si peu utile dans la société… Il faut que je change ma façon de penser. Ma résolution n’étant pas de me redonner confiance en moi, non? Je pris une inspiration pour me remettre les idées en place, mais il a été plus vite en me répétant mot pour mot de ce que je lui avais dit toute à l’heure. Me faire rire, il a le don de me faire rire alors que j’ai légèrement sombré dans la tristesse.

« Je suis soulagée de l’apprendre!» dis-je en rigolant à ses mots. C’est vrai que ça m’enlève un poids sur les épaules. Je suis soulagée d’apprendre au moins qu’il n’a rien de maladies transmissibles à part l’oubli de la protection, mais ça, ce n’est qu’un détail vu que je me protège. En prenant la mousse, qui est devant moi, dans mes mains, j’ai eu une pensée; lui, il fait quoi dans la vie? Pourquoi il m’a dit entièrement son nom alors que j’ai donné mon prénom seulement? Je souffle un peu pour voir les bulles s’envoler un peu partout. C’est si joli, si amusant, un simple geste qui m’a fait sourire. «Et toi, que fais-tu? Voyant ton corps, tu es soit un athlète ou tu t’entraînes.» questionnai-je en lui redonnant mon attention. Que va-t-il me dire? En attendant sa réponse, je dépose mon doigt sur sa mâchoire pour le tourner vers mon visage. Je veux qu’il me regarde, je veux qu’il me dise la vérité et non des mensonges. Je n’aime pas les mensonges c’est pire que de m’abandonner après nos acrobaties.